Impressions d’Algérie

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26 mai, 2009

Photos de classe HBH

Classé dans : archives — oran @ 14:12

Voici deux photos de classe, envoyées par Djamel. Un souvenir de Hammam Bou Hadjar des années 60 je crois (???)
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12 janvier, 2008

Hammam Bou Hadjar, le jardin public

Classé dans : Sites a decouvrir — oran @ 14:26

Voici de nouvelles photos prises du Tifichi! C’est Houari qui était là-bas en octobre 2007 et il voulait faire partager ces belles vues!

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19 décembre, 2006

Sécurité routière et déchêts

Classé dans : Non classé — oran @ 22:51

Il y a 4 ans lorsque je suis allée en vacances en Algérie, je voyais beaucoup de panneaux sécurité routière incitant les automobilistes à attacher leurs ceintures. Dans les faits, beaucoup de conducteurs n’avaient pas de ceinture. Or cette année, quelle ne fut pas ma surprise : 100% des automobilistes avaient leurs ceintures attachées et exigeaient de leur passager à l’avant d’attacher la sienne et ce, quels que soient l’âge du conducteur et l’état de la voiture. J’étais vraiment abasourdie de tant de docilité et j’ai ensuite mieux compris comment l’Etat en était arrivé à un résultat aussi impressonnant.

Tout d’abord, à Oran (je pense que c’est pareil dans les autres villes…), il y a de nombreux barrages : on peut être contrôlé à tout moment par la police. Ensuite si on est pris en flagrant délit de « ceinture non-attachée », on risque non seulement une amende dont le montant est très élevé (mon père m’a dit 800DA??), mais aussi le retrait de permis. Dissuasif, non? (Si mes propos sont erronés, faites-le moi savoir!! Je répète ce qu’on m’a dit sans avoir lu aucune source officielle).

De même pour les limitations de vitesse : les autorités algériennes n’y vont pas par quatre chemins. Outre les panneaux traditionnels, on peut à tout moments et parfois même sans avertissement se prendre un dos d’âne énorme -hors-norme, dirai-je même!-, qui si on roule à plus 20km/h peut vraiment abîmer le dessous de la voiture.

Tout ça pour dire que lorsque la volonté est là, il y a moyen de faire avancer les choses. Pourquoi le problème de la gestion des déchêts n’est-elle pas soumise à ce traitement de choc : imprégnation par panneaux informatifs, surveillance, mise en place d’un système performant, menace d’amendes aux particuliers, etc.? Pour ma part, je crois l’Algérie considère ce problème comme un problème mineur, généré en grande partie par des « vacanciers » non civilisés qui n’hésitent pas à salir des lieux sur lesquels ils ne sont que de passage… C’est pourtant un problème de santé publique grave qui pose aussi la question de la préservation de l’environnement.

24 novembre, 2006

Kristel, mise au point

Classé dans : Generalites,Plages — oran @ 12:19

Je voulais ajouter quelques mots suite à mon article qui porte comme titre « les plages (1) : Kristel » car je crois qu’il y a un malentendu. Je suis allée cet été sur cette plage, en touriste avec ma famille. Nous y sommes restés une après-midi, un vendredi, et avons profité du soleil estival en toute tranquillité.

Dans mon blog, je tiens à faire partager mes impressions sur ce que j’ai vécu l’été dernier en Algérie en toute honnêteté. Et ce que j’ai ressenti sur cette plage, tout comme sur les petites plages populaires de Terga ou Sassel qui accueillent surtout les gens des environs, c’est un certain malaise. Ce malaise est à mettre en relation, non pas avec les Kristellois eux-mêmes. Au fond, je ne connais ni le village de Kristel, ni ses habitants donc comment pourrais-je les mettre en cause? Non, c’est plutôt quelque chose de plus général, à savoir le rapport au corps et la place de la femme dans la société.

Si je me sens plus à l’aise sur une plage en Europe, c’est que je sais que personne ne sera étonnée de me voir me baigner en maillot de bain ou ne me considérera comme une femme impudique, provocatrice et de mauvaise moeurs. Je trouve très inconfortable de se baigner habillée et les hommes algériens le savent très bien car, eux, se baignent en short, torse nu. Mon propos vise seulement à prévenir les potentielles touristes vivant en Europe que la baignade en Algérie est particulière.

