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Date de création : 15.05.2009
Dernière mise à jour : 28.03.2018
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Ouvertures de l’Assemblée des Assises Nationales des Comores

Publié le 05/02/2018 à 22:35 par ridja Tags : image moi société travail
Ouvertures de l’Assemblée des Assises Nationales des Comores

 

Les Assises Nationales des Comores ont été ouvertes ce lundi 5 février 2018 par le Chef de l’Etat, Azali Assoumani, au Stade de Moroni, en présence d’une forte délégation de la Communauté Internationale. Des représentants de l’Organisation des Nations Unies, de la Commission de l’Union Africaine, de la Ligue des Etats Arabes, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la Commission de l’Océan Indien ont assisté au démarrage de cet évènement. Les plénières se dérouleront du 06 au 08 février 2018 au Palais du Peuple. L’Assemblée sera présidée par l’ex-président du parlement et ex-Gouverneur Salim Djâbir. 

 

 

« Cette cérémonie marque en effet l’aboutissement formel et solennel des Assises Nationales, prônées depuis des années par la société civile, les leaders et les sages de notre pays, en vue de faire le bilan des 42 ans d’indépendance des Comores et en tirer les leçons, pour projeter le pays vers un meilleur avenir », s’est réjoui le Président devant des milliers de comoriens venus assister au démarrage de cet évènement historique.

Le chef de l’Etat, s’est dit « persuadé, que ces assises enclencheront l’élan nécessaire au développement socioéconomique du pays, pour le hisser au niveau des pays émergents à l’horizon 2030 ».

Il a salué  le dynamise et le travail colossal accompli en un temps record par le Comité de Pilotage des Assises Nationales (CPAN) et a rendu un hommage auprésident du Comité, Monsieur Said Mohamed Sagaf, pour avoir « accompli sa lourde mission, avec sagesse, patience, disponibilité et efficacité ».

 

Pour le chef de l’Etat, les centaines de comoriens ayant participé aux ateliers thématiques ont fait part de leur enthousiasme. C’est ainsi qu’il a « salué le climat de paix, de sérénité et de fraternité qui a prévalu tout au long de ces ateliers thématiques ».

« Cela nous réconforte et témoigne de la volonté manifeste du peuple comorien à travers ses composantes de prendre en charge tout son destin. Mais quelle meilleure façon de s’en assurer, d’y veiller et de trouver des réponses à ces interrogations, que de s’impliquer et d’être présents ? Une chose est certaine – et vous pouvez en temoigner – les Assises Nationales n’ont forcé ni exclu personne ; aucun patriote, aucune force vive de la Nation n’a été empêchée d’y participer », a-t-il poursuivi.

 

Pour le Président de l’Union des Comores, ceux qui ont décidé d’y prendre part, y compris moi-même, pensons que les résultats de ces assises, bénéficieront à tous, y compris aux absents, quelque soit leur motivation.

 

La main a toujours été tendue aux réticents

 

« Le CPAN et moi-même, avons maintes fois réitéré notre appel à tous, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, pour le soutien sans réserve, à ce dialogue. Nous avons tenu compte des avis de tous dans la composition et la recomposition du CPAN. C’est dire que la main a toujours été tendue aux réticents », a-t-il poursuivi. Et de marteler : « Je l’ai dis et je le répète encore aujourd’hui, la place de tous les Comoriens est là, dans ces assises, avant, pendant et après cette cérémonie. La porte reste toujours ouverte à tous. Les travaux se poursuivront jusqu’au 12 février prochain ».

 

Tout comme l’ensemble des intervenant, le Président de l’Union des Comores, a fait observer que les comoriens veulent « renouer avec l’espoir d’un lendemain meilleur ».

 

« Faisons en sorte que ces Assises Nationales soient un moment clef de l’Histoire de notre Nation et que les recommandations qui en émaneront, renforcent l’unité nationale, la paix, la sécurité et la stabilité, et enclenchent le développement et l’émergence de notre pays, pour offrir aux générations présentes et futures, le mieux-être auquel ils sont en droit d’aspirer », a-t-il conclu.

 

http://assisescomores.com

Mohamed Soilihi (Momo) investi président

Publié le 24/01/2018 à 13:59 par ridja Tags : travail richesse
Mohamed Soilihi (Momo) investi président

 

Chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage : Mohamed Soilihi (Momo) investi président

 

Lors de l’investiture du premier président de la Chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage, hier après-midi à N’vuni ya Bambao, le vice-président en charge du ministère de l’Agriculture a appelé les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs à enterrer la hache de guerre et à mettre fin aux querelles au profit de la mise en place des programmes agricoles, d’élevages et de pêches, lesquelles favoriseront une autosuffisance alimentaire dans le pays. Promettant que l’Etat mettra tous les moyens nécessaires à la disposition de la chambre pour le développement de ces secteurs porteurs de richesses, le chef de l’Etat a montré qu’il faut bannir les erreurs car le pays vise haut et les pêcheurs, les éleveurs et les agriculteurs doivent accompagner le pays dans sa visée des Comores émergentes à l’horizon 2030.

