Biache-Saint-Vaast

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Biache-Saint-Vaast
Biache-Saint-Vaast
la mairie.
Blason de Biache-Saint-Vaast
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Hervé Naglik (Divers)
2020-2026
Code postal 62118
Code commune 62128
Démographie
Gentilé Biachois/Biachoises
Population
municipale
4 481 hab. (2021 en augmentation de 11,75 % par rapport à 2015)
Densité 482 hab./km2
Population
agglomération
4 923 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 18′ 45″ nord, 2° 56′ 42″ est
Altitude 57 m
Min. 41 m (Le Bois de Gaillonprez)
Max. 70 m (Aux Seize)
Superficie 9,30 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Biache-Saint-Vaast
(ville-centre)
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brebières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Biache-Saint-Vaast
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Biache-Saint-Vaast
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Biache-Saint-Vaast
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Biache-Saint-Vaast
Liens
Site web biache-saint-vaast.com

Biache-Saint-Vaast (prononciation : /bjɑʃ-sɛ̃-vɑ/), (picard : Biache-Saint-Vo), (néerlandais : Biache-Sint-Vedast ou Bracht), est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Biachois.

Elle est située dans l'arrondissement d'Arras, ainsi que dans le canton de Brebières. Biache-Saint-Vaast, appartient à l'aire urbaine de Biache-Saint-Vaast, ainsi qu'à l'aire métropolitaine de Lille.

Située dans la vallée de la Scarpe, Biache-Saint-Vaast semble être un lieu habité depuis la Préhistoire, puisqu'on y a retrouvé deux crânes ainsi que des outils qui dataient d'il y a environ 180 000 ans, ce sont les plus vieux crânes retrouvés dans la moitié Nord de la France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Biache-Saint-Vaast est une commune périurbaine, située entre Vitry-en-Artois, Fresnes-lès-Montauban, Hamblain-les-Prés et Plouvain.

Biache-Saint-Vaast se situe à vol d'oiseau à environ 11,5 km de Douai, 12,9 km d'Arras, 16 km de Lens, 32,1 km de Béthune, 35,8 km de Lille, 104,2 km de Calais et 166,9 km de Paris.

La commune fait partie de la province de l'Artois et du pays d'Ostrevent. Elle est la commune située le plus à l'ouest du pays d'Ostrevent.

La commune possède au sud un corridor géographique limitrophe des communes de Vitry-en-Artois, Sailly-en-Ostrevent et Hamblain-les-Prés.

Carte
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 9,30 km2 ; son altitude varie de 41 à 70 mètres[1].

Le sol de la commune est composé de craie datant du Turonien et d'un sol argileux, vers les marais.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Il est traversé par quatre cours d'eau

La commune comprend également différents marais le grand marais (marais privé réservé à la pêche), le petit marais (marais public pour la pêche) et le marais industriel.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est de type océanique tempéré, comme dans tout le département du Pas-de-Calais. Cela se caractérise par des hivers doux et des étés frais. Biache-Saint-Vaast, se situe dans le Pays d'Artois, qui est la zone la plus arrosée du Nord Pas-de-Calais, avec environ 1 000 mm/an[7].

La station météo de référence la plus proche est celle de Lille-Lesquin :

Relevé météorologique de Lille-Lesquin
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,3 3,6 5,4 8,6 11,7 13,8 13,6 11,2 8,1 4,4 1,9 7,1
Température moyenne (°C) 3,6 4,1 8,6 9,8 13,4 16,2 18,6 18,5 15,5 11,6 7,1 4,1 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6 6,9 10,6 14,1 17,9 20,6 23,3 23,3 19,7 15,2 9,8 6,4 14,5
Record de froid (°C) −19,5 −17,8 −10,5 −4,7 −2,3 0 3,4 3,9 1,2 −4,4 −7,8 −17,3 −19,5
Record de chaleur (°C) 15,2 19 22,7 27,9 31,7 34,8 41,5 36,6 33,8 27,8 20,3 15,9 41,5
Ensoleillement (h) 65,5 70,7 121,1 172,2 193,9 206 211,3 199,3 151,6 114,4 61,4 49,6 742,5
Précipitations (mm) 60,5 47,4 58,3 50,7 64 64,6 68,5 62,5 61,6 66,2 70,1 67,8 742,5
Source : Le climat à Lille-Lesquin 1981 - 2010 sauf soleil 1991 - 2010(en °C et mm, moyennes mensuelles)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6
1,2
60,5
 
 
 
6,9
1,3
47,4
 
 
 