Je remercie tous ceux qui contribuent à faire découvrir le village de Kristel par leurs commentaires, et je précise encore que je ne reproche absolument rien aux Kristellois. Tous ceux qui perçoivent mon propos comme attaque personnelle visant à ternir la réputation des Kristellois se trompent!

20 novembre, 2006

Hammam Bou Hadjar, le centre-ville

Classé dans : Centre-ville,Sites a decouvrir — oran @ 14:39

D’après ce que je connais de mon histoire familiale (maternelle), HBH était une ville coloniale. Les indigènes habitaient plutôt dans des immeubles alors que les colons occupaient de grandes maisons avec cour. Lorsque les Français sont partis pendant ou après la guerre d’Indépendance, mon grand-père, sa femme et leurs sept enfants ont pu quitter l’appartement insalubre où ils étaient entassés. Ma grand-mère habite aujourd’hui encore dans cette maison. Les murs, la cuisine et la salle de bain sont d’époque. Rien n’a changé!! Les anciens habitants ont voulu revoir leur maison il y a quelques années et ils furent surpris de voir que tout était pareil! C’est impressionnant, mais aussi triste car cela veut dire que les travaux d’entretien et de restauration nécessaires dans un pavillon n’ont pas été effectués. Ma grand-mère qui vit seule maintenant ne s’en plaint pas, quoique une nouvelle couche de peinture lui ferait plaisir ;-)

HBH était donc une ville coloniale connue pour ses vignobles. On peut voir encore des façades d’anciennes caves à vin. La culture du raisin existe toujours, mais la production de vin a été interdite après l’Indépendance. Un des endroits qui a une véritable touche française est la place de la Mairie que l’on voit en arrière-plan sur la photo suivante :

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Autour de la place, il y a des cafés, des commerces et au centre un kiosque qui sert des boissons et des glaces. On peut s’asseoir sur la place, des chaises et tables sont à disposition. Et de l’autre côté de la rue se trouve une grande Eglise.

Dommage que la photo soit si sombre :-(

HBH

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Pour finir, voici une photo prise à Sassel, une autre prise sur le chemin du retour dans les environs de HBH :

Sassel

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15 novembre, 2006

Hammam Bou Hadjar, le jardin public

Classé dans : Sites a decouvrir — oran @ 22:44

Un des endroits à visiter à Hammam-Bou-Hadjar est le petit jardin public, appelé « Tifichi » (« Petit Vichy »). C’est un lieu qui a dû être très agréable, aujourd’hui on peut encore y faire de très belles photos, mais malheureusement la beauté du lieu n’est pas mise en valeur, il est laissé à l’abandon, au bon plaisir des jeunes qui s’y réunissent et y laissent leurs bouteilles de bière.

Ce jardin est composé d’un immense rocher d’où jaillit une source d’eau chaude.

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Cette eau coule le long du rocher dans un bassin situé plus bas. Le gardien nous a bien prévenu que l’eau n’était pas potable. Vu les objets qui flottaient dedans, il ne nous serait pas venu à l’idée d’en boire quels que fûssent les bienfaits de cette eau thermale…

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A côté de l’immense rocher, on trouve un petit étang avec un pont et quelques bancs. Il n’y a plus d’eau dans les bassins, c’est dommage. Voici quelques vues prises du haut du rocher :

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13 novembre, 2006

Hammam Bou Hadjar, le hammam

Classé dans : Conseils pratiques,Generalites,Sites a decouvrir — oran @ 23:02

Hammam Bou Hadjar (HBH) est une petite ville, voire un grand village, situé dans l’arrière-pays d’Oran à environ une heure de route. Il s’agit d’une station thermale comme son nom l’indique (Hammam), et le « Complexe » thermal est assez connu dans la région. On peut y passer le temps d’un hammam ou louer un bungalow pour venir en cure soigner ses rhumatismes ou autres tracasseries. Je pense que les personnes qui reviennent dans leur village natal ne peuvent repartir sans avoir passé au moins quelques heures dans les eaux thermales du complexe.