 

 

 

Hier en fin d’après-midi, à N’Vuni ya Bambao, en présence du président de la République, Azali Assoumani, le vice-président en charge du ministère de l’Agriculture, Moustadroine Abdou, a investi Mohamed Soilihi, alias Momo, premier président de la Chambre d’agriculture, de la pêche et de l’élevage.

 

Dans son discours, le vice-président en charge du ministère de l’Agriculture a appelé Mohamed Soilihi à se mettre au travail pour unir les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs dans le but d’épanouir et développer leurs domaines de compétences.

 

 

Le vice-président a déclaré devant les représentants de ces trois corps que l’avenir des Comores réside dans ces trois secteurs porteurs de richesse et source de croissance de l’économie nationale. Moustadroine Abdou n’a pas manqué de rappeler que plusieurs pays, qui ont réussi un développement harmonieux, sont passé par ces trois secteurs.

 

 

 

Notre pays dispose de ressources, et en quantité suffisante. Avec les efforts des uns et des autres, les Comores peuvent arriver à atteindre la voie de l’émergence, a-t-il lancé.

 


Quant au président élu, Mohamed Soilihi, il a rassuré que durant de longues années, il a déployé tous ses efforts en faveur des secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage, pour permettre aux comoriens d’arriver à une autosuffisance alimentaire.

 

 

Et pour lui, le temps des querelles et des disputes est terminé. “Place maintenant à l’action pour le développement de l’agriculture”, a-t-il clamé.

 


Pas droit à l’erreur



Reconnaissant un secteur désorganisé, le nouveau président promet de mettre toute son énergie pour réunir l’ensemble des agriculteurs, pêcheurs et éleveurs, pour réorganiser ces secteurs et permettre l’essor de l’économie nationale.

 

 

Parmi ses combats, le président de la chambre entreprend de mettre fin à l’importation de certains produits agricoles, qui dans la plupart de temps, sont à des prix exorbitants.

 

 

 

 

 

Les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage sont en veille, et il est temps de les ressusciter, pour que le pays puisse se prendre en charge dans ces trois secteurs, déclare-t-il.

 

 

 

Mohamed Soilihi a promis que des mesures seront prises pour placer ces trois secteurs au centre du développement du pays. Selon lui, des programmes de développement agricole, d’élevage et de la pêche seront mis en place dans l’ensemble des îles de l’archipel pour répondre aux besoins de la population comorienne.

 

 

 

 

 

 

A son tour, le chef de l’Etat s’est félicité de l’entente trouvée par les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. Laquelle entente permettra de mettre en place la première chambre d’agriculture, de la pêche et de l’élevage.

 

Azali Assoumani a rappelé l’importance de ces trois secteurs dans le projet visant à placer le pays dans la voie de l’émergence, à l’horizon 2030. “Il n’y a pas droit à l’erreur”, a-t-il mis en garde avant de promettre que “l’Etat mettra tous les moyens nécessaires à la disposition de la chambre pour assurer le développement des secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage”.

 

Ali Abdou  Alwatwan

Fermeture des ateliers sur les thématiques des assises

Publié le 23/01/2018 à 14:31 par ridja Tags : sur chez société femmes message éléments revenu
Fermeture des ateliers sur les thématiques des assises

 

Fermeture des ateliers sur les thématiques des assises : Un constat préoccupant, des propositions pertinentes

 

Le Cpan a clôturé les quinze ateliers sur les thématiques des assises nationales en présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Si ce dernier a mis l’accent sur la participation des compatriotes venus de Mayotte, l’expert Abdallah Msa est revenu sur certaines recommandations qui sont sorties des travaux. En ce qui concerne la gouvernance politique, il parle d’un Etat budgétivore caractérisé par plusieurs institutions qui “favorisent la politique de l’assistanat”. En ce qui concerne le volet économique, outre le secteur privé en proie à plusieurs difficultés, Abdallah Msa parle également des recettes publiques dont 70% sont allouées aux salaires des agents de l’Etat.

 

C’est sous la présence, à nouveau, du chef de l’Etat Azali Assoumani, hier en fin d’après-midi à l’hôtel Retaj, que le Comité de pilotage des assises nationales (Cpan) a procédé à la fermeture des ateliers sur les thématiques des assises dont le coup d’envoi avait été donné vendredi dernier pour un démarrage le lendemain.

 

Si dans l’ensemble, le Cpan se réjouit du déroulement et des travaux, les experts nationaux chargés de surveiller les ateliers ont tenu à revenir brièvement sur les questions soulevées lors des échanges.

Pour Abdallah Msa qui se trouve à la tête des experts, plus de 800 personnes ont pris part aux travaux des quinze ateliers à en croire les signatures enregistrées. Il expliquera que le premier jour, les ateliers qui avaient commencé par 40 personnes à raison d’un atelier se sont trouvés à la fin à 75 personnes par thème.

 

A la base, on s’attendait à 500 ou 600 participants mais les Comoriens des quatre îles ont répondu massivement. Cet événement ne consiste pas à juger un régime mais plutôt à faire un diagnostic pour connaitre les maux qui nous rongent et qui ont fait qu’en 42 ans d’indépendance, le pays stagne toujours. C’est le moyen le plus efficace pour faire comme les autres pays et en finir avec le chômage en particulier chez les jeunes, a-t-il commencé lors de son intervention devant une salle archicomble.

