( 1 octobre, 2010 )

DESMOND DEKKER -décédé

dyn006original223273pjpeg4126093fc8c44a4e79094854ddbd9d4c86ad63.jpg 

 DESMOND DEKKER -décédé

 Image de prévisualisation YouTube 

————-

DESMOND DEKKER – 25.05.2006
«Le chanteur de reggae Desmond Dekker est décédé jeudi 25.05.2006 à l’âge de 64 ans d’une attaque cardiaque dans sa maison du sud-est de l’Angleterre, a annoncé vendredi son manager Delroy Williams Il est mort en paix mais ça fait mal quand même. J’étais son manager et son meilleur ami», a ajouté M. Williams, qui avait rencontré le chanteur jamaïcain la veille au soir.

Desmond Dekker était connu pour son succès Israelites sorti en 1969. «Desmond était la première légende (du reggae), croyez-moi, a affirmé Delroy Williams. Lorsqu’il a sorti Israelites, personne n’avait jamais entendu parler de Bob Marley. Il a ouvert la voie à tous.»

Image de prévisualisation YouTube

Desmond Dekker, de son vrai nom Desmond Adolphus Dacres (16 juillet 1941, Kingston, Jamaïque – 25 mai 2006, Surrey, Angleterre) était un chanteur et un compositeur de reggae et de ska.

Desmond Dekker est l’un des premiers chanteurs jamaïcains les plus connus en dehors de son pays. Avec son groupe «Les Aces», composé de Wilson James et Easton Barrington Howard, il a sorti le premier hit jamaïcain connu internationalement « Israelites » enregistré chez Leslie Kong’s Beverley Records.

Biographie
Le son de sa voix et l’instrumentation qui l’accompagne n’est pas sans rappeler le rock’n'roll dont il apprécie le son. Desmond Dekker, c’est une voix phénoménale et cristalline, des mélodies inspirées au service d’un Rocksteady engagé et positif.

Après quelques auditions qui se soldèrent par des échecs (notamment chez Clement ‘Coxsone’ Dodd / Studio One et Duke Reid / Treasure Isle), il auditionne chez Beverley’s Records (label du célèbre producteur Jamaïcain d’origine Asiatique : Leslie Kong). Ce sera le début d’une longue collaboration : du premier single de Dekker (Honour your father and mother, 1963) jusqu’à la mort de L. Kong en 1971. Honour Your Father and Mother, Sinners Come Home et Labour for Learning sont ses premiers tubes qu’il avait sorti sous le nom de Desmond Dacres. Après ces trois titres, il changera son nom.

Pendant ces années plusieurs titres de D. Dekker seront des hits qui permettront, avant Bob Marley, de faire découvrir la musique jamaïcaine à un public international. Avec son groupe The Aces (appelé initialement Four Aces avant le départ d’un des membres), il enregistrera par exemple Sinners come home (1964), Labour for learning (1964), King of ska (1965).

Jusqu’en 1967 il produira un son tourné vers un large public puis suivra la mode Rude boys, dont les textes sont parfois violents, sans atteindre les mêmes extrêmes. C’est à cette époque qu’il sortira Rude Boy Train (1966) et Rudie Got Soul (1966). Il continuera avec le fameux 007 (Shanty Town) (1967), inspiré de l’agent du même nom, qui le rendra célèbre parmi les rude boys. Il n’oublie pas pour autant le contenu de ses premiers textes qui parlaient de religion et de moralité (It’s a Shame, Wise Man, Hey Grandma, Unity, It Pays, Mother’s Young Girl et Sabotage).

En 1968, Dekker remporte le National Song Competition en Jamaïque avec son titre Intensified. Il sort l’année suivante Israelites qui explose les Hits américains et anglais. Cette chanson, aux paroles dénonciatrices (Je me lève le matin, esclave pour un bout de pain / Pour que chaque bouche puisse être nourrie) sort à une époque où la Jamaïque connaît de fortes émeutes. Desmond Dekker est d’ailleurs connu pour ses textes engagés : Unity (1967), Sabotage (Action !, 1968), Pretty Africa (1967).

En Angleterre, grâce à ce succès et au soutien des skinheads, la musique jamaïcaine devient de plus en plus populaire. Plusieurs artistes jamaïcains rentrent alors dans les charts, dont les Harry J. Allstars avec Liquidator (1969).

D’autres titres méritent également d’être cités, comme King of Ska dont le groupe qui l’accompagne « The Cherrypies » n’est autre que The Maytals, Fu Man Chu, Intensified 68 (Music like dirt).

A la mort de Leslie Kong en 1971, Dekker passe de Beverley’s Records à Cactus (label anglais). Ses enregistrements sont alors principalement des reprises de ses anciens titres. Pendant la période du ska revival il sortit notamment l’album Black and Dekker (1980) puis King of King en 1995 avec des membres du groupe The Specials.

Desmond Dekker est mort d’un arrêt cardiaque, à son domicile de Surrey, en Angleterre, le 25 mai 2006 alors qu’il entamait une tournée européenne.

Le label britannique Trojan a sorti en 2006 une réédition de This is Desmond Dekkar, production Leslie Kong de 1969 comportant une bonne partie de ses hits.
-

Mano Radio Caraïbes

http://www.manoradiocaraibes.com   

http://manoretro.unblog.fr/  

http://emission.unblog.fr/  

martel.loutoby@orange.fr  

http://fr-fr.facebook.com/

Portable:0696919145

Portable:0696840553

( 18 septembre, 2010 )

Patrick SAINT-ELOI -Décédé

sainteloi.jpg 

 Patrick SAINT-ELOI -Décédé

 Image de prévisualisation YouTube 

———

Patrick SAINT-ELOI – 18-09-2010
Patrick Saint-Eloi
, ex-chanteur du groupe antillais Kassav, est décédé samedi matin à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), des suites d’une longue maladie, à l’âge de 52 ans, ont annoncé plusieurs médias et sites Internet français. Confirmée par la famille de l’artiste, la nouvelle a été accueillie avec émotion et tristesse aux Antilles dont Saint-Eloi était l’un des plus grands ambassadeurs de la musique. Patrick Saint-Eloi a perdu le combat qu’il menait contre la maladie depuis plusieurs années déjà. Des rumeurs avaient plusieurs fois circulé sur sa disparition, à chaque fois démenties par ses proches… 

Image de prévisualisation YouTube 

 —— 

Patrick Saint-Éloi

Patrick Saint-Éloi est un chanteur français originaire de la guadeloupe né le 20 octobre 1958 à Pointe-à-Pitre mort le 18 septembre 2010 dont le nom reste associé au groupe Kassav’. Patrick Saint-Éloi est l’un des pionniers du Zouk Love dans la Caraïbe. Il est l’auteur et l’interprète du titre “West Indies”, le premier gros tube de Zouk Love sorti en 1985 sur son 1er album solo “Mizik Sé Lanmou” (la musique c’est de l’amour).

Biographie
 
À l’âge de 17 ans, il quitte la Guadeloupe pour se rendre à Paris, afin de tenter sa chance dans ce secteur. Des cours de chant lui permettront d’atteindre une certaine maîtrise vocale et une rencontre avec le bassiste Georges Décimus sera capitale pour son avenir. Il intègre le groupe Venus One dont il devient le chanteur attitré.

En 1982, il rejoint le groupe Kassav’ en tant que choriste. S’ensuivra une série de concerts marqués par le succès de ce groupe. Cela n’empêchera pas Patrick Saint-Éloi de réaliser ses propres créations en solo, et d’être plébiscité au point de devenir une star à part entière. Il est le crooner guadeloupéen le plus connu, le zoukeur lover caribéen. 1999 sera l’année de sa consécration, il se produit dans la salle mythique de l’Olympia, à guichets fermés. Patrick Saint-Éloi jouera un rôle d’ambassadeur de la culture guadeloupéenne, car il demeure attaché à ses racines, ses origines. En 2002, il quitte le groupe Kassav et retourne en Guadeloupe. En 2005, il collabore dans un album avec le chanteur brésilien Gilberto Gil. En 2007, il produira un best of de ses compositions dans l’album Zoukolexion. En mai 2007 pour ses 25 ans de carrière il se produit au Zénith de Paris. 13 août 2008, concert-hommage sur le site de Damencourt au moule (Guadeloupe) organisé par la Région Guadeloupe avec un public estimé à près de 30 000 personnes. Il décède le 18 Septembre 2010 à 4h00 du matin chez lui en compagnie de ses proches , il luttait contre la maladie depuis des années.

Discographie

Zoukolexion vol 2, 2008.
Zoukolexion, 2007.
Plezi, 2005.
Swing karaïb, 2002.
À la demande, 2000.
À l’Olympia, 2000.
[Dérouler]

1998 : Lovtans0.Sweet Chérie0.Tik tak0.Poézi éternel0.Si ou vlé0.Inceste0.Dékompressé0.Réhabilitation0.Hello dous0.VouMusiciensChant lead/guitares : Patrick Saint-EloiGuitares : Thierry DelannayBasse/claviers : Frédéric CaracasClaviers : Jean-Claude NaimroPercussions : Patrick Saint-ElieSaxophone : Nicolas GuéretTrompettes : Fabrice Adam et Freddy HovsepianTrombone : Hamid BelhocineChoeurs : Marie-Céline Chroné, Claudine Pennont, Jocelyne Béroard, Dominique Lorté et Jean-Philippe MarthélyInvitésGuitares : Jean-Christophe MaillardBasse : Patient KusanguilaChoeurs : Yaida Jardines et Anikura BalanzoPercussions : Claude VamurChant : Claudine Pennont

Zoukamine, 1994.
Bizouk, 1992.
Mizik Sé Lanmou, 1985.

////////////

Patrick Saint-Eloi an silans
par Mélinda Boulai France-Antilles Martinique 20.09.2010

Le chanteur guadeloupéen s’est éteint à l’âge de 52 ans samedi en Guadeloupe des suites d’un cancer. Il laisse une famille, des artistes, et des milliers de fans attristés.
Samedi matin, Patrick Saint-Eloi l’ex-chanteur du groupe Kassav est parti rejoindre d’autres belles étoiles de la chanson. Une nouvelle difficile à croire. On le savait malade, et à plusieurs reprises, la rumeur de son décès avait circulé sur le web.

Alors samedi matin, bon nombre de ses fans ont eu dû mal à encaisser la nouvelle. Pas facile d’accepter qu’il ne soit plus là. Sa voix nous a accompagnés au moins une fois dans un moment fort de notre vie.

Patrick Saint-Eloi, ce chanteur charismatique au physique frêle, à la voix si mélodieuse, est définitivement sorti de scène.

« C’était un poète. Il savait chanter l’amour comme personne, mais aussi aborder des thèmes plus profonds comme l’histoire, l’esclavage, les Antilles… À chaque chanson, des mots justes et beaux, accolés les uns aux autres qui viennent simplement vous toucher en plein coeur. Ce don, il l’avait dès son plus jeune âge » dit de lui, un proche.