Sur la photo, on voit l’entrée principale :

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Une petite parenthèse sur les hammams car beaucoup se demandent se que ça peut bien être. Hammam signifie bain en arabe et on désigne par ce terme le bain collectif, différent des spas parisiens ultras modernes et hors de prix. Il faut savoir qu’en Algérie, l’eau a toujours été un problème et l’est encore aujourd’hui d’ailleurs et une manière agréable et peu coûteuse de se laver est le bain collectif. On s’y rend en général entre femmes de façon à pouvoir se faire frotter -décrasser au gant de crin pour être plus précis- le corps. Le hammam est constitué en règle général d’une pièce collectif où l’on se déshabille, puis de la salle même où l’on se lave. Là il y fait très chaud, à tel point que la vapeur peut parfois empêcher de voir ses voisins. De petits lavabos sont situés au niveau du sol et disposés le long des murs. Au-dessus de chaque petit lavabo, il y a deux robinets, un pour l’eau chaude, un pour l’eau froide. On s’asseoit par terre sur une serviette par exemple ou sur un petit tabouret face à son lavabo et le principe consiste à remplir son petit lavabo qui n’a pas de bouchon, puis à le vider à l’aide d’un bol sur soi. Comme dans les maisons, l’eau est très souvent chauffée dans une marmite, les gens profitent du hammam pour avoir l’eau chaude courante. Personnellement je me lave trop vite en comparaison avec les femmes de là-bas. Le bain est un véritable rituel, on y vient avec sa petite valise remplie de serviettes et de vêtements, et on prend son temps dans le bain. Chez les femmes, on se déshabille complètement, certaines gardent leur culotte. Un ami m’a dit que les hommes, eux, ne dévoilaient pas leurs parties intimes. Je ne sais pas… Après s’être lavé, il est bon en général de s’allonger un peu dans le vestiaire où des banquettes sont prévues à cet effet car la différence de température peut faire tourner la tête. Surtout ne pas oublier de se couvrir la tête en sortant dans la rue, car même lorsque’il fait 40° à l’extérieur, le rhume de l’ »après-hammam » est très connu!

Maintenant il y a une nouvelle tendance en Algérie, ce sont les douches collectives qui sont dans les hammams mêmes. Ainsi, si on préfère son intimité, c’est aussi possible. Les douches coûtent environ 50DA, le hammam un peu moins. J’avoue que c’est très pratique surtout si comme chez ma grand-mère, il n’y a pas l’eau courante tous les jours l’été.

12 octobre, 2006

Architecture

Classé dans : Generalites — oran @ 13:44

J’ai oublié d’évoquer les constructions modernes du monde des affaires. Aujourd’hui un des nouveaux symboles d’Oran est l’hôtel Sheraton qui a vue sur la mer et dont les Oranais sont assez fiers. Il y a aussi un nouveau quartier des affaires qui est en construction. Les grandes entreprises comme Air Algérie ou la Sonatrac y ont établi leur siège. Je ne saurai pas situer ce quartier bien que je sois plusieurs fois passée devant. On y voit de grands bâtiments très modernes qui sont la plupart encore en travaux -le futur siège de la Sonatrac est impressionnant- et je crois que dans une dizaine d’années ce centre des affaires donnera une tout autre image d’Oran aux touristes de passage.

A mon avis, les promoteurs vont continuer à engager des projets tels que le Sheraton car l’Algérie, malgré ses faiblesses au niveau des services aux personnes, de l’hygiène, des infrastructures, présente tout de même beaucoup d’attraits, ne serait-ce que le soleil et les plages. Maintenant que les étrangers osent poser le pied en Algérie, pourquoi ne pas encourager le tourisme, faire valoir son patrimoine, aller à la rencontre des autres, s’ouvrir au monde? C’est comme cela que l’on évolue et que l’on s’enrichit.

Qu’en pensent les Oranais eux-mêmes?

4 octobre, 2006

Architecture

Classé dans : Centre-ville,Generalites,Sites a decouvrir — oran @ 22:03

Je souhaite ici décrire ce que j’ai vu et non pas faire un descriptif historique et scientifique sur l’architecture oranaise ce qui serait hors de mes compétences. Ce qui est étonnant dans la ville d’Oran, c’est cette capacité à intégrer les styles architecturaux les plus cosmopolites.

On appelle souvent Oran « Petite Paris » et c’est vrai. Quand on voit les façades des maisons avec les balcons en métal noir, les grandes avenues ou les arcades, on se croirait en France. Il reste encore beaucoup de traces de l’occupation française et je suis sûre que les Pieds-Noirs qui se rendent en pèlerinage à Oran ne se sentent pas dépaysés.

