:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Au pied de Capdenac-Le-Haut, superbe village classé parmi « Les Plus Beaux Villages de France », les rives de la vallée du Lot nous révèlent une étonnante et élégante cité bâtie au XIXe siècle : Capdenac-Gare. Avec son architecture urbaine typique de l’ère industrielle et son esthétique Art Déco, cette petite ville de l’Aveyron est à elle seule une synthèse exceptionnelle de la révolution des transports. Elle se distingue par le développement d’entreprises lié à l’agroalimentaire et à l’aéronautique.
Beau village du Lot, visité avec notre amie Nicole
Plan de Figeac
Le magnifique Saint-Jacques de Compostelle de Notre-Dame du Puy
L'abbatiale Saint-Sauveur :
L'abbatiale Saint-Sauveur, ancienne église d'un monastère qui, fondé au IXème, est à l'origine du développement de Figeac. Elle est reconstruite à partir de l'époque romane et transformée jusqu'au début du XIXème.
Le chemin de Croix original avec des photographies réalisées pour chaque scène
Ce ne sont pas les pèlerins du sentier de Saint-Jacques, mais nos amis dans les rues de Figeac
Les halles
Les écritures du monde. La Place des Ecritures :
La place des Ecritures de Joseph Kosuth, réplique de la pierre de Rosette, en hommage à Jean-François Champollion, célèbre égyptologue; natif de Figeac.
Historique :
En 1986, un premier musée est inauguré grâce aux efforts de la ville de Figeac qui souhaite rendre hommage à l'enfant du pays, Jean-François Champollion, le célèbre déchiffreur des hiéroglyphes égyptiens.Le musée est alors installé dans la maison natale de l'égyptologue qui fut ainsi sauvée de la destruction et restaurée. Cette maison fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1973. En 1991, la ville célèbre le bicentenaire de la naissance à Figeac de Champollion en créant la place des Écritures, située juste derrière le musée. En , la ville engage un programme de rénovation et d'extension du musée. Les travaux débutent le . Plus de quatre millions d'euros ont été financés par l'Europe (29,84 %), l'État (22,34 %), la région (25 %), le département (2,43 %) et la ville de Figeac (20,39 %). L'architecte Alain Moatti a été chargé de la conception du projet. Le nouveau musée Champollion, rebaptisé Les Écritures du Monde, a ouvert ses portes le . Sa façade aux 1 000 lettres, composée de pierre, de verre et de métal, permet l'accès au musée par la place Champollion. Le graphiste Pierre di Sciullo y a dessiné des hiéroglyphes et autres signes d'écriture du monde entier sur de grandes feuilles de cuivre ajourées.
En pièce jointe à gauche, la maison natale de Jean-François Champollion
Une histoire de chats à Figeac
Le tracé des anciennes murailles de Figeac
Les vestiges des murailles au nord de la ville
Street art à Figeac
L'Hôtel de la Monnaie :
Maison médiévale dite "Hôtel de la Monnaie" : sa façade sud, authentique, date du milieu du XIIIème siècle. Construite en grès, cette demeure était la résidence d'un riche marchand
Une proposition de circuit à Figeac par l'Office de Tourisme
Les bords du Célé
Une visite magnifique : l'hôtel Mercure et son merveilleux site
Merci à l'aimable personne qui nous a renseigné à l'Office de Tourisme de Figeac, Lot
Ou se situe Figeac dans le Lot ?
Merci à Nicole pour sa visite dans la ville de Champollion !
André Contensaux réalise depuis de nombreuses années en compagnie de Gerôme Darparens des décors religieux dans les églises, soit en restauration, soit en création de scènes bibliques et d'ornementations.
L'étude de la polychromie, en accord avec l'architecture et la lumière des lieux, est l'axe central de la mise en œuvre.
Prestations d'ornementations de scènes religieuses, réparations de toiles anciennes, restauration de retables et pose de dorures à la feuille.
La plus grande mine de charbon à ciel ouvert de l'Aveyron (1892 -2001) et l'une des plus grandes de France. Le chevalement du puits central de la mine est toujours présent aujourd'hui.