Il savait lire dans les yeux des autres…

À 17 ans, il quitte sa Guadeloupe natale pour Paris, afin de vivre de la musique. Il devient le chanteur du groupe « Venus One » et est vite remarqué par Pierre Edouard et Georges Décimus qui sont à la recherche d’un chanteur pour le groupe qu’ils sont en train de fonder : Kassav. Sa carrière démarre. Il participe aux enregistrements de la plupart des albums du groupe.

Il a un style, du charme, sa voix qui monte dans les aiguës fait transcender les femmes, c’est un véritable crooner.

Il a en lui une tendresse, une mélancolie qu’il traduit avec magnificence dans toutes ses chansons.

Parallèlement à Kassav, Patrick se lance dans une carrière solo et enregistre son premier album, « Mizik cé lanmou » en 1984 sur lequel figure l’incontournable « West-indies » …

Toutes ses chansons ont d’ailleurs traversé les années, gagnant à chaque fois de nouvelles générations de fanatiques.

Normal, il savait lire dans les yeux des autres, traduire ce qu’il voyait en poésie et l’exprimer en chanson.

« Ola ou yé » , « Rev an Mwen » , « A la demande » , « Si sé oui » , en passant par « Maman Kréyol » , « Oui ou non » , « Ki jan ké fè » , « Zoukamine » , « Hello Dous’ » , « H20 » … la liste est longue, très longue et les souvenirs nombreux…

Derrière l’artiste, se cachait un homme discret

Patrick Saint-Eloi, amoureux et défenseur de la langue créole, n’a pas hésité à chanter l’homme amoureux dans toute sa dimension, l’homme qui sait aussi se résigner et accepter la perte de l’être aimé.

En marge de Kassav et de ses albums solos, il compose des titres pour Edith Lefel, Ralph Thamar « Bel zirondel » , Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val…. On se rappelle également de son duo avec Viviane Rangon « Rékonsilié » qui fait cette dernière sortir de l’ombre.

Patrick Saint-Eloi reçoit de nombreuses récompenses : prix Sacem Guadeloupe pour l’ensemble de sa carrière, Prix ppécial Sacem Martinique… Il remplit l’Olympia, le Zénith, l’Atrium, le Centre des Arts… partout où il passe c’est l’euphorie. Les femmes l’adorent et l’adulent.

Quand il quitte Kassav en 2002, cela n’entache en rien l’amour que le public lui porte. En témoignent ses derniers albums qui lors de leurs sorties se sont toujours classés au top des ventes. Derrière l’artiste, le show man se cachait un homme intimidant, et timide, mystérieux, simple, et généreux .

De sa vie privée, on ne sait que peu de chose. Installé en Guadeloupe depuis quelques années, il avait besoin de se retrouver auprès des siens.

Et c’est auprès d’eux, qu’il a rendu son dernier souffle. Nous avons perdu l’une des plus belles voix. Une voix singulière que l’on pouvait reconnaître entre milles.

De Patrick Saint-Eloi, on gardera l’image de cet artiste sensible, grand fan de gwo ka et de musique brésilienne, discret mais véritable bête de scène, qui aimait partager son amour de l’autre en musique. D’un artiste qui a influencé toute une génération de chanteurs et de musiciens et qui nous a légués à travers ses textes, des messages de paix, de solidarité, et surtout d’amour.

- Francelise, la soeur de Patrick : « Nous vivons au même rythme que ceux qui souffrent »

La famille ne souhaitait pas trop s’exprimer sur la disparition de Patrick. La priorité était hier encore aux préparatifs de la veillée et des obsèques du chanteur. Mais Francelise, la soeur qui s’est beaucoup occupée de son frère tous ces derniers jours a laissé parler son coeur et, avec une douceur indescriptible, rend hommage au public qui a fait Patrick Saint-Eloi.« Nous vivons au même rythme que la Guadeloupe qui souffre aujourd’hui et nous voulons au travers de la veillée publique de mardi permettre à tout un chacun de profiter de lui une dernière fois. Tout le monde pourra ainsi lui dire un dernier au-revoir. Ce sera un recueillement digne de l’homme qu’il a été, et ainsi nous rendrons la monnaie de leur pièce à tous ceux qui l’ont toujours accompagné au cours de sa vie d’artiste » .

Sa discographie

Patrick Saint-Eloi compte plus d’une douzaine de disques à son actif.

Patrick réalisera ses propres créations en solo dès 1984 avec « Mizik sé lanmou » .

Ses albums et leurs succès se suivront ensuite avec « Biz- ness » avec Jean-Philippe Marthely (1985), « Ballade Kréyol » (1990), « Bizouk » (1992), « Zoukamine » (1994), « Martheloi » à nouveau avec Jean-Philippe Marthely (1996), « Patrick Saint-Eloi à l’Olympia » en 1997, « Lovtans’ » (1998), « Swing Karaïb » (2002), « Plézi » (2005), et les compilations « Zoukolexion » volume 1 et 2 en 2007 et 2008.

- La veillée, mardi soir

Patrick voulait que tout soit fait dans la simplicité. Il voulait partir en paix. Ces derniers temps, il affectionnait particulièrement la ville du Moule. Lui qui a grandi entre la frontière des Abymes et de Pointe-à-Pitre et qui avait des attaches à Anse-Bertrand. C’est, d’après les informations recueillies, au cimetière du Moule qu’il sera inhumé, mercredi après-midi. Quant à sa veillée, mardi, elle est prévue au stade du Moule, mais des problèmes de logistiques eu égard à l’immense hommage qui lui sera réservé par la population, pourraient amener les proches à changer de lieu.

- RALPH THAMAR, MUSICIEN

Adieu l’ami! Adieu le frère!

Il m’a composé une merveilleuse chanson, Zétwal. Son étoile va désormais briller. C’était un auteur et compositeur de talent qui a écrit pour son temps. Il savait donner son amour, sans grande démonstration. Je pense qu’il a reçu l’amour de tous les siens. Chapeau l’artiste!

- Une chanson parmi d’autres ESKIZÉ MWEN

Sé mèm soley ki ka cléré dan l’inivè, a si la tè èèè

é ki ka guidoné nou ouou

c meme la pli ki ka pléré, ki ka béni, ki ka rousé éé

ça ki vlé planté lanmou ou ou

Refrain

Mé nou pas inventé ayin, tou sa té ja la avan

Lè ou tann tambou, mas, carèm pa lwen rivé ééé

Mé nou pas inventé ayin, tou sa té ja la avan

Nou choisi mové sézon pou nou simé ééé

Eskizé mwennnnn si la nou té vlé alé la, a pa té mèm koté la

Eskizé mwennnnn si lè nou pwan mèm chimin la, nou pa choisi mèm sens la sé meme bijou ka enrichi ou wè misè a si la tèè èèè é ki ka égaré nou ou mé érèsement pié lanmou la ka poté fwi ki ka nourri iii tou sa ki jwen l’espwa aaa

Refrain

Mé nou pas inventé ayin, tou sa té ja la avan

Lè ou tann tambou, mas, karem pa loin rivé ééé

Mé nou pas inventé ayin, tou sa té ja la avan

Nou choisi mové sézon pou nou simé ééé

Eskizé mwennnnn si la nou té vlé alé la, a pa té mèm coté la

ESKIZé MWENNNNN

si lè nou pwan mèm chimin la, nou pa choisi mèm sens la

Eskizé mwennnnn

Si la nou té vlé allé la, a pa té mèm koté la

Eskizé mwennnnn

Eskizé mwennnnn

Si la nou té vlé allé la, a pa té mèm koté la

Eskizé mwennnnn

Si lè nou pren meme chimin la, nou pa choisi mèm sens laa

Pa jigé sa, foudra nou sav ni dé momen la vi sé kon sa, pa flipé si sa

Eskizé mwennnnn

- LES RÉACTIONS…

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture

Patrick Saint-Eloi, une « grande figure de la musique antillaise qui a su conquérir un public très large. Il avait su à merveille conjuguer sincérité et générosité. Inscrit dans une culture guadeloupéenne, fidèle à ses racines et à ses origines antillaises, il incarne un artiste qui tout en étant attaché à la langue créole, a cherché à concilier identité et ouverture, singularité et universalité » .

Marie-Luce Penchard, ministre de l’Outre-mer

« Un grand artiste, ambassadeur de la musique antillaise, figure emblématique du groupe Kassav, ce musicien accompli et crooner reconnu a contribué à promouvoir le zouk et la culture créole dans le monde entier. Son répertoire, composé avec le groupe Kassav et en solo, demeurera une source inépuisable pour les futures générations de musiciens passionnés par le zouk, qui grâce à Patrick Saint-Eloi est mondialement connu » .

Serge Letchimy, député et président du conseil régional

« Je salue la disparition d’un immense talent, pilier de la musique antillaise. Chacun sait bien qu’il était un formidable musicien, un poète mais aussi un homme de valeurs et de convictions. Il a porté au plus haut notre culture et affirmé notre identité. L’éclat qui émanait de lui ne s’éteindra pas » .

Claude Lise, sénateur et président du conseil général

« Avec lui disparaît un compositeur d’un talent exceptionnel. Un interprète d’une profondeur et d’une sensibilité qui en ont fait l’un des phares du zouk. Il aura été à travers le monde, et singulièrement avec le groupe Kassav, un des grands ambassadeurs non seulement de notre musique, mais d’une culture, d’une identité et d’une lange qu’il habitait avec un sens étonnant des sonorités et de la poésie » .

Serge Larcher, sénateur

« Un ambassadeur s’en est allé. Avec la mort de Patrick Saint-Eloi, nous perdons l’un nos meilleurs ambassadeurs de la musique antillaise » .

Jack Lang, ancien ministre de la Culture

« Je l’aimais et l’admirais beaucoup. Il incarne le renouveau de la musique antillaise que nous avions, avec François Mitterrand, beaucoup soutenue. Il a donné à la culture antillaise, éclat, force et prestige. Kassav et Patrick Saint-Eloi ont porté la musique antillaise à travers le monde. En ces Journées du patrimoine qui ont été lancées dans les années 80, Patrick Saint- Eloi est lui-même un monument de la création contemporaine » .

Raymond Saint Louis Augustin, maire de Fort-de-France

« Le monde artistique perd là l’une de ses plus belles voix, une véritable icône du patrimoine musical antillais » .

Pierre Samot, maire du Lamentin

« La famille du zouk vient de perdre l’un de ses meilleurs ambassadeurs, qui laisse dans cette musique une empreinte à jamais gravée dans nos mémoires. Au nom de la ville du Lamentin, je présente mes très sincères condoléances à sa famille, à ses proches, au groupe Kassav, au monde artistique, mais aussi à la Guadeloupe qui vient de perdre l’un de ses fils » .