Voici par exemple, la mairie et le théâtre qui donnent sur la place de l’Emir Abdelkader :

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mairie

théâtre

Ainsi pendant longtemps, je n’ai vu dans le centre d’Oran que les « vestiges » de la colonisation c’est à dire des façades dégradées qui ne faisaient que rappeler le faste du passé. Il y a d’ailleurs des immeubles anciens à la périphérie du centre-ville qui ressemblent à des bidonvilles :-( tant ils sont sales et dégradés.

Toutefois, la nouveauté pour moi cette année, ce furent les nouvelles constructions et là on peut dire que les Algériens ne reculent devant rien tant au niveau du style que de la grandeur.

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Les maisons ou plutôt les villas sont immenses. Souvent je me suis demandée si ce n’étaient pas des immeubles. Elles ont en général un rez-de-chaussée avec garage, un étage au minimum -pour la future belle-fille!- et une terrasse. Les matériaux utilisés pour les façades sont variés : du crépi banal au marbre en passant par la brique grise ou rouge. Il y a même des maisons avec des tours genre donjons! Je n’ai pas visité l’intérieur des superbes villas mais en jetant un oeil ici ou là on peut découvrir des murs en faïence et des carrelages magnifiques. Souvent les plafonds décorés de rosaces en plâtre sont très hauts, ils dépassent largement les 2,50m traditionnels de France. Carrelage au sol et plafonds hauts : tout est fait pour que la chaleur soit supportable à l’intérieur des habitations.

Ce qui est frappant toutefois ce sont les grillages aux fenêtres : on en voit du rez-de-chaussée au dernier étage et à toutes les fenêtres et parfois même aux balcons. Ca laisse beaucoup supposer quant aux pénétrations par effraction et aux vols…

Voici quelques photos. Je regrette de ne pas en avoir pris de plus et de plus belles car il y a vraiment de magnifiques maisons. Chacun construit selon son goût. Contrairement aux années passées où je voyais surtout des maisons non finies, j’ai pu remarquer cet été de nombreuses maisons entièrement construites. C’est ce qu m’a fait dire en introduction à ce blog que l’Algérie est en train de progresser. Les Algériens construisent et achèvent leurs constructions, ils ne se contentent plus de vivre dans les pierres posées par les colons.

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Ici entre deux maisons assez « classiques », on en voit une tout à fait originale :
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Ce qui est très étonnant aussi, ce sont les toits. Il y en a de plus en plus. Est-ce par style ou par nécessité : il a neigé l’hiver dernier à Oran!! Encore plus surprenant, ce sont les tours asiatiques! Depuis quelques années s’est installée une communauté de travailleurs chinois à Oran. Au début ils étaient seuls, puis les femmes ont suivi si bien que les gens de là-bas disent qu’il y a des Chinois partout. Personnellement, je n’en ai vu que deux ou trois. Il faut dire qu’ils s’habillent commes les Algériens et avec le teint basané, ils ne tapent pas forcément à l’oeil! Quoi qu’il en soit, je sais qu’il doit au moins y avoir quelques architectes ou maçons dans le lot car sur les toits oranais fleurissent des toits typiques du monde asiatique. Quel dommage que je n’ai pas d’autres photos car ces détails témoignent vraiment de l’ouverture des Oranais qui n’hésitent pas à s’approprier et à inclure dans leur paysage, sans préjugés, un style asiatique :
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27 septembre, 2006

Se restaurer

Classé dans : Centre-ville,Conseils pratiques — oran @ 22:52

La pêcherie

Qui n’a pas entendu parler de la pêcherie à Oran? Pour les non-initiés, il s’agit d’un endroit situé près du port de pêche où l’on trouve des restaurants dans lesquels on sert des spécialités de poissons frais. A entendre les Oranais, on croirait que c’est du cinq étoiles tellement c’est bien.

pêcherie
Il est vrai que les repas sont bons. (C’est encore et toujours le service qui fait défaut.) On peut commander de la soupe de poissons ou différentes sortes poissons ou des fruits de mer (crevettes, gambas, calamars) grillés accompagné d’une salade et de pain.Lors de mon précédent séjour, j’avais été déçue, mais cette année j’y suis allée sans attente particulière et j’ai prévenu mon mari que ce serait très populaire et qu’on mangerait comme à la maison ou presque. On a pris de la salade et du poisson grillé. On a eu deux fourchettes comme couvert, du pain pour accompagner, et pour s’essuyer les mains du papier (pas du sopalin, non du papier format A4 coupé en quatre ; ça essuie super bien le gras vous ne saviez pas?!). On était rassasiés en tout cas.