La mine a une longueur de 3.7 kilomètres et une largeur de 2.5 kilomètres.
Vue du site actuel
LA MINE À CIEL OUVERT ET LE CHEVALEMENT DE MINE DE DECAZEVILLE
La plus grande mine de charbon à ciel ouvert de France réhabilitée et le seul chevalement de mine conservé en Aveyron !
Que l'on se sent petit sur ce site surdimensionné où les deux modes d'exploitation du charbon se côtoient : en profondeur et à découvert.
Le chevalement de mine, et ses 22 mètres de haut, permettait aux mineurs de charbon d'accéder aux galeries de mines souterraines situées 150 mètres plus bas. Imaginez les câbles cerclant les molettes, reliés à la salle des machines et qui descendaient les cages au fonds. N'entendez-vous pas leur bruit ? peut-être est-il couvert par celui des tirs de mine en surface, dans la mine à ciel ouvert, que l'on appelle la Découverte. Ici pas besoin de descendre dans les entrailles de la terre, le charbon affleure, juste là sous les pieds. Alors on sort les explosifs, les pics et les pioches et on s'affaire comme des fourmis. Le travail ressemble un peu à celui du fonds, mais cela ne dure pas, la mécanisation emploie les grands moyens : camions et pelleteuses aux dimensions impressionnantes maintiennent l'activité jusqu'en 2001, quand le fonds s'arrête en 1966
Depuis sa réhabilitation, ce site minier est ouvert au public. Une signalétique patrimoniale retrace son histoire et de nombreux sentiers de randonnée invitent le promeneur à arpenter les pistes autrefois empruntées par les camions. Les plus courageux peuvent se rendre au sommet du site, où un point de vue imprenable sur la Découverte et Decazeville les attend, les autres peuvent profiter d'une simple balade autour du lac.
Pour les plus curieux, l'Office de Tourisme et du Thermalisme de Decazeville Communauté, propose des visites guidées du site, avec en bonus des photos avant/après et la visite du Musée du Patrimoine Minier et Industriel de Decazeville pour une immersion complète dans ce monde minier !
Du street art sur le site
Après l'arrêt de l'exploitation, la mine a été réhabilitée en espace vert avec un lac remplissant le fond de la mine. Le lac a une profondeur d'environ 25 mètres . La mine a été utilisée jusqu'en 2017, pour un festival de feux d'artifice se tenant au mois de juillet.
La Découverte (ou Découverte de Lassalle) est une mine à ciel ouvert située à Decazeville dans l'Aveyron en France. On y exploitait la houille. La mine a été fondée en 1892 et exploitée jusqu'en 2001. Le chevalement du puits central de la mine est toujours présent aujourd'hui. La mine a une longueur de 3,7 km et une largeur de 2,5 km. Il s'agit de l'une des plus grandes mines à ciel ouvert de France.
Un village de l'Aveyron situé sur le chemin de Compostelle
Haut lieu de l'art roman, classé parmi les plus beaux villages de France, étape majeure située sur le chemin de Compostelle. L'abbatiale et le pont des pèlerins appelé aussi pont romain sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco au titre des chemins de Compostelle.
Les pélerinas passent dans le village tous au long de la journée
La boutique de création d'Art de Conques
L'abbatiale Saint-Foy de Conques et son tympan :
Son magnifique tympan
Le tympan de Conques est consacré au Jugement dernier. Il n'a été placé à l'extérieur qu'au XVème siècle. Ceci explique qu'il reste quelques traces de polychromie. Il est large de 6,73 mètres, haut de 3,63 mètres et compte 124 personnages. Le Christ dans sa mandorle mesure 1,16 mètres de haut. Il lève le bras droit pour désigner l'enfer dans la violence et le désordre aux damnés.
