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Arques : les dirigeants de l’office municipal des sports claquent la porte

Les trois quarts des membres de l’OMS, le président en tête, ont démissionné samedi 25 avril. Ils déplorent l’attitude de la nouvelle municipalité qui, selon eux, « les ignore complètement ». Caroline Saudemont, maire, estime que tout cela est purement politique.

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La majeure partie des membres de l’office municipal des sports (OMS) a démissionné à l’occasion de l’assemblée générale, samedi 25 avril. « On n’est pas du tout en accord avec la nouvelle municipalité, dit tout de go le président Jean-Louis Roosebeke. La maire nous ignore complètement. Elle prend des décisions sans nous prévenir, sans nous associer. On ne se sent plus utile. »

L’ancien président du club de volley-ball (pendant quatorze ans), qui a pris la tête de l’OMS il y a neuf ans, dit en avoir gros sur la patate. « On a fait des tas de choses, par exemple l’installation de défibrillateurs dans toutes les salles ou encore des animations telle que la journée du dirigeant. Et tout cela bénévolement. Et nous avions encore beaucoup de projets. »

Selon Jean-Louis Roosebeke, il n’y a jamais eu le moindre échange avec la maire, Caroline Saudemont (ce que dément cette dernière). « Elle n’a jamais répondu à nos courriers. Elle n’est jamais venue nous voir. On a eu tout juste deux fois cinq minutes avec sa directrice de cabinet. C’est un énorme manque de respect. »

Le président a donc démissionné. Marc Caron en a fait autant, de même que Daniel Klopocki. Au final, sept membres du bureau, soit la quasi totalité, ont quitté le navire, mais certains avancent des explications différentes. Comme Solange Van Cappellen, qui parle de raisons personnelles, Yolaine Obein, dont l’âge avance et qui veut prendre progressivement du recul, ou Gérard Billaud, pris par son mandat municipal à Blendecques.

Enfin, chacun sait à Arques que Jean-Louis Roosebeke est un proche de l’ancien maire, Joël Duquenoy. D’ailleurs, il était sur sa liste aux dernières élections. Les divergences politiques ne sont évidemment pas étrangères à ce coup d’éclat. L’ex-président de l’OMS se défend néanmoins d’être partisan : « J’étais proche de l’ancien maire. On se voyait souvent et on travaillait bien ensemble, c’est vrai. Mais si je m’étais présenté avec lui, c’était pour le sport à Arques et rien d’autre. J’aurai aimé pouvoir travailler avec la nouvelle équipe municipale. »

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