10,6
3,6
58,3
 
 
 
14,1
5,4
50,7
 
 
 
17,9
8,6
64
 
 
 
20,6
11,7
64,6
 
 
 
23,3
13,8
68,5
 
 
 
23,3
13,6
62,5
 
 
 
19,7
11,2
61,6
 
 
 
15,2
8,1
66,2
 
 
 
9,8
4,4
70,1
 
 
 
6,4
1,9
67,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Il existe également une station à Biache-Saint-Vaast, permettant d'obtenir des données et des records météorologiques locaux :

Records et données météorologique de Biache-Saint-Vaast entre 1962 et 2022 :
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,4 3,7 5,8 9,3 12,7 14,6 14,1 11,2 8,5 4,9 3,7 7,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,3 7,5 11 14,5 17,9 19,7 19,1 15,9 12,1 7,8 6 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7 8,5 11,6 16,8 20,3 23,6 25,4 24,8 21 15,8 10,6 8,3 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
8/1/1985
−12,5
7/2/1991
−12
13/3/2013
−4,7
2/4/2013
−1,5
5/5/1996
1
2/6/1962
4,1
17/7/1971
0,8
17/8/1966
0
19/9/1977
−6
30/10/1997
−9,6
23/11/1998
−12,5
29/12/1996
−20,5
8/1/1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,4
9/1/2015
19
24/2/2021
25
31/3/2021
28,5
20/4/2018
31,3
27/5/2005
36
27/6/2011
42,1
25/7/2019
36,5
7/8/2018
34
9/9/2023
27,2
2/10/2023
20,2
7/11/2015
15,6
31/12/2022
42,1
25/07/2019
Nombre de jours avec température minimale ≤ −10 °C 0 0 0,3 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,4
Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C 0,8 1,1 0,5 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1 2,5
Nombre de jours avec gel 8,7 7,3 5,6 1,6 0 0 0 0 1,1 1,1 3,1 8 36,5
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 7,5 6,5 3,3 0,8 0 0 0 0 0 0 2 6,1 26,2
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0,3 1,8 5,3 10,9 16,1 13 3,7 0,1 0 0 51,2
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,8 2,4 4,5 4,1 0,6 0 0 0 12,4
Nombre de jours avec température maximale ≥ 35 °C 0 0 0 0 0 0,3 1 1 0 0 0 0 2,3
Record de vent (km/h)
date du record
126
25/1/1990
144
28/2/1990
125,6
10/3/2019
91,8
27/4/2019
90
2/5/2003
93,6
23/6/2004
93,6
27/7/2018
95,4
12/8/2008
90
9/9/1998
115,2
27/10/2002
115,2
11/11/1992
133,2
10/12/2000
144
28/2/1990
Précipitations (mm) 56,2 52,4 50,4 31,6 51,8 38,2 44,1 57 48,1 41 65 66,7 602,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
23,9
14/1/2021
23,7
8/2/1991
35
5/3/2012
35
26/4/2003
52
30/5/2016
40,5
24/6/1969
77,1
3/7/2005
67
25/8/1990
45,2
20/9/2014
52,4
10/10/2013
32
13/11/2010
30,2
11/12/2017
77,1
3/7/2005
Nombre de jours avec précipitations 14,1 11,4 12,6 8,9 8,1 6,9 6,4 9 9 7,9 11,8 13,2 119,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,6 4,1 4 2,5 3 3,2 2 3,7 3,7 2,5 4,9 4,4 42,6
Relevé pluviométrique en 2017 (mm) 35,8 54,9 43,1 5,4 35,8 45,2 29,6 59,5 66,2 27,2 81,6 137,1 621,4
Relevé pluviométrique en 2018 (mm) 106,6 20,7 53,4 41 55,2 16,2 16,6 60,6 62 32,3 28,5 78,2 571,3
Relevé pluviométrique en 2019 (mm) 32,5 39,8 67,2 40 24 34,5 42,8 25 33,5 47,2 49,7 46,9 483,1
Relevé pluviométrique en 2020 (mm) 24,2 79,7 54,1 21,2 4,8 26,2 20,9 47,9 55,9 94,1 20,9 56,3 498,2
Relevé pluviométrique en 2021 (mm) 104,5 37,5 42,6 19,8 85,4 86,6 81,1 49,5 28 109,2 58,7 66,9 769,8
Relevé pluviométrique en 2022 (mm) 59,9 34,6 7,4 11,3 43,1 56 10,6 13,3 61,8 65 63,5 77,6 553,2
Relevé pluviométrique en 2023 (mm) 62,8 7,3 94,3 45,3 43,9 17,7 101,7 59,7 35,6 468,3


  • Tableaux des températures moyennes minimales et maximales en 2017, 2018, 2019 & 2020

Voici, ci-dessous, trois tableaux présentant les températures moyennes minimales et maximales, enregistrées sur les quatre dernières années de la décennie 2010, les années 2017, 2018, 2019 & 2020 années les plus chaudes mesurées à Biache.