Quelques détail du tympan de l'abbatiale s de Conques
Quelques images de l'abbatiale
L'orgue de l'abbatiale
Une rencontre sympathique : M. le Maire de Conques
Le pont des pèlerins
Classé au Patrimoine de l'UNESCO
Le trésor de l'abbatiale de Conques :
Le tympan de l'abbatiale coloré :
Le texte du tympan :
"The Tympanum of Conques in Detail" documentation en Anglais, pas d'exemplaire en français le jour de notre visite
Les vitraux de Pierre Soulages
La Route Pierre Soulages Conques - Rodez
Autres détails du tympan du Jugement Dernier de l'abbatiale Sainte-Foy
Sainte Foy:
L' histoire merveilleuse d'une jeune fille exemplaire
L'histoire retient que Foy, fille d'un notable romain d'Agen se convertit au catholicisme sous l'influence de sa nourrice, à l'âge de 12 ans. En 302 après J.C, Dacien, proconsul d'Aquitaine, applique avec vigueur l'édit anti-chrétien de l'empereur Dioclétien. Foy tombe dans les griffes du proconsul. Il y a de la Jeanne d'Arc dans Sainte-Foy car malgré toutes les tortures, elle n'abjure pas. Le proconsul la condamne alors au supplice du grill. Un orage providentiel éteint le feu. Fou de rage Dacien la fait alors décapiter. Sa dépouille enterrée et vite vénérée aurait été à l'origine de bien des miracles autour du tombeau de la sainte, ce qui fit sa notoriété. On lui attribue notamment le fait d'avoir délivré des prisonniers.
L'Entre-Deux (à gauche) et Sainte-Foi (à droite)
Lucifer et la Paresse Sprituelle La Résurection des Morts
Les anges curieux
Que murmure le diablotin à l'oreille de Satan qui rit jaune ?
L'avare pendu, sa bourse autour du cou (1)
Esther, la reine de Saba, Marie-Madeleine et Marie
Le Christ le Père et les Hommes
Le calme et l'agitation
Pierre et Marie
Abraham
La Pesée des Âmes
No Man's Land
Les Anges
Le Menteur (2)
(1) MT 6,24 L'AvareEn ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent."
(2) Psaume 118, 29 Le Menteur "Détourne toi de la voie du mensonge, fais-moi la grâce de ta loi."
L'abbaye de Conques et l'entrée du musée et son Trésor :
Les chapiteaux du cloître de l'abbaye
Photographie sources cloître de l'abbaye Saint-Foy de Conques
Plan de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques vers 1040 -1100
Un peu d'histoire et de documents : sources ville et abbatiale de Conques
Lien site Wikipédia Abbatiale Sainte-Foy de Conques :
Une vue de Beaulieu-sur-Dordogne avec la Chapelle des Pénitents à gauche, de la rive de la Dordogne
Le local de pesée
La construction de l’abbatiale
Une des plusbelles églises abbatialesde France voit ainsi le jour à Beaulieu. Censée rappeler laconquête de Jérusalem, l’église est construite dans les mêmes proportions que leTemple de Salomon : 20 mètres de large, 60 mètres de long et 30 métres de haut.
Détail du tympan de l'abbatiale
La dernière gabare touristique qui circule à Beaulieu-sur-Dordogne à pour nom Adèle et Clarisse. Il s’agit des 2 dernières passeuses qui avec leur bac nous permettaient de passer d’une rive à l’autre jusqu’en 1970.
Les bords de la Dordogne
La passerelle piétonne
Lieu stratégique depuis le Moyen-âge, lieu spirituel, témoin de l’épopée des gabares, Beaulieu, l’un des « Plus Beaux Villages de France » incarne douceur de vivre en Vallée de la Dordogne.
Au haut Moyen-âge, Beaulieu étaitun petitvillagede pêcheurs et d’éleveurs, sur un méandre de la Dordogne,appelé Vellinus. Seigneur de la famille de Turenne, Rodolphe chevauchait sur ses terres quand il s’arrêta dans ce petit village. Selon la légende,émerveillé par la beauté des lieux, il rebaptisa le village Bellus Locus (Beau Lieuen latin altéré) et décida vers 856-858 d’y fonder uneabbaye bénédictineafin d’attirer les pèlerins et de développer le territoire.
La Dordogne et ses canaux et bras morts
La chapelle des Pénitents
Lastatue de la Viergeen majesté,chef-d’œuvrede l’art moyen-âgeux. Ces statues sont typiques de l’art roman et répondent à un code théologique très précis.
