telle fut l’origine des Plantagenet d’illustre mémoire.
La lignée :
Jean François Broudehoux 1678-1740
Censier de la Cense du Corbeau à Douzies
&
Marie Barbe Françoise Fayart 1683-1747
|
Jean Baptiste Broudehoux 1705-1789
Censier de la Cense du Corbeau à Douzies,
échevin de Rousies
&1747
Marie Antoinette Renaud 1716-1786
|
Amand Joseph Marie Broudehoux 1748
Propriétaire, censier à Douzies et Neuf
Mesnil&1788
Angélique Josèphe Nathalie Paray 1769
|
Xavier Joseph Broudehoux 1792-1875 &
Marie Bonnet 1811-1881 dont Paul, Céline (rue
Blanche à Saint Maurice de Lille) et Alphonse
|
Alphonse Broudehoux 1835, 1903 ou 04,
élève à Paris de l’Ecole Centrale à l’hôtel
de Juigné, rue de Thorigny,
ingénieur, constructeur, épouse Maria Peterbroeck, très belle (portrait sous le second Empire), née en 1840, dont Marie, Marguerite, Eugène +1964, Adrienne décédée à deux ans et demi ; les parents eurent une autre fille qu’ils nommèrent Adrienne. Ils jouaient dans leur demeure de la rue Saint Amand à Valencienne du piano, Alphonse chantait; eurent jusqu’à quatre chiens se promenaient dès 1899 en bicyclettes. Les sœurs firent leurs études chez les sœurs de la sagesse à Valencienne. Sortaient dans la bonne société de la ville : les Mabille de Poncheville, les Thellier, les Vienne, les Piérard, Delgrange etc. où les Boudehoux étaient aimés pour leur » gentillesse, leur distinction naturelle et leur bonne éducation ; les bals se terminaient toujours par le « Quadrille des lanciers ».Fin du XIX°, Alphonse fit un voyage en Egypte pour ses affaires.
Quelques
personnalités (sans liens généalogiques) et alliances:
Marguerite Broudehoux épousa Raymond
Langlais, fou d’équitation, lieutenant de cavalerie de réserve comme son
beau-frère Jean, se bat dans les tranchées de Verdun, est muté dans un
Etat-Major, le quittent pour l’aviation et s’écrase en juillet 1917 au dessus
de la villa familiale d’Enghien sous les yeux de sa mère et de sa femme qui fit
suivre ce grand amour par plus de 50 ans de veuvage.
Hippolyte Joseph Vincent Broudehoux, né 1750, Neuf Mesnil, Nord, décédé en 1824, Maubeuge, (74 ans), prêtre, vicaire
de Sepmeries et de Liessies (filleul: Agapit Joseph Broudehoux 1761-1815) (filleule: Hippolyte Marie Josèphe Le Conte 1784).
Hippolyte Marie Josèphe Le Conte, née le 12 janvier 1784, Maubeuge,
Nord (parrain et marraine: Hippolyte Joseph Vincent Broudehoux 1750-1824 Marie Philippine Febvrier) (filleul: César Martial Broudehoux 1790), mariée le 31 janvier 1809, Maubeuge,
Nord, avec Jean Antoine François Grossot, né le 31 mai 1780, Vesoul, Haute
Saône, décédé le 1er mai 1819,
Valenciennes (38 ans), percepteur des
contributions à Valenciennes.
Jean Philippe de Harveng, Censier de la cense du Corbeau, Né
1728 - Mairieux, Nord, Décédé 1785 - Neuf Mesnil, Nord, 56 ans, fils de
Pierre Joseph de Harveng, seigneur d'Arbançon et Marie Gabrielle Françoise de La Croix, marié le 13 octobre 1750, Neuf Mesnil, Nord,
avec Marie Agnès Broudehoux, dont Marie Agnès Angélique.
« D’or à la bande de gueules accompagnée
de six merlettes du même posées en orle »
La seigneurie appartenait primitivement à une famille qui portait le nom d’Harvengt. Widon de Harvengt vivait en 1194. On trouve des Harvaing aux Croisades. Au XIVème siècle, la seigneurie est possédée par Englebert d’Enghien. La terre et la seigneurie de Marchienne en Harvengt était tenue en fief par la principauté de Chimai. Elle consistait en un château, terre et toute justice (haute, moyenne et basse). Elle fut successivement propriété des familles Enghien, Luxembourg, Jaquot, Hanot, Carondelet, Le Roy, Fourneau de Virelles, Bruneau, de la Roche Marchienne. En 1310, Moreau de Harvengt aurait vendu la seigneurie à Englebert d’Enghien d’Havré. Les différents seigneurs qui possédèrent la terre par la suite utilisèrent leurs blasons sans allusion à la terre qu’ils occupaient.