 

Il est donc convaincu que tous les patriotes prendront part à cet événement. Au chapitre des recommandations préliminaires, Abdallah Msa a parlé de la gouvernance politique.

“Il y a eu un déballage aussi bien du gouvernement, de l’opposition, de la société civile et des partis politiques. Un constat démontre que nous avons créé un Etat budgétivore qui favorise l’assistanat, raison pour laquelle nous devons créer des structures plus à même de fonctionner tout en participant au développement économique”, a fait-il remarqué avant de rappeler que 70% des recettes publiques sont allouées au paiement des salaires des agents de l’Etat.

Il remet donc en cause la multiplication des institutions aux moyens colossaux et à la gestion moins maîtrisée. Les ateliers préconisent donc de revenir à des institutions fiables et d’implanter l’Etat partout sur l’ensemble du territoire national.


Des défis dans tous les secteurs

C’est dans cet élan de recommandation qu’il a révélé que les ateliers prônent l’intégration des Mahorais dans les activités et la gestion du pays. Au chapitre économique, les ateliers ont fait ressortir les éléments selon lesquels, le pays n’exploite pas toutes ses potentialités économiques, raison pour laquelle les méthodes doivent être modernisées.

 

 

 

Pour illustrer les difficultés économiques du pays, l’expert national parle d’infrastructures routières délabrées à 70% et refaites tous les 6 mois, du port de Mtsamdu ya Ndzuani exploité seulement à 30% de son potentiel, de l’absence d’une compagnie aérienne nationale ou encore de l’accessibilité et du coût de l’électricité.

Abdallah Msa revient sur les échecs dans le secteur de l’éducation, la santé, l’égalité des chances entre hommes et femmes mais aussi et surtout sur le chômage.


Il faut une restructuration du secteur privé, une réduction sensible du chômage et une volonté de créer des emplois, conseillera-t-il.

 

Devant le président du Cpan, Saïd Mohamed Sagaf et de son équipe, devant plusieurs membres de son gouvernement, le président Azali Assoumani a remercié les experts nationaux et les membres du Cpan pour les efforts qu’ils ont consentis.

 

Il a surtout affiché sa satisfaction de constater la présence des Mahorais. “Nous avons fait une erreur que nous comptons y remédier. En effet, lors de la crise séparatiste, nous avons oublié que le premier séparatisme est venu de Mayotte et la recherche de solution s’est focalisée seulement sur une partie de la crise.

 

Nous partageons tout en dehors de ce problème politique. Les compatriotes de Mayotte qui sont présents, ont envoyé, j’espère un message aux autres qui sont restés là-bas”, a conclu le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani.

 

