Saint-Rémy Raphaël Vion, un jeune apprenti très déterminé

Enfant, c’est en tant que client que Raphaël s’est intéressé au service. À l’époque, Cédric Burtin était à la tête de L’Amaryllis, à Sennecey-le-Grand. C’est donc tout naturellement que Raphaël a postulé chez lui en tant qu’apprenti quand le restaurateur s’est installé à Saint-Rémy.
Marie Filmont (CLP) - 02 nov. 2015 à 05:00 - Temps de lecture :
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Raphaël travaille sous le regard attentif du chef étoilé Cédric Burtin.  Photo M. F. (CLP)
Raphaël travaille sous le regard attentif du chef étoilé Cédric Burtin.  Photo M. F. (CLP)

J’aime quand un client est content. Lui faire passer un bon moment est un objectif permanent, que je partage avec toute l’équipe du restaurant », confie Raphaël Vion, apprenti au restaurant L’Amaryllis, à Saint-Rémy. Ce jeune homme de 18 ans à la présentation impeccable est déjà très professionnel.

À 15 ans, il a intégré le personnel de l’établissement et après avoir obtenu son CAP, il a décidé de continuer ses études par un Brevet professionnel. Toujours en alternance aujourd’hui, il passe trois semaines par mois à L’Amaryllis et une semaine en cours. « Quand il n’est pas là, précise Cédric Burtin, le chef, il nous manque à tous. »

Partager sa passion

C’est guidé par le goût de transmettre que le restaurateur étoilé a pris en apprentissage Raphaël. Après avoir été lui-même apprenti à Charolles, il a trouvé logique de mettre ses compétences au service de la formation de jeunes motivés.

« À L’Amaryllis, on construit la table au fur et à mesure du repas, précise Cédric Burtin. Nous cherchons sans cesse à évoluer et à personnaliser au maximum notre service en salle. » Cela fait partie des nombreuses choses que le jeune en formation a apprises au sein de l’établissement.

Des projets pour demain

Raphaël compte finir son Brevet professionnel dans le but, peut-être, d’enseigner un jour en lycée hôtelier. Il espère avant cela quitter la région afin d’aller exercer à l’étranger pour apprendre l’anglais. Aujourd’hui, comme dans beaucoup d’autres professions, c’est un atout majeur de parler cette langue, tant la clientèle des restaurants devient de plus en plus cosmopolite.