« Les
Hussards Noirs, également appelés Hussards de
Jemmapes ou Hussards francs du Nord est un escadron constitué
pendant la
Révolution française. 4 février 1793 :
l'escadron est créé par Nestor Mairiau avec l'accord du
général Dumouriez. Il
s'agit d'un corps franc, ils ne font pas partie de l'armée
régulière. 4 juin 1793 : l'escadron est
intégré à
l'armée régulière et au 10e régiment de
hussards.Uniforme : flamme du
bonnet : noir ;collet : noir ; dolman : noir ; pelisse :
noir ; parement : rouge ; tresse : blanc ; culotte :
noir. La
sabretache serait ornée d'un "N" blanc sur fond rouge. Bien que
l'uniforme soit entièrement noir, cet escadron ne doit pas
être confondus avec
les Hussards de la Mort. Même après leur union au 10e
Régiment de Hussards, ils
conserveront cet uniforme jusqu'en 1796.»
Robert Jourdain de Thieulloy, seigneur de Thieulloy-La-Ville, de La Bailly,
de La Mothe en Sanquessière, de Narvilier et de Gentel, écuyer (1744), Marchand, Échevin d'Amiens, conseiller
secrétaire du roi de la Grande Chancellerie de France (Maison, Couronne de
France et ses Finances), le 20 décembre 1737, mort en charge.
Eugène Broudehoux, né le 18 juin 1881 à Anzin, canton de Valenciennes dans le nord (59).décédé le 1er août 1954 (à l'âge de 73 ans).
Marié en 1906 avec Suzanne Boisse, née le 4 septembre 1885, décédée le 16 juin 1981 à 96 ans.
Le 97, Malesherbes et l’autre coté, 14, rue de Vézelay
Une de leur filles, Simone, épousa Marcel Virnot, l'autre, Solange, épousa Emile Eloy.
Dans la propriété des Eloy : le beau-frère d’Emile Eloy, Marcel Virnot à gauche penché, Eugène Broudehoux ( pochette blanche) suivi par Simone Virnot-Broudehoux.
Mariage d'Emile Eloy et Solange Broudehoux
Réunion Eloy-Duviller à Roubaix, boulevard de Paris en septembre 1919
Gaëtane Prouvost, son arrière petite fille et
son maître Zino Francescatti ; le Conservatoire de la rue de Madrid
"Premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire
de Paris, Gaëtane Prouvost a poursuivi sa formation à la Juilliard School de
New York auprès d’Ivan Galamian comme nombre des virtuoses contemporains. Mais
son véritable maître sera Zino Francescatti, l’un des grands violonistes du
siècle et unique héritier de la technique de Paganini. Elle lui a consacré une
biographie1 et enregistré un disque de ses compositions originales et
transcriptions.
Gaëtane Prouvost est avant tout une concertiste. Son jeu se
prête aussi bien à la légèreté du répertoire baroque, qu'à la gravité
mozartienne. Il excelle dans les grands romantiques et restitue aux
contemporains qualité émotionnelle et musicalité.
Dédicataire de plusieurs œuvres, elle est fréquemment invitée
par l'Ensemble intercontemporain où elle joue sous la direction de Kent Nagano,
Gary Bertini et Pierre Boulez. Choisie par Olivier Messiaen, elle est
l'interprète du Quatuor pour la Fin du Temps lors de sa création en U.R.S.S.
Gaëtane Prouvost est également une chambriste qui se plaît à
faire chanter son violon à l'écoute des autres: Noël Lee, Laurent Cabasso,
Emmanuel Strosser, Jean-Paul Sevilla, Anne Queffélec, Roland Pidoux, Bruno
Canino, Yvan Chiffoleau, Jean-Philippe Collard, etc.
Diplômée de l'Institut Supérieur de Pédagogie, elle partage
actuellement ses activités entre une carrière de soliste et l'enseignement au
Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris comme dans
diverses académies en France et à l'étranger. Certains de ses élèves sont dès
aujourd'hui lauréats des grands concours internationaux.
Auprès de Marie-Christine Barrault, Gaëtane Prouvost a monté un
spectacle Littérature et Musique intitulé "Vol de nuit", basé sur des
textes d’Antoine de Saint-Exupéry.
Les deux sonates de Prokofiev pour violon et piano que Gaëtane
Prouvost a enregistrées chez Forlane avec Abdel Rahman El Bacha, ont suscité
l'enthousiasme de la presse (Disque Choc du Monde de la Musique).