Marie-Line Ampigny, écrivain

« Pour moi, c’était l’homme qui savait lire dans les yeux des femmes. Il était l’un des artistes les plus poétiques du zouk. Il maniait les mots avec beaucoup de parcimonie. C’était l’une des plus jolies voix. Patrick Saint-Eloi était un funambule. Il était sur le fil de toutes les émotions. Il chantait l’amour comme personne » .

Le LKP

« Le LKP n’oubliera jamais le soutien qu’il a apporté aux Travailleurs et au Peuple de Guadeloupe durant les 44 jours de grève générale en 2009. Nous n’oublierons pas l’artiste engagé, de renommée internationale, ayant assumé dans ses chansons, la culture, les souffrances et l’histoire du Peuple Guadeloupéen. Nous perpétuerons la mémoire du poète, défenseur du créole, afin qu’il soit un modèle pour les jeunes artistes Guadeloupéens.

Menm si kò la vwayajé, lanmou la ka rété an fon a kè an-nou »

Yvette Galot, présidente de la commission Culture et patrimoine de la Région

« Avec sa disparition, c’est le monde du zouk, le monde antillais et la diaspora noire, qui perdent un joyau de l’interprétation, un compositeur à la sensibilité hors-pair et un auteur militant de la culture noire.

Patrick Saint-Eloi, par sa voix singuière conjuguait dans son art élégance, raffinement, conviction, générosité et simplicité. La Martinique le regrettera » .

Raymond Occolier, président de l’association des maires

« Qui n’a un jour fredonné ou dansé sur les paroles des chansons de cet artiste au talent unanimement reconnu. Aujourd’hui, je fais miennes ces paroles « Filé zerwal, filé » qui désormais resteront gravées dans nos mémoires » .

Belfort Birota, conseiller général du Robert

« Je pense surtout aux artistes et aux travailleurs du spectacle vivant qui perdent une si belle sensibilité, une exceptionnelle tendresse poétique chantée en créole et portée par la voix unique du chanteur, auteur compositeur.

Je pense à sa famille mais aussi à Jean-Philippe Marthely, notre ami commun du Robert, et à tous les autres qui, comme moi, en cet instant, s’arrétent pour regarder vers l’ailleurs comme s’il était possible de comprendre la nouvelle destination de celui qui nous précède » .
- REACTIONS…

Victorin Lurel, Député, Président du Conseil Régional de Guadeloupe

Il laisse dans nos vies et dans nos coeurs plusieurs empreintes indélébiles : celle d’un homme de coeur ; celle d’un amoureux de la Guadeloupe, de sa culture, de ses traditions ; celle d’une bête de scène ; et celle d’un homme d’un immense courage qui aura combattu la maladie en puisant sans doute ses forces en communiquant sur scène avec son public (…)

Le groupe Kassav

Adan an moman, siel blé-a ki an fond tjè-nou, anni plein dlo kon an mwa livènaj, an niaj doulè vini, déchiré lespas lajwa-nou. An frè té ka pati…

Christian Boutant délégué régional de la SACEM Fort-de-France

Le Personnel, les membres de la Commission d’Identification des Oeuvres ainsi que les auteurs compositeurs martiniquais s’associent à la douleur collective après la disparition du bien-aimé de tous et toutes : Patrick Saint-Éloi. Il aura, tout au long de son itinéraire, éclairé nos âmes et nos coeurs par ses chansons, son émotion, sa douceur et son humilité. Il avait exprimé sa vraie mission : « Donner de l’Amour à Tous » . Puissent ses oeuvres contribuer à la construction harmonique et raisonnable de nos pays et du monde dans son ensemble. C’est aussi le devoir et la vocation des artistes d’éclairer le monde. Patrick le faisait sans prétention, avec modestie et un talent sans cesse renouvelé. Merci Patrick, tes messages nous manqueront…

Léa Galva, chanteuse

Patrick avait cette faculté de bâtir ses textes en deux parties. Ça commençait par du glamour, mais à la fin on tirait toujours une leçon sur les choses de la vie comme les relations humaines, la guerre, la violence. Patrick écrivait comme Balavoine et parlait beaucoup de ce qui le choquait. Rien n’était anodin dans ses chansons. On prenait une grosse claque en l’écoutant s’exprimer sur l’humanité (…) Quand en 1995, j’ai eu la chance d’interpréter un duo avec lui pour une émission télé, je lui ai alors avoué qu’il était mon idole depuis petite. Il était surpris. Et, par la suite, on s’est toujours vu avec beaucoup de plaisir.

- Revue de presse à Paris
Patrick Saint-Eloi, dès samedi soir, était au menu des journaux radio et télévisés. Après le flash de 22 heures d’Inter (heure de Paris), le ministère de l’Outre-mer adressait aux médias un communiqué de presse… Et lundi, l’agenda de Marie-Luce Penchard était modifié pour annoncer son déplacement en Guadeloupe, aux obsèques du chanteur, mercredi. PSE a eu droit au Carnet du Monde. Libération a parlé de PSE « au paradis des Antilles » et le Parisien lui a consacré un papier. Le magazine pipol Gala a parlé de « l’ambassadeur du zouk love » , tandis que l’Express parlait « du héraut du zouk love » . Le point a préféré évoquer le « crooner créole » . Meme le journal suisse, 24 heures, a parlé de la mort de l’ancien de Kassav. Les gratuits ne sont pas restés en reste, qu’il s’agisse de Direct matin, 20 minutes ou Métro qui a titré sur « la Guadeloupe en deuil » . Quant au site Rue89, il a titré : « Le zouk est en deuil. » Voici a rendu hommage à « la grande voix de la culture guadeloupéenne » et les Echos au « créole lover » . Reste que le Parisien, Libération, Voici ou Gala se sont tous mépris en affichant une photo de Jean-Philippe Marthély en lieu et place de celle de PSE… Ce qui a valu quelques rectificatifs dans la presse, lundi. Sur Internet, les moteurs de recherche affichaient 240 000 occurrences pour Patrick Saint-Eloi, rappelant au passage son Olympia annulé le 3 novembre 2009 et les rumeurs de sa mort le 8 juillet 2010 qui avait alerté ses fans sur la réalité de sa maladie.

EXPRESS – La veillée…

La veillée de Patrick St-Eloi aura lieu ce mardi soir (la veille de l’enterrement) à partir de 18h au Stade du Moule où il sera exposé. L’ensemble de la profession artistique lui rendra hommage. L’endroit choisi pour la veillée revêt un symbole particulier, puisque c’est précisément le lieu du dernier grand concert de PSE, celui où il avait fêté ses 25 ans de carrière, devant un public de près de 30 000 personnes. Selon les derniers posts, il semble que ce soit son ami le bassiste Frédéric Caracas qui rassemblerait les artistes autour de PSE, pour un dernier au revoir. Déjà, en 2009, il avait réuni les musiciens autour de Patrick Saint-Eloi, pour un concert mémorable à La Kasa, Baie-Mahault.

EXPRESS – Veillée à Paris

Une veillée aura également lieu à Paris, à l’initiative de Dominique Tauliaut et « du monde antillais d’Ile de France » , selon l’adjoint au maire de Sarcelles, Jean-Pierre Passé-Coutrin, qui a mis un lieu à disposition. Cette veillée doit se tenir mercredi soir, à partir de 19 heures, simultanément avec les obsèques du chanteur au cimetière du Moule en Guadeloupe, sous chapiteau au Champ de foire, rue des Réfuzniks à Sarcelles (95). La tenue de rigueur est le blanc. D’ores et déjà les deux radios antillaises de la capitale, Espace FM et Tropic FM y participeront, tout comme de très nombreuses associations antillaises de la région parisienne.

////////////////

Patrick Saint-Eloi s’est rapproché des étoiles…

On mesure l’importance d’un artiste au fait que ses œuvres parviennent à toucher ceux d’entre nous qui n’ont pas la fibre artistique ou, plus exactement, qui ne portent pas d’intérêt à son domaine artistique particulier. On connaît ainsi des gens qui lisent très peu, mais qu’un livre ou deux a marqué pour la vie et qui les lisent et relisent sans cesse. Il en va de même pour la musique. Il y a des gens comme moi qui n’y connaissent absolument rien, mais qui un jour, par hasard, on entendu un son ou une voix qui les a comme tétanisés. Le jour où j’ai entendu pour la première fois «Rev an mwen» de Patrick St-Eloi (comme celui où j’ai entendu «Siwo» de Jocelyne Beroard), j’ai eu le sentiment de pénétrer, comme par effraction, dans une dimension qui jusque là m’était inconnue, voire interdite. On ne guérit pas, en effet, de cette infirmité qui s’appelle, je crois, l’absence d’oreille musicale.
Il y avait d’abord cette profonde tendresse que St-Eloi savait imprimer à notre langue matricielle, le créole, laquelle, il faut bien l’avouer, marquée par les siècles de brutalité esclavagiste, en a toujours manqué. Qu’on le veuille ou non, le créole fut longtemps, l’idiome de la résistance, du cri, de l’exhortation comme dans le «gwo-ka» ou le «bèlè» ou, à l’inverse, celle de la grivoiserie, de l’insouciance ou de la (feinte) gaieté comme dans nos vieilles biguines du temps-longtemps. Saint-Eloi, Joslin, Marthély, Jacob Desvarieux et tous ceux de Kassav ont permis au créole de pénétrer dans un nouveau territoire: celui de la tendresse créole. On comprend mieux pourquoi le public féminin de St-Eloi était si nombreux et si demandeur de ses mots qui, sans doute, réveillaient en elles ce besoin d’amour vrai qu’hélas, nous les hommes antillais, savons fort peu leur donner. Je l’ai compris lors d’un concert à l’Atrium, il y a deux ans, quand j’ai vu jeunes filles, jeunes femmes et femmes d’âge mur se lever comme un seul…homme (même la langue nous piège) pour accompagner le zouk-lover. Chanter, se balancer, taper des mains, crier même parfois. Bien entendu, je fus incapable de me joindre à elles et suis demeuré engoncé dans mon siège.

VOULOIR-EXISTER

St-Eloi avait aussi le souci des textes bien écrits, des images qui plongent dans l’imaginaire antillais, à l’inverse de la foultitude de ses imitateurs et autres épigones qui se contentent de bêler «Kè an mwen ka fè mwen mal». Le mal d’amour qu’il chantait n’avait rien à voir avec les petits «lenbé» ou les insignifiants «gwo-pwel» qui parsèment la vie de chacun d’entre nous et qui ne portent pas à conséquence. Derrière la peine de cœur, il y avait dans les textes de St-Eloi, la souffrance d’un pays, la colère sourde d’un peuple, le vouloir-exister d’une culture que le Maître a toujours méprisée et qu’il nous a malheureusement appris à mépriser à notre tour.

