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Abbas, le Bruce Lee afghan

Kahina Sekkai

Il a 20 ans, exhibe ses abdominaux et ses poses de kung-fu sur Facebook, vêtu d’un pantalon noir en coton et de chaussons assortis. Abbas Alizada a pris le pseudonyme de «Bruce Hazara» tant sa ressemblance avec l’acteur Bruce Lee  est flagrante. «Je veux être un champion dans mon pays et une star d’Hollywood», assure le jeune Afghan, espérant que ces clichés lui permettront d’être repéré par des producteurs.Issu d’une famille pauvre de 10 enfants, il n’avait pas les moyens de consacrer sa vie aux arts martiaux. Mais un entraîneur, frappé par sa similitude avec la star et ses facilités naturelles, l’a pris sous son aile et lui permet de se perfectionner au sein du palais de Darulaman, construit dans les années 1920 à Kaboul mais grandement endommagé par des décennies de guerres. «La destruction ici me rend triste, mais m’inspire aussi», assure-t-il. Il pose avec plaisir pour les plus curieux, prenant des postures rappelant son idole.Vivant dans un pays en conflit, où le sport a connu un nouvel élan après la chute du régime des taliban, il est fier d’exporter de bonnes nouvelles: «Les seules informations venant d’Afghanistan  concernent la guerre… Je suis heureux que mon histoire soit une histoire positive.»

Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan
Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan © Mohammad Ismail / Reuters
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Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan
Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan © Mohammad Ismail / Reuters
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Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan
Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan © Mohammad Ismail / Reuters
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Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan
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Abbas Alizada, le Bruce Lee afghan
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Il a 20 ans, exhibe ses abdominaux et ses poses de kung-fu sur Facebook, vêtu d’un pantalon noir en coton et de chaussons assortis. Abbas Alizada a pris le pseudonyme de «Bruce Hazara» tant sa ressemblance avec l’acteur Bruce Lee est flagrante. «Je veux être un champion dans mon pays et une star d’Hollywood», assure le jeune Afghan, espérant que ces clichés lui permettront d’être repéré par des producteurs.

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Issu d’une famille pauvre de 10 enfants, il n’avait pas les moyens de consacrer sa vie aux arts martiaux. Mais un entraîneur, frappé par sa similitude avec la star et ses facilités naturelles, l’a pris sous son aile et lui permet de se perfectionner au sein du palais de Darulaman, construit dans les années 1920 à Kaboul mais grandement endommagé par des décennies de guerres. «La destruction ici me rend triste, mais m’inspire aussi», assure-t-il. Il pose avec plaisir pour les plus curieux, prenant des postures rappelant son idole.

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Vivant dans un pays en conflit, où le sport a connu un nouvel élan après la chute du régime des taliban, il est fier d’exporter de bonnes nouvelles: «Les seules informations venant d’Afghanistan concernent la guerre… Je suis heureux que mon histoire soit une histoire positive.»

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