FREE PALESTINE

23 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 229!! Démocratie & génocide + Invitation

 

 

Jean Jaurès disait: ’’Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage’’. En Palestine, le sionisme porte en lui le génocide comme la nuée porte l’orage.


 

 

A grand renfort de propagande mensongère dans tous les grands médias occidentaux, et de normalisation avec des Etats arabes, les sionistes tentaient de faire oublier qu’«Israël» a été fondé sur l’épuration ethnique et le massacre à grande échelle. Le big bang politique du 7 octobre a agi comme un révélateur: «Israël» est bien une machine conçue pour anéantir le peuple palestinien.


 

Le génocide est le mode d’existence de l’entité sioniste. Il est le mode opératoire expéditif pour tenter d’instaurer définitivement la terreur sioniste dans le monde arabe. Avec une logique routinière et une froideur sans égale, les «Israéliens» commettent des crimes contre l’humanité avec l’approbation et le soutien sans fard des puissances occidentales. Les valeurs morales occidentales et le droit international ont été écrasés par le bulldozer «israélien».


 

«Israël» n’a pas constitué une force militaire gigantesque pour faire la paix mais bien pour réaliser ce pour quoi il a été créé: croître en volant des terres et en supprimant les Palestiniens. «Israël» tel qu’il est, sans ses oripeaux démocratiques, nu, monstrueux est un acquis du 7 octobre. Cette prise de conscience à l’échelle de l’humanité, on la doit à ces résistants palestiniens héroïques qui combattent dans le ventre de la bête.


 

En tuant sans distinction, hommes, femmes, enfants, en détruisant les hôpitaux, les écoles, les mosquées, les monuments, avec l’armement livré par des puissances occidentales, l’idée de «démocratie» à l’occidentale a été enterrée dans les ruines de Gaza. Les Palestiniens et les peuples du Sud savent dorénavant que derrière les belles valeurs et les bons mots, les pays du Nord capitalistes ne sont guidés que par le calcul égoïste et le froid intérêt.


 

L’Occident n’a pas changé. Comme aux 18è et au 19è siècles, l’appât du gain lui fait commettre les pires atrocités contre les peuples. Dans sa furie guerrière, il n’a même pas conscience qu’il est en train de saper ses propres bases en même temps qu’il sape les bases des institutions internationales. L’ONU, la Cour Internationale de Justice et maintenant la Cour pénale internationale parlent dans le vide. «Israël» est une exception. Il a le droit de commettre un génocide.


 

Au sein même des pays occidentaux, la prise de conscience a fait un grand bond. Les étudiants américains et européens en font les frais. Informés et connectés, les jeunes étudiants ont une conscience claire de ce qui se trame en Palestine. Leur protestation légitime leur vaut d’être arrêtés, emprisonnés et criminalisés. Dans une sorte de renversement des responsabilités, aujourd’hui le criminel est celui qui, au nom des «valeurs démocratiques», alerte les consciences sur le génocide en cours en Palestine.


 

Le monde marche sur la tête: demander un cessez-le-feu ou appeler à sauver des enfants est un crime. Cette répression, qui se généralise, a commencé dès le lendemain du 7 octobre. Dans les quatre coins de l’Europe, gare à celui qui soutient la résistance légitime du peuple palestinien! Il est marqué au fer rouge de l’apologie de terrorisme et de l’antisémitisme. Le génocide en Palestine est en train de tuer la croyance en la démocratie. Il fait dire que la démocratie est un mensonge. Que le seul droit est celui de la force.


 

Malgré la répression, les intimidations et le mensonge, la résistance ne faiblira pas. Ni en Palestine, ni ici. Il est de notre devoir de dénoncer le crime, de résister à la loi du plus fort et du règne de l’argent-roi. Il faut remettre le monde sur ses pieds. Il faut se battre pour la justice aux côtés des opprimés. Et la Palestine nous montre la voie.


 

Palestine vivra, Palestine vaincra!

 

 

Rédaction Comité Action Palestine -

04.05.24

Source: comiteactionpalestine.org

22 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 228!! 'Droit au retour' dans une Palestine libérée + Invitation

 

 

Le retour des Palestiniens dans les maisons et les terres dont ils ont été chassés en 1948, il y a 76 ans, est réalisable et, bien sûr, légal. Pour les Palestiniens, il est également sacré et indispensable


 

[Note de l’éditeur: Le texte suivant a été présenté à la Conférence mondiale anti-apartheid sur la Palestine qui s’est tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 10 au 12 mai 2024.]


 

’’Chers amis d’Afrique du Sud,


 

c’est un grand honneur de m’adresser à vous aujourd’hui. Les millions de Palestiniens que nous sommes, éprouvons la plus grande gratitude et la plus grande admiration pour l’Afrique du Sud qui, parmi les 193 États membres des Nations Unies, a été la seule à se présenter devant la Cour internationale de justice et à accuser Israël du crime odieux de génocide. L’Afrique du Sud, comme nous, sait ce que signifie l’apartheid, la colonisation, le nettoyage ethnique et l’élimination de tout un peuple de sa terre natale.


 

Nous nous souvenons tous de ce qu’a dit Nelson Mandela: «Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens». Nos histoires présentent de nombreux points communs.


 

Le génocide israélien à Gaza a des racines profondes et est planifié depuis plus d’un siècle. Vous connaissez le mythe propagé en Europe il y a un siècle, selon lequel la Palestine était une terre sans peuple. Il s’est avéré qu’il s’agissait en fait du projet sioniste d’en faire une terre sans peuple, de la vider de ses habitants en les expulsant et en les tuant. En 1940, sous le mandat britannique, avant même la création d’Israël, le colon sioniste, Yousef Weitz, a affirmé que «pas un seul village palestinien» ne subsisterait en Palestine. Il nous annonçait la Nakba.


 

En 1948, 530 villes et villages ont été attaqués et dépeuplés par une armée sioniste européenne de 120.000 soldats répartis en 9 brigades qui ont mené 31 opérations militaires, commis 90 massacres et occupé 78% de la Palestine. Ils ont fait du peuple palestinien des réfugiés jusqu’à aujourd’hui, où il y a 9 millions de réfugiés palestiniens.


 

L’Occident dont l’hypocrisie n’a pas de limite, crie que les otages doivent rentrer chez eux. Ils envoient à Israël des bombes pour nous tuer, ils opposent leur veto à l’application du droit international, ils empêchent l’entrée de nourriture et de médicaments, ils facilitent et soutiennent la destruction totale de Gaza. Tout cela pour libérer des colons venus d’Europe de l’Est et leur permettre de «rentrer chez eux».


 

Je suis tout à fait d’accord pour dire que tous les otages doivent être libérés pour pouvoir rentrer chez eux. Mais qui sont les véritables otages?


 

Ce sont les deux millions de réfugiés palestiniens du camp de concentration de Gaza, originaires de 247 villes et villages du Sud de la Palestine expulsés par Israël en 1948, à la suite de dizaines de massacres. Ils sont entassés dans un camp de concentration appelé bande de Gaza, avec une densité de 8.000 personnes/km². Sa superficie représente 1,3% de la Palestine, soit 365km². Leurs maisons se trouvent dans le district Sud de la Palestine, soit 12.500 km².
 

Qui occupe leurs maisons aujourd’hui? Des colons d’Europe de l’Est venus de Roumanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie. Ceux-là ne sont que 150.000, soit une densité de 7 personnes/km², mille fois moins que les propriétaires de la terre, les réfugiés de Gaza. Alors, qui sont les vrais otages? Les 150 colons européens retenus à Gaza depuis 200 jours? Ou les 2 millions de réfugiés palestiniens détenus dans les camps de Gaza, attaqués par voie terrestre, aérienne et maritime et soumis à un blocus depuis 76 ans, soit 27.000 jours?


 

Je vous le redemande: qui sont les véritables otages? Je l’affirme sans hésitation: tous les otages devraient être libres de retourner dans leur pays. Les Palestiniens en Palestine et les colons dotés de passeports étrangers à l’endroit de leur choix.


 

Depuis 76 ans, les Palestiniens n’ont jamais cessé de revendiquer leur droit au retour. La résolution 194 des Nations unies appelant au droit au retour a été confirmée par les Nations unies plus de 130 fois. C’est unique dans l’histoire de l’ONU. Le droit international et une myriade de conventions des Nations Unies soutiennent le droit au retour.


 

Puis-je vous en citer quelques-unes? Quatrième Convention de Genève, article 4. La Déclaration universelle des droits de l’homme, articles 8 et 13. Le statut de Rome de la Cour pénale internationale, articles 7 et 8. La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, articles 5 et 6. ... et bien d’autres encore.


 

Pourquoi les Palestiniens ne sont-ils toujours pas autorisés à rentrer chez eux? Parce que ceux qui sont responsables du crime originel et leurs complices continuent de le commettre. Il s’agit des puissances occidentales qui ont créé Israël et qui ont récemment opposé trois fois leur veto aux résolutions de cessez-le-feu. Elles continuent à fournir à Israël des bombes tueuses et une protection diplomatique. Le crime ne fait que s’amplifier.