Nous avons mis du temps à le comprendre. Soyons honnêtes! Beaucoup d’entre nous, surtout parmi les militants nationalistes, avons été au départ contrariés (pour ne pas dire révulsés) par la chanson-fétiche de Kassav: «Zouk-la sé sel médikaman nou ni». Nous étions sensibles à la beauté de cette chanson, à son rythme extraordinaire tout en étant perplexes face au message qu’il semblait transmettre: celui de la résignation. Hormis le zouk, point de salut, avions nous compris à l’époque. Avec le temps, grâce à St-Eloi, à Béroard et aux autres, nous avons fini par réaliser que nous nous trompions sur toute la ligne. Cette phrase ne signifiait pas que nous devions cesser de lutter et nous complaire dans la seule musique, en l’occurrence le zouk, mais tout au contraire que ce dernier était le remède qui nous permettrait de retrouver l’estime de nous-mêmes. Le zouk nous donnait une force intérieure qui nous renforçait dans le combat que nous menions contre l’indignité et l’ignominie du système en place. St-Eloi nous entraînait à être nous-mêmes, à devenir nous-mêmes, c’est-à-dire Créoles, fils et filles d’un peuple mis à genoux, d’une langue et d’une culture sans cesse bafouées.

VERITE UNIVERSELLE

On comprend, là encore, pourquoi le succès de Kassav fut international et non pas simplement antillais ou hexagonal. Voir des Japonais se trémousser dans un concert alors même que leur identité est aux antipodes de la nôtre, les voir reprendre en chœur les chansons en créoles de St-Eloi et des autres, langue qu’ils ne comprennent bien entendu pas, n’est pas anodin. Tout œuvre d’art qui porte en elle la vérité de son peuple est forcément universelle: vase chinois de l’époque des Ming, statuette congolaise, masque rituel papou, tissage amérindien, fado portugais, flamenco andalou, «Don Quichotte», le Ramayana indien, légendes scandinaves etc.

Patrick Saint-Eloi s’est rapproché des étoiles. Il vit désormais parmi ses semblables. À nous, il a laissé, une intonation, un phrasé, des vocables qui continueront longtemps, très longtemps, à nous enchanter et surtout à nous rappeler qui nous sommes à l’heure où, toute honte bue, nous nous enfonçons de manière inexorable dans cette fausse modernité qui, à terme, nous conduira à la disparition pure et simple en tant que peuple.

Raphaël Confiant
18. Septembre 2010

////////
POUR PATRICK SAINT-ELOI

Il y a d’abord le respect dont il faisait preuve à l’égard de tous.

Puis sa bonté.

Puis sa simplicité.

Puis cette humilité qui faisait partie de son talent, en intensité, en force et en fragilité.

Il y a encore, l’absence de renoncement, ou de désengagement, dans une vie qu’il a voulu mener en solitaire pour mieux être solidaire.

Ce qui nous reste, c’est cette célébration constante de sa terre, de son pays et de son peuple. C’est son inclinaison naturelle à associer aux rythmiques de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane, les mélodies et harmonies de toute la Caraïbe et des autres faces du monde ; comme si, dessus la base féconde de la polyrythmie du zouk, pouvait se capter et se vivre au mieux ce que nous sommes : des identités enracinées mais ouvertes, opaques mais tellement claires d’amour, de danse, d’amitié, de la joie et de la douleur du vivre…

Ce qui nous reste, c’est cette langue créole menée vers les intensités de la douceur la plus extrême, exaltée dans les célébrations du sentiment, forcée d’accorder son éclat aux labyrinthes des vieux lenbé.

Ce qui nous reste, c’est la langue créole soudain capable d’exprimer ce que les hommes d’ici savent si peu exprimer : le désarroi, la tendresse, la mélancolie, notre fragilité en face des grands soleils de l’émotion, et de la puissance des femmes.

Nous reconnaissons-là, au coeur même du créole, de sa culture et de sa langue, un tressaillement lyrique considérable. Mieux qu’une réussite : une source singulière qui fera de son passage parmi nous un événement aussi impérissable qu’une floraison de flamboyants.

Patrick St Eloi nous a chanté la vie.

Et de savoir que nous ne le verrons plus danser avec nous, parmi nous, fait partie de ces peines sans remèdes qu’il avait su nous faire chanter.

Gérard DELVER

Patrick CHAMOISEAU

18 09 2010.

//////////

Mano Radio Caraïbes 

http://www.manoradiocaraibes.com     

http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/    

martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/ 

 http://martelkapale.unblog.fr/ 

Portable:0696919145 

Portable:0696840553

( 15 septembre, 2010 )

Arrow-Décédé

mightyarrow.jpg 

The Mighty Arrow’

Nom naissance Alphonsus Celestine Edmund Cassell

Né 16 Novembre 1949
Origine Montserrat, Antilles
Mort 15 Septembre 2010 (60 ans)
Genres SocA
Professions Chanteur-compositeur
Instruments
Années actives 1959–2010
Étiquettes Flèche fiches (1973–2010)
Chrysalide Records (1981–84)
London Records (1984)
Île Records (pré-recrutement)
Mangue Records (1989‑1990) -
——————————
Image de prévisualisation YouTube

————–
Les premières années
Cassell première âgés de 10 à un concert à l’école secondaire de Montserrat. Il a commencé à chanter calypso en 1967 et prit le titre de Junior Monarch cette année-là. Il a pris chant professionnellement en 1969, et cette année il allait coureur place lors du concours de Montserrat Calypso King, à remporter le titre de l’année suivante (suivant les traces de ses frères, Justin (alias héros) et Lorenzo (alias Young Challenger). Il irait prendre le titre un total de quatre fois.

Carrière
Il a publié son premier single, « Danse avec me, femme », en 1972 et mettre en place son propre label de flèche en 1973. 1974 a vu la publication du premier album The Mighty Arrow sur cible, suivi en 1975 avec Flèche Strikes Again. Il a remporté le concours de mars de la route au festival Saint-Kitts- 1975 avec « Rummy Song ».

Cassell a commencé à fusionner calypso avec d’autres genres tels que R&B et salsa, ce qui a entraîné certaines critiques, avec des accusations qu’il a été détruit calypso traditions de Montserrat. D’autres ont soutenu, sa mise à jour du genre a un nouveau public.

En 1982, Cassell a commencé à travailler avec l’arrangeur Leston Paul et, avec son orchestre de la force nationale de Multi, enregistré l’album Hot Hot Hot, la piste de titre, « Hot Hot Hot », devient son premier pan – Caraïbes a frappé et la plus importante soca vente frappé de tous les temps. Il a été adopté comme la chanson thème de la Coupe du monde de 1986 au Mexique et a été plus tard couverts par David Johansen (dans son Buster Poindexter alter ego), Menudo et Babla & Kanchan.

Il a misé sur ce succès avec l’album de chaleur de 1983 et le « Rub Up » unique et Soca Savage album de 1984, dont l’international touché « Long Time » a été prise, un top 30 frappé au Royaume-Uni. Il jouit plus graphique succès au Royaume-Uni avec une version remixé de « Hot Hot Hot », qui a atteint le nombre 38 (l’original avait bloqué au numéro 58). À ce moment-là, Arrow a été intégrant également laiton Latin dans sa musique. Albums subséquents ont aussi vu l’incorporation de merengue (Lourd de l’énergie) de 1986 et de la roche (Knock Dem morts) de 1988. Énergie lourd a été son premier album pour les Registres de le île de ‘ étiquette de mangue, avec deux albums plus libéré sur l’étiquette.

Cassell a également créé lui-même comme un homme d’affaires de Montserrat, propriétaire du magasin Manshop de flèche à Plymouth. Lorsque cela a été détruite par l’éruption volcanique de la Soufrière, il a déménagé à Salem. Il a organisé un festival de calypso de collecte de fonds sur le île en 1996, en réponse à la dévastation causée par le volcan.

Cassell co-headlined Bermudes du festival de SocA ‘ 96 et a continué à libérer régulièrement des albums. En 1988, il a reçu le prix de la vie de légendes par les organisateurs du Festival de la chanson Caraïbes et de l’Office du tourisme de Bahamas.

Cassell a continué d’être très en demande dans les Caraïbes. Enfin, il a effectué au cricket coupe du monde 2007, cérémonies d’ouverture avec Shaggy, Byron Lee et Kevin Lyttle.

Mort

Cassell est éteint paisiblement à son domicile à Montserrat avec sa famille à ses côtés, le 15 septembre 2010 après luttant contre le cancer cérébral pendant deux ans.
Discographie
Albums
The Mighty Arrow on Target (1972)
Arrow Strikes Again (1973)
Keep on Jamming (1975)
Sweet Beat (1978)
Instant Knockout (1980)
Man From Africa (1980)
Double Trouble (1981)
Hot Hot Hot (1982)
Heat (1983)
Soca Savage (1984)
Deadly (1985)
Heavy Energy (1986)
Knock Dem Dead (1988)
Massive (1988)
O’La Soca (1989)
Soca Dance Party (1990)
Hot Soca Hot (1990)
Zombie Soca (1991)
Zombie Remixes (1991)
The Best Of Arrow Volume 2 (1992)
Model De Bam Bam (1992)
Outrageous (1993)
Classics (1994)
Phat (1995)
Ride De Riddim (1996)
Turbulence (1998)
Beat De Drum (2000)
Arrow – Vintage Volume 1 (2002)
No Rules (2002)
[edit] Singles
1973: « Dance with Me, Woman »
1981: « Soca Rhumba »
1983: « Rub Up »
1983: « Hot Hot Hot » #59 UK
1984: « Long Time » #30 UK
1988: « Groove Master » #23 U.S. Dance
1989: « O’ La Soca » #38 U.S. Dance
1994: « Hot Hot Hot (World Carnival Mix ’94) » #38 UK
—————–
Montserrat, funérailles nationales de Mighty Arrow
Plymouth. Lundi 4 octobre 2010. CCN. Près d’un millier de personnes…

… a assisté vendredi aux funérailles nationales du chanteur Mighty Arrow, décédé le 15 septembre dernier d’une tumeur au cerveau, à l’age de 59 ans.
Alphonsus Cassel surnommé « Mighty Arrow » était mondialement connu depuis qu’en 1983, il avait avec « Hot hot hot » donné à la Soca music, une dimension universelle.
Mighty Arrow, né en I949 dans l’ile de Montserrat à deux encablures de Guadeloupe est surement après Robert Nesta « Bob » Marley, l’un des plus importants ambassadeurs de la caribbean music
Célèbre pour ses show et pour ses compositions qui ont essaimé dans le monde, à l’instar de la latin music, du Zouk et de la Salsa, la contribution d’Arrow a été mondialement reconnue et saluée en 1988, lorsqu‘il a reçu le prix Living Legends de la part des organisateurs du Festival de la chanson des Caraïbes.