Alwatwan

Inauguration du nouveau bâtiment de la Bcc

Publié le 20/12/2017 à 10:22 par ridja
Inauguration du nouveau bâtiment de la Bcc : “La Banque centrale doit tourner une page…” Économie | 20/12/2017 - Mohamed Youssouf image article une Le président Azali Assoumani a coupé le ruban des nouveaux locaux de la Banque centrale hier dans la matinée. Au cours de son allocution, il a appelé la Bcc à intensifier ses relations avec les établissements bancaires en particulier la Bceao et la Beac. A l’heure où l’on parle d’émergence pour l’horizon 2030, le chef de l’État veut voir les banques être au rendez-vous et pour cela, selon ses propos, la Bcc doit rester une institution de référence et un conseiller économique et financier fiable. “Vous devez tout faire pour que les banques deviennent des institutions solides capables de répondre au besoin de développement économique et social du pays. La Bcc, et l’ensemble des Banques doivent servir de levier en matière de politique monétaire, donc de politique de crédit pour le développement économique et social”. C’est devant le président de la République, Azali Assoumani que la Banque centrale des Comores (Bcc) a inauguré officiellement ses nouveaux locaux flambants neufs. L’inauguration des nouveaux locaux de la Banque centrale des Comores s’est déroulée en présence du vice-gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Dieudonné Evou Mekou et du secrétaire général de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Abdoulaye Seck. Le président Azali Assoumani a profité de leur présence pour appeler à l’intensification des relations entre la Banque centrale des Comores et ces deux institutions. Cet imposant bâtiment d’une valeur de 940 millions de francs permettra aux dirigeants et aux personnels de la Bcc, selon les dires d’Azali Assoumani, de disposer d’un “cadre de travail et de recherche moderne au pays”. En marge de son allocution, le chef de l’Etat est revenu sur la situation du secteur bancaire et sur les missions qui échoient à la banque centrale. Pour lui, tout doit être fait pour que la Bcc reste cette institution de référence, car respectée et respectueuse de la Loi et des intérêts du pays. C’est à ces conditions que nous pourrons, ensemble, faire de la Bcc, un cadre de confiance, au service du financement de l’économie nationale, en vue de créer un environnement favorable à un meilleur financement de cette économie et permettre au pays de poursuivre avec optimisme, son ambition de s’inscrire parmi les pays émergents du continent africain, à l’horizon 2030. Pour que la Bcc joue pleinement son rôle et reste une institution de référence, la transparence doit être son leitmotiv. “J’ose espérer qu’à propos de ce que j’ai lu dans la presse (Al-watwan du lundi 18 décembre, inauguration du nouveau bâtiment de la Banque centrale : y aura-t-il un audit interne et externe pour lever toutes les zones d’ombres) ces derniers jours, concernant cette institution, toute la lumière sera faite et toutes les responsabilités seront clairement dégagées, aussi bien pour la Bcc elle-même que de son Conseil d’Administration” a-t-il dit en faisant allusion aux informations selon lesquelles, des zones d’ombres subsisteraient quant au processus du choix de l’entreprise devant assurer la construction du nouveau bâtiment de la banque. Lire aussi : Inauguration du nouveau bâtiment de la Banque centrale : Y aura-t-il un audit interne et externe pour lever toutes les zones d’ombres ? Trop d’embûches Estimant par ailleurs que le secteur bancaire connait bon nombres de difficultés, Azali Assoumani a appelé la Bcc à tourner une page “en devenant plus active dans son rôle de conseil pour le développement économique”. “Vous devez tout faire pour que les banques deviennent des institutions solides capables de répondre au besoin de développement économique et social du pays. La Bcc, et l’ensemble des Banques doivent servir de levier en matière de politique monétaire, donc de politique de crédit pour le développement économique et social. Le système bancaire sous l’impulsion de la Banque centrale doit être au rendez-vous de 2030 et nous n’avons pas droit à l’erreur” a-t-il exhorté. Booster le secteur productif Pour le président, la Bcc a un rôle important dans la politique monétaire et dans la stabilité financière du pays. Si le chef de l’Etat insiste sur le rôle de la banque centrale, c’est pour éviter “les situations difficiles vécues dans le passé” par plusieurs établissements bancaires dans la mesure où, “un meilleur suivi de ces banques aurait permis d’éviter l’aggravation de certains faits”. Il fera allusion à des problèmes de gouvernance, d’actionnariat et de respect de la loi bancaire. Profitant encore une fois de la présence de la Beac et de la Bceao, Azali Assoumani estime que la Bcc doit “s’inspirer de leurs expertises et de leurs expériences et de les répliquer aux Comores car notre appartenance à la zone franc hier et nos liens avec la zone euro aujourd’hui constituent un bouclier de stabilité pour notre économie et notre population”. Au chapitre des bons résultats, selon les propos du président, le crédit de l’économie est passé de 10 milliards en 2005 à 80 milliards en 2017, avec la création de la banque postale, plus de 15 000 agents de l’État sont bancarisés, le paiement manuel a pris fin et aujourd’hui il y a une dizaine de banques, d’établissements financiers et de micro-finances alors “qu’il y a dix ans de cela, le paysage bancaire comorien était composé d’une seule banque commerciale et d’une banque de développement”. Intervenant en premier pour souhaiter la bienvenue à l’assistance, le gouverneur de la Bcc s’est notamment attardé sur les difficultés que rencontre le secteur bancaire. Pour Younoussa Ben Imane, “des contraintes importantes limitent aujourd’hui le financement du secteur privé”. Il citera entre autres l’absence de ressources pour le financement à long terme, la concentration des banques dans le milieu urbain, une faible bancarisation de la population, le peu de crédits destinés à des investissements productifs, l’insuffisance des infrastructures de base, des taux d’intérêt trop élevés et les dysfonctionnements de la justice. Malgré toutes ces insuffisances, la Bcc cherche à multiplier sa supervision et à jouer pleinement son rôle de conseiller économique et financier afin de soutenir la politique de l’émergence prônée par les autorités actuelles. Pour y parvenir, selon le gouverneur de la Bcc, Younoussa Ben Imane, “la banque centrale a engagé de nombreuses réflexions pour identifier les moyens afin de mieux mobiliser l’épargne et l’orienter vers des investissements productifs”. S’ouvrir aux autres banques Ainsi, ces réflexions tourneraient autour de la mobilisation de l’épargne intérieure et celle de la diaspora, la mise à jour du système national de paiement, le renforcement du marché interbancaire et le développement du secteur productif pour ne citer que ces points. Réagissant sur les propos du président Azali Assoumani qui demande de la transparence et que des responsabilités soient établies quant au projet de construction du nouveau bâtiment de la Bcc, Younoussa Ben Imane a tenu à informer que “toutes les réalisations du passé, du présent et du futur feront l’objet d’un audit pour s’assurer de leur transparence”. “Le président Azali Assoumani a réagi sur des informations qu’il a lues dans la presse et nous avons engagé le processus pour établir les responsabilités de tout un chacun. Je ne peux évidemment pas vous divulguer les résultats puisque les travaux sont en cours” devait-il réagir. Il a tenu à informer également que désormais, la Bcc allait s’ouvrir aux autres banques de l’Océan Indien et de l’Afrique de l’Est, histoire de développer le secteur bancaire.