L'œuvre pour violon et piano de Gabriel Pierné a été enregistrée
avec Laurent Cabasso pour le label Integral Musique (octobre 2006).
En 2008, elle enregistre l'oeuvre pour violon et piano de la compositrice française Louise Farrenc pour le label Integral Classique."
Le frère de Gaëtane, Thierry Prouvost travailla un grand nombre d’années dans l’immobilier au 31, rue de Monceau et boulevard Haussmann.
L’entreprise Broudehoux-Boisse
présente la particularité d’être restée dans la même famille depuis sa
fondation en 1845. De négociant en toiles, l’activité a peu à peu évolué vers
la confection des toiles, et aujourd’hui fabricants de linge de maison, à 99 %
pour la grande distribution et la VPC.
Jean-Eudes
et Geoffroy Broudehoux, dirigeants de la S.A. Broudehoux Boisse.
L’arrière petit fils de Suzanne Broudehoux, Loïc Besnard et son épouse Chloë Fréreau, architecte, habitent en famille une charmante maison à colombages au 103, boulevard Malesherbes.
Quelques
souvenirs et photographies envoyés par Myriam Delaoutre-Broudehoux sur sa mère:
Monique Broudehoux Toulemonde,
ses parents, ses frères et sœurs et ses beaux frères, belles sœurs.
« Monique est la fille d’ Édouard Toulemonde et Léonie
Gilain-Caulliez ; ils ont eu 10 enfants vivants,
Monique est la 9me. Léonie Charlotte Marie
Désirée, Gilain, 7 septembre 1879 à Roubaix, était la fille de Armand Augustin Jacques
Philippe Désiré Gilain et de Henriette Caroline Eudoxie Joseph Caulliez son
épouse.
Elle nous a quitté le 24 juin
1979 à presque 100 ans.
Édouard Charles Clément Joseph Toulemonde, est né le 27 août 1880 à Roubaix,
fils de Paul Alphonse Joseph Toulemonde et de Rosalie Florine Hyacinthe Parent
son épouse, décédé le 4 mars 1953 à Neuilly ;caveau dans le cimetière de
Neuilly. »
« Je n'ai
pas connu mon grand père, Édouard Toulemonde. Il avait une douzaine de chevaux
de course, dont Comète et Épinard qui a gagné de nombreuses courses durant
plusieurs années, dont le Grand Prix d'Amérique.
Il est décédé, à Neuilly, le 4 mars 1953, alors que je n'avais que 3 ans.
Pour moi sa seule présence est une image dans mon missel.
Il y a le caveau Toulemonde dans le cimetière de Neuilly, presque sous la
Grande Arche de la Défense. Mes grands parents y sont au repos ainsi que beaucoup
de mes oncles et tantes." Myriam Delaoutre-Broudehoux
"Voici
la maison de la famille de Léonie et Edouard Toulemonde, maison
de mes grands parents. C'est au 38 rue Perronet à Neuilly
Ma mère, Monique, 9ème enfant m’a dit y avoir passé son enfance.
A cette adresse maintenant il y a deux immeubles.
Dans les années 1990, ma mère m'a demandé de l'y conduire,
Elle n’y a reconnu qu’un arbre de son enfance.
Pour ma part, je n'ai vu ma grand mère qu’au 16 rue Pierre Chérest, à Neuilly (92)
Puis dans le Nord. Elle y a vécu jusqu’à ses
100ans, le 24 juin 1979. Elle me disait avoir vécu le
début de l’industrie, le 1er train, la 1ère
voiture, le 1er avion et la 1ère fusée sur la lune:
le spoutnik. Elle s’en émerveillait.
"Léonie Toulemonde, née Gilain. Ma grand-mère Toulemonde était très artiste, elle a crée des herbiers, des enluminures, etc. J’ai hérité de ses petits outils de sculpture. Je lui dois probablement beaucoup. Je ne l’ai pas connue dans son art, j’étais trop petite, elle habitait Neuilly et moi le nord. Voici un petit exemple de ses dons à travers ses cahiers d’école" Myriam Delaoutre-Broudehoux
Mariage de Michel Broudehoux avec Monique née Toulemonde probablement en 1932
De gauche à droite,
- Edouard Toulemone, père de la mariée. À droite :
- Suzanne Broudehoux, née Boisse, mère du marié. À droite :
- Eugène Broudehoux, père du marié. À droite :
- Monique Broudehoux, née Toulemonde, la mariée. À droite :
- Michel Broudehoux, le marié. À droite :
- Léonie Toulemonde, née Gilain, mère de la mariée
"Dans cette nombreuse famille d’Edouard Toulemonde : des chefs d’entreprise, des créateurs d’affaire :
- Edouard Toulemonde mon grand père, vivait à Neuilly,
(92) mais il avait son usine de textile à Lannoy près de
Roubaix dans le nord. Plus tard, ce sont ses fils, Edouard fils et
Joseph qui l’on reprise. Le grand père possédait
des chevaux de course.