J’ai vu en sortant un couple s’installé à l’extérieur et j’étais vraiment surprise : ils avaient apporté leur boisson (deux bouteilles de gazouze) et leur dessert (des yaourts). On fait comme chez soi! Je me rappelle avoir déjà mangé dans une salle dite « familiale », alors là entre le bruit et le monde on se croirait à la foire! Ce qui est dommage, c’est que le service s’arrête à 15 heures, le soir c’est fermé.

En sortant du restaurant, on peut aller acheter directement du poisson aux pêcheurs près du port.

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port de pêche

Les pizzerias

Les pizzas que j’ai goûtées étaient bonnes, préparées et cuites sur place (pas décongelées). Je dirais qu’il faut quand même se méfier du descriptif des cartes concernant les différentes pizzas. Par exemple, attention au mot « fromage » : il se peut que ce soit de la Vache-qui-rit au lieu de gruyère râpé. Ou encore il se peut que la pizza fruits de mer n’ait que 2 ou 3 mini crevettes roses.

Pour l’anecdote, il faut bien que je critique le service!! Eh oui, encore une fois! Pourtant j’ai mangé rarement à l’extérieur!! Ainsi, à Oran, près du front de mer, on a eu affaire à un jeune serveur sûr de lui, mais inefficace. On lui fait signe pour prendre la commande. On était trois adultes et deux enfants, et bien sûr il se ramène sans bloc, sans crayon : tout dans la tête! Après avoir bien mémorisé notre commande, il se retire à une table juste derrière nous et se met à noter sur un calepin ce qu’on venait de commander, je suppose… Bref, les pizzas arrivent. Sur la carte étaient notés les ingrédients de chaque pizza et on avait choisi de façon précise ce qu’on voulait. Il nous apporte évidemment autre chose. En voyant ce qu’il nous servait, il me semblait bien qu’il s’était trompé, alors j’ai vérifié vite fait sur la carte. J’ai voulu discuter, mais comme il a commencé avec « Non,non je ne me suis pas trompé, c’est bien la pizza fruits de mer que vous avez là!! » en montrant du doigt la pizza champignons, j’ai laissé tomber aussitôt, c’était sans espoir. De toute façon, elles se ressemblaient toutes, ces pizzas, à un détail près!
A l’opposé, on a mangé dans une pizzeria tenue par un ancien immigré, à Aïn Temouchent. Déjà le lieu lui-même donnait envie de manger : une carte à chaque table, des tables propres , une belle décoration en général et même les sanitaires étaient impeccables. Question tarif : la même chose qu’à Oran, pas de surtaxe! Le serveur nous a expliqué que le propriétaire -son beau-frère- avait opté pour le style « à l’européenne » et personnellement, j’ai bien aimé! Le serveur lui-même était bien, poli, accueillant, et -dois-je l’ajouter- vit en Allemagne et était juste de passage en Algérie pour les vacances.

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Dans une troisième pizzeria, à Bir el Djir, le propriétaire était marocain et là aussi, rien à critiquer. Belle salle de restaurant avec une jolie arrière-cour, sanitaires propres, service un peu à la va-vite, mais correct. Tout ça pour dire, que les Algériens ont besoin d’une véritable formation en restauration car il ne suffit pas de faire bien la cuisine pour attirer le client, il faut savoir aussi faire en sorte qu’il veuille revenir, non?

Les crèmeries

Je vous conseille la crèmerie La Grande Poste dans la rue Mohamed Khemisti, dans le centre-ville d’Oran. Le seul inconvénient est que la salle principale, au rez-de-chaussée, pue la cigarette. Comme il n’y a pas de terrasse, les gens fument à l’intérieur. A part ça, les coupes sont superbes. C’est quand même assez cher (150DA-400DA la coupe), mais ça vaut le coup! Là aussi avec le serveur : problème -tout petit-. On demande l’addition et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai calculé juste avant le total avec la carte. Coup de chance! Il nous dit que ça fait tant de dinars -je ne sais plus combien-. Il avait compté 50DA de trop! Je lui fais la remarque et naturellement, il a raison et insiste, donc je prends la carte et je lui montre. Finalement il a reconnu son tort et s’est excusé!

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