2017
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,8 3,8 5,5 4,9 10,8 14,4 14,5 14,2 11,2 10,3 3,9 2,7 7,9
Température maximale moyenne (°C) 4,1 8,9 14,3 16 21,9 25,7 24,7 24,2 19,7 17,4 10,3 7,3 16,2
Source : www.meteo-biache.infos.st/comparaisons.php


2018
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,9 −1,1 2,6 8,1 10,4 12,9 16,8 15,2 11,1 8,1 5 4,2 8,1
Température maximale moyenne (°C) 8,6 5 9,8 18,8 23,1 24,5 29 25,1 21 17,2 10,4 8,8 16,8
Source : www.meteo-biache.infos.st/comparaisons.php


2019
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 2,5 5,8 6 8,2 13,2 15 14,6 11,7 10,3 7 4,9 8,4
Température maximale moyenne (°C) 5,9 11,2 13 16,6 18,1 25,2 26,7 25,7 21,5 15,4 10 9,6 16,6
Source : www.meteo-biache.infos.st/comparaisons.php


2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 4,8 3,7 6,7 8,8 12,2 12,9 15,7 11,7 8,5 5,3 4,1 8,2
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,7 11,9 19,7 21,6 23 23,9 26,4 21,7 14,1 11,7 8,3 16,8
Source : www.meteo-biache.infos.st/comparaisons.php


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • les marais de Biache-St-Vaast à Saint-Laurent-Blangy, d’une superficie de 601 ha. Cet ensemble de marais s’inscrit dans le système alluvial de la moyenne vallée de la Scarpe, base fondatrice de la trame verte et bleue. Aménagé pour diverses activités humaines (accueil du public, pêche, loisirs…), il constitue néanmoins un cœur de nature sur le plan de la biodiversité[8] ;
  • le marais de Vitry-en-Artois, d’une superficie de 214 ha et d'une altitude variant de 42 à 53 mètres. Ce site est une zone alluviale de la Scarpe qui sert pour la nidification, le stationnement et l’hivernage des oiseaux aquatiques[9].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois, d’une superficie de 1 632 ha et d'une altitude variant de 43 à 62 mètres. Sur ce site alluvial inondable plus ou moins tourbeux on y trouve des sites remarquables : le marais de Vitry en Artois, le marais du pont à Rœux et le secteur des anciennes tourbières de Plouvain et Biache-Saint-Vaast[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Biache-Saint-Vaast est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Biache-Saint-Vaast, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 4 537 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones urbanisées (20,2 %), zones humides intérieures (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), forêts (2,9 %), prairies (1,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune de Biache-Saint-Vaast est une commune semi-urbaine, située en périphérie des deux agglomérations Arras et Douai.

La commune forme avec Plouvain, l'aire urbaine de Biache-Saint-Vaast[20], regroupant 4 923 habitants, en 2020.


Liste des communes de l’aire urbaine
Nom Code
Insee
Statut Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Biache-Saint-Vaast 62128 9,29 4 002 (2014) 431
Plouvain 62660 2,41 457 (2014) 190

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Logements[21] Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 1 757 100 % 1 677 100 %
Résidences principales 1 639 93,3 % 1 581 94,3 %
→ Dont HLM 145 8,9 % 114 7,2 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
14 0,8 % 13 0,8 %
Logements vacants[Note 5] 104 5,9 % 83 4,9 %
Dont :
→ maisons 1 604 91,3 % 1 546 92,2 %
→ appartements 147 8,4 % 125 7,5 %

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Plusieurs résidences et lotissements ont été construits dans la commune depuis 1995.

  • En tout 447 nouveaux logements ont été construits dans la commune[22].
  • Dans le cadre de la réhabilitation de l'ancienne usine Sollac, la commune souhaite construire un nouveau lotissement ainsi que des commerces. Un projet de béguinage est également prévu sur ce site[réf. nécessaire].
  • Un second projet de béguinage est également prévu sur l'ancien site de la piscine[réf. nécessaire].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • Biache-Saint-Vaast se situe à proximité des autoroutes A1 reliant Paris à Lille et l'A26 reliant Calais à Troyes et également à proximité des Routes Européennes E15 et E17.