- Gérard Toulemonde a créé l’affaire
Toulemonde-Bochard. Affaire de tapis qu’il a
développée en n’hésitant pas à aller
à l’étranger. Avec son fils Gérard fils, ils
se sont lancés à faire des tapis de grands artistes
contemporains.
- Maurice Deldique est à l’origine du crédit. Il a
créé le CGI, maintenant revendu à la
Société Générale.
- Pierre Sion avait développé une affaire de peinture en bâtiment et de colle, l’affaire Bessier.
- Georges Demange, époux de Léonie fille, née
Toulemonde, était un grand voyageur, il faisait des
conférences dans de nombreux pays, principalement en Afrique
noire et en Indochine. Voici ce que dit Béatrice sa fille :
« Mon père était surtout un cinéaste averti
qui a fait des films remarquables dès le début des
années 20, en 16 mm format professionnel. En particulier
sur son voyage en Indochine, aussi sur la Chine et ce dès
les années 20 ! Puis dans les années 40, sur son voyage
à travers le Sahara jusqu’en Afrique noire. Ces
films ont été légués par mes soins
à la Cinémathèque de Lorraine à des fins
d'exploitation et de conservation. Plusieurs cinéastes dont
Jean-Jacques Annaud ou Jacques Perrin se sont servis de ces films comme
documents pour faire leur propre film relatant des
événements en Indochine. »
- Michel Broudehoux avec son frère Roger Broudehoux a
développé l’affaire Broudehoux-Boisse en France.
Mais surtout ils n’ont pas hésité à
parcourir le monde pour développer leur affaire dans toutes les
colonies françaises. Affaire de textile et linge de maison.
(Pour l’origine de l’affaire Broudehoux, je la
développe après les photos de nos grands parents Suzanne
et Eugène Broudehoux-Boisse.)
- Elisabeth, la fille de Jean Toulemonde m’a dit : « Ma
maman s'appelait Marie Louise Fisk et Sweet était le nom de
jeune fille de sa mère. Son père : Eugène Liman
Fisk, célèbre médecin chercheur, a écrit de
nombreux articles sur la préservation de la santé,
traduits dans un grand nombre de langues. Il est a l'origine de la
création du "Life institute" de New York qui existe toujours.
» Eugène, fils aîné de Jean Toulemonde
dit valoir sa vocation de médecin à son grand père.
Le beau frère de Suzanne Broudehoux-Boisse, Jean Broudehoux fit l’école de cavalerie de Saumur sans faire
Saint Cyr ; il était un merveilleux cavalier ; en poste à Compiègne,
lieutenant au 5°dragon, il fit la connaissance de Suzanne Lavallée, fille
unique, riche héritière; ils se marient en 1911 ; invités parce ce que
riches et beaux, ils sont la coqueluche de la ville : raouts, chasses à
cour, bals ; Jean fit partie de l’équipe de France de concours , ayant les
moyens de s’offrir des chevaux à la mesure de son talent, il est recordman du
monde de saut ; hélas, il décéda d’un accident de cheval laissant sa
veuve désespérée.
(Documents Jean Broudehoux-Leurent)" Myriam Delaoutre-Broudehoux
Le lieutenant BROUDEHOUX sur son cheval d’armes « Héroïde »
"Les journaux
politiques ont noté la mort si triste de M. Jean Broudehoux,
lieutenant au 5ème régiment de dragons à
Compiègne, l’un des plus connus et les plus sympathiques
de France. Cette mort nous touche particulièrement ; le
défunt, qui était un de nos compatriotes, était
né à Anzin et était le beau-frère de
Raymond Langlais, rédacteur en chef du «Grand Hebdomadaire
Illustré », auquel nous adressons l’assurance de nos
plus affectueuses et sincères condoléances pour sa
famille et pour lui. Au point de vue sportif, comme le dit l’
« Echo de Paris », « brillant lauréat des
concours hippiques, heureux représentant des couleurs
françaises dans les épreuves internationales, le
lieutenant Broudehoux était un homme de cheval accompli. »
Au point de vue
personnel, c’était un homme parfait, un officier des plus
distingués et aimant passionnément son métier. Il
y a moins d’un an il avait épousé Mlle Suzanne
Lavallée, qui appartient à une des familles les plus
connues et les plus distinguées de Normandie. Il était
aimé de tous ceux qui le connaissaient ; un brutal accident est
venu briser sa carrière et l’enlever à
l’affection des siens."