« Hot, Hot, Hot », titre de soca le plus vendu dans le monde à ce jour, est non seulement devenu un succès mondial international mais a été utilisé comme hymne lors la Coupe du Monde de 1986 au Mexique.
Depuis la soca est devenue une langue internationale et une musique emblématique des Caraïbes.
Pour la population de Montserrat, c’est une perte immense car Mighty Arrow, qui n’a jamais quitté son ile malgré son succès international, était une véritable icône culturelle, un mentor et une source d’inspiration pour de nombreux musiciens, un ambassadeur qui a ouvert de nombreuses portes aux artistes des Caraïbes.
—–

Mano Radio Caraïbes
http://www.manoradiocaraibes.com  
http://manoretro.unblog.fr/  
http://emission.unblog.fr/  
martel.loutoby@orange.fr  
http://fr-fr.facebook.com/  
http://martelkapale.unblog.fr/  
Portable:0696919145
Portable:0696840553

( 15 septembre, 2010 )

Mighty Arrow-Décédé

arrow.jpg 

 Image de prévisualisation YouTube

The Mighty Arrow

 Alphonsus Célestin Edmund Cassell, MBE Né le 16 novembre  1949 - Montserrat.

Décédé Le – 15 septembre 2010 - Montserrat.

 était un musicien calypso et soca qui effectuées sous le nom de scène flèche et est considéré comme la première superstar de soca de Montserrat.
 Image de prévisualisation YouTube

Biographie
Pour la première fois de Cassell âgés de 10 dans un concert à l’école secondaire de Montserrat.  Il a commencé à chanter calypso en 1967 et a pris le titre Junior Monarch cette année. Il a repris le chant professionnellement en 1969, et cette année-là qu’il allait coureur jusqu’à dans la compétition de Montserrat Calypso King, à remporter le titre de l’année suivante (dans le sillage de ses frères, Justin (alias héros) et Lorenzo (alias Young Challenger). Il aurait ensuite pour prendre le titre un total de quatre fois.

Il a publié son premier single, « Danse avec moi, femme », en 1972 et définie son propre label de flèche en 1973. 1974 a vu la publication du premier album de La flèche Mighty sur la cible, suivi en 1975 avec Flèche Strikes Again. Il a remporté le concours de mars de la route au festival de Saint-Kitts 1975 avec « Rami Song ». 

Flèche a commencé à fusible calypso avec les autres genres comme r & b, Zouk et salsa, entraînant dans certains critiques, avec des accusations qu’il a été détruit calypso traditions de Montserrat. En fait, sa mise à jour du genre porté il à un nouveau public. 

En 1982, a commencé à travailler avec l’arrangeur Leston Paul et, avec sa bande de groupe National Multi, enregistré l’album Hot Hot Hot, la piste de titre, « Hot Hot Hot », devient son premier pan – Caraïbes frappé et la plus importante soca vente frappé de tous les temps.  Il a été adopté comme la chanson thème de la Coupe du monde Fifa de 1986 au Mexique et il a été plus tard couverts par David Johansen (dans son Buster Poindexter alter ego), Menudo et Babla & Kanchan. 

Il en majuscule sur ce succès avec l’album de chaleur de 1983 et le « Rub des » unique, et a été prise Soca Savage album de 1984, dont la communauté internationale a frappé « Long Time », un top 30 frappé dans le Royaume Uni.  Il jouit encore graphique succès au Royaume-Uni avec une version remixée de « Hot Hot Hot », qui atteint nombre 38 (l’original avait calé au numéro 58). À cette époque, flèche était également intégrer laiton latine sa musique. Albums subséquentes a également vu l’incorporation de merengue (Lourd d’énergie) de 1986 et de rock (Knock Dem morts) de 1988. Énergie lourd était son premier album pour Island Records ‘ étiquette Mango, avec deux albums plus publié sur l’étiquette.

Flèche s’est démarqué également comme un homme d’affaires à Montserrat, propriétaire de la Banque Manshop de flèche à Plymouth. Lorsque cela a été détruit par l’éruption volcanique de la Soufrière Hills, il est déplacé à Salem. Il organise un festival de calypso de collecte de fonds sur le île en 1996, en réponse à la dévastation causée par le volcan. 

Co-headlined du Bermudes Soca ‘ 96 festival et a continué à libérer régulièrement des albums. En 1988, il a reçu le prix Living Legends par les organisateurs du Festival de chanson des Caraïbes et le bureau Bahamas. 

Continue à être beaucoup la demande dans les Caraïbes et plus récemment effectuées à la Coupe du monde cricket 2007 des cérémonies d’ouverture À, Byron Lee et Kevin Lyttle. 

 Image de prévisualisation YouTube

Discographie
Albums
La flèche Mighty sur la cible (1971)
Flèche Strikes Again (1973)
Conserver sur Jamming (1975)
Perçant instantanée (1980)
À chaud chaud à chaud (1982)
Chaleur (1983)
SOCA Savage (1984)
Mortelle (1985)
Énergie lourd (1986)
Frapper Dem Dead (1987)
Massive (1988)
Soca O’La (1989)
Groupe de danse SOCA (1990)
Zombie Soca (1991)
Zombie Remixes (1991)
Modèle de Bam Bam (1992)
Scandaleux (1993)
Phat (1995)
Ride de Riddem (1996)
Turbulence (1998)
Battre le tambour de (2000)
Aucun règlement. (2002)
 Singles
1973: « Danse avec moi, femme »
1981: «Rhumba Soca»
1983: « Frotter des »
1983: « à chaud chaud à chaud » # 59 UK
1984: « Long temps » # 30 UK
1988: « Maître groove » # 23 us Dance
1989: « O ‘ de la Soca » # 38 américain Dance
1994: « À chaud chaud à chaud (monde Carnaval Mix ‘ 94) » UK # 38

Mano Radio Caraïbes 

http://www.manoradiocaraibes.com 

    http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/   

 martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/ 

  http://martelkapale.unblog.fr/ 

Portable:0696919145 

Portable:0696840553

( 8 septembre, 2010 )

Jenny ALPHA-Décédée

okok.jpg 

Jenny ALPHA
Biographie de Jenny ALPHA :
Actrice, Artiste et Chanteuse (Française)
Née le 22 avril 1910
Décédée le 08 septembre 2010 (à l’âge de 100 ans)

Image de prévisualisation YouTube

——————
Jenny Alpha est une chanteuse et comédienne française née le 22 avril 1910 à Fort-de-France et morte le 8 septembre 2010 à Paris.

Issue d’un milieu aisé, elle arrive à Paris en 1929 pour faire ses études et devenir institutrice. Elle laisse ses études de côté pour se consacrer à sa passion le théâtre.

La période coloniale l’empêche de percer au théâtre, elle se tournera vers le music-hall où elle commencera une carrière de chanteuse lui donnant l’occasion de rencontrer Duke Ellington et Joséphine Baker.

Durant la guerre elle s’engage dans la résistance. Après guerre son combat sera la reconnaissance de la culture créole dans la mouvance de la négritude. Elle fait la rencontre du poète Noël Villard qui deviendra son mari.

En 1956 se tient à Paris le premier congrès des écrivains noirs, elle y rencontrera Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright, Langsthon Hugues…

Elle commence par la suite une carrière d’actrice et délaisse la chanson. En 2008, la société de production Beau Comme Une Image lui consacre un documentaire de 52 minutes, réalisé par Laurent Champonnois et Federico Nicotra. Le film sera diffusé en France sur France Ô, et en Martinique sur Réseau France Outre-mer où, programmé deux fois en prime-time, il rencontre un succès phénoménal.

* Elle est faite officier de l’ordre des Arts et des Lettres le 9 février 2005
* Elle a été promue chevalier de la légion d’honneur le 1er janvier 2009

—————–
Filmographie
—————–

Longs-métrages
* Télumée miracle (à venir) de Chantal Picault et avec Firmine Richard.
* Le bleu des villes (1998) de Stéphane Brizé.
* Noir comme le souvenir (1995) de Jean-Pierre Mocky.
* La vieille quimboiseuse et le majordome de Julius Amede Laou.
* Le fils puni (1980) de Philippe Collin.
* Folie ordinaire d’une fille de Cham (1986) de Jean Rouch

Autres
* Lumières noires (2006) – moyen-métrage
* un Siècle de Jenny (2008) – documentaire

Théâtre
* La Cerisaie (d’Anton Tchekhov) – mise en scène de en Jean-Louis Barrault (1954).
* Folie ordinaire d’une fille de Cham de Julius Amédé Laou – mise en scène de Daniel Mesguish avec Sylvie Laporte
* Mémoire d’Isles d’Ina Césaire – avec Firmine Richard et Irène Bicep – mise en scène de Jean-Camille Sormain

—————–
Discographie
—————–

* La Sérénade du Muguet (2008)
* La Sérénade du Muguet (version originale de 1953)
Mano Radio Caraïbes 

http://www.manoradiocaraibes.com     

http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/    

martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/ 

 http://martelkapale.unblog.fr/     

Portable:0696919145 

Portable:0696840553

( 27 août, 2010 )

Dieudonné CEDOR-Décédé

figure1.jpg 

Dieudonné CEDOR – 27-09-2010
Le célèbre peintre Dieudonné Cédor, 85 ans, l’un des derniers grands représentants de l’âge d’or de la création plastique en Haïti, est décédé lundi à son domicile à Carrefour (banlieue sud-ouest de Port-au-Prince), des suites d’une maladie qui le forçait à garder le lit depuis plusieurs mois, a appris Radio Kiskeya.
Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), il était également depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters.
Entré en 1947 au CDieudonné CEDOR – 27-09-2010
Le célèbre peintre Dieudonné Cédor, 85 ans, l’un des derniers grands représentants de l’âge d’or de la création plastique en Haïti, est décédé lundi à son domicile à Carrefour (banlieue sud-ouest de Port-au-Prince), des suites d’une maladie qui le forçait à garder le lit depuis plusieurs mois, a appris Radio Kiskeya.
Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), il était également depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters.
Entré en 1947 au Centre, il eut l’insigne privilège d’être acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Gorges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc…
entre, il eut l’insigne privilège d’être acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Gorges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc…
——————

Dieudonné Cédor-Nou Ka Sonjé

Dieudonné Cédor

Dieudonné Cédor est né le 8 mars 1925 à Anse-a-Veau (Nippes
 décédé le  lundi 27 septembre 2010   à l’âge de 85 ans. Selon ce qu’a rapporté un média de la capitale, il est succombé à son domicile à Carrefour après avoir supporté une maladie pendant plusieurs mois.
///////////