La commune est également à proximité de la D 950, à partir du village de Fresnes, qui va être rejointe par la route départementale D 43

  • Biache-Saint-Vaast est desservie par deux échangeurs routiers, sur l'autoroute A1, par la sortie no 16 : Arras-centre, dans le sens Lille-Paris et par la sortie no 16 : Douai-centre, dans le sens Paris-Lille et
  • La commune est également desservie par la route départementale D 42, reliant Saint-Laurent-Blangy à Vitry-En-Artois, la route départementale D 43 reliant Fresnes-lès-Montauban à Tortequesnes et la route départementale D 46 reliant Rœux à Libercourt ainsi que par les chemins communaux C1 et C4.
102 odonymes recensés à Biache-Saint-Vaast
au 6 novembre 2020
Avenue Chemin Cité Domaine Impasse Parc Place Pont Résidence Rue Ruelle Square Total
1 [Note 6] 6 [Note 7] 2 [Note 8] 1 [Note 9] 6 [Note 10] 2 [Note 11] 5 [Note 12] 1 11 65 2 1 [Note 13] 102
Notes « N »
Sources : [2]

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

La gare.

La gare de Biache-Saint-Vaast est située entre les gares de Rœux et de Vitry-en-Artois sur la ligne de Paris-Nord à Lille.

Elle est desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : d'Achiet et de Douai ; d'Arras et de Douai ou Lille-Flandres.

Elle est desservie par les lignes suivantes :

Ligne Itinéraire
K43 Arras ↔ Douai ↔ Valenciennes
K44 Lille-Flandres ↔ Douai ↔ Arras ↔ Amiens
K45 Lille-Flandres ↔ Douai ↔ Arras ↔ Amiens ↔ Abancourt ↔ Rouen-Rive-Droite
P44 ArrasDouai

Transport aérien[modifier | modifier le code]

La commune est située à proximité des aérodromes de Vitry-en-Artois et Roclincourt.

L'aéroport le plus proche est Lille-Lesquin situé a 40 km au nord-est, l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, se situe à 170 km au sud et l'aéroport de Bruxelles, se situe à 150 km au nord-est.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne suivante :

Ligne Parcours
414 ArrasCorbehem

Le transport est assuré par la compagnie Fouache, ainsi que Oscar anciennement Colvert, pour le transport scolaire.

La commune, possède également un service de transport à la demande, depuis 2018[23].

Risque Sismique[modifier | modifier le code]

Le risque sismique sur le territoire de la commune est faible (zone 2 sur 5, du zonage de mai 2011).

Terminologie des zones sismiques[24]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 0,7 m/s2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous différentes formes dont la plus ancienne remonte à 765, dans un cartulaire, sous la forme Bigartium. Voici les évolutions de ce même nom, au fil des siècles, tels qu'ils étaient mentionnés et retranscrits sur les cartes ou dans les documents de l'époque :