Suzanne Broudehoux, le 3 juin 1922, épousa Jacques Gaston Ménier, né le 22 janvier 1892 à Paris, décédé le 8 mai 1953 à Bussy Saint Martin (77), le riche héritier des chocolats Ménier, maire de Noisiel, 1934, aviateur gravement blessé aux commandes de son avion de l'escadrille Nieuport le 19.08.1917, tombé dans les lignes Allemandes ; il restera défiguré.
Ils habitaient l’hôtel
Menier à l’angle de la rue Emile Menier, actuelle Ambassade du Portugal. Van
Dongen fit le portrait de Suzanne ; on achète une ile pour l’élevage des
renards argentés, Anticosti dans la baie du Saint Laurent ; leur résidence
secondaire fut le château de Chenonceau.Ils n’eurent pas de postérité.
L’hôtel Ménier sur le parc Monceau à Paris
Chenonceau
JACQUES MENIER AVIATEUR DE GUERRE
soldat de la classe 1912, Jacques Menier fut incorporé en
octobre de la même année à la 1er compagnie, 1er groupe des aérostiers du 1er
régiment de génie à Saint-Cyr, où il resta jusqu'au courant de 1914.
A cette date il fut affecté au parc aéronautique n° 8 Bréguet,
Michelin. Le 2 avril 1916 il entrait à l'école de pilotage de Tours et obtenait
le 25 avril, au titre militaire, le brevet de pilote n° 4031. Le 3 août 1916 il
était dirigé sur l'école de moniteurs d'Arvord et, le 7 septembre de la même
année, il obtenait le brevet de pilote par la fédération aéronautique internationale
portant le n° 4255. Le 4 novembre 1916 il entrait à l'école de chasse de Pau.
Le 2 février il était affecté à l'escadrille Nieuport 84-G-C-13. Le 19 août
1917 il était blessé en combat aérien et fait prisonnier.
La patrouille partait en mission photographique. Dans cette
opération Jacques Menier remplaçait son camarade Wertheimer immobilisé au
moment du départ.
Le matin même, au cours d'une reconnaissance l'appareil de
Jacques Menier avait subi des dégâts réparés en toute hâte.
C'est dans ces conditions qu'il décolle, son appareil grimpant
un peu moins vite que celui de son chef, le lieutenant de Bonnefoy.
Première escarmouche vers 18 heures 30 avec un appareil
allemand, Jacques Menier n'hésita pas à piquer dessus et à le poursuivre. Ce
faisant, il fut entraîné plus avant dans le secteur de l'adversaire sans
réussir à descendre l'avion.
Cette digression l'avait éloigné de la patrouille, c'est
pourquoi, il prit de la hauteur pour rejoindre ses camarades sur les lignes.
Il planait à 3.800 mètres et se rapprochait des lignes
françaises, lorsqu'il aperçut une patrouille allemande de six appareils
rentrant chez elle.
Il attaqua l'un des trois avions du dernier groupe. Aussitôt les
six se mirent à le harceler deux par deux de chaque coté. Le combat se déroulait
à une cadence très rapide. Au bout de quelques minutes l'un des assaillants pu
se placer sous la queue de l'appareil français.
L'allemand lâcha une salve de quelques balles qui touchèrent
leur but. Un projectile, après avoir percé le calot de fourrure de Jacques
Menier glissa entre la peau et le crâne du côté gauche arrière de la tête. Un
deuxième se logea dans le réservoir d'essence de l'appareil qui prit feu
instantanément.
Jacques Menier continua sa course vers la terre laissant son
appareil l'entraîner et préparant de son mieux le contact avec le sol.
Il brisa son pare-brise, il troua la carlingue avec ses pieds,
afin de créer un appel d'air à l'intérieur et de rabattre ainsi les flammes qui
lui brûlaient la tête.
Dès qu'il aperçu les arbres, il redressa son appareil et piqua
dans une clairière, ou, du moins, ce qu'il pensait être une clairière.
Il atterrit à peu près normalement, déboucla sa ceinture et
sauta hors de l'appareil.
Immédiatement il fut fait prisonnier par le commandant de la
batterie d'artillerie allemande positionnée à quelques mètres de l'événement.
Le 19 août 1917 18h20
Départ pour une mission photographique du terrain de Sénart près
de Verdun.
Le 19 août 1917 18h50
Atterrissage de fortune à 4 Kilomètres à l'est de Damvillers
Du 20 août au 2 octobre 1917
Séjour au théâtre lazaret hôpital allemand à Montmédy.