Haïti-Arts-Décès

Décès de Dieudonné Cédor, monstre sacré de la peinture haïtienne
Parti à 85 ans, l’immense créateur de renommée internationale a traversé toutes les expériences artistiques de son temps, en particulier celle fondatrice du XXe siècle haïtien : le Centre d’art

lundi 27 septembre 2010,

Radio Kiskeya

Le célèbre peintre Dieudonné Cédor, 85 ans, l’un des derniers grands représentants de l’âge d’or de la création plastique en Haïti, est décédé lundi à son domicile à Carrefour (banlieue sud-ouest de Port-au-Prince), des suites d’une maladie qui le forçait à garder le lit depuis plusieurs mois, a appris Radio Kiskeya.
Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), il était également depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters.
Entré en 1947 au Centre, il eut l’insigne privilège d’être acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Gorges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc.
Homme simple et introverti, Dieudonné Cédor était pourtant constamment animé de la flamme de la poésie et de sa fantaisie de virtuose qu’il joignait –comme un jongleur désinvolte- à sa maîtrise des lignes et des couleurs pour donner à sa peinture et à ses personnages rythmés par la complexité des situations existentielles une forte touche impressionniste qui, pourtant, transpirait un vécu bien haïtien.
Symbole de la synthèse de plusieurs écoles et d’expériences d’une grande diversité conceptuelle, le maître exprimait sa sensibilité et sa jouissance artistique originales à travers l’indéfini, le geste indécis qui marquait les traits de ses natures mortes et vivantes. La déclinaison du bleu d’un bout à l’autre rendait compte de réalités insoupçonnées cernées dans leur plus grande intériorité.
Durant sa carrière d’une longévité exceptionnelle, Cédor a accumulé une impressionnante moisson de prix et distinctions personnels reçus lors de nombreuses participations à des biennales et expositions internationales notamment en Allemagne, en Belgique, en Hollande, aux Etats-Unis, au Guatémala, au Panama, en Colombie et au Venezuela.
Né le 8 mars 1925 à Anse-à-Veau (Nippes, sud-ouest d’Haïti), le peintre avait, outre son passage très remarqué au Centre d’art, contribué à forger l’âme et l’expression chaleureuse de plusieurs autres mouvements artistiques des années 50-60 tels Brochette et le Foyer des arts plastiques.
Il laissa également ses empreintes à l’aéroport international de Port-au-Prince où il réalisa, en 1967, des fresques murales. Une expérience répétée au ministère des affaires étrangères, mais qui devait disparaître dans le séisme dévastateur de janvier dernier.
Dieudonné Cédor croisa, sur sa trajectoire fulgurante, d’autres figures de proue des arts plastiques disparues ces dernières années. André Pierre, Jean-Claude Garoute dit “Tiga”, Gesner Armand, Louisiane St-Fleurant, Néhémy Jean, Wilson Bigaud et Alix Roy sont malheureusement de ceux-là.
spp/Radio Kiskeya
///////

La figure de la femme dans la peinture de Cédor

La femme est fortement représentée dans l’oeuvre de Dieudonné Cédor, 83 ans, peintre discret et assidu. Voyager dans son univers et son imaginaire est une manière de montrer son attachement à la femme.

Haïti: Dieudonné Cédor vient d’avoir 83 ans le samedi 8 mars 2008. Anniversaire de naissance qu’il dédie à ses étudiants de l’Ecole nationale des Arts en leur demandant de contribuer à la sauvegarde de cette institution. « J’ai eu donc l’occasion de lui parler, de recueillir quelques tranches d’histoire de sa vie et de suivre la représentation de la femme à travers certaines de ses oeuvres. Des fillettes, des marchandes, des danseuses, entre autres, qui expriment beauté et bonté. »

Avec des palettes riches en couleurs, Cédor semble détenir les secrets de la combinaison chromatique et de l’harmonie esthétique. Comme un jeu d’enfant, ses mélanges (de l’aquarelle à l’acrylique en passant par l’huile) et ses tableaux offrent un plaisir de transcender les lignes qui se dévoilent dans toute leur texture. Avec Cédor et bien sûr dans sa démarche artistique, l’image est avant tout la porte d’entrée pour comprendre le vrai sens du sujet proposé par l’artiste. Il sait peindre notre quotidien et nos tares. Sans malheur ni douleur. Il nous fait voir dans sa peinture des enfants, des femmes actives, des marchandes et des scènes de jeux où l’homme s’amuse et s’affirme, des danseuses dont le corps se marie aux voiles des vêtements pour enfanter des hanches sublimes dans des gestes rythmiques et des mouvements chromatiques.

Figure de proue de l’art haïtien contemporain, Dieudonné Cédor est à l’origine de plusieurs initiatives artistiques. Il a fondé le Foyer des Arts Plastiques en 1950 et la galerie Brochette en 1956 avec des artistes de renom de sa génération Jean-Claude Garoute (Tiga), Rose-Marie Desruisseau, Luckner Lazare, entre autres. Il a aussi participé à la fondation de l’Amicale des plasticiens haïtiens au Centre d’Art aux côtés de Néhémie Jean, Franck Louissaint, Philippe Dodard, Michèle Philippe Lerebours, Marie-José Nadal , Francine Murat.

Dieudonné Cédor a participé à plus d’une quarantaine d’expositions collectives et individuelles en Haïti, en France, en Belgique, à Cuba, au Canada, aux Etats-Unis. Sa plus récente exposition collective remonte à l’année dernière au Centre d’Art. Il y a environ cinq ans, le public a pu découvrir l’ensemble de ses oeuvres majeures lors d’une exposition rétrospective organisée au Musée d’Art Haïtien du Collège Saint Pierre. Il a été honoré plus d’une vingtaine de fois par des institutions privées et publiques et par ses anciens étudiants. Une plaque «Honneur et Mérite» titrée « Trésor National » lui a été offerte par « Référence Art production » et le « Centre Culturel Djon-Djon ». D’autres plaques lui ont été décernées par le Comité Saint Luc, le Comité Expo, le Musée du Panthéon national haïtien (Mupanah), le ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger et le ministère de la Culture et de la Communication.

Artiste de talent, Dieudonné Cédor est l’un des plus grands maîtres de la peinture haïtienne. On retrouve ses tableaux dans presque toutes les plus belles collections privées et publiques. Son tableau « Christ, le Nègre », offert par le gouvernement haïtien au Pape Jean Paul II lors de sa visite au pays en 1983, est exposé au Vatican.

Il a contribué à titre de professeur et de conférencier à la formation de plusieurs générations d’artistes et de jeunes au Foyer des Arts Plastiques. Il a aussi prêté ses services à la galerie Brochette, au collège Roger A. Anglade, à la Société nationale d’Arts Dramatiques (SNAD), au collège classique des Jeunes Filles de Lalue, chez les Frères Salésiens, au collège Saint Pierre, à l’Ecole nationale des Arts (ENARTS) et au Centre d’Art.

Pour la qualité de son oeuvre, la Unibank s’est investie dans la reproduction en série de l’un de ses plus célèbres tableaux : « Les trois marchandes » en aquarelle sur planche synthétique de dimension (43 cm x 28 cm). Une oeuvre de Dieudonné Cédor qui illustre une scène typiquement haïtienne où trois marchandes se retrouvent en pleine conversation et dans leurs activités quotidiennes.

Dieudonné Cédor est né le 8 mars 1925 à Anse-a-Veau, ville actuellement située dans le département des Nippes. Il a été élevé seul par sa mère Théoline Laurent, donc témoin de tant de sacrifices que sa mère a consentis pour sa survie et son éducation. Il s’initie à la peinture à l’âge de 23 ans au Centre d’Art à Port-au-Prince avec ses confrères Wilson Bigaud, Castera Bazile sous la direction du professeur Rigaud Benoît.

La vie et l’oeuvre de Dieudonné Cédor ont été retracées dans le cadre du film documentaire « Cédor ou l’esthétique de la modestie », réalisé par le Centre Pétion Bolivar sous la direction du cinéaste Arnold Antonin. Ce film a été projeté au ciné Impérial et rediffusé par de nombreuses stations de télévision en Haïti et aussi en Belgique.

Marié, divorcé en 1978, Cédor est père de trois enfants, dont deux garçons et une fille. Il vit paisiblement dans sa résidence-atelier dans la commune de Carrefour qui a hébergé plusieurs grands noms et générations de peintres.

Trainant derrière lui cinquante ans de carrière, Dieudonné Cédor est encore déterminé à peindre. Ainsi donc, l’artiste jure ses grands dieux de continuer à avoir la femme comme motif dans son oeuvre.
Dominique Domerçant
Succes33@yahoo.fr

//////////////

http://www.manoradiocaraibes.com   

http://manoretro.unblog.fr/  

http://emission.unblog.fr/  

martel.loutoby@orange.fr  

http://fr-fr.facebook.com/

Portable:0696919145

Portable:0696840553

( 20 août, 2010 )

Paco Charlery-Décédé

  • 27818104049106306987100001056947130347992579242n.jpg 

Paco Charlery

Paco Charlery -19 mars 1948
Décédé-20 août 2010

 Le percussionniste Paco Charlery est décédé à la suite d’un malaise vendredi soir à l’âge de 62 ans.
Professeur au Sermac, il était une figure du jazz caribéen.
Je suis professeur de percussions (congas,timbal,bongos) , de Jazz ,dirige un atelier de Jazz au Sermac (tous instruments ) au Parc Aime Cesaire Fort de France. Je joue egalement de la trompette , du piano ,de la batterie .Leader du Paco Charlery sextet .Je joue du jazz avec mes compositions et des standards (jazz, latin jazz,Jazz rock, samba, bèlè jazz, Blues, jazz caribéen).Je suis disponible pour faire des concerts, festivals,clubs de jazz. J’organise des stages de percussions et de Jazz (etude de themes,improvisation,harmonie)
 Image de prévisualisation YouTube

Paco Charlery n’est plus
Nous apprenons en ce jour le décès du musicien martiniquais Paco Charlery (19 mars 1948 – 20 août 2010). Sur sa présentation de Facebook, il se définissait comme tel : « Je suis professeur de percussions (congas, timbal, bongos), de Jazz, dirige un atelier de Jazz au Sermac (tous instruments ) au Parc Aime Cesaire Fort de France. Je joue egalement de la trompette, du piano , de la batterie. Leader du Paco Charlery sextet. Je joue du jazz avec mes compositions et des standards (jazz, latin jazz,Jazz rock, samba, bèlè jazz, Blues, jazz caribéen). Je suis disponible pour faire des concerts, festivals,clubs de jazz. J’organise des stages de percussions et de Jazz (etude de themes,improvisation, harmonie) »
Dans ses évènements nous voyons qu’il est fait état d’un concert en date du 21 août 2010 avec le Paco Charlery sextet, de 21 h30 à 23 h 30 à la Croisière un restaurant de Fort de France.

Son dernier concert n’aura pas lieu !

Nous présentons à ses enfants, sa famille et à ses proches nos sincères condoléances

balawou.blogspot.com 

//////////////

Daniel Dantin solo batterie lors du concert « Paco Charlery band ». Clôture du Festival de la ville de Fort-de-France, Grand Carbet du Parc Aimé Césaire le 19/07/2009.