Marie tient son fils sur son genou droit, assise sur le trône de la sagesse. Jésus a un visage adulte car il est hors du temps, à la fois Dieu et homme. Sa main droite exprime accueil et bénédiction. Marie tient en sa main un fruit symbolisant douceur et maternité.
Les retablesont été commandités par Théodose de Turenne ai XVIIè siècle lors de la restauration de l’abbatiale. L’un est en l’honneur de l’Assomption de Marie et l’autre en l’honneur des saints Prime et Félicien.
Une visite de la Maison Emile Zola Dreyfus le 7 avril 2024 à Médan
La Maison Zola
Une idée, un principe, à l'origine des importants travaux qui ont été effectués depuis plus de dix ans : restituer la maison d'Emile Zola telle qu'elle fut de son vivant. De la cuisine à la salle de bain, de la chambre au bureau, de la lingerie à la salle de billard, une découverte de l'univers qui fut celui de Zola.
Le Musée Dreyfus
Une documentation de plus de cinq cents documents dans une muséographie résolument moderne pour retrouver une chronologie ou plutôt por redécouvrir l'Affaire, en comprendre les enjeux, les échos et la troublante actualité.
Comment comprendre l'Affaire et aussi, au-delà, se questionner sur l'importance de l'Histoire et sur le rapport entre passé et présent.
Une exposition qui se propose de sortir des représentations habituelles de l'Affaire pour montrer des documents et des œuvres moins connus ou inédits afin de saisir la stratégies des deux camps et comment brochures, chansons, tracts, papillons, affiches, objets, jeux, projections lumineux en furent le centre.
La salle de billard
La cuisine
Le bureau d'écriture d'Emile Zola
La salle de bain
La chambre
Merci à notre conférencière Christelle ! une visite passionnante grâce à elle
Documentation Maison Emile ZOLA musée DREYFUS
Emile Zola 1840- 1902 Écrivain et journaliste :
Émile Zola est l’un des romanciers français les plus publiés et traduits au monde. Chef de file du courant naturaliste, ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Également célébré pour son engagement politique dans l’affaire Dreyfus, l’écrivain a toujours porté haut ses opinions, s’armant d’une plume directe et simple à laquelle la prose du siècle dernier doit beaucoup. Né à Paris en 1840, Émile Zola, orphelin de père, est élevé par sa mère et sa grand-mère dans la capitale. Envoyé étudier à Aix-en-Provence, le jeune Émile rencontre Paul Cézanne, grâce à qui il se découvre une passion pour la peinture. Son intérêt pour l’écriture se manifeste dès son entrée au collège, où il entame la rédaction de son premier roman. A 18 ans, Zola décide de quitter la province pour rejoindre sa mère, dans l’espoir de trouver le succès. L’année suivante, il échoue pour la deuxième fois au baccalauréat. Fortement marqué, le jeune homme est persuadé d’avoir déçu sa mère et s’effraie face aux difficultés financières qui l’attendent sans son diplôme. 1861 est l’année de son premier amour déçu, un an après sa rencontre avec Berthe, une prostituée qu’il tente de remettre dans le droit chemin en essayant de lui donner goût au “travail”. Confronté aux dures réalités de la vie, il raconte sa déception dans son premier roman, La Confession de Claude, publié quelques années plus tard. Toujours fasciné par la peinture, il se rapproche des artistes impressionnistes et se lie d’amitié avec Manet. En revanche, la publication de son roman, L’Oeuvre, met fin pour de nombreuses années à sa relation avec son vieil ami Cézanne, qui croit se reconnaître dans la figure de l’artiste raté Claude Lantier. Sans son baccalauréat, Zola affronte la réalité du marché et après quelques petits emplois précaires, il parvient à se faire embaucher par Louis Hachette en tant que commis dans sa librairie en 1862. Très vite, il s’élève au rang de publicitaire, l’équivalent actuel d’attaché de presse, dont la mission consiste à lire les publications Hachette pour convaincre les critiques de la qualité des ouvrages. Baigné dans l’univers d’une grande entreprise, il se servira plus tard des souvenirs de cette époque pour écrire Les Rougon-Macquart, tome 11: Au bonheur desdames. Travailleur