Du 4 octobre au 15 octobre 1917
Séjour à l'hôpital des prisonniers à Trèves.
Du 16 octobre au 5 novembre 1917
Séjour au lazaret de Saarbrucken.
Du 5 novembre au 21 novembre 1917
Séjour au lazaret du camp de Bernau.
Du 21 novembre 1917 au 21 juillet 1918
Séjour au lazaret de Furtenfeldbruck Puchheim.
Le 24 août 1918
Séjour à l'hôpital Munsterlingen en Suisse.
Le 6 septembre 1918
Séjour dans la région d'internement de Montreux en Suisse.
Le 20 septembre 1918
Rapatriement et Mise en position de congé de convalescence.
Le 21 février 1919
Démobilisation.
Mr Jacques Menier a été grièvement blessé par balle et par
brûlures au visage. Il a obtenu la croix de guerre avec deux citations, une à
l'ordre de la 11 ème armée en novembre 1917, la deuxième à l'ordre des armées
du Nord et du Nord-Est en octobre 1918. La médaille militaire en février 1919
ainsi que la croix de guerre avec palme. Enfin en vertu du décret du 1er
janvier 1927 M. Jacques Menier fut fait chevalier de la Légion d'honneur par le
gouvernement de la République.
Le 11 Février prise d'armes aux Invalides. Remise de la Croix de
la Légion d'Honneur par
le Général Gouraud
Émile Menier fut le commanditaire de l'hôtel du 5 avenue Van Dyck, oeuvre
de l'architecte Henri Parent et du sculpteur-décorateur Jules Dalou, construit
entre 1870 et 1872. Ce célèbre hôtel parisien donnant sur le parc Monceau
inspira Émile Zola dans la Curée et Philippe Hériat dans la famille Boussardel.
L'hôtel du 8 rue Alfred de Vigny de style néogothique tardif, commandité
par son fils aîné Henri Menier en 1880 et qui abrite aujourd'hui le
Conservatoire International de Musique, est aussi d'Henri Parent à qui on doit
encore la tombe d'Émile Menier au cimetière du Père Lachaise.
Le nom de l'architecte Eugène Ricard est également attaché à celui des
Menier. Il réalisa à Paris le siège social de l'entreprise familiale rue de
Chateaudun (1882-83), les grandes écuries du château de Noisiel (1890) et la
villa Camille-Amélie avenue du Maréchal Juin à Cannes (1890) pour la veuve
d'Émile Menier.
Villa Camille-Amélie - de Eugène Ricard - Avenue Maréchal Juin
Edifiée en 1888 pour la mère de Gaston Menier sur un terrain escarpé proche
du château Scott. C'est une grande villa éclectique aux accents classiques et
italianisants. Trois niveaux se dressent sur une terrasse qui abrite des pièces
habitables. Corps central encadré d'une aile et d'une rotonde à l'ouest, d'une
autre rotonde à l'est ; porche d'entrée au nord. Baies de formes diverses,
colonnes corinthiennes, balustrades et chaînages à bossages. Un quatrième
niveau moderne a été ajouté.
Dans le quartier du Parc Monceau, citons encore deux autres hôtels achetés
par Gaston Menier, le benjamin :
l'hôtel Camondo au 61 rue Monceau,
et l'hôtel du 4 avenue de Ruysdaël qui abrite aujourd'hui le Conseil National
de l'Ordre des Pharmaciens.
Hippolyte Joseph Vincent Broudehoux, né le 23 janvier 1750, Neuf Mesnil,
Nord, décédé le 28 octobre 1824, Maubeuge, Nord (74 ans), prêtre, vicaire de
Sepmeries et de Liessies (filleul: Agapit Joseph Broudehoux 1761-1815)
(filleule: Hippolyte Marie Josèphe Le Conte 1784).
Angélique Françoise Lucile Broudehoux, née le 3 janvier 1752, Neuf Mesnil,
Nord, décédée le 8 mai 1834, Valenciennes, Nord (82 ans) (marraine: Marie Agnès
Angélique de Harveng) (filleule: Marie Antoine Agathe Broudehoux 1759-1759). emprisonnée à Soissons avec ses enfants sous la
Terreur, elle n'échappa à l'échafaud que parce qu'elle était enceinte (ses
cheveux blanchirent en une nuit), elle perdit son bébé en prison à Soissons.