Préparatif des assises : Sensibilisation massive

Publié le 02/12/2017 à 15:12 par ridja Tags : société internet sur background
Préparatif des assises : Sensibilisation massive et consultation citoyenne dès le 1er décembre

Politique |  29/11/2017 -    Mohamed Youssouf

 
Le Cpan par son porte-parole a organisé un point de presse hier où il était question de la vulgarisation des activités effectuées ou en cours. Saïd Larifou a révélé que le budget de fonctionnement du Cpan tourne autour des 340 millions, des “villages assises” verront le jour, que les consultations citoyennes devraient commencer le 1er décembre prochain et que le site internet des assises est attendu en fin de semaine. Pour s’assurer d’une adhésion massive de la population, le Cpan ne compte pas lésiner sur les moyens pour s’assurer “d’une communication à la hauteur de l’événement”. Le porte-parole a tenu également à souligner le caractère inclusif et l’esprit paisible “qui caractérisent le Cpan”.

 

Programmé au moins une seule fois par semaine pour vulgariser ses activités, le Comité de pilotage des assises nationales (Cpan) a tenu un point de presse hier dans ses locaux de Maluzini. Pour le porte-parole du Cpan, ce rendez-vous avec la presse est d’une grande importance parce que dit-il, les Comoriens doivent être sensibilisés et suivre étape par étape l’évolution des travaux devant conduire à la tenue des assises nationales non pas en décembre comme initialement prévues  mais en janvier 2018. Après l’adoption du règlement intérieur, de la mise en place du bureau exécutif du comité et la formation des commissions technique, organisation et communication,

 

 

il est temps de mener une campagne de sensibilisation massive pour des assises populaires et inclusives. La commission chargée de la communication devrait lancer sa campagne de sensibilisation et de consultation citoyenne dès le 1er décembre prochain. Des meetings seront organisés un peu partout dans le pays et des structures permanentes seront implantées dans les différentes régions du pays a expliqué le porte-parole du Cpan, Saïd Larifou.

 

Pour s’assurer d’une adhésion massive de la population, le Cpan ne compte pas lésiner sur les moyens pour avoir  “une communication à la hauteur de l’événement”. Pour y parvenir, des “villages assises” seraient organisés dans les trois îles, des consultations dans les pays à forte diaspora comorienne sont également prévues et des antennes du Cpan verront le jour sans oublier le site internet pour les assises qui est en phase de finalisation “pour s’assurer de la participation de toute la population”.


338 millions de fonctionnement

Se trouvant dans l’obligation de donner quelques réponses quant au caractère exclusif que certains tentent de coller au Cpan, Saïd Larifou a mis l’accent sur la composition du Cpan et de son bureau. Pour lui, “certains parlent de l’absence de Ndzuani mais il faudrait plutôt parler de l’absence de trois représentants de Ndzuani. Sur une délégation de 12 personnes, 9 sont avec nous et il ne manque que les représentants du gouverneur et du conseil de l’île” ainsi que celui du parti Juwa. 

 

 

 

La délégation de Mwali est composée de 9 personnes qui sont toutes venues et à Ngazidja, seuls 4 représentants font défaut en intégrant celui du M11. Toutes les tendances sont également représentées non seulement dans le Cpan mais également dans le bureau. Le président et le trésorier sont du M11, un vice-président est venu du conseil de l’île de Mwali, la secrétaire générale est de la société civile et les deux restants sont du milieu politique a tenu à détailler Saïd Larifou.

 

Ce dernier confirme que des contacts sont noués avec les responsables des partis politiques qui se sont retirés, que toutes les dispositions sont prises pour les convaincre mais que les travaux devaient continuer “dans un esprit paisible et convivial”. En marge de ce point de presse, Saïd Larifou a expliqué que le budget de fonctionnement du Cpan est adopté et est arrêté à environ 340 millions.

Il a également affirmé que la commission technique devrait finaliser la conception des thèmes d’ici demain pour que des experts nationaux et éventuellement internationaux les analysent pour une adoption définitive.

PROCESSUS ELECTORAL : UN GUIDE DES PROCEDURES

Publié le 25/11/2017 à 08:35 par ridja Tags : background article société travail cadre sur
Processus électoral : Un guide des procédures pour atteindre la souveraineté électorale en 2021

Politique |  23/11/2017 -    Mohamed Youssouf

 
Le ministère de l’Intérieur continue de tirer les leçons des dernières élections. Après les évaluations du cycle électoral intervenues en 2016, un guide des procédures électorales a été présenté hier aux différents acteurs électoraux pour viser la souveraineté électorale d’ici les prochaines échéances. Plus de 890 pages pour 180 procédures répertoriées et neuf grands chapitres qui tournent autour des activités préparatoires, les listes et cartes d’électeurs, le vote et les résultats entre autres points.

 

Dans le cadre de la mise en pratique des différentes recommandations sorties lors des nombreuses évaluations du cycle électoral entre août et octobre 2016, le ministère de l’Intérieur chargé des élections en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a organisé un atelier de deux jours à l’hotel Golden Tulip à compter d’hier pour la présentation d’un guide des procédures électorales “pour la préparation et la réalisation du prochain cycle électoral”.