acharné, il parvient à faire publier son premier ouvrage, Les Contes à Ninon en 1864. Dès lors, l’écrivain en herbe collabore régulièrement avec les rubriques de critiques littéraires et artistiques de différents journaux, ce qui lui permet de dévoiler ses qualités d’écrivain au grand public. Faisant preuve d’une grande sociabilité, Zola intègre peu à peu les grands journaux à qui il propose des chroniques dramatiques et littéraires. Parmi ces critiques, il aime à défendre les peintres impressionnistes, dont il essaye de s’inspirer dans son écriture. C’est ainsi qu’apparaît pour la première fois ce qui ne s'appelle pas encore le « naturalisme » avec la publication de Thérèse Raquin dans lequel il esquisse l’écriture “biologique”. L’ouvrage rencontre un immense succès public, alors que les critiques dénoncent sa dureté et n’hésitent pas à le qualifier de “littérature putride”, forçant l’auteur à reprendre la plume afin d’en justifier les prétentions scientifiques. D’ailleurs, plus que ses chroniques, ce sont surtout ses romans publiés sous forme de feuilletons par l’intermédiaire des journaux comme La Presse, qui vont faire grandir sa notoriété. Dès 1868, la popularité de Zola grandit, ce qui lui permet de rencontrer Gustave Flaubert qui l’introduit auprès d’Alphonse Daudet et de Ivan Tourgueniev. Ce petit groupe d’écrivains se retrouve lors de réunions dominicales, dont Zola restera nostalgique toute sa vie. 1868 reste avant tout l’année où Zola décide de se lancer dans le plus grand projet de sa vie d’écrivain : Les Rougon-Macquart. Histoire Naturelle Et Sociale D`Une Fam..., saga littéraire plus connue sous le nom de Rougon-Macquart. Inspiré par M. Honore de Balzac et le pluralisme de son œuvre, Zola décide de proposer un cycle reposant sur l’histoire d’une famille issue de deux branches : les Rougon, la famille légitime, et les Macquart, la branche bâtarde. Mettant en scène cinq générations de personnages, l’ensemble ne compte pas moins de 20 volumes. Si Zola est encore connu aujourd’hui, c’est en grande partie pour ce monument littéraire qu’il a construit pendant une vingtaine d’années. Critiqués par les uns, admirés par les autres, les Rougon-Macquart achèvent d’imposer Zola à la tête d’une école littéraire perçue comme la synthèse du romantisme de Victor Hugo, du réalisme de Balzac et des analyses de la société contemporaine empreinte de sociologie des frères Edmond et Jules de Goncourt. C’est en 1878 que démarrent les soirées de Médan, province dans laquelle Zola possède une maison de campagne. Avec Guy de Maupassant, Paul Alexis, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique et Henry Céard, ils constituent “le groupe des six” à partir de 1880. Cette période est relativement prolifique pour l’écrivain qui publie un roman par an ainsi que quelques pièces de théâtre. Depuis en proie à des difficultés financières, sa situation se stabilise suite à l’énorme succès rencontré par la publication de Les Rougon-Macquart, tome 7 : L`Assommoir en 1877 qui l’installe dans la position de maître du naturalisme. Bien sûr, si l’écrivain rencontre un certain succès auprès de son public, cela n’empêche pas la foudre de la critique de s'épandre. Ce démêlé avec ses pairs est loin d’être le seul à son actif, il essuie en effet par la suite les injures subséquentes à la publication de Les Rougon-Macquart, tome 9 : Nana en 1879. L’ouvrage, inscrit dans la thématique très courue à l’époque de “bicherie parisienne”, est qualifiée par ses adversaires d’oeuvre pornographique et sordide. Du côté des lecteurs, il en est tout autre : les exemplaires de Nana s’arrachent en librairie, par delà même les frontières françaises. Les dernières années de Zola sont dominées par l’affaire Dreyfus et ses contrecoups. Entré à La Tribune, un hebdomadaire républicain quelques années auparavant, il pratique ses talents de polémistes en proposant des satyres anti-impérialistes. Quelques années plus tard, il s’engage dans la défense des communards amnistiés, qu’il évoquera par l’intermédiaire des parias de la Révolution de 1848, dans Le Ventre de Paris, par Émile Zola [édition 1873]. Mais ce que l’histoire retient principalement de lui c’est son engagement dans l’affaire Dreyfus en 1897. C’est dans le journal L’Aurore qu’il publie son célèbre “J’accuse” lettre ouverte au président de la République, dans laquelle il s’oppose ouvertement à l’antisémitisme régnant : “Me permettez vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous m’avez fait un jour, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ? Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez conquis les coeurs. Vous apparaissez rayonnant dans l’apothéose de cette fête patriotique que l’alliance russe a été pour la France, et vous vous préparez à présider au solennel triomphe de notre Exposition Universelle, qui couronnera notre grand siècle de travail, de vérité et de liberté. Mais quelle tache de boue sur votre nom - j’allais dire sur votre règne - que cette abominable affaire Dreyfus !” Face aux vives réactions que provoque la publication de son article, l’auteur choisit de partir pour l’Angleterre avant la fin du procès et ne reviendra que onze mois plus tard, avec Fécondité, son dernier roman en poche. Le 29 septembre 1902, Zola et son épouse sont intoxiqués pendant la nuit, par la combustion d’un feu couvert produit par la cheminée de leur chambre. A l’arrivée des médecins, Zola disparaît alors que son épouse lui survit. Parmi les plus grands mentors de la modernité, Zola, l’homme sociable par excellence, a su atteindre le Panthéon français des écrivains classiques. C’est pour son écriture cinématographique, pour sa lutte acharnée pour la liberté et son combat contre l’antisémitisme que les phrases d’Emile Zola résonnent et pour longtemps encore dans la plupart des salles de classes. Écrivain humain, il est l’auteur qui parle à l’homme parmi la foule, c’est la plume qui donne pour la première fois à la science, au peuple et au social toute son importance.
Horaires du musée-maison d'Emile Zola -Dreyfus :
Mercredi dimanche 9 H 30-12 H 30 13 H 30-17 H 30
Fermé lundi et mardi
Fermeture exceptionnelle les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier
Visite exceptionnelle guidée par Martine Le Blond-Zola
et visite guidée par Philippe Auriol Tarif 20 €
Adresse Maison Zola -Musée Dreyfus ; 26, rue Pasteur 78670 Médan
"Les Maisons d'Ecrivains sont des îles du temps. Imprégnées à jamais du génie de leurs hôtes, ces demeures de l'esprit fascinent le visiteur". Alain Decaux
La Route des Maisons d'Ecrivains
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Commissaire de l'exposition : Julie Sicault Maillé
La Verrière
Les Ecuries
Le Grenier
Merci à Esther pour sa visite du jour !
Merci à Jenny pour son sympathiques accueil
La soirée rendez-vous des Ambassadeurs avec une présentation de l'exposition par Fanny et Léa : à
Merci à elles et à Marie pour leur visite commentée du jour et le sympathique pot d'accompagnement .
La documentation de la Graineterie sur l'exposition Là où le monde déborde
CAPUCINE VEVER
BIOGRAPHIE
Née en 1986 à Paris, Capucine Vever produit depuis 2009 des récits prenant forme au travers de vidéos, d’installations, de créations sonores et de projets éditoriaux. Sa production plastique s’inscrit dans une relation contextuelle aux territoires géographiques découvert lors de résidences (Malakoff, Plateau de Millevaches, rade de Lorient...) et de projets artistiques (Biennale de Belleville, Arènes de Lutèce, Rennes, Bruxelles...). Elle exploite et développe ainsi le potentiel narratif de ces environnements géographiques, sociaux ou culturels. Le réel se mélange ainsi au fictionnel et flurte parfois avec le vraisemblable, la représentation se mêle à l’interprétation, la rumeur à la légende pour produire et ouvrir sur des récits qui sollicitent notre projection mentale. Elle collabore fréquemment avec l’artiste Valentin Ferré et s’investie également au sein d’ultralocal, collectif de jeunes artistes animés par la volonté de proposer des temps de travail collectif afin d’accueillir et déplacer des pratiques artistiques au travers des questions relatives à la production, la mise en exposition et la circulation des œuvres.