 

Face à tout cela, les Palestiniens font preuve d’un courage et d’une détermination remarquables. Ils n’ont pas l’intention de renoncer à leur droit au retour. Ils ne veulent pas rester des réfugiés pour toujours. Nous avons donc un devoir: planifier leur retour. 1/ nous devons savoir qui sont les réfugiés et où ils se trouvent; 2/ qui occupe leur terre en Israël.


 

Nous avons réalisé une étude détaillée, village par village, ville par ville, pour déterminer combien de juifs vivent sur les terres palestiniennes et où exactement. Et nous avons obtenu un résultat surprenant:

dans 246 villages palestiniens, il n’y a aucun juif aujourd’hui;
dans 272 terres appartenant à des villages, il y a peu de juifs, moins de 5.000.


 

De sorte qu’il est possible de laisser les réfugiés palestiniens revenir peupler leurs villages, sans que cela pose le moindre problème de relocalisation aux juifs. En Galilée, dans le Petit Triangle du centre et à Beer Sheba, il y a déjà une population palestinienne assez importante, prête à accueillir leurs proches.


 

Alors, où sont les juifs en Israël? En général, les juifs vivent dans 924 localités répertoriées, pour une population totale de 5.509.778 personnes (en 2020) à l’intérieur de la ligne d’armistice de 1949. Mais ce nombre élevé peut être trompeur. Seules 14 d’entre elles ont une population supérieure à 100.000 habitants; 12 ont une population comprise entre 50 et 100.000 habitants, et 29 localités entre 20 et 50.000 habitants.


 

Cela signifie que 87% des juifs vivent dans seulement 55 localités, soit 5% du nombre total de localités. La superficie qu’ils occupent est de 1.400 km², soit 6% de la superficie d’Israël.
 

 

Conclusion? Le retour est possible et bien sûr légal. Pour les Palestiniens, il est également sacré et inéluctable. Nous pouvons planifier le retour des réfugiés. Nous savons exactement d’où ils ont été chassés. Rentrer chez eux prend entre 15 à 45 minutes. Le trajet ne dépasse jamais 45km. Les réfugiés de Gaza n’ont même pas besoin de bus, ils peuvent rentrer à pied.


 

Lorsqu’ils arriveront chez eux, ils ne trouveront que des débris. Le Fonds national juif a planté des arbres sur les restes de leurs maisons pour effacer les traces du crime. Ils pourront alors se mettre à reconstruire leurs maisons.


 

Nous avons confié la tâche de préparer cette reconstruction à de jeunes architectes palestiniens dans le cadre de leur projet de fin d’études. Nous organisons un concours annuel depuis huit ans. Les prix sont décernés par un jury international à Londres.


 

Jusqu’à présent, 270 jeunes architectes palestiniens ont participé aux plans de reconstruction de 60 villages, répartis dans toute la Palestine. Une fois de plus, les jeunes ouvrent la voie de la libération. Justice sera enfin rendue.


 

Mais tout cela nécessite de passer par une étape essentielle, juste, non négociable et incontournable. Il s’agit de l’abolition du sionisme et de toutes ses œuvres: crimes de guerre, dépossession, occupation, apartheid, racisme, discrimination et génocide.


 

76 ans ont passé et nous, Palestiniens, nous sommes toujours aussi déterminés de rentrer chez nous. Comme vous le voyez, le droit au retour est sacré pour tous les Palestiniens, il est légal selon le droit international, il est réalisable et nécessaire.


 

C’est pourquoi je demande à cette auguste assemblée de faire tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide à la Palestine. Il faut arrêter immédiatement le génocide de Gaza:

- arrêter le massacre quotidien des Palestiniens, à Gaza, plus de 120000 morts et blessés en sept mois;

- traduire tous les dirigeants d’Israël devant la Cour pénale internationale;

- se porter volontaire, de toutes les manières possible, pour aider la Palestine;

- appeler tous les États à intervenir aux côtés de l’Afrique du Sud devant la CIJ contre Israël;

- appeler les Etats à boycotter Israël et à cesser d’y investir des fonds;

- diffuser la vérité sur la Palestine sur la scène mondiale.


 

Qui a peur de la vérité? Seulement les coupables, les criminels. C’est le remède au génocide actuel à Gaza. Mais la paix définitive ne viendra en Palestine qu’avec la justice:


 

la justice signifie le retour de tous les réfugiés dans leurs foyers.
La justice signifie la fin de l’apartheid, de l’occupation et des crimes de guerre.
La justice signifie qu’il doit être mis fin au sionisme, comme au nazisme et au fascisme et à tous les maux de l’humanité, et que les criminels doivent être punis.


 

Depuis plus de 100 ans, le peuple palestinien lutte vaillamment pour sa liberté contre le colonialisme occidental et son instrument, Israël. Un tout petit nombre de personnes se battent contre une force puissante. Ils n’ont jamais abandonné, ils n’ont jamais capitulé, ils méritent d’être libres.


 

Je le proclame, comme vous et comme toutes les personnes honorables dans le monde, LA PALESTINE SERA LIBRE DU FLEUVE À LA MER’’

 

 

Dr Salman Abu Sitta -

18.05.24

(Le Dr Salman Abu Sitta est né en 1937 à Ma'in Abu Sitta, dans le district de Beersheba de la Palestine mandataire. Ingénieur de profession et chercheur, il est surtout connu pour son projet novateur de cartographie de la Palestine aux 21è, 20è et 19è siècles et pour l'élaboration d'un plan pratique pour la mise en œuvre du droit au retour des réfugiés palestiniens. Le travail d'Abu Sitta consiste non seulement à documenter la Nakba, mais aussi à veiller à ce que «les souvenirs et l'identité de la patrie occupée ne soient jamais perdus». Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et très nombreux articles et documents sur la Palestine, dont ‘The Atlas of Palestine’, 1917-1966. Il est le fondateur et le président de la ‘Palestine Land Society’.)

Source: legrandsoir.info

21 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 227!! Analyse: ne vous réjouissez pas trop vite de la décision de la Cour Pénale Internationale + Invitation

 

 

La CPI 'demande' des mandats d'arrêt contre Netanyahu... et Sinwar

 


Le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé des mandats d'arrêt contre le 1er ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant... mais aussi contre le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, le chef de la branche militaire du mouvement, Mohammad Deif, et le chef du bureau politique, Ismail Haniyeh, pour crimes de guerre. La suite nous dira si ces demandes sont exécutées.

 

Le procureur général Karim Khan a déclaré qu'il existait des motifs raisonnables de croire que tous portaient une responsabilité pénale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à compter du 7 octobre 2023 au moins.

 

La CPI, basée à La Haye, a ouvert une enquête sur les actions d'Israël dans les territoires occupés en 2021. L'enquête a été élargie pour couvrir à la fois les actions d'Israël et du Hamas depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre. Si les juges de la Cour suivent la demande du procureur et viennent à émettre un mandat d'arrêt contre les personnes visées, n'importe lequel des 124 États ayant reconnu l'autorité de la Cour serait en théorie tenu de les arrêter si elles se rendent sur leur territoire.

 

La CPI accuse le Hamas d'avoir tué plusieurs centaines d'Israéliens et d'avoir commis divers crimes de guerre lors de son attaque contre des bases militaires et des colonies israéliennes lors de l'opération ‘Ouragan al-Aqsa’. Les accusations de la CPI à l’encontre du Hamas incluent l'extermination, le meurtre, la prise d'otages, le viol et d'autres crimes sexuels, ainsi que la torture.

 

Le communiqué de la CPI ne mentionne pas que lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, les forces israéliennes ont tué un grand nombre de leurs propres civils en ripostant avec des armes lourdes. Les médias israéliens ont rapporté que l'armée a utilisé des hélicoptères, des drones et des chars pour ouvrir le feu sur les combattants du Hamas et leurs captifs israéliens dans les colonies, les bases militaires et le site du festival de musique Nova. Ces armes lourdes ont brûlé vifs de nombreux Israéliens ou les ont enterrés sous les décombres des maisons qu’elles ont détruites. Les meurtres et les mutilations des corps qui en ont résulté ont ensuite été imputés au Hamas par les autorités israéliennes, qui ont suggéré que des combattants de la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, les avaient torturés.

 

Les enquêteurs de l'ONU ont recherché des preuves selon lesquelles le Hamas aurait commis des viols massifs le 7 octobre en réponse aux affirmations israéliennes, mais Israël n'a pas réussi à les fournir. De nombreuses informations faisant état de viols massifs commis par le Hamas, notamment dans un article largement médiatisé du New York Times en décembre, se sont révélées fausses.

 

A cet effet, un groupe de défense des droits israélien admet avoir contribué à diffuser de fausses allégations sur les viols qu’aurait commis le Hamas le 7 octobre dernier. Le rapport de ‘Physicians for Human Rights-Israel’ a joué un rôle clé dans la diffusion des fausses allégations israéliennes de viols massifs le 7 octobre. Cette association revient sur son soutien aux affirmations sans preuves d’Israël.

