Marseille : ils bûchent pour nos papilles

À quelques heures du réveillon de Noël, Anne-Paule Dallest présente sa bûche "Royale chocolat" qui séduit toujours autant les gourmands lors des repas de fêtes.

À quelques heures du réveillon de Noël, Anne-Paule Dallest présente sa bûche "Royale chocolat" qui séduit toujours autant les gourmands lors des repas de fêtes.

Photo L.C.

Marseille

Pour Noël les pâtissiers proposent un éventail varié auquel on n'échappe pas

S'il ne fallait en choisir qu'un parmi les treize desserts de Noël, ce serait peut-être le... 14e : la bûche ! Incontournable pour terminer en beauté le traditionnel repas, la bûche capitalise toujours un franc succès dans les pâtisseries de la ville. "Depuis une dizaine de jours, nous avons mis au point des petites bûchettes, d'une seule part, à différents parfums. Les clients peuvent ainsi en déguster plusieurs et faire leur choix en toute connaissance de cause pour le grand soir", explique Anne-Paule Dallest, gérante de la boulangerie-pâtisserie Dallest, située sur l'avenue du Prado. Moka, praliné, Grand Marnier et bien sûr chocolat : les saveurs inévitables de Noël composent les bûches qui garnissent les vitrines.

Mais cette année, plus que les autres, les clients ont envie d'être surpris. "Nous avons réalisé quelques créations qui sont très tendance. La bûche à la mousse framboise-citron est très légère. Après un lourd repas de fête, elle est très digeste. La bûche à la mousse de marron est, elle aussi, plébiscitée. À l'intérieur, il y a des marrons confits et le tout est recouvert d'un rocher au chocolat. Enfin, nous avons élaboré une mousse bavaroise à la fève tonka, avec du biscuit spéculoos enrobé dans du chocolat blanc", poursuit la gérante, soucieuse de satisfaire une clientèle exigeante dans ce quartier plutôt huppé.

Comptez 40 euros

Mais les adeptes du traditionnel optent encore pour les bûches à la crème au beurre. Framboise, vanille, café, rhum-raisin, praliné, il y en a pour tous les goûts, et de toutes les couleurs. Plus discrète mais tout autant appréciée, la bûche glacée trouvera sa place lors des festins de Noël. Habitués à consommer la bûche pâtissière lors des fêtes, les clients apprécient de plus en plus sa fraîcheur, idéale pour terminer le dîner du 24 ou le déjeuner du 25 sur une note sucrée.

"Ce qui se fait très bien, c'est la bûche glacée qui se présente comme une cassate. Plusieurs parfums sont réunis dans la bûche, des cerises confites sont glissées à l'intérieur, c'est une explosion de saveurs en bouche. Et c'est fini avec de la chantilly", confie Robert Giordana, propriétaire de la pâtisserie Planchut, installée sur la Canebière.

Et quand on aime (se régaler), on ne compte pas. De 4 euros la part individuelle à 40 euros pour la bûche familiale, les Marseillais dépensent sans sourciller pour s'offrir un plaisir unique dans l'année.

Si les consommateurs s'arrachent cette fameuse bûche pour Noël, ils l'oublieront très vite au profit de... la galette ou du gâteau des rois qui devrait apparaître dans les vitrines dès samedi. Le carrousel des gourmandises et du business des pâtissiers ne s'arrête jamais...