D’après la note de presse faite pour l’occasion, ce guide répond aux demandes et aux recommandations émanant des ateliers d’évaluation de 2016 et à la volonté du gouvernement de consolider sa souveraineté électorale d’ici 2021. Dans son discours d’ouverture de cet atelier, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a mis l’accent sur l’aspect pratique d’un tel guide.

 

 

La conception de ce guide entre dans le plan d’actions du gouvernement car, en matière électorale, l’objectif majeur est le recouvrement de la souveraineté électorale d’ici 2021. Cette réalisation concrétise donc l’objectif de rendre lisible les activités du processus électoral et répondre à un besoin essentiel dans le domaine du renforcement des capacités en matière électorale a expliqué Saïd Abdou Djaé. 

 

Ce dernier exhorte la Ceni à travailler dur pour qu’à l’avenir, on puisse avoir des élections davantage libres, transparentes, démocratiques et crédibles. 


Elections crédibles

Ce document de 896 pages pour 180 procédures est reparti en neuf grands chapitres et tourne autour des activités préparatoires ; l’installation des membres de la Ceni et des institutions ; la campagne électorale, les partis politiques et les candidats ; la confection des listes et cartes d’électeurs ainsi que les candidatures.

Se voulant plus complet, le guide des procédures électorales ne pouvait que se pencher sur les bulletins de vote et les documents sensibles, le vote lui-même et les résultats et enfin les activités subséquentes. Ce travail financé par l’Union européenne et accompagné techniquement par le Centre européen d’appui électoral (Eces) décrit donc les étapes qui conduiront à la réalisation des activités électorales.

Pour le chef du bureau de l’Union européenne en Union des Comores, Thierry Rivol, la souveraineté électorale s’acquiert par “la consolidation des compétences techniques et opérationnelles des institutions chargées des élections et plus spécifiquement de contribuer au renforcement de leur cadre légal, de renforcer et consolider leurs capacités et leurs ressources techniques en matière de planification et de gestion électorale”.

Pour le chef de projet Eces, Gorka Gamarra, ce guide pratique va accompagner la Ceni et la direction générale des élections dans la préparation d’outils de planification pour le prochain cycle électoral. Rappelons que la rédaction de ce guide est basée sur des processus en place en 2015/2016 et des dispositions législatives qui s’appliquaient lors des derniers scrutins.

Toutefois, des modifications peuvent être apportées et les procédures peuvent être adaptées dans le futur à en croire la note de presse distribuée par l’Eces. Cet atelier prévu pour prendre fin aujourd’hui a réuni des représentants du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel, des partis politiques, des médias, de la société civile, de la Ceni, de la direction générale des élections entre autres.

LARIFOU DENONCE DES PROPOS INDIGNES DE SALAMI

Publié le 25/11/2017 à 08:04 par ridja Tags : solidarité pensée sur cadre création article bonne background image

 

Sortie de Salami Abdou Salami : Saïd Larifou dénonce des propos “indignes”

Politique |  24/11/2017

Mohamed Youssouf

 
Le gouverneur de Ndzuani, dans une conférence de presse mercredi au Select, avait critiqué avec véhémence les assises et le Cpan. Le porte-parole du comité de pilotage parle “de propos indignes” et affirme que “personne ne peut prendre ce pays en otage” d’autant plus que “ce pays n’appartient pas aux politiciens”. Dans le cadre de cet entretien, Larifou a confirmé la mise en place des commissions, technique, organisation et communication au sein du Cpan et informe par la même occasion que 25 thèmes sont déjà retenus et qu’il y aura prochainement “des caravanes et un village Assises à Kalaweni”.

 

Au lendemain de la sortie du gouverneur de Ndzuani qui appelle à un nouveau processus, le porte-parole du Comité de pilotage des assises nationales (Cpan) a tenu à rebondir sur ses propos.

 


Lire aussi : Organisation des assises nationales : Salami Abdou Salami pour un nouveau processus


 

Dans un entretien accordé à Al-watwan, Me Saïd Larifou a déploré les propos de Salami Abdou Salami à l’encontre des assises et du Cpan. “Ce pays n’appartient pas aux politiciens et personne ne peut empêcher les Comoriens de prendre en main leur avenir. Cette occasion historique sera saisie par toute la population n’en déplaisent  à ceux qui se plaisent de voir le pays rester dans cet état. Nous prendrons en compte les opinions divergentes mais personne n’a le droit de prendre ce pays en otage” a fermement réagi, Said Larifou.  


Pour ce dernier, il règne un climat de stabilité et de cohésion sociale raison pour laquelle, “aucun trouble ne sera toléré”. Said Larifou appelle à la retenue et aux propos responsables parce que selon lui,

 

 

 

les interventions de Salami ne sont pas dignes d’une grande autorité. S’il est élu, c’est qu’il représente un courant de pensée sauf que ce dernier doit incarner l’unité et la solidarité et non la division. Faut-il rappeler que le Cpan n’est qu’une structure technique et que les positions doivent être défendues uniquement dans les assises ? Pour le moment les débats n’ont pas commencé que je sache.