Date Nom de la localité[25],[26],[27]
765 Bigartium (Cartulaire de Saint-Vaast)
1098 Bigartu
XIIe siècle Biarcœ, Biargium, Biarge, Biarce, Biarche, Biartœ, Bigartio (Cartulaire de Saint-Vaast)
1148 Biarcium (Cartulaire de Saint-Vaast)
1160 Biarcum (Taillar)
1169 Biarce
1174 Biarc
1175 Biache-Lèz-Vitry (Document de 1175)
1180 Byarcium (Bulletin historique du Comté)
XIIIe siècle Byach
1227 Bigardœ (Cartulaire de Marchiennes)
1233 Bigardum
1239 Biach (Chapitre de La Brayelle)
1271 Barch, Byach, Biarch (Chapitre d'Arras)
1303 Byarc, Byarch (Titres et comptes d'Artois)
1450 Bracht
1495 Biache-Le-Grand (Document de 1495)
1569 Biache-Saint-Vaast (Rôle du centième de 1569)
1569 Biarse (Rôle du centième de 1569)
1579 Biach (Carte de 1579)
1587 Bias (Carte de 1587)
1600 Biach (Carte de 1600)
1605 Brache (Carte de 1605)
1620 Biacetz, Biache, Brache (Cartes de 1620)
1624 Biach (Carte de 1624)
1632 Boiche (Carte de 1632)
1635 Biach (Carte de 1635)
1645 Biaretz (Carte de 1645)
1650 Brache (Carte de 1650)
1656 Biach, Biache (Cartes de 1656)
1658 Biaretz (Carte de 1658)
1659 Biacetz (Carte de 1659)
1665 Biache (État-civil)
1670 Biarse (État-civil)
1674 Bialhe, Bioche (Cartes de 1674)
1675 Biache (Carte de 1675)
1684 Bioche (Carte de 1684)
2 mai 1694 Biache (Plan de 1694)
1694 Bioche (Carte de 1694)
1695 Biache (État-civil)
1700 Bioche (Carte de 1700)
1706 Bioche, Biache (Cartes de 1706)
1707 Bioche (Carte de 1707)
1710 Biache, Bioche (Cartes de 1710)
16 février 1711 Biache-Saint-Vaaste (État-civil)
1711 Biache, (Carte de 1711)
1712 Bioche, Biache (Cartes de 1712)
1713 Biache-Saint-Vast (État-civil)
1713 Bioche (Carte de 1713)
1716 Boiche, Bioche (Cartes de 1716)
1717 Biache (Carte de 1717)
1718 Boiche, Bioche (Cartes de 1718)
1720 Biache (Carte de 1720)
1724 Bioche (Carte de 1724)
1725 Biache (Carte de 1725)
1736 Biach (Plan de 1736)
1737 Biache (État-civil)
1739 Biache-Saint-Vaast (État-civil)
1740 Biache (Carte de 1750)
1744 Bioche, Biache (Cartes de 1744)
1745 Biache (Carte de 1745)
1746 Biach (Carte de 1746)
1758 Biache-Saint-Vaast (Carte de Cassini)
1753 Biache (Carte de 1753)
1758 Biache-Saint-Vaast (Carte de Cassini)
13 mai 1773 Biache-Saint-Vaast (Plan de 1773)
1775 Biache-Saint-Vaat (État-civil)
1782 Biache (Carte de 1782)
1787 Frene-Biache, Biage-Saint-Vaast (Carte et document de 1787)
1788 Biache (Carte de 1788)
25 mars 1789 Biache-Saint-Vaast (Cahiers de doléances)
1791 Blach (Carte de 1791)
1793 Biache (Carte de 1793)
1793 Biache-Sous-Scarpe (Loi de Brumaire an II)
XIXe siècle Biache (Carte d'état-major)
1801 Biache-Saint-Vaast
28 décembre 1806 Biache (Plan de 1806)
1838 Biache-Saint-Vaast (Carte de 1838)
1844 Biache (Carte de 1844)
6 Septembre 1849 Biache-Saint-Vaast (Carte de 1849)
1852 Biache-Saint-Waast (Carte de 1852)
1889 Biache-Saint-Vaast (Carte de 1889)
1897 Biache (Carte de 1897)
1911 Biaches-Saint-Vaast (Carte de 1911)
1917 Biache-Saint-Vaast (Carte de 1917)

Comme nous pouvons le voir, le nom de la localité a énormément changé au cours des siècles. De plus, la terminaison Saint-Vaast, longtemps absente, apparaît pour la première fois en 1569, mais ne sera rajoutée de façon permanente, qu'à partir du XIXe siècle, même si la typographie Biache-Saint-Vaast, semble définitive depuis 1739, elle varie selon les différents documents.

Biache a pour origine le mot germanique bigard qui signifie « enclos » ou « jardin clos près de la maison »[28].

Saint-Vaast est un hagiotoponyme qui fait référence à Vaast d'Arras.

Durant la Révolution française, en 1793, la commune porte le nom de Biache-sous-Scarpe[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Crâne d'homme de Néandertal (peut-être féminin) retrouvé sur le site "Biache 1". Os fossile, environ 180 000 ans avant notre ère.

Un site paléolithique vieux de 180 000 ans a été découvert en avril 1976, lors de la construction d’une usine métallurgique Usinor. Des fouilles de sauvetage, dirigées par A. Tuffreau, s'ensuivirent jusqu’en 1982 et ont permis de découvrir les restes de deux individus, des hommes de Néandertal, dont deux crânes incomplets (les plus anciens retrouvés dans la moitié Nord de la France)[29],[30]. Le site contenait aussi de nombreux ossements d’animaux et beaucoup d’outils en pierre, le tout dans un remarquable état de conservation. Le gisement a été détruit par la construction de l'usine qui a fermé ses portes vingt-cinq ans plus tard[31]. Une copie du crâne découvert est visible à la bibliothèque municipale et les restes des deux individus font partie des collections du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye[32].

Époque mérovingienne[modifier | modifier le code]

Présence d'un cimetière mérovingien, au lieu-dit « Le Trou du Rouge »[33].