 

Le «document de position» publié par ‘Médecins pour les droits de l’homme en Israël’ en novembre a servi pendant des mois de sujet de discussion clé pour les propagandistes israéliens. Le groupe israélien cherche désormais à s’absoudre des dommages causés par ses affirmations irresponsables, en disant qu’au moment de leurs affirmations infondées, ils n’avaient pas tous les documents dont on dispose aujourd’hui. «Nous regrettons leur inclusion dans le document de position», déclare le groupe, affirmant qu’«une partie substantielle des informations actuellement disponibles n’étaient pas accessibles lors de la rédaction initiale du document».

 

Après plus de 7 mois de 'génocide' israélien à Gaza – un mot que ‘Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël’ refuse toujours d’utiliser – le groupe reconnaît que «le gouvernement israélien et d’autres entités ont exploité les informations faisant état de violences sexuelles de manière manipulatrice et cynique.» Il ajoute: «La violence sexuelle et les allégations de violence sexuelle ne doivent jamais être utilisées comme armes de guerre ou de propagande.»

 

C’est un peu tard, étant donné le tort causé par ce groupe qui jouissait d’une grande crédibilité, vu sa défense passée des Palestiniens à plusieurs occasions.

 

La CPI a également accusé le 1er ministre israélien B.Netanyahu et le ministre de la Défense Y.Gallant de crimes de guerre, notamment d'exterminations, de meurtres, d'attaques dirigées contre des civils et d'utilisation de la famine comme arme de guerre.

 

La déclaration de la CPI s'est concentrée sur les efforts d'Israël pour affamer les Palestiniens à Gaza, citant sa volonté pour couper la nourriture, l'eau, les médicaments et l'électricité dans l'enclave à partir du 9 octobre. La déclaration de la CPI mentionne des attaques israéliennes contre des civils, y compris ceux qui font la queue pour obtenir de la nourriture.

 

La déclaration affirme qu’Israël a commis ces crimes de guerre dans le cadre de son droit à se défendre et à vaincre le Hamas, à obtenir la libération des captifs israéliens détenus par le groupe et à punir les civils qu’il considérait comme une «menace».

 

Dans le même temps, le communiqué de la CPI n'a pas mentionné la raison de l'attaque du Hamas, à savoir briser le siège de Gaza qui dure depuis 17 ans, mettre fin à des décennies d'occupation et de colonisation illégales en Cisjordanie et libérer des milliers de Palestiniens retenus en otages dans les prisons d’Israël. La déclaration de la CPI ne fait aucune mention des bombardements incessants d'Israël sur Gaza, des drones de précision israéliens tuant des civils, ni de la torture et des abus sexuels sur les détenus palestiniens capturés à Gaza et emmenés dans des centres de détention en Israël.

 

La déclaration de la CPI ne fait pas non plus mention des efforts israéliens visant à nettoyer ethniquement Gaza, ni du nombre estimé de Palestiniens tués par les bombardements israéliens et d’autres actions, qui dépasse désormais 35.500, dont plus de 8.500 enfants, selon les estimations conservatrices de l’ONU.

 

En réponse, un responsable israélien a déclaré au Times of Israel que «la diffamation sans fondement de Karim Khan contre Israël a franchi une ligne rouge dans ses efforts juridiques contre le seul État juif et la seule démocratie du Moyen-Orient». ’’La diffamation sanglante ne dissuadera pas Israël de se défendre et d’accomplir tous ses objectifs de guerre juste’’, a déclaré le responsable. B.Netanyahu, quant à lui, publiera une déclaration ultérieurement, mais on peut rappeler qu'il avait déclaré il y peu "que l'Etat hébreux ne plierait jamais devant la CPI".

avait déjà déclaré que l'Etat hébreu ne plierait jamais face à la Cour pénale internationale.

En savoir plus sur RT en français: https://rtenfrance.tv/international/111216-gaza-cour-penale-internationale-emet-mandat-netanyahou
avait déjà déclaré que l'Etat hébreu ne plierait jamais face à la Cour pénale internationale.

En savoir plus sur RT en français: https://rtenfrance.tv/international/111216-gaza-cour-penale-internationale-emet-mandat-netanyahou

 

De son côté, le mouvement Hamas à déclaré: "Le Mouvement de la Résistance Hamas a suivi ce qui a été émis aujourd'hui par le procureur général de la Cour pénale internationale, à savoir des mandats d'arrêt et de détention contre seulement deux criminels de guerre de l'entité sioniste: Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, qui ont été reconnus coupables de génocide, d'agression et de crimes contre l'humanité à l'encontre du peuple palestinien.

 

Les mandats d'arrêt et de détention contre les dirigeants de l'occupation susmentionnés sont arrivés 7 mois trop tard, période durant laquelle l'occupation israélienne a commis des milliers de crimes contre des civils palestiniens, y compris des enfants, des femmes, des médecins et des journalistes, ainsi que la destruction de biens privés et publics, des mosquées, des églises et des hôpitaux.

 

Le procureur général aurait dû émettre des mandats d'arrêt et de détention contre tous les responsables parmi les dirigeants de l'occupation qui ont donné les ordres, et les soldats qui ont participé à commettre des crimes, conformément aux articles 25, 27 et 28 du Statut de Rome, qui confirment la responsabilité pénale individuelle de tout responsable, dirigeant ou toute personne qui a ordonné, incité, commis, aidé ou facilité la commission de crimes, ou n'a pas pris les mesures nécessaires pour les empêcher.

 

Le Hamas condamne fermement les tentatives du procureur général de la CPI de mettre sur un pied d'égalité la victime et le bourreau en émettant des mandats d'arrêt contre certains dirigeants de la résistance palestinienne, sans fondement juridique, en violation des chartes et des résolutions internationales qui accordent au peuple palestinien et à tous les peuples du monde sous occupation, le droit de résister à l'occupation sous toutes ses formes, y compris la résistance armée, comme le stipule l'article 51 de la Charte des Nations Unies.

 

Le Hamas demande au procureur général de la CPI d'émettre des mandats d'arrêt et de détention contre tous les criminels de guerre parmi les dirigeants, les officiers et les soldats de l'occupation qui ont participé aux crimes contre le peuple palestinien, et exige l'annulation de tous les mandats d'arrêt émis contre les dirigeants de la résistance palestinienne, car ils sont contraires aux chartes et résolutions internationales."

 

Rédaction MCP -

20.05.24

Source: divers

20 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 226!! La Résistance gazaouie prête pour une longue bataille d'usure + Invitation

 

 

La résistance à Gaza a relancé les affrontements dans toute la bande après que l'armée israélienne ait lancé son invasion brutale de Rafah, dans le Sud


 

 

Le 17 mai, le porte-parole des Brigades Qassam, Abu Obeida, a déclaré que la résistance palestinienne à Gaza était prête à une «longue guerre d'usure» contre l'armée israélienne et a révélé que 100 «véhicules militaires sionistes» avaient été détruits au cours des 10 derniers jours à travers Gaza.


 

"Malgré notre désir total de mettre fin à l'agression contre notre peuple, nous sommes prêts à mener une longue bataille d'usure contre l'ennemi, l'entraînant dans un marécage où il ne gagnera rien d'autre que la mort de ses soldats et la capture de ses officiers". Obeida a déclaré dans un discours télévisé, ajoutant que la volonté de la résistance "n'est pas due au fait que nous sommes une grande puissance, mais parce que nous sommes le peuple de cette terre et ses propriétaires légitimes".


 

"Nous sommes Gaza avec son ciel, son air, sa mer et son sable, qui vous rappellent à chaque fois que c'est un cimetière pour les envahisseurs. Nous résistons aux occupants à travers les âges. Laissez l'histoire et le présent être une leçon pour vous, et l'avenir sera encore plus dur et douloureux pour vous, par la volonté d'Allah", a ajouté Obeida.


 

Le discours du porte-parole des Brigades al-Qassam intervient alors que l'armée israélienne a intensifié ses opérations dans la ville de Rafah, tuant des centaines et déplaçant environ la moitié des près de 1,5 million de Palestiniens qui, depuis le 7 octobre, ont cherché refuge dans la ville la plus au Sud de Gaza.


 

"32 semaines se sont écoulées depuis le glorieux 7 octobre. Le grand et bienheureux peuple de Gaza, ses combattants et sa puissante résistance sont engagés dans une guerre asymétrique et une défense légendaire contre la barbarie sioniste dans ses formes les plus laides… Pendant de longues journées, nuits et semaines, l’ennemi et son gouvernement nazi ont pratiqué le formes les plus odieuses de génocide contre notre peuple, aux yeux et aux oreilles du monde entier", a déclaré Obeida.


 

"La terreur, la criminalité et la destruction systématique sont les stratégies fixes de l'ennemi à Gaza, visant à briser la volonté de notre peuple et à dissuader sa résistance de se défendre et de s'affronter, mais ils sont loin d'y parvenir", a-t-il ajouté quelques heures seulement. avant que les Brigades al-Qassam n'annoncent la dernière opération réussie contre les troupes d'invasion, qui a tué au moins 15 soldats israéliens.