 


Trois commissions en place

Malgré les attaques du gouverneur de Ndzuani, le porte-parole du Cpan tient à rappeler qu’il est choisi non pas par Azali Assoumani mais bien par 19 partis et mouvements politiques. Il louera par la suite “l’esprit positif et de tolérance incarné par le Cpan”. Un esprit qui permettra de dégager une bonne image susceptible de permettre de convaincre les sceptiques selon toujours notre interlocuteur. Loin de se démonter, Said Larifou tient à souligner que le caractère inclusif du Cpan et des assises est de mise.

 

 

 

Le gouverneur Salami devrait dire que seuls son représentant et celui du conseil de l’île de Ndzuani sont absents. Des délégations de Ndzuani et de Mwali ainsi que les représentants des autorités mohéliennes sont là depuis le début. Il tient des propos qui mettent à mal l’intérêt commun pour privilégier les intérêts insulaires et partisans. En tout cas je tiens à lui dire qu’il n’y a pas de crise et qu’il n’y en aura pas a-t-il dit.

 

Revenant sur les activités du Cpan, Larifou a fait savoir que trois commissions ont été mises en place à savoir la commission technique présidée par Said Ahmed, la commission d’organisation des assises sous la présidence de Sittou Raghada Mohamed et la commission de communication dont le poste de président est occupé par Djaé Ahamada Chanfi.

“Elles sont déjà à pied d’œuvre pour sortir les calendriers de leurs activités. Pour la commission technique, 25 thèmes sont déjà choisis en attendant les sous-thèmes et les thèmes qui viendront des différentes contributions. Pour la commission de communication, des caravanes, des rencontres et des déplacements seront effectués pour vulgariser les assises et faire en sorte que toute la population se les approprie” a expliqué notre source qui a révélé la création prochaine d’un “village assises” au Kalaweni. 
Il affirme également que des thèmes seront délocalisés dans les îles et dans les régions “histoire de ne pas tout concentrer à Moroni”.

Le parti CHUMA a été reçu par le Chef de l’Etat

Publié le 21/11/2017 à 10:26 par ridja Tags : cadre
 

 

Le parti CHUMA a été reçu par le Chef de l’Etat

Publié le 16 Novembre 2017

 
Le parti CHUMA a été reçu par le Chef de l’Etat conduite par le Docteur Tadjir, a été reçue par le Président de la République, à Beit-Salam ce jeudi 16/11/2017, en présence de la Conseillère Chargée des affaires sociales et du genre.

L'objectif de la délégation était de réaffirmer au Chef de l'Etat l'adhésion du Pari Chuma à la vision Comores, pays émergent à l'horizon 2030 et lui assurer de son soutien à l'action qu'il mène à cet effet. La délégation a félicité le Président AZALI pour les initiatives prises notamment, les assises nationales qui donneront au Pays un nouvel élan avec des propositions concrètes pour le bien être de la Nation.

Enfin, le chef de la délégation a fait part au Président de la République, de sa disponibilité à accompagner le chef de l'Etat dans tous ses projets pour réformer le pays avec des convictions fortes et une politique de développement ambitieuse.

Le Président a, quant à lui,  remercié  la délégation et s'est dit enchanté de l'initiative prise par le parti. Il a rappelé la collaboration de longue date entre le Parti Chuma et lui, dans le cadre d'une alliance solide.

Il a souhaité que les partis politiques qui soutiennent son action, aient une stratégie commune d'accompagnement du Gouvernement, pour favoriser la paix, le développement et la stabilité.

A l'issue de ces entretiens, la délégation s'est dit satisfaite de la rencontre et promis de servir d'interface ente le Chef de l'Etat et le leader du parti Chuma, le Prince Said Ali Kemal.

Participation du Mouvement du 17 février

Publié le 21/11/2017 à 09:53 par ridja Tags : background bonne chez enfants sur
Probable participation du Mouvement du 17 février aux assises nationales

Flash |  21/11/2017

 

 

Avant d’entamer la dernière ligne droite menant aux assises nationales, la Crc et les personnalités soutenant la politique du président de la République et le gouverneur Fazul ont mis les bouchées doubles pour une participation effective de toutes les forces de l’ile qui pour le moment ne voyaient pas d’un bon œil ce grand rassemblement voulu par le chef de l’Etat.

Aussi le samedi 18 novembre, le vice-président Abdallah Saïd Sarouma accompagné de plusieurs autorités venus spécialement de Moroni pour s’entretenir avec les responsables du Mouvement du 17 Février à l’exception d’Elamine Ali Mbaraka toujours en délicatesse avec la justice.

Dans un point de presse tenu à la coordination du gouvernent de l’Union, Chahalane Mohamed, le directeur du cabinet du gouverneur a souligné qu’après une longue et franche discussion, les positions se sont quelque peu rapprochées même s’il faut attendre quelques heures pour être fixés sur la participation ou non du Mouvement du 17 février qui regroupe l’essentiel de la classe politique de l’ile qui sans être vraiment de l’opposition ne soutient pas non plus la politique du Chef de l’Etat.