 Image de prévisualisation YouTube

Image de prévisualisation YouTube

Image de prévisualisation YouTube

////////////////

Paco Charlery nous a quittés

R.E. / Luc André France-Antilles Martinique 23.08.2010

Alors qu’il devait se produire samedi soir dernier dans un lieu bien connu du centre ville, Paco Charlery s’en est allé, vendredi soir, sur la pointe des pieds, à l’âge de 62 ans, terrassé par un accident cardio-vasculaire.

Vendredi soir, Paco Charlery devait rejoindre des amis musiciens au restaurant où lui-même devait se produire le lendemain. L’occasion de mesurer l’ambiance. Mais, malheureusement, ses amis ne le verront jamais et le concert du lendemain, lui non plus, n’aura jamais lieu.

Une terrible douleur à la poitrine l’emportera sur le palier de sa maison.

Il y a de cela quelques mois, Paco Charlery avait été victime d’une première attaque. La seconde lui aura été fatale. Pourtant, petit à petit, avec courage et ténacité, il était revenu sur le devant de la scène et commençait à nouveau à y prendre goût.

Sa dernière apparition surscène

Au mois de juillet dernier, sur la place Perrinon, à Fort-de-France, lors d’un concert public donné par ses élèves de la section big band du Sermac, on avait pu une fois de plus vérifier ses talents de pédagogue. C’était là, en tant que chef d’orchestre de cette formation, sa dernière appariuon sur scène. La pédagogie avait acquis, à ses yeux, de plus en plus d’importance, après son premier accident.

« Le projet de big band comptait beaucoup pour Paco. Il était fier de le montrer » , confie Guy Louiset, responsable de la section musique au Sermac et son ami de longue date.

De l’avis de tous, Paco Charlery restera dans les mémoires comme un excellent musicien et un homme au grand coeur. Tous ses amis sont formels : « Paco était toujours à l’écoute de l’autre. Il avait toujours un moment pour vous » , confirme Laurent Tulle, son pianiste. « Il avait gardé un coeur d’enfant » , assure Alfred Varasse, lui aussi un vieil ami et compagnon de musique. Paco Charlery, pour qui la musique était une façon de chanter l’amour de son pays et de ses gens, nous a quittés. Sa disparition laisse un grand vide dans le monde musical martiniquais et dans le coeur de tous ceux qui l’aimaient en retour.

- France-Antilles adresse toutes ses condoléances à la famille. Une veillée est prévue ce soir, au Parc Aimé Césaire, à Fort-de-France. L’enterrement aura lieu demain, au Lamentin. A noter que l’adresse facebook de Paco Charlery reste ouverte aux hommages.

- Une vie dédiée à la musique…

Chef d’orchestre, arrangeur, compositeur, percussionniste, batteur, conguiste, trompettiste, bugliste, pianiste, Paco Charlery est né en mars 1948, au Lamentin. Toute sa vie, il l’aura consacrée à la musique.

Son père est trompettiste à l’orchestre symphonique de la Martinique et chef d’harmonie au Lamentin. C’est donc tout naturellement qu’il débute l’apprentissage de la musique par la trompette et avec lui. Paco Charlery gardera une passion sans faille pour Miles Davis, le trompettiste génial du jazz. C’est aux côtés de Paulo Rosine ou au sein de l’orchestre Nuevo Combo qu’il fait ses premières apparitions publiques. Parmi ses idoles musicales de cette période, de celles qui donneront un sens à sa musique, on peut citer : Louis Armstrong, Sydney Bechet, Miles Davis ainsi que les percussionnistes afro-cubains : Tito Puente, Mongo Santamaria, Candido. Des influences dont il se rappelera plus tard…

Paco Charlery suit la voie royale. A l’âge de 17 ans, il part étudier la trompette au conservatoire international de Paris, puis au conservatoire national d’Orléans. A Paris, comme batteur et percussionniste, il fréquente le gratin du jazz français, notamment le compositeur-contrebassiste Henri Texier. De 1970 à 1972, il joue avec le groupe Magma, celui dont tout le monde par le dans le milieu parisien. Ila été contacté parle leader, Christian Vander lui-même. Paco participe à leur premier double album intitulé Kobaïa. Ensuite ce sera avec la chanteuse Brigitte Fontaine qu’il se produira pendant trois ans. Les contrats ne manquent pas, le musicien antillais est de plus en plus demandé. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance du batteur Bernard Lubat et se produit avec lui et Eddie Louiss au piano. Une période féconde et les trois hommes garderont d’excellents rapports, n’hésitant pas à renouveler l’expérience chaque fois que l’occasion se présente, comme en 2005 à Uzeste dans le cadre du festival de la ville.

L’amour de la terre natale…

Mais Paco Charlery a lamourde la terre natale et, en 1974, il décide de rentrer au pays, tandis que sa carrière semble prendre son envol en France. En Martinique, d’abord comme trompettiste, il forme, avec le pianiste Chico Jehelman, le groupe Tchimbé Rèd. Ils jouent du « jazz martiniquais » avec Félix Clarion à la guitare et Alfred Varasse à la batterie. Dans la foulée, au sein de Difé d’Alfred Varasse, il participe à cinq albums et enchaîne de nombreuses tournées en France et dans la Caraïbe. Son entrée au Sermac comme professeur de percussions suivra cette période. Paco Charlery enchaînera les festivals et les scènes internationales. Les coups durs n’ont jamais eu raison de lui, sa volonté et sa ténacité, son amour de la musique et des gens : tout cela aura contribué à lui offrir une brillante carrière. Ses deux albums, « Lespwa » , produit en 1999 et « Pitit mwen » en 2006, couronnent une vie de musicien très impliquée. Ses amis intimes aiment à dire que Paco n’aurait pas eu tout le respect musical qu’il méritait. Ce que confirme Alfred Varasse, avec qui, d’ailleurs, il évoquait lui-même parfois la question. De notoriété publique, Paco Charlery était un musicien hors pair, un homme simple et l’humilité était son apanage. Souhaitons que la postérité s’en souvienne

////////////

Mano Radio Caraïbes 

http://www.manoradiocaraibes.com     

http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/    

martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/ 

 http://martelkapale.unblog.fr/ 

Portable:0696919145 

Portable:0696840553 

( 17 août, 2010 )

Jean Chomereau-Lamotte-Décédé

MEMOIRE

Jean Chomereau-Lamotte sur son 51

Propos recueillis par Philippe BRIOT franceantilles.fr 07.08.2010

okokokok7.jpg 

 Jean Chomereau-Lamotte-Décédé

 Mardi 17 Août 2010 Journaliste Retraité Doyen Presse Écrite Locale

http://www.dailymotion.com/video/xeihxf

Il est LA mémoire vivante de l’épreuve. Jean Chomereau-Lamotte, ancien responsable des sports à France-Antilles, toujours en activité pour un autre titre, fêtera, cette année, son 51e Tour cycliste de la Guadeloupe. Impensable, incroyable longévité !
A 75 ans, il a vu naître l’événement sportif le plus populaire de l’année. Il a connu ses duels les plus épiques, ses histoires les plus saugrenues, ses heures les plus noires, les plus folles. Si Jean pouvait retracer 50 ans de souvenirs du Tour, ça donnerait, dans les grandes lignes, cette version. Intense et passionnée. Comme le bonhomme.

1948:LE 1ER TOUR
« Le Tour a été créé en mai 1948, par le président du comité Camille Jabbour, dans le cadre du centenaire de l’abolition de l’esclavage. Il avait un journal Match, exclusivement réservé aux sports. On avait demandé à son équipe de collaborateurs de créer une manifestation pour célébrer le centenaire de 1848. C’est comme ça que le Tour est né. Il y avait seulement deux étapes : une le samedi sur la Grande-Terre, une autre le dimanche qui faisait le tour de la Guadeloupe. Puis a été ajouté un contre-la-montre de 56 km entre Pointe-à-Pitre et Le Moule aller-retour. Petit à petit, on a augmenté le nombre d’étapes. »

1965 ET 1968 : DEUX TOURS MANQUANTS
« En 1964, je travaillais à Antilles Matin. Avant le Tour, on fait un cahier spécial. Je réalise un entretien avec Jabbour pour savoir comment il voit le Tour et lui demande son favori. Il me répond Sylvère Cabrera qui, à l’époque, rafle tout en Martinique. En Guadeloupe, il y a Robert Bolus de l’US Goyave – Petit-Bourg, qui gagne également tous les week-ends. Pour les Guadeloupéens, personne ne pouvait le battre. Or, Cabrera gagne le Tour 1964 sans gagner d’étape, avec 56 » d’avance sur Bolus. Les supporters de Bolus étaient mécontents car ils considéraient que c’était une victoire programmée par Jabbour. Lors des courses suivantes, les officiels ont été pris à partie. Jabbour et son comité ont démissionné. C’était la panique de voir la Guadeloupe sans vélo ! On a donc monté un comité provisoire avec Deblaciat comme président. Moi-même, je me suis retrouvé secrétaire général provisoire. Il n’y a donc pas eu de Tour en 1965 pour cette raison. En 1968, il n’y a pas eu de Tour en raison d’une alerte cyclonique. »

1966, LES DÉBUTS DU DUEL MOLIA – PAULINE
« En 1966, deux jeunes surgissent, Alain Pauline, de la Grande-Terre, et Saturnin Molia de Lamentin. Ça nous a permis de créer une espèce de rivalité avec France-Antilles. Tous les dimanches, c’était ou Pauline ou Molia. La Guadeloupe était coupée en deux. Ce duel a relancé le cyclisme après 1965. Il y avait au moins 100 000 personnes aux arrivées. Le football était loin derrière. En 1966, Pauline gagne le Tour. En 1967, avec les événements de mai, le Tour a lieu en octobre. Parti au bataillon de Joinville, Pauline revient courir le Tour au VC Pointois grâce à l’aide de mécènes et il gagne de nouveau en battant son rival Molia. Deux ans après, Saturnin Molia intègre une sélection de la Guadeloupe et s’impose sur le Tour. Ce duel a duré comme ça jusqu’en 1975. »

1967, SON PIRE TOUR
« 1967 reste mon pire souvenir sur le Tour. Dans la dernière étape, en sortant de Bouillante, dans la descente de Pigeon-Locquet, Danquin a percuté une voiture mal garée. Il est mort sur le coup. Pauline était déjà loin devant. Quand on lui a annoncé la nouvelle, il a ralenti complètement. Ça l’a vraiment marqué. »

1972, LES COLOMBIENS « VOLENT »
« En 1971, on avait invité une équipe du Costa Rica. L’un de ses coureurs, José Delgado, termine troisième. À la réception de fin de Tour, il prend la parole et dit : « Si vous voulez avoir une autre image du cyclisme latino-américain, invitez la Colombie. » En 1972, les premiers coureurs colombiens arrivent. Ils ont tout ramassé avec Abatuel, Chitiva et Galéano ! En quatre étapes, ils ont éliminé Pauline et Molia. Ils ont aussi balayé dans la dernière étape, Christian Poissenaux qui était alors maillot jaune, un espoir recommandé par la Fédération. Il a même abandonné, on l’a retrouvé à l’hôpital perfusé ! Les Colombiens ont pris les deux premières places. Valentin Claire a fini troisième. Il avait à peine 20 ans… »