 

Abu Obeida a également parlé des combats acharnés dans le camp de réfugiés de Jabalia, au Nord de Gaza: "Dans le camp de Jabalia et dans la ville de Jabalia, l'ennemi a goûté à la puissance de nos combattants, continuant d'annoncer les morts et les blessés massifs de ses soldats, ainsi que la destruction de leurs véhicules", a-t-il déclaré lors de son discours de vendredi, ajoutant: "Au cours des 10 derniers jours, les combattants ont réussi à cibler 100 véhicules militaires sionistes différents, dont des chars, des transporteurs et des bulldozers, sur tous les fronts de combat", a révélé le porte-parole des Brigades al-Qassam.


 

En réponse à la résistance farouche, les avions israéliens ont mené une brutale campagne de bombardements en tapis à Jabalia. Samedi matin, Tel Aviv a bombardé un centre d'évacuation où des familles déplacées s'y abritaient, tuant au moins 15 personnes.


 

"Malgré la campagne de famine, de destruction, de meurtre et de criminalité qui pourrait effondrer même une grande nation en quelques mois, nos combattants, soutenus par notre peuple inébranlable, continuent d'émerger et de lancer des frappes meurtrières à l'ennemi", a ajouté Obeida vendredi, soulignant que la résistance palestinienne repousse la puissance combinée de l’Occident malgré "ses modestes outils et capacités, mais avec une grande foi et un moral qui atteint le ciel".


 

"Israël s’est fait l’illusion qu’après plus de sept mois à brûler tout ce qui était vert et sec, il ne rencontrerait aucune résistance, pour ensuite entrer à nouveau en enfer et faire face à une résistance égale, voire plus forte, que celle qu’il a rencontrée le premier jour de son agression terrestre", a-t-il conclu.


 

Plus de 7 mois après le début de la guerre génocidaire israélienne à Gaza, la résistance palestinienne a montré ce mois-ci qu’elle était loin d’être vaincue, alors que les affrontements se sont intensifiés dans toute la bande de Gaza.


 

Néanmoins, Israël a également intensifié ses attaques militaires qui ont tué des dizaines de milliers de civils et empêchent l’entrée de centaines de cargaisons d’aide humanitaire dans l’enclave, qui connaît des conditions de famine qui s'aggravent chaque jour.


 

Rédaction The Cradle -

18.05.24

Source: thecradle.co

19 mai 2024

Génocide à Gaza: J 225!! Sans changement de politique radical, les Etats-unis suivront le régime terroriste israélien dans sa chute + Invitation

 

 

Une seule puissance pouvait arrêter l’invasion israélienne de Rafah, mais elle a laissé passer sa chance

 

 

Depuis plusieurs mois, Israël menace d’une invasion à grande échelle la ville de Rafah dans la bande de Gaza, tandis que le gouvernement américain met tardivement en garde contre cette action et appelle à un cessez-le-feu. Cependant, l’administration Biden a résolument fait volte-face à ce sujet et a refusé de prendre des mesures sérieuses pour faire pression sur Israël en vue de parvenir à un accord.

 

 

Le 6 mai, le Hamas a annoncé publiquement qu’il avait accepté une proposition de cessez-le-feu, ce qui a déclenché une vague de célébrations dans tout Gaza. Cependant, la joie a été de courte durée, car le gouvernement israélien a réitéré son refus d’accepter un accord et s’est plutôt engagé à lancer une opération terrestre dans la ville la plus méridionale de Gaza, malgré les objections du gouvernement américain.

 

 

«Le jour d’après est le jour après le Hamas», selon Netanyahu

 

 

Le 1er ministre israélien Netanyahu a même déclaré que «le jour d’après est le jour après le Hamas. Tout le Hamas», ce qui signifie qu’il n’acceptera aucun accord de cessez-le-feu. Bien que l’armée israélienne ait pris le point de passage de Rafah entre Gaza et l’Égypte, en plus d’avoir tué des dizaines de civils après avoir bombardé 100 cibles à travers Rafah, Israël a annoncé qu’une délégation avait été envoyée au Caire pour «épuiser» toutes les possibilités de parvenir à un cessez-le-feu.

 

 

Comme il s’est avéré par la suite, la proposition de cessez-le-feu acceptée par le Hamas était presque identique à celle rédigée par la CIA et les services de renseignement israéliens, et a été saluée par le secrétaire d’État américain Antony Blinken comme une «proposition solide». Parallèlement, dans des villes comme Haïfa et Tel Aviv, des manifestants israéliens, avec à leur tête les familles des captifs détenus à Gaza, sont descendus dans la rue en exigeant que leur gouvernement accepte les conditions du cessez-le-feu, qui incluaient la libération de tous les prisonniers israéliens. Affrontant la police et qualifiant le gouvernement Netanyahu de menteurs, les manifestants ont menacé de brûler le pays si leurs prisonniers n’étaient pas libérés.

 

 

Dès le lendemain, les États-Unis ont essayé de mener en bateau les journalistes en affirmant que le monde entier avait tort et que le Hamas n’avait accepté aucune proposition de cessez-le-feu. Peu de temps auparavant, le président américain Joe Biden avait donné une interview à CNN et déclaré qu’il ne fournirait pas d’armes offensives à Israël pour une «invasion majeure» de Rafah. Néanmoins, ce qu’il avait refusé de faire, était de déterminer ce que signifie une invasion majeure et où tracer la ligne rouge.

 

 

Cette approche peu claire survient après que l’armée israélienne ait violé les termes de l’accord de Camp David de 1979, qui normalisait les relations entre l’Égypte et Israël, en envahissant ce qui est connu sous le nom de corridor de Philadelphie dans le Sud de Gaza. L’armée israélienne a non seulement envoyé ses brigades Guivati, qui ont publié des vidéos dans lesquelles elles écrasaient avec amusement le passage frontalier, mais elle a également bouclé la principale route d’acheminement d’aide à la population civile de Gaza en proie à la famine.

 

 

Une approche américaine faible et déconcertante

 

 

Le gouvernement israélien menace d’envahir Rafah depuis le début de l’année, B.Netanyahu affirmant à plusieurs reprises, depuis début février, qu’Israël ’’perdra la guerre’’ s’il n’y a pas d’invasion. Selon les États-Unis, cette mesure signifierait non seulement une défaite militaire, mais plus important encore, elle menacerait la vie de plus d’un million de civils, dont la plupart n’ont nulle part où aller.

 

 

Début mars, Biden a accordé une interview déconcertante à la chaîne de télévision MSNBC où il s’est contredit à plusieurs reprises lorsqu’il a abordé la question d’une invasion israélienne de Rafah. Tout en affirmant que l’entrée à Rafah était une «ligne rouge», il a ensuite déclaré: ’’Il n’y a pas de ligne rouge au-delà de laquelle je vais arrêter les livraisons d’armes... mais il y a des lignes rouges que, s’il les franchit,… ’’, avant de sembler perdre le cours de ses pensées. Les changements soudains d’attitude des responsables politiques à Washington ne se limitent pas à l’interview de Biden à MSNBC. Début février, les États-Unis ont déclaré qu’ils s’opposeraient à une invasion de Rafah, la qualifiant de «catastrophe», ce à quoi le 1er ministre israélien a répondu qu’il préparait ses troupes à l’invasion et intensifiait les attaques aériennes sur la région.

 

 

Cependant, à la mi-février, le gouvernement américain a préparé un programme d’aide militaire de 14 milliards de dollars pour Israël et a déclaré qu’il ne soutiendrait qu’une invasion limitée de Rafah. Des informations ont ensuite été publiées citant des responsables américains anonymes selon lesquels Biden était de plus en plus mécontent de Netanyahu, et qu’il l’avait même injurié. Puis, en mars, les Américains ont tenté de pousser vers un «cessez-le-feu de 6 semaines», comme l’a déclaré publiquement le président américain, exprimant l’espoir de le voir entrer en vigueur avant le mois sacré pour les musulmans du Ramadan.

 

 

Même à l’heure actuelle, l’administration Biden parle toujours d’un prétendu «cessez-le-feu de 6 semaines», bien que sa propre proposition au Hamas soit un accord détaillé censé mettre fin à la guerre ou au moins durer plusieurs mois. Les États-Unis ont approuvé sans mot dire plus de 100 livraisons d’armes pour soutenir l’effort de guerre contre Gaza, tout en mettant à profit des failles pour contourner les nouvelles lois de Washington sur les ventes d’armes. Puis, quinze jours avant la fin du Ramadan, les États-Unis se sont finalement abstenus de voter au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), qui a appelé Israël à implémenter un cessez-le-feu jusqu’à la fin du mois sacré pour les musulmans. En réponse, Israël a immédiatement annulé la visite prévue à l’avance d’une délégation américaine de haut niveau à Tel Aviv.