 

 

 

La politique de la chaise vide ne serait pas une bonne chose à en croire Nakib Ali Mbaraka, patron de l’OCOPHARMA Mwali et ses enfants ont tout à gagner à participer à ce grand débat national où vont se dessiner les contours pour l’avenir du pays.

 

Pour cela , ajoute-t-il , “nous n’allons plus ménager nos efforts pour que les assises soient bien comprises pour obtenir cette participation large de ce qu’il convient tout de même d’appeler l’opposition même si tous ces dirigeants ont leur entrée chez Fazul, soutien indéfectible du chef de l’état”.

Autre paradoxe et non la moindre est la participation à ce point de presse de Mohamed Elhade Hassane, coordinateur du parti Juwa nommé conseiller au gouvernorat. Pour l’heure la Crc locale croise les doigts et attend avec impatience la réponse du Mouvement du 17 février qui était attendue dans la soirée d’hier.

 Riziki

Bureau du Cpan : La présidence revient à Saïd Mohamed Sagaf

Publié le 21/11/2017 à 09:50 par ridja Tags : monde background article société nature jeux sur anime solidarité
Bureau du Cpan : La présidence revient à Saïd Mohamed Sagaf du Mouvement du 11 août

Politique |  21/11/2017 -    Mohamed Youssouf

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Parallèlement aux tractations devant ramener les autres membres réfractaires, le Cpan continue ses activités à commencer par la mise en place de son bureau. Ce dernier est composé de six membres dont deux issus de la société civile, deux autres du M11 et les deux restants provenant du monde politique. Désormais président du Cpan, Saïd Mohamed Sagaf veut faire revenir tout le monde en continuant les travaux. “Dès demain, nous plancherons sur la formation des commissions” a-t-il dit.

 

Investi le 13 novembre dernier, le Comité de pilotage des assises nationales (Cpan) entre dans la phase active de ses activités après la mise en place hier dans l’après-midi, de son bureau composé de six membres dont deux issus du Mouvement du 11 août, deux autres de la société civile et les deux restants du monde politique.

 


Lire aussi : Investiture du Cpan : Jeter les bases du développement dans l’unité et la stabilité


 

A l’issue des votes, Saïd Mohamed Sagaf du M11 hérite de la présidence et sera accompagné de deux vice-présidents à savoir Milissani Hamdia représentant du conseil de l’île de Mwali et Sounhadj Attoumane qui doit sa place à Beit-salam. 
Me Said Larifou représentant les partis politiques qui s’identifient au régime actuel prend le poste de porte-parole du Cpan alors que Moctar Zouboudou du M11 devient le trésorier. Envoyée au nom de la société civile, Alfeine Marie Yasmine prend les responsabilités du secrétariat général du Cpan.

Reconnaissant de la confiance des membres du Cpan, Saïd Mohamed Sagaf veut mettre l’accent sur la solidarité des membres. “Il nous faut nous assurer de la solidarité des membres du Cpan pour non seulement ne pas décevoir les Comoriens mais aussi convaincre les réfractaires de revenir dans l’équipe.


Esprit positif

N’oublions pas qu’on prépare un événement de cette envergure pour la première fois dans le pays et qu’aucun de nous ne dispose de la moindre expérience dans ce domaine. Nous espérons être à la hauteur pour organiser des assises d’une grande réussite” a réagi celui qui assumait la présidence par intérim du comité jusqu’à hier. Le président du Cpan se penche désormais sur la suite des événements en révélant les deux actions qui semblent urgentes à concrétiser.

 

 

Dès demain nous allons retrousser les manches à commencer par la mise en place des trois commissions que sont la commission technique qui va se pencher sur les thèmes, celle qui va se charger du côté organisation des assises et la dernière qui sera chargée de la communication. La deuxième action concerne l’élaboration et l’adoption du budget de fonctionnement du Cpan et d’organisation des assises devait-il expliquer.

 

Outre ces activités précitées, le nouveau bureau du Cpan va devoir multiplier les efforts à en croire son président, pour faire revenir les représentants désignés mais qui se sont retirés “pour cause de suspicion”. Une volonté réaffirmée par le porte-parole du comité de pilotage en la personne de Me Said Larifou qui voit en sa mission “la sauvegarde de la diversité des opinions, de la tolérance, de la détermination et de l’esprit positif qui anime actuellement les membres du Cpan”.

 

 

S’il reconnait la lourdeur de la tâche qui incombe au porte-parole qu’il est, Me Said Larifou veut mettre l’accent sur “l’apaisement, le rassemblement, l’écoute tout en garantissant l’expression des inquiétudes et craintes pour justement un dénominateur commun entre tous les acteurs à savoir les Comores”.

Il a, de ce fait, décidé de prendre congé des responsabilités du président du Ridja pour “me consacrer pleinement à ce rôle de porte-parole et ainsi refléter l’esprit positif qui prévaut dans le comité”. Réagissant à chaud à la sortie de la rencontre, Mahamoudou Mohamed Ali patron de la Cbe a quant à lui fustigé “des jeux politiques qui entacheraient l’image du comité de pilotage”. Il estime que les votes se sont déroulés de façon démocratique mais il estime que des tractations de nature politique “ont porté un coup” au Cpan.