Libérée à Thermidor, très pieuse, fervente royaliste, très éprouvée par ces
évènements, elle finit sa vie à Valenciennes, à demi ruinée.Mariée le 6 février
1783 avec Charles Louis Le Conte de Canteraine, né le 3 septembre 1731,
Maubeuge, Nord, exécuté le 7 juin 1794, Cambrai, Nord, inhumé, guillotiné sur
l'échafaud (62 ans), architecte et garde
général des forêts du Noble Chapitre des Chanoinesses de Sainte-Aldegonde à
Maubeuge, de l'Abbaye bénédictine Saint Pierre & Saint Paul d'Hautmont, et
du Prieuré d'Aymeries, capitaine au 10ème Régiment de Hussards Noirs, arrêté
sur dénonciation (mars 1794), emprisonné à Bapaume puis à Cambrai, tous ses
biens furent confisqués, condamné à mort (19 juin 1794) « pour avoir protégé
les Chanoinesses de Sainte-Aldegonde », guillotiné mort sur l'échafaud, 1ère
victime de Joseph Le Bon, dans la même charrette que toute la famille Thellier
de Poncheville, Un de ses enfants, Charles Antoine Le Conte, né le 9 décembre
1784, Maubeuge, Nord, décédé le 9 avril 1831, Valenciennes, Nord (46 ans), fut
capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d'Honneur. Une demande de béatification a été
introduite au Vatican par l'Evêché d'Arras en 1931.
Robert Jourdain de Thieulloy, seigneur de Thieulloy-La-Ville, de La Bailly,
de La Mothe en San...quessière, de Narvilier et de Gentel, écuyer (1744), Marchand, Échevin d'Amiens, conseiller
secrétaire du roi de la Grande Chancellerie de France (Maison, Couronne de
France et ses Finances), le 20 décembre 1737, mort en charge.
Son fils, Charles Louis Jourdain de
Muizon,
seigneur de Muizon
Conseiller du roi, receveur général des
rentes de l'hôtel de ville de Paris
MON INSPIRATION
Ma sculpture, je l'aime légère et non statique. Je cherche le mouvement, les
sentiments.
Je suis fascinée par le corps
, le corps spirituel, le corps avec l'autre, le corps dans l'action. quels
sentiments traversent le corps?
Les deux personnages
forment un couple. Ils peuvent pivoter sur leur axe l'un par rapport à l'autre,
ce qui fait une conversation entre les deux et change leurs sentiments.
Ils peuvent communiquer
toutes sortes d'émotions et de messages.
L'espace qui se crée entre
eux se modifie. Le spectateur peut les bouger lui-même. Il peut, par l'attitude
qu'il leur donne, faire passer un message aux autres spectateurs. Par cela, il
s'approprie la sculpture en devenant sculpteur d'espace et de sentiments.
Le mouvement de ces
sculptures n'est pas dû à un mécanisme, mais c'est la main de l'être humain,
avec ses sentiments, qui les tourne. Cette main donne la vie, sa vie, son
message, son intuition, son regard, ce qu'il est, ce qu'il veut dire.
SALONS
2007 : Graver Maintenant, Rueil
Malmaison 2006 : Invitée d'honneur du salon
d'Ermon (Val d'Oise) 2006 : La Défense, Salon ARTPAGE 2004 : Invitée d'honneur du salon
d'Elbeuf 2001 : Invitée d'honneur du salon
du Vésinet 2001 : Invitée d'honneur du salon
de Maurepas 1999,2000 : Le Vésinet, 2000 Prix
de sculpture 1997,2000 : Versailles, Salon des
salons d'art 1998 : Montesson, Prix du salon
de sculpture 1996,1997,1998 : Saumur et tour
de France des haras nationaux 1996 : Matière & Maniere,
Paris Le Louvre 1993 : Artistes français, Paris 1990 à 1997 : Figuration
Critique, Paris 1990 à 1994 : Contemporaines,
Paris 1990,1991,2000,2002 : MAC 2000,
Paris 1989,1991 : Biennale des
Beaux-Arts, Paris 1988,1989,1992 : Ateliers d'Art,
PAAS, 1992 Ob'Art 1985 à 2007 : Chatou 1984,1985 : Violet, Paris MUSEES
Une pièce au musée de Pontarlier Une pièce au musée Tessé au Mans Une pièce au musée de la
Briqueterie Baie de Saint Brieuc EXPOSITIONS PERMANENTES
Marcq-en-Baroeul
59700, Galerie Septentrion,
chemin des coulons, tél 03 20 46 35 80 FUTURES EXPOSITIONS