 

 

Cependant, dès le lendemain matin, après l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, le Département d’État américain a annoncé que la résolution n’était pas contraignante. Cela signifiait non seulement que Washington niait la réalité du consensus international selon lequel toutes les décisions du CSNU sont intrinsèquement contraignantes, mais aussi que cela permettait à Israël de violer la résolution. Ainsi, même si Washington a techniquement pris une mesure pour exercer temporairement une pression sur son allié, dès le lendemain, il a opposé un veto informel à la résolution, signalant au gouvernement israélien qu’il continuait de bénéficier du support américain quoi qu’il arrive.

 

 

Le gouvernement américain se tourne en fait les pouces

 

 

Tout en admettant qu’une invasion de Rafah entraînera inévitablement le massacre de civils palestiniens, bloquera les fournitures d’aide humanitaire en période de famine et ne conduira pas à l’effondrement du Hamas ni au retour des prisonniers israéliens, le gouvernement américain se tourne en fait les pouces. Les États-Unis ont eu près de sept mois pour élaborer une politique cohérente en ce qui concerne leurs objectifs et leurs lignes rouges dans la guerre entre Gaza et Israël, mais ils ne peuvent pas définir clairement quelles sont leurs lignes rouges, et quel cessez-le-feu ils souhaitent, sans se contredire constamment.

 

 

Les grands médias occidentaux soulignent actuellement que l’administration Biden a retardé une seule livraison d’armes à Israël, comme si cela constituait une pression. Mais les États-Unis n’ont rien fait pour forcer Israël à autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire par le point de passage de Rafah, ce qu'ils lui ont immédiatement demandé de faire. À ce stade, le gouvernement américain n’aide pas à atteindre les objectifs militaires publiquement désignés par Israël, il n’aide pas les familles des prisonniers israéliens et il n’a pas réussi à parvenir à un cessez-le-feu ni à un acheminement suffisant d’aide humanitaire à Gaza. Au lieu de cela, Joe Biden semble ne faire qu’une chose: aider Netanyahu à faire traîner en longueur le conflit, sans avoir ni objectif final, ni stratégie d’en sortir, ni solution politique, ni même la vision la plus élémentaire de la situation d’après-guerre à l’horizon.

 

 

Au contraire, le gouvernement américain s’est avéré incapable de jouer un rôle constructif au profit de l’une de deux parties. En fait, cela nuit à la situation. S’il y avait des gens conscients à Washington, ils exhorteraient leurs collègues à se retirer et à confier la résolution du problème à des pays ayant une politique étrangère cohérente et des diplomates intelligents.

 

 

Robert Inlakesh -

15.05.24

Source: rtenfrance.tv

18 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 224!! Les bourreaux consentants d’Israël

 

 

Des centaines de milliers de personnes sont contraintes de fuir, une fois de plus, après que plus de la moitié de la population de Gaza s’est réfugiée dans la ville frontalière de Rafah. Cela fait partie de la stratégie sadique d’Israël


 


 

Courez!, demandent les Israéliens, courez pour sauver vos vies. Courez de Rafah comme vous avez couru de la ville de Gaza, comme vous avez couru de Jabalia, comme vous avez couru de Deir al-Balah, comme vous avez couru de Beit Hanoun, comme vous avez couru de Bani Suheila, comme vous avez couru de Khan Yunis. Fuyez ou nous vous tuerons. Nous lâcherons des bombes anti-bunkers de 1.000 kilos…


 

Nous lâcherons des bombes anti-bunker d’une tonne sur vos campements de tentes. Nous vous criblerons de balles tirées de nos drones équipés de mitrailleuses. Nous vous pilonnerons avec des obus d’artillerie et de chars. Nos snipers vous abattront. Nous détruirons vos tentes, vos camps de réfugiés, vos villes et villages, vos maisons, vos écoles, vos hôpitaux et vos stations d’épuration. Nous ferons pleuvoir la mort du ciel.


 

Courez pour vos vies. Encore et encore et toujours. Rassemblez les quelques biens pathétiques qui vous restent. Des couvertures. Quelques casseroles. Quelques vêtements. Nous nous moquons de votre épuisement, de votre faim, de votre peur, de vos maladies, de votre âge et de votre jeunesse. Courez. Courez. Courez. Et quand vous courrez, terrorisés, vers un autre endroit de Gaza, nous vous ferons faire demi-tour et courir vers un autre. Vous serez pris au piège dans un labyrinthe mortel. Aller et venir. De bas en haut. D’un bord à l’autre. Six. Sept. Huit fois. Nous jouons avec vous comme avec des souris prises au piège. Puis nous vous déporterons pour que vous ne puissiez jamais revenir. Ou nous vous tuerons.


 

Que le monde dénonce notre génocide. Qu’est-ce que ça peut nous faire? Les milliards d’aide militaire de notre allié américain coulent à flots. Avions de chasse. Obus d’artillerie. Tanks. Bombes. Un ravitaillement sans fin. Nous tuons des enfants par milliers. Nous tuons des femmes et des anciens par milliers. Les malades et les blessés se meurent, sans médicaments ni hôpitaux. Nous empoisonnons votre eau. Nous vous coupons les vivres. Nous vous faisons mourir de faim. Cet enfer, nous l’avons créé pour vous. Nous sommes les maîtres. La loi. Le droit. Les codes de conduite. Ça ne nous concerne pas.


 

Mais d’abord, nous allons jouer avec vous. Nous vous humilions. Nous vous terrorisons. Nous nous délectons de votre peur. Nous nous amusons de vos tentatives pathétiques de survie. Vous n’êtes pas humains. Vous êtes des animaux. Des Untermenschen [des sous-hommes]. Nous alimentons notre libido-dominandi – notre soif de domination. Regardez nos messages sur les réseaux sociaux. Ils sont devenus viraux. L’un d’eux montre des soldats souriant dans une maison palestinienne avec les propriétaires attachés et les yeux bandés à l’arrière-plan. Nous pillons. Les tapis. Les cosmétiques. Les motos. Les bijoux. Les montres. L’argent liquide. L’or. Les antiquités.


 

Nous rions de votre misère. Nous acclamons votre mort. Nous célébrons notre religion, notre nation, notre identité, notre supériorité, en niant et en éliminant les vôtres. La dépravation est morale. Les atrocités sont de l’héroïsme. Le génocide est une rédemption.


 

Jean Améry, résistant belge pendant la Seconde Guerre mondiale, capturé et torturé par la Gestapo en 1943, définit le sadisme “comme la négation radicale de l’autre, la négation simultanée du principe social et du principe de réalité. Dans le monde du sadique, la torture, la destruction et la mort prédominent, et un tel monde n’offre évidemment aucun espoir de survie. Le sadique, lui, veut transcender le monde, accéder à une souveraineté totale en niant ses semblables, qu’il considère comme un ‘enfer’ particulier”.


 

De retour à Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Netanya, Ramat Gan, Petah Tikva, qui sommes-nous? Des plongeurs et des mécaniciens. Des ouvriers d’usine, des percepteurs d’impôts et des chauffeurs de taxi. Des éboueurs et des employés de bureau. Mais à Gaza, nous sommes des demi-dieux. Nous pouvons tuer un Palestinien qui ne se déshabille pas, ne tombe pas à genoux et ne demande pas grâce, les mains liées dans le dos. Nous pouvons faire cela à des enfants de 12 ans et à des hommes de 70 ans.


 

Il n’y a aucune contrainte juridique. Pas de code moral. Il n’y a que le frisson enivrant d’exiger des formes de soumission de plus en plus grandes et des formes d’humiliation de plus en plus abjectes. Nous nous sentons peut-être insignifiants en Israël, mais ici, à Gaza, nous sommes King Kong, de petits tyrans sur leurs petits trônes. Nous marchons sur les décombres de Gaza, avec la puissance des armes de guerre, capables de pulvériser en une fraction de seconde des immeubles et des quartiers entiers, et nous disons, comme Vishnu, “Maintenant, je suis la Mort, le Destructeur des Mondes”.


 

Mais nous ne nous contentons pas de tuer. Nous voulons que les morts-vivants rendent hommage à notre divinité. Voilà ce qui se joue à Gaza. C’est ce qui s’est passé durant la guerre sale en Argentine, lorsque la junte militaire a fait “disparaître” 30 000 de ses propres citoyens. Les “disparus” ont été soumis à la torture – qui ne peut qualifier de torture ce qui arrive aux Palestiniens de Gaza? – et humiliés avant d’être assassinés. C’est le jeu auquel se sont livrés les centres de torture et les prisons clandestines du Salvador et de l’Irak. Voilà ce qui faisait la réputation de la guerre en Bosnie, dans les camps de concentration serbes.


 

Cette maladie qui détruit l’âme nous traverse comme une onde électrique. Elle contamine chaque crime commis à Gaza. Elle contamine chaque mot qui sort de notre bouche. Nous, les vainqueurs, sommes glorieux. Les Palestiniens ne sont rien. De la vermine. Ils seront tous oubliés.


 

Le journaliste israélien Yinon Magal, dans l’émission “Hapatriotim” sur la chaîne israélienne Channel 14, a plaisanté en disant que l’assassinat de 30.000 Palestiniens constituait la ligne rouge de Joe Biden. Le chanteur Kobi Peretz a demandé si c’était le nombre de morts en une journée. Le public a applaudi et ri.


