Voici les slides de la conférence
Mois : novembre 2011
La vérité sur l’évolution des prix de l’énergie achetée par les ménages en Belgique.
La CREG et la CWaPE suivent l’évolution des prix de l’électricité et du gaz en Belgique et en Wallonie.
A partir de ces données et des chiffres des prix pétroliers du contrat programme nous avons dressé un graphique de comparaison des prix moyens de l’énergie achetée par les particuliers exprimés en c€/kwh (TVAC) et de leur évolution depuis 2007.
On observe que le prix de l’électricité a augmenté bien davantage en c€/kwh que les autres formes d’énergie.
L’analyse de la structure des prix de l’électricité et de son augmentation montre clairement que ce n’est pas tellement la composante énergie qui en est directement responsable, mais bien davantage l’augmentation des coûts de distribution et aussi l’impact du surcoût de l’électricité verte.
A cet égard les augmentations des coûts des sociétés de gestion de distribution a été plus forte en Wallonie qu’en Flandre ce qui explique que les prix de l’ électricité y sont plus élevé .
Il est aussi extrêmement choquant de constater que les prix en Wallonie sont 75% plus élevé qu’en France.
C’est un motif de grande inquiétude car l’observation des statistiques de l’OCDE montre que depuis 1974 le prix de l’énergie et le taux de chômage se répondent assez bien.
Ce que coûterait l’arrêt du nucléaire en France
Ramener la part du nucléaire à 50% d’ici à 2030, comme le propose François Hollande, coûterait 60 milliards d’euros, selon une récente étude des professionnels de l’énergie.
Pas besoin de calculatrice pour le candidat François Hollande. Alors que celui-ci préconise une sortie progressive du nucléaire, en faisant passer de 76% à 50% la part du nucléaire dans la production électrique d’ici à 2030, une étude de l’Union française de l’électricité vient justement de calculer le coût que cela représenterait pour la France. Derrière elle, les professionnels de l’énergie en France, EDF et GDF-Suez notamment, garantissent une totale impartialité sur le sujet…
Arrêtons de nous saborder, et préservons notre avenir.
Pourquoi se priver du nucléaire, l’énergie la plus compétitive et qui répond aux défis du réchauffement climatique ?
Le réchauffement climatique est d’après la communauté scientifique le plus grand danger qui menace la survie de l’humanité. Le nucléaire civil demeure un moyen indispensable pour réduire le coût de la transition vers une économie décarbonée.
Sans augmenter le CO2, ce qui reste l’objectif affiché, les 55% d’énergie électrique d’origine nucléaire ne pourront être compensés que par un peu d’éolien qui fournira au mieux 20% de ce qui sera perdu.
Le solde, ce serait des économies d’énergie, venant en plus de celles nécessaires pour diviser les émissions de CO2 par quatre d’ici 2050.
Les électeurs en sont-ils bien conscients ?
Nous savons tous que notre pouvoir d’achat est directement lié à l’énergie et à son prix.
La réduction de la consommation d’énergie et l’augmentation des prix qui résultera d’un apport trop rapide d’énergies non compétitives ( voir le tableau ci après qui donne une indication du rapport des coûts du kwh issus des différentes filières) entrainera inéluctablement une baisse de notre PIB , une décroissance , et une augmentation du taux de chomage .
En effet une contrainte forte sur l’énergie signifie moins de mètres carrés construits, de voitures produites, d’infrastructures baties et donc moins d’industrie et moins de services assis sur les flux issus de l’appareil industriel.