1973, SON TOUR LE PLUS FOU
« Pour moi, le Tour le plus fou a été celui de 1973. Avant la dernière étape, le Saintannais Babylas Jacobin avait le maillot jaune. Il était censé avoir déjà gagné. Jusqu’à Deshaies en revenant sur Pointe-à-Pitre, Jacques Martinez était deuxième au classement général. À ce moment-là, à 50 km de l’arrivée, il choisit de s’enfuir et rentre sur La Pwent avec 7 minutes d’avance sur Jacobin ! C’était la grande désolation pour la Guadeloupe. On a d’ailleurs dit qu’il était dopé. En 1974, le docteur Félix Proto, médecin fédéral, a donc instauré le contrôle antidopage. »

1979, LE TOUR DEVIENT INTERNATIONAL
« Pourquoi le statut international ? Parce que les équipes extérieures qui venaient participer au Tour se faisaient taper sur les doigts par l’UCI. Cette dernière estimait que le Tour n’était pas réputé sur le plan international et pensait à leur infliger des amendes. Le président d’alors, Eloi Forstin, a donc entrepris des démarches auprès de la Fédération pour que l’épreuve soit reconnue par l’UCI. C’est comme ça qu’est né le premier Tour international, en 1979. C’est Nelson Cabrera qui s’est imposé sur le terrain mais comme par la suite, il a été convaincu de dopage, c’est le deuxième, Humbert Aristée, qui a été déclaré vainqueur du 1er Tour international. »
1986, SES PLUS GROSSES ÉMOTIONS
« En 1986, on a eu un duel de toute beauté dans la montagne entre le Colombien Alvajo Mejia et Eric Zubar, qui faisait partie de l’équipe de la Guadeloupe dirigée par Pierre André. Pourquoi ça m’a marqué ? Parce qu’on a enfin vu des Guadeloupéens avoir du répondant face à de purs grimpeurs. »

1991… PUIS LE VIDE GUADELOUPÉEN
« Pourquoi les Guadeloupéens ne gagnent plus ? Car il manque une politique sportive de qualité. Par exemple, avec nos sélections, on part courir le championnat des DOM, les championnats des petits pays de la Caraïbe. Nous rencontrons qui ? Sainte-Lucie, Haïti… Il faut être sérieux et se confronter à un autre niveau. Avec Paulin Chipotel, l’ancien président du comité, on avait envoyé en métropole une sélection de six juniors pendant deux mois. Bruno Zadigue a remporté la 1re étape du Mémorial Louis-Caput. C’était la promotion Laurent Jalabert. Zadigue s’est alors retrouvé en équipe de France junior lors des championnats du monde en Allemagne. Pourquoi ne pas avoir renouvelé cette expérience ? Il faut des contacts sérieux avec les clubs de métropole. À l’époque de Forstin, on avait un jumelage avec un club de Poitou-Charente. »

1992, SON TOUR LE PLUS MARQUANT

« Le Tour qui m’a le plus marqué ? Celui de 1992. On avait l’habitude d’inviter des équipes étrangères et notamment des coureurs allemands. Cette année-là, ce sont des Allemands issus de l’Est qui débarquent. Jusqu’à cette date, on recevait des coureurs d’Allemagne de l’Ouest. Mais avec la réunification, il y avait les deux. Un dénommé Jens Voigt prend le départ. Il y a eu un duel au sommet dans une étape de montagne qui était une vraie étape de montagne avec l’Estomac à Frédérique, Baillargent, les Mamelles, Salé, Sapotille, l’Hermitage avec arrivée à Gourbeyre. Les Colombiens étaient donnés favoris et c’est Jens Voigt qui gagne ! Voyant ça, leur directeur technique a changé la tactique. Son coureur Ortis était maillot jaune. Il lui a demandé de rester avec les Allemands qui étaient bons dans la montagne et sur le plat. Et a demandé à Rico de se glisser dans une échappée sur l’étape de Saint-François. Elle aboutit avec huit minutes d’avance, Rico prend le maillot jaune et il gagne le Tour. Voigt finit deuxième, c’était du haut niveau cette année-là. »

2000, LE COUREUR LE PLUS IMPRESSIONNANT
« Le coureur qui m’a le plus impressionné sur le Tour de Guadeloupe a couru le Tour de France il y a quelques semaines. C’est le Britannique Bradley Wiggins. Il est venu en 2000, a gagné deux étapes sur le plat et le contre-la-montre. C’est Daniel Bernal qui a gagné mais Wiggins dégageait quelque chose. Il avait 20 ans. Beaucoup de pros sont passés sur le Tour et ce qui est remarquable avec eux, c’est qu’ils ont tendance à rappeler leur séjour chez nous. »

2010, QUEL GUADELOUPÉEN POUR LA GAGNE ?
« Il faut d’abord avoir plus de 26 ans pour gagner le Tour. Il faut savoir bien grimper et être bon sur le contre-la-montre. Donc comme Guadeloupéen, je ne vois que Boris Carène. Dommage que tout le monde le conseille…. Ça le perturbe, je pense. Il a une chance encore cette année. Mais dans son club et pas en sélection. Il n’aurait pas suffisamment d’aide. Dans son club, il a Chacon, Ubeto… Il manque en Guadeloupe un pur grimpeur. Avant, il y avait Valentin Claire, Pierre Rosalien… »

2010, SON CHOUCHOU ?
« Je n’ai pas de chouchou. Je suis dur avec nos coureurs, ils le savent d’ailleurs. Je souhaite qu’ils progressent. Certains jeunes ont beaucoup de qualités mais vivent trop au jour le jour. À l’époque, quand Molia perdait un dimanche, je « l’assassinais » dans le journal. Le dimanche d’après, il me cherchait dans la foule et me disait : « D’accord, tu avais raison mais aujourd’hui, tu vas voir ! » Et il gagnait avec six minutes d’avance. »

2010, SON DERNIER TOUR ?
« Tant que tout fonctionne, je continuerai. La dernière fois que j’ai vu mon copain Gérard Porte, le médecin du Tour de France, que j’ai connu ici, il m’a dit : « Continue à faire des articles et des photos, parce que lorsque tu vas t’arrêter, toutes tes lumières vont s’éteindre. » Il m’a averti. Alors comme j’aime la vie, je continue tant que je suis en forme ! Je ne pourrais pas suivre les courses sans écrire. »

LE TOP 3 DE SES 50 TOURS
1. 1992, pour la présence de Jens Voigt
2. 1979, c’est le 1er Tour international
3. 1978, avec la victoire de Valentin Claire.

Article précédent
Les étapes vues par… JEAN-PIERRE …

http://www.dailymotion.com/video/xein79

MANO RCI 

http://www.manoradiocaraibes.com    

http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/    

martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/  

Portable:0696919145 

Portable:0696840553

( 15 août, 2010 )

Robert WILSON-Décédé

500xap0508261305231.jpg   

 Robert WILSON-Décédé

Image de prévisualisation YouTube

Robert WILSON – 15-08-2010
Robert Wilson, bassiste du groupe funk et R&B Gap Band, est décédé, annonce mardi la BBC. Il a succombé dimanche à un accident cardiaque. Il avait 53 ans.

Robert était le plus jeune d’une fratrie de trois. Ses aînés, Charlie et Ronnie (alors âgé de 14 ans), avaient fondé Gap Band en 1967. Robert n’avait rejoint le groupe que lors du départ du premier bassiste.

Gap Band a signé toute une série de titres dont certains furent des succès. Parmi eux, on retiendra « Shake », « Oops Up Side Your Head (I don’t believe you wanna get op and dance) », « Big Fun », « Burn Rubber (Why you wanna hurt me) », « Early in the morning », « Outstanding », « All my Love » et « Party Lights ». Le groupe fut populaire essentiellement au début des années 80. (belga)

————-

Robert Wilson la bande écart meurt à 53

Robert Wilson, qui, comme le bassiste de funk et de R&B, groupe de la bande de GAP avait une chaîne de hits, y compris vous Dropped un bombe le me, est décédé. Il était de 53.

Il mourut à son domicile dimanche à Palmdale, en Californie, à l’extérieur de Los Angeles. On croit que la cause du décès est une crise cardiaque, dit Karen Lee, publiciste pour son frère et le chanteur de bande Gap Charlie Wilson.

Robert Wilson a fourni l’épine dorsale basse pour le trio, qui comprenait également un autre frère, Ronnie. Le groupe, originaire de Tulsa, Oklahoma, tout d’abord touché les graphiques en 1979 avec des chansons Shake et ayons l’esprit ouvert (Wide).

Ils avaient leur plus grand succès dans les années 1980, avec succès comme exceptionnel, vous Dropped un bombe le me, Oops Upside votre chef et ardent pour votre amour.

« Mon frère Robert était un mauvais garçon sur la basse », Charlie Wilson a déclaré dans un communiqué publié lundi. « Nous avons partagé un lien comme les frères, les musiciens et les amis. J’adorais lui, et lui perdre est difficile pour Ronnie et moi. Le monde de la musique a perdu un homme très talentueux. »

Robert Wilson avait été tournée pour ces dernières semaines, y compris un arrêt dans sa ville natale de Tulsa.

La presse canadienne, 2010
Mano Radio Caraïbes 

http://www.manoradiocaraibes.com     

http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/    

martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/ 

 http://martelkapale.unblog.fr/ 

Portable:0696919145 

Portable:0696840553 

 

( 27 juillet, 2010 )

Rodrigue Tousaint – Mort

ok7.jpg

 Rodrigue Tousaint – Mort

rodrigue tousaint est mort le 27 juillet 2010 à carrefour haiti

Rodrigue Toussaint (guitariste de Bossa Combo) meurt dans sa résidence à Mahotière, un faubourg de Port-Au-Prince (Carrefour) ce passé le 27 juillet. Sa maison a subi des dommages graves pendant le tremblement de terre et de l’artiste dans ses derniers jours était très triste pour ce qui est arrivé à son pays. Rodrigue vécu parfois dans New et il est retourné à Haïti, où il enseigne la musique et fait des arrangements musicaux pour plusieurs artistes. En savoir plus sur sa carrière et son travail en Haïti après que sa retraite dans un entretien enregistré 7 jours avant sa mort, avec Toussaint Jonas. Cliquez ici pour regarder.
——

 Image de prévisualisation YouTube

———–

Mano Radio Caraïbes 

http://www.manoradiocaraibes.com     

http://manoretro.unblog.fr/    

http://emission.unblog.fr/    

martel.loutoby@orange.fr    

http://fr-fr.facebook.com/ 

 http://martelkapale.unblog.fr/ 

Portable:0696919145 

Portable:0696840553

123456...26
« Page Précédente  Page Suivante »
|