Sculpture
en l’île à ANDRESY, 78, pour 4 mois, embarcadaire face à l’Hôtel de Ville. Installation en plein air de ses
"Fantômes", exposition avec 30 autres artistes, du samedi 17 mai au
dimanche 14 septembre 2008 Manège
Royal, Place Royale, Saint Germain en Laye, avec les Ateliers Extraordinaires, 60 artistes, 5 oeuvres
chacun, du 24 mai au 01 juin 2008 Chatou
78, Les Fantômes de l’atelier. En
permanence à mon nouvel atelier, 20bis rue des Beaunes, depuis septembre 2007. Chatou,
78, Portes ouvertes, avec
les artistes de la ville de Chatou, samedi 27 et dimanche 28 septembre 2008 de
15h à 19h. Chatou,
78, Salon des Beaux Arts,
novembre 2008 EXPOSITIONS PERSONNELLES
2008 : Galerie Clac, Aurillac,
Auvergne 2002 à 2007 : Ouverture de l’atelier
fin sept, dernier week-end 2004 : Galerie Guillaume, Paris 2001 : Alice au pays des artistes,
Paris 2001 : Golf du Sart, Villeneuve
d'Asq - Nord 2000 : Galerie Visage de l’Art,
Marly-le-Roi 1996 : Le Ressort de la
créativité, Paris 1995 : Galerie 7,
Nogent-le-Rotrou 1994 : Galerie Jean César, Paris 1993 : Aéroport d'Orly Ouest 1992 : Musée de Pontarlier, Doubs
1992 : Galerie Hexagone,
Aix-la-Chapelle, Allemagne 1991 : Galerie Sylvie Bruley,
Paris 1990 : Galerie Lhomme, Paris,
Bastille 1990 : Galerie Vendôme
Rive-gauche, Paris 1990 : Galerie Promediart,
Aix-en-Provence EXPOSITIONS DE GROUPES
2006 et 2007 : Mil Artl’s,
Croissy-sur-Seine, (78) 2007 : Galerie Garance, St
Germain en Laye, (78) 2006 : Terre Sauvage, Levallois,
(92) 2006 : Musée de La Briqueterie,
Baie de Saint Brieuc 2006 : Couleur de la Vie, Bailly,
(78) 2005
: "Where I Fell In Love Gallery" "Shipston-On-Stour "
Warwickshire, ANGLETERRE 2004 et 2008 : Sculptures en l’ile
d'Andrésy, (78) 2004 : Salon de l’Estampe,
Rueil-Malmaison 2004 : Les Fenêtres qui parlent,
Lille 2000,2002,2004 : Manège royal,
Saint Germain-en-Laye 2002 : Galerie Septentrion,
Marq-en-Baroeul, Nord 2000 : Art Animalia, Chateau de
Nogent-le-roi 1998 : Centre national de l’estampe,
Chatou 1997 : Genre Féminin Pluriel,
Roanne 1997 : Galerie La Commanderie,
Saint-Emilion 1996 : Chateau de Brugny, Epernay
1995 : Musée Vera, Saint
Germain-en-Laye 1995,1997 : Biennale
internationale, La Ramée et Bruxelles 1995 à 2003 : Week Art, Le Mans 1994 : L’art dans l’Orne,
Argentan 1996 : Rendez-vous du monde,
Paris, Tour-Eiffel 1992 : Espace SEMA Pleyel, Paris 1990,1991 : Galerie A.J Buci,
Paris 1989 : Galerie Excalibur, Annecy 1988 : Chateau de Maisons-Laffite
1986,1987 : Chapelle St Léonard,
Croissy-sur-Seine 1978 : Galerie Héloff, Paris RECOMPENSES
2000, Salon du Vésinet : Prix de
sculpture 1999, Chatou : Prix du sénateur 1998, Montesson : Prix du salon
de sculpture 1996, Chatou : Prix du conseiller
général 1985, Salon Violet : Médaille de
bronze de la ville de Paris 1984, Salon Violet : Mention Alexandre Delaoutre poursuit
un brillant parcours musical ; l’actuel groupe Zaom77, composé de Valentina
Vitale, Alexandre Delaoutre et Enris Qinami, offre une musique du monde et des
anges, en formation vocale-électro-acoustique: Valentina Vitale chant,
Alexandre Delaoutre (multi-instrumentiste), et Enris Qinami (joueur de guitare,
sitar indien, et de çifteli, un petit luth à deux cordes originaire du Kosovo
et du Nord de l?Albanie) ; ils interprètent, en langues originales et en chansons, des
poèmes du monde entier. |
Descendants de Jean François Broudehoux
Jean François Broudehoux, né en 1678, décédé le 11 juillet 1740,
Neuf-Mesnil (Nord) (à l'âge de 62 ans), censier de la Cense du Corbeau à
Douzies.
Marié avec Marie Barbe Françoise
Fayart, née en 1683, Maubeuge (Nord), décédée le 10 novembre 1747,
Neuf-Mesnil (Nord) (à l'âge de 64 ans), dont