Formation : 2009
DNSEP (félicitations du jury), École Nationale Supérieur d’Art de Paris-Cergy 2007
Diplôme “Ateliers d’Eté de Cergy-Pontoise”, Université de Cergy Pontoise.
DNAP (félicitations du jury), École Nationale Supérieur d’Art de Paris-Cergy
Expositions collectives et personnelles (sélection) : 2015
Exposition collective centre d’art le Quartier, Quimper, curator : Michela Sacchetto.
"Interventions au Jardin C", Mire, La Fabrique, Nantes, curator : Sandra Doublet.
"La poursuite", exposition collective dans l’espace urbain, Paris, curator : Cédric Fauq.
Exposition personnelle "14 ans, 7 mois, 1 semaine, 6 jours, 8 heures, 52 minutes et 48 secondes pour atteindre la Lune", Maison des Arts de Malakoff (Paris), curator : Aude Cartier. 2014
"La piste des Apaches" Biennale de Belleville, exposition collective, Pavillon carré Baudouin (Paris) curator : Patrice Joly.
Artiste invitée au projet en ligne New Folder, exposition personnelle site web. 2013
Exposition personnelle "Les Rémanents", en collaboration avec Valentin Ferré, Lieu d’art La Pommerie, St Setiers.
"Diffusions journalières pendant 1mois de l’oeuvre sonore Désert", réalisée en collaboration avec Valentin Ferré, sur Radio Vassivière, Radio RGB et Radio Bram (France, Corrèze).
"Géographies Variables", exposition collective, École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne site Lorient, curator : Julie Morel. 2012
"Welcome to Our Futur", exposition collective, Blockhaus DY10, Nantes (curator : Jean Boites Edition et Lucie Orbie). 2011
"Pas au-delà du vernissage", C.O.N.S.O.L.E, Paris (curator : Christophe Cuzin).
"Self Fulfilling Prophecies de Cyril Dietrich", galerie La Vitrine, Paris (curator : Mathilde Villeneuve). 2010
"Figure Libre", exposition collective, Salle d’Exposition de Guyancourt, Paris (curator : Marie de Paris). 2009
"Hors-sol", exposition collective Abbaye de Maubuisson, Centre d’Art, Saint-Ouen-l’Aumône (curator : Bernard Marcades).
"Kiss me Deadly", expositions collectives Mains d’Œuvres, Saint-Ouen et Chez Robert, galerie virtuelle (curator : Mathilde Villeneuve). 2008
"Mouvement Pictorissien", exposition collective, La Vitrine, Paris (curator : E. Maillet, J.Guess, J.Perron). 2007
"Chapitre 4", exposition collective, Abbaye de Maubuisson Centre d’art, Saint Ouen l’Aumone (France).
Bourse : 2014
Obtention de la bourse DICRéAM (aide au développement d’un projet d’art numérique) du CNC.
Publications (sélection) : 2015
Article de presse sur l’exposition Décor(s) Naturel(s), Beaux Arts Magazine n°373, juillet 2015 par Stéphanie Pioda. 2014
Article sur la Biennale de Belleville dans le Quotidien de l’Art du 25 septembre 2014 par Julie Portier. 2013
Parution d’un texte critique de Marianne Derrien dans Portraits La Galerie. 2010
Article Détournement d’icones de Marie de Paris pour l’exposition Figure Libre.
L’INFO INSOLITE
A venir.
PROJET DÉVELOPPÉ À MAINS D’ŒUVRES
Je souhaite profiter de la résidence à Mains d’Œuvres pour développer un projet s’intéressant au pôle Nord magnétique. Ce projet nommé Dérive Magnétique aura pour objectif d’habiter mentalement ce point unique sur le globe, bien réel mais pourtant invisible. Au travers de diverses productions plastiques telles que la sculpture, la vidéo, le récit de voyage, la cartographie ou le son, il sera question de produire des espaces de projections mentales donnant forme à ce « lieu mobile ».