 

Nous plaçons des boîtes “piégées” qui ressemblent à des boites de conserve dans les décombres. Les Palestiniens affamés sont blessés ou tués lorsqu’ils les ouvrent. Nous diffusons des cris de femmes et des pleurs de bébés à partir de quadcoptères pour attirer les Palestiniens et leur tirer dessus. Nous annonçons des points de distribution de nourriture et massacrons les Palestiniens à coups d’artillerie et de snipers.


 

Nous sommes l’orchestre de cette danse macabre.


 

Dans sa nouvelle “Un avant-poste du progrès”, Joseph Conrad raconte l’histoire de deux commerçants européens blancs, Carlier et Kayerts. Ils sont affectés à un bureau isolé au Congo. Leur mission consiste à diffuser la “civilisation” européenne en Afrique. Mais l’ennui et l’absence de contraintes transforment rapidement les deux hommes en véritables monstres. Ils échangent des esclaves contre de l’ivoire. Ils se disputent les réserves de nourriture qui s’amenuisent. Kayerts tire sur Carlier, son compagnon désarmé, et le tue.


 

C’étaient deux individus parfaitement inoffensifs et incompétents”, écrit Conrad à propos de Kayerts et de Carlier, “…dont l’existence n’est rendue possible que par la puissante organisation des foules civilisées. Peu d’hommes prennent conscience que leur vie, l’essence même de leur personnalité, leurs capacités et leurs audaces ne sont que l’expression de leur croyance en la sécurité de leur environnement. Le courage, le sang-froid, la confiance, les émotions et les principes, toutes les grandes et les plus insignifiantes pensées n’appartiennent pas à l’individu, mais au groupe, au groupe qui croit aveuglément à la vertu inébranlable de ses institutions et de sa morale, à la puissance de sa police et de son opinion. Mais le contact avec la sauvagerie pure et simple, la nature et l’homme primitifs, fait naître dans le coeur un trouble soudain et profond. Au sentiment d’être seul de son espèce, à la perception claire de la solitude de nos pensées, de nos sensations – à la négation des habitudes, qui sont sécurisantes, s’ajoute la confirmation de l’inhabituel, qui est dangereux ; des suggestions de choses floues, incontrôlables et répugnantes, dont l’intrusion déconcertante stimule l’imagination et met à l’épreuve les nerfs civilisés des sots comme des sages”.


 

Rafah est le trophée au bout de la route. Rafah est le grand champ de bataille où nous massacrerons les Palestiniens à une échelle jamais égalée dans ce génocide. Regardez-nous. Ce sera une orgie de sang et de mort. Elle prendra des proportions bibliques. Personne ne nous arrêtera. Nous tuons au paroxysme de l’excitation. Nous sommes des dieux.


 

Chris Hedges -

14.05.24

Source: arretsurinfo.ch

 

17 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 223!! Nouveau témoignage de Ziad Medoukh, depuis Gaza

 

 

«Survivre à Gaza sous les bombes, sans eau et sans nourriture, tient du miracle»

 

 

Poète gazaoui et collaborateur régulier de l’Humanité, Ziad Medoukh, qui a perdu une partie de sa famille dans la guerre israélienne contre l’enclave, livre ses réflexions après le début de l’opération terrestre à Rafah. Privé de tout, et réduit à manger des herbes du fait de la fermeture des points de passage, il narre un quotidien fait de sang, de destructions et de larmes.

 

Avec le début de l’opération terrestre à Rafah, au Sud de la bande de Gaza le 7 mai dernier, la situation est devenue tragique et dramatique pour plus d’un million et demi d’habitants et de déplacés qui se sont réfugiés dans cette petite ville de 64 km² (soit, 8km x 8km-ndlr-MCP), privée de toute infrastructure sanitaire et économique. À cela s’ajoute le risque de voir commettre de nouveaux massacres de civils. Le contrôle du passage de Rafah qui relie la bande de Gaza à l’Égypte par l’armée israélienne est une violation du droit international, elle porte atteinte à la souveraineté palestinienne.

 

Même si j’écrivais des pages et des livres entiers, je ne pourrais décrire mon vécu personnel et le vécu de plus de 2 millions d’habitants qui sont en train de se demander: pourquoi tout cela? Car plus de 220 jours après le début de cette offensive militaire de l’occupation initiée le 7 octobre 2023, aucun objectif annoncé par cet État d’apartheid n’a été atteint, si ce n’est l’assassinat de 40.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et les blessures infligées à 80.000 personnes dont 75% sont des enfants et des femmes. N’oublions pas non plus la destruction de 80% des infrastructures civiles d’une région qui était vivante.

 

En plus d’une crise humanitaire et sanitaire sans précédent, une vraie famine sévit notamment dans le Nord de la bande de Gaza où 600.000 habitants ont décidé de rester malgré les bombardements intensifs, le manque de nourriture, de médicaments et d’eau. Toutes les photos et les vidéos témoignant de notre souffrance pendant ces sept mois de carnage publiées sur les réseaux sociaux ne pourront, ne suffiront à montrer l’étendue du désastre vécu par toute une population civile horrifiée et abandonnée.

 

À Gaza, un taux de chômage à 97%

 

Que dire? Des dizaines de milliers de morts et de blessés, la destruction massive de notre infrastructure civile, notre déplacement d’un quartier bombardé à un autre détruit. La destruction de tous les hôpitaux et de toutes les universités, cette vie paralysée, le manque de nourriture et de médicaments, cette année scolaire et universitaire perdue pour les élèves et les étudiants qui voient leurs perspectives d’avenir réduites à néant.

 

Des dizaines de milliers de fonctionnaires et de travailleurs au chômage depuis le début de cette agression sont sans revenu. Le taux de chômage actuel dépasse les 97%, seuls les médecins, les infirmiers, les secouristes et quelques agents municipaux qui travaillent presque bénévolement sont en activité. Les aides humanitaires internationales sont toujours limitées, même s’il y a eu une très petite amélioration depuis la mi-avril dernier, cependant cela reste insuffisant.

 

Actuellement, à peine 40 camions entrent par jour dans l’enclave palestinienne isolée et parmi eux 30 camions envoyés par les organisations internationales et 10 par le secteur privé. Or, la bande de Gaza a besoin de 500 camions par jour pour satisfaire les énormes besoins des civils, surtout depuis la fermeture de tous les passages au début de l’offensive.

 

Les trois premiers mois de cette année ont été très difficiles pour nous, puisqu’il n’y avait rien sur les marchés, les produits alimentaires étaient introuvables, les rares produits disponibles l’étaient en très petites quantités et leur prix avait exploséé, multipliés par dix. Nous n’avions rien à manger. Comme les autres habitants de Gaza, j’ai mangé des herbes pendant cette période tragique. Notre vie quotidienne est régie par un état d’exception et nos conditions de vie sont gravement perturbées.

 

Notre journée est consacrée à chercher de quoi manger puis à essayer de trouver de l’eau devenue rare du fait de la destruction de plus de 750 puits. Les quelques stations et puits restants fournissent une fois par semaine de maigres quantités pour les foyers, faute de carburants et de fioul pour alimenter les moteurs de ces infrastructures. De plus, il nous faut chercher du bois pour cuisiner, car le gaz n’entre pas par ordre militaire israélien. L’eau potable s’achète très cher auprès de rares camions-citernes qui fonctionnent encore.

 

Le système de santé est en faillite totale, aucun hôpital ne fonctionne, il ne reste que quelques centres médicaux et cliniques gérés par des médecins bénévoles sans de véritables moyens pharmaceutiques, les médicaments disponibles étant soit expirés soit inadaptés aux différentes maladies dont souffrent les habitants de nos villes et villages.

 

Personnellement, j’ai changé à cinq reprises de maison et de quartier depuis qu’a été détruite ma maison en décembre dernier, notamment après les incursions terrestres dans ces quartiers et les bombardements les accompagnant. Il est très difficile de vivre en compagnie de 40 personnes paniquées et entièrement démunies dans des maisons où s’entassent mes proches et ma famille.

 

Le souffle venu des étudiants du monde

 

En fait, nous les Palestiniens de Gaza, nous ne vivons pas, nous survivons dans un contexte très difficile marqué par les bombardements intensifs et en proie à l’angoisse. Malgré nos souffrances, nous avons été très touchés par le soulèvement de jeunes étudiants déterminés dans les universités américaines, européennes et du monde entier réclamant un cessez-le-feu, affichant un soutien sans faille, malgré les brutalités policières, pour soutenir la lutte du peuple palestinien en vue de sa liberté et de son indépendance. Ce mouvement dans les universités s’ajoute aux actions et manifestations de solidarité avec les Palestiniens de Gaza qui ont lieu partout dans le monde depuis le début de cette agression et qui se poursuivent encore à ce jour.

 

La peur, l’angoisse, l’inquiétude, voilà les sentiments que partagent les habitants de cette région oubliée par le monde des dirigeants complices. L’occupation profite de cette situation pour poursuivre ses attaques et ses incursions militaires en Cisjordanie occupée. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a assassiné plus de 500 Palestiniens, parmi eux 125 enfants de moins de 16 ans, 5 femmes, 12 personnes âgées et 10 prisonniers morts dans des prisons israéliennes: elle en a blessé 1.450, elle a arrêté 7.500 personnes dans plusieurs villes et villages palestiniens.

 

Malgré nos souffrances au quotidien, nous sommes fiers de notre capacité à résister et à survivre. C’est grâce à elle que nous sommes parvenus à empêcher une nouvelle Nakba (catastrophe de 1948) et à une nouvelle expulsion des autochtones en restant enracinés dans notre sol, même à côté des ruines de nos maisons détruites par les bombardements. Tout le peuple palestinien qui commémore les 76 ans de la Nakba ces jours-ci et, avec lui, tous ceux qui sont solidaires de notre juste cause, sont fiers de notre résistance héroïque.

 

Nous attendons sous les bombes et dans l’angoisse une solution qui ne pourra être que politique. Même si les estimations de la Banque Mondiale chiffrent les pertes économiques de cette agression qui dure depuis bientôt 8 mois à plus de 100 milliards d’euros, et que la bande de Gaza aura au minimum besoin de 10 à 15 ans pour se reconstruire, les agresseurs ont oublié que l’espoir est palestinien et que la vie est plus forte que leur folie meurtrière!

 

Ziad Medoukh -

12.05.24

Source: humanite.fr

 

16 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 222!! N'y a-t-il pas des situations où il faut se 'radicaliser'?

 

 

Ce qui se passe à Gaza 'devrait' vous radicaliser. C’est absolument nécessaire

 

 

En ce moment même, alors que sa propre criminalité atteint des sommets, la classe politico-médiatique occidentale s’inquiète avec de plus en plus d’insistance de voir les jeunes se "radicaliser" et se retourner contre leur gouvernement en raison de la diffusion d’informations et d’idées lors de manifestations sur les campus et sur TikTok.

 

Mais les jeunes devraient se radicaliser en ce moment même. Tout le monde devrait le faire. Quand vous voyez Israël rejeter un cessez-le-feu du Hamas et commencer son assaut sur Rafah (la dernière prétendue "zone de sécurité" de Gaza), vous devriez vous radicaliser.

 

Lorsque vous voyez les sénateurs étasuniens soutenir cet horrible assaut en menaçant publiquement la Cour pénale internationale si elle osait inculper des responsables israéliens pour crimes de guerre, vous devriez vous radicaliser.

 

Quand vous voyez Israël fermer Al Jazeera pour empêcher la diffusion d’informations sur sa criminalité juste avant de lancer cette atrocité de masse, vous devriez vous radicaliser.

 

Lorsque vous voyez le New York Times recevoir un prix Pulitzer pour sa couverture de Gaza scandaleusement discréditée, notoirement biaisée et largement tournée en dérision, cela devrait vous radicaliser.

 

Lorsque vous voyez le président des EU soutenir et encourager publiquement la répression policière violente contre les manifestants qui s’opposent à ses actions génocidaires à Gaza, cela devrait vous radicaliser.

 

Si la position dite "modérée" du statu quo politique de votre nation consiste à accepter, normaliser, soutenir et défendre le type de mal qui est infligé à la population de Gaza, alors vous devez vous éloigner le plus possible de cette position "modérée" et chercher à anéantir complètement ce statu quo politique.

 

Ce point évident est attaqué avec une frénésie qui s’intensifie rapidement par l’empire et ses laquais.

 

Après que la police a violemment mis fin aux manifestations anti-génocide sur les campus de la ville de New York, le maire Eric Adams a déclaré: "Il existe un mouvement visant à radicaliser les jeunes, et je ne vais pas attendre que ce soit fait... Je ne vais pas permettre que cela se produise en tant que maire de la ville de New York", comme si empêcher la propagation d’opinions politiques radicales était quelque chose qu’un maire est élu pour faire aux États-Unis.

 

Kaz Daughtry, commissaire adjoint aux opérations de la police de New York, a déclaré à la presse qu’il y avait "une organisation" qui "radicalisait nos étudiants" et que la police de New York avait l’intention de "découvrir de qui il s’agissait". Encore une fois, l’implication est que c’est le travail de la police de contrôler la diffusion d’opinions politiques non autorisées.

 

Dans un article au titre incroyablement propagandiste "Les manifestations anti-israéliennes sont infiltrées par des "agitateurs extérieurs" qui radicalisent les étudiants et sèment la violence", le Washington Times a présenté ces affirmations non prouvées des fonctionnaires de la ville de New York comme s’il s’agissait de faits établis et non d’une fiction très commode.

 

Lors d’une conférence à l’Institut McCain vendredi, le sénateur Mitt Romney a déclaré au secrétaire d’État Antony Blinken que le Congrès était favorable à l’interdiction de TikTok parce qu’il partage des informations qui tournent l’opinion des gens contre Israël, affirmant que de telles informations ont un "effet très problématique sur la narration".

 

Un nouveau rapport de The Intercept révèle que les membres du Congrès Mike Lawler et Josh Gottheimer ont demandé au FBI d’enquêter sur les manifestants du campus d’un groupe politique "centriste" appelé No Labels, suggérant que ces manifestations ont un système de soutien néfaste sur lequel la police fédérale devrait se pencher.

 

Le Wall Street Journal a perdu la tête à propos des manifestations sur les campus, publiant des articles avec des titres tels que "Des groupes d’activistes ont formé des étudiants pendant des mois avant les manifestations sur les campus" et "Règles pour les radicaux sur les campus, 2024 - Un site web révèle la planification et la stratégie derrière les troubles actuels dans les universités", qui suggèrent qu’il y a quelque chose de sinistre et d’inacceptable dans le fait que ces manifestations reçoivent le soutien "d’activistes de longue date et de groupes de gauche".

 

La semaine dernière, Joe Scarborough, de la chaîne MSNBC, a fait son complotiste dans son émission, expliquant à son auditoire que ces manifestations universitaires ont eu lieu parce que le Qatar a "déversé des centaines de millions de dollars dans les universités américaines pour radicaliser les études sur le Moyen-Orient".

 

Les dirigeants et les propagandistes de l’empire ont fait valoir que des gouvernements étrangers étaient à l’origine de ce nouveau mouvement de protestation visant à radicaliser les jeunes contre Washington et Israël, bien que, comme nous l’avons évoqué récemment, ils n’aient pas encore réussi à se mettre d’accord sur le gouvernement étranger dont il s’agit, ce qui est cocasse.

 

Les propagandistes de l’empire ont multiplié les discours sur la radicalisation et le soutien néfaste parce que c’est la matraque narrative qu’ils prévoient d’utiliser pour étouffer le mouvement anti-guerre naissant que l’empire a créé avec ses atrocités génocidaires dans la bande de Gaza. S’ils parviennent à faire croire que le gouvernement a pour mission d’étouffer la dissidence politique et d’empêcher la diffusion d’opinions politiques non autorisées, ils peuvent alors justifier de faire à peu près n’importe quoi pour stopper ce mouvement dans son élan.

 

Tout cela pour mettre un terme à quelque chose qui devrait absolument se produire. Les jeunes devraient cultiver des positions politiques radicales en réponse à un génocide actif soutenu par leur gouvernement. Un mouvement anti-guerre devrait se former contre la machine meurtrière impériale, dont la folie meurtrière ne cesse de croître. Les gens devraient rejeter agressivement le statu quo politique qui a permis à ce cauchemar de se déchaîner sur l’humanité.

 

Tout le monde devrait se retourner contre l’empire centralisé des États-Unis dès maintenant. Ne laissez pas les manipulateurs de l’empire tromper notre société en lui faisant croire que ce tournant n’est rien d’autre qu’une réponse correcte et appropriée à ce que l’empire est en train de faire.

 

Caitlin Johnstone -

07.05.24

Source: legrandsoir.info

15 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 221!! Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvelles évacuations de Rafah + Invitation

 

 

La résistance palestinienne affronte l'armée israélienne sur plusieurs fronts à travers la bande de Gaza

 

 

L'armée israélienne a mené de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza notamment à Rafah, et ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du Sud du territoire palestinien, menacée d'une offensive terrestre d'envergure.


 

Alors que les efforts de médiation en vue d'une trêve et de la libération d'otages semblent s'enliser, le président américain Joe Biden a lui estimé qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages.


 

J.Biden a abordé le sujet après avoir averti Israël qu'il cesserait de lui fournir des obus d'artillerie et d'autres armes s'il attaquait Rafah, tout en déplorant que des civils aient été tués par le largage de bombes américaines.


 

Ces dernières heures, des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et la résistance palestinienne, déclenchée par une attaque sans précédent des mouvements palestiniens contre Israël le 7 octobre.


 

L'entrée des aides humanitaires à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU, depuis que les troupes israéliennes ont pénétré dans l'Est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant ainsi une porte d'entrée névralgique pour les convois transportant des aides vitales à une population en état de famine.


 

Comme nous l’avons expliqué lors des échanges de tirs entre l’Iran et le régime terroriste israélien, les ficelles sont tirées depuis Washington. Ainsi, l’administration du président américain Biden a proposé à Israël un soutien important en échange de l’abandon du projet d’invasion de Rafah, rapporte le journal américain The Washington Post. Dans le cadre de l’assistance proposée, les États-Unis sont prêts à fournir à Israël des informations confidentielles pour déterminer l’emplacement des dirigeants du Hamas et rechercher des tunnels cachés.


 

Dans cette tragédie palestinienne, l’hypocrisie de la proposition de Biden vise à persuader Israël de mener une ‘opération limitée’ et ciblée dans le Sud de Gaza, où se réfugient actuellement quelque 1,4 million de Palestiniens. Israël a déjà évoqué la possibilité d'utiliser une «force excessive» à Rafah, suscitant de sérieuses inquiétudes à la Maison Blanche quant aux conséquences d'une telle incursion.


 

«Où devrions-nous aller?»


 

A Rafah, où s'entassent selon l'ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d'intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage, selon des témoins. L'armée a fait état «de dizaines de terroristes tués dans l'Est de Rafah».


 

Des bombardements continuent également de toucher le Nord de la bande de Gaza pourtant déclaré depuis plusieurs mois ‘sous contrôle’ par le 1er ministre israélien.


 

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes y mènent des incursions dans l'Est de la ville, après plusieurs ordres d'évacuation lancés aux habitants de la zone. Environ 300.000 Palestiniens ont déjà quitté les quartiers Est depuis le premier ordre d'évacuation du 6 mai, selon l'armée.

 

Des journalistes palestiniens ont ensuite été vus démonter leurs tentes et ranger leur matériel, s'apprêtant à quitter le secteur. ’’Nous sommes perdus. Que devons-nous faire? Où devrions-nous aller?’’, déplore Wissam Yassin, une journaliste.


 

Farid Abu Eida, qui avait fui la ville de Gaza pour Rafah, est contraint de trouver un nouveau refuge. ‘’La situation devient de plus en plus dangereuse et les bombardements se rapprochent. Nous ne savons plus où aller. Il n'y a plus d'endroit sûr.’’


 

Décès d'un otage selon le Hamas


 

Dans le Nord de la bande de Gaza, l'armée a émis des ordres d'évacuation de Jabaliya et Beit Lahia, et fait état d'une «opération d'envergure» dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza. Selon elle, le Hamas «essaye de se reconstruire» dans plusieurs zones.


 

La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.


 

Elle a imputé sa mort à des «blessures subies après que des avions de combat sionistes ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois». Sollicitée, l'armée n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.


 

En soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer le retour des otages. «Ramenez les maintenant!», lit-on sur une pancarte brandie par un manifestant.


 

Deux médecins tués


 

Par ailleurs, les services de sécurité civile du Hamas ont annoncé que deux médecins avaient été tués dans des frappes israéliennes sur la ville de Deir al-Balah, dans le Centre de la bande de Gaza.


 

«Les corps du docteur Mohammed Nimr Qazat et de son fils, le docteur Youssef, ont été découverts en raison d'une frappe sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et ils ont été transférés à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa» de la ville, a indiqué cette source.


 

Des voix commencent à s’élever pour dire que tant l’administration Biden – et ses soutiens – que celle de Netanyahu ne savent comment sortir de l’impasse dans laquelle elles se sont engouffrées depuis le 07 octobre dernier. Alors que Biden se bat pour conserver son mandat politique, les manifestations étudiantes dans les universités américaines exigeant des sanctions et des désinvestissements ont ajouté à ses malheurs.


 

Il est bien conscient que non seulement les Américains mais aussi les masses du monde entier le tiennent pour responsable du carnage en cours à Gaza. Le message qui résonne dans les capitales occidentales ainsi que sur les campus universitaires est haut et clair: Biden est complice du génocide à Gaza.


Rédaction MCP -

12.05.24

Source: divers

 

INVITATION :

14 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 220!! L'effondrement intérieur de la colonie 'Israël' s'accentue + Invitation

 

 

Le Nord israélien frustré envisage de faire sécession pour devenir «l’État de Galilée»

 

 

Les chefs des communautés de colons du Nord d'Israël prévoient d'annoncer une sécession de l'État d'Israël dans les prochains jours, pour protester contre l'inaction du gouvernement israélien à rapatrier les dizaines de milliers de colons déplacés de Galilée par le Hezbollah.

 

La décision a été prise lors d’une récente réunion du Forum des zones de conflit et devrait être officiellement annoncée le 15 mai, jour de l’indépendance pour les Israéliens et jour de la Nakba pour les Palestiniens. 

 

«Il a été décidé d'annoncer le Jour de l'Indépendance, la création de l'État de Galilée et le désengagement unilatéral de l'État d'Israël. Cette mesure extrême s’accompagnera d’actions supplémentaires», selon un article du 9 mai publié par le média hébreu Walla

 

Walla rapporte que «la goutte qui a fait déborder le vase» a été la réponse du 1er ministre B.Netanyahu à la déclaration du membre du cabinet de guerre B.Gantz lors d'une récente réunion. Selon la 12è chaîne, Gantz a demandé que les colons déplacés du Nord soient rapatriés dans leurs foyers d'ici le 1er septembre, Netanyahu demandant: "Que se passera-t-il s'ils reviennent quelques mois après le 1er septembre?", signalant qu'il n'est pas pressé de négocier l'affaire.

 

Le commentaire du 1er ministre a déclenché une vague de colère parmi les résidents déplacés du Nord et les chefs des communautés de colons. Le président du Conseil régional de Haute Galilée, Giora Zaltz, a déclaré à la 12è chaîne qu'il travaillait au retour des colons, même sans l'approbation du gouvernement. "Nous ne pouvons pas attendre une décision de quelqu'un qui ne décide jamais", a-t-il déclaré, faisant référence à Netanyahu.

 

Début avril, les représentants des communautés d’implantations du Forum des zones de conflit avaient publié des annonces invitant à soumettre des propositions «pour un gouvernement alternatif en Israël. Tous les détails de l'appel d'offres peuvent être trouvés dans les hôtels et les logements des personnes déplacées dans tout le pays, chez les commerçants qui se sont effondrés dans les zones touristiques mortes du Nord et dans les bureaux des autorités. dans le Nord.»

 

Les colons déplacés du Nord résidant actuellement à Haïfa et à Jérusalem vont organiser des manifestations le 16 mai prochain. Les organisateurs prévoient de manifester sous la bannière: «Non à un accord politique avec le Hezbollah» et appellent au «rétablissement de la sécurité par une action militaire… C'est une bataille que nous devons mener ensemble… une lutte pour notre liberté, notre honneur et la l'avenir de nos enfants. Nous, les habitants du Nord, ne garderons pas le silence.» Des milliers de personnes devraient participer aux manifestations. 

 

Le 8 mai, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a averti les troupes lors d’une réunion qu’un «été chaud» les attendait, faisant allusion à ce contre quoi Gallant et d’autres responsables mettaient en garde depuis des mois: une escalade des opérations militaires contre le Liban. 

 

L'avertissement est intervenu le jour même où un soldat israélien a été tué par une attaque du Hezbollah contre le site militaire israélien d'Al-Malikiya. Ce soldat est le troisième à être tué par le Hezbollah en quelques jours. 

 

Dimanche, des dizaines de roquettes du Hezbollah ont frappé la colonie de Kiryat Shmona. L’attaque a été menée en réponse à une frappe aérienne israélienne qui avait tué la veille une famille libanaise entière. "S'il n'y a pas de décision claire du gouvernement pour faire face à la menace, les manifestations de la rue Kaplan (Tel Aviv) seront un jeu d'enfant par rapport à ce que nous prévoyons prochainement", a déclaré Avichai Stern, maire de Kiryat Shmona, après l'attaque à la roquette. 

 

Le Hezbollah a commencé ses opérations quotidiennes contre les sites militaires israéliens près de la frontière libanaise le 8 octobre en solidarité avec Gaza et en soutien à la résistance palestinienne. Ces opérations se sont récemment intensifiées, avec notamment une recrudescence d’attaques précises de drones contre des sites militaires, des quartiers généraux de commandement et des rassemblements de troupes. 

 

En conséquence, des dizaines de milliers de colons venus du Nord sont dispersés à travers Israël. Ils se sont plaints à plusieurs reprises depuis le début de la guerre du fait que le gouvernement de Netanyahu n'avait pas fait grand-chose pour les soutenir et ont montré une grande frustration face à l'échec de l'armée israélienne à repousser le Hezbollah de la frontière.

 

Les États-Unis et la France ont proposé des initiatives de désescalade visant à mettre fin aux combats et à faire pression sur le groupe de résistance pour qu'il se retire de la région frontalière. Pourtant, ces initiatives ont échoué et le Hezbollah a promis à plusieurs reprises de continuer à attaquer Israël jusqu’à ce que la guerre à Gaza prenne fin.

 

Rédaction The Cradle -

09.05.24

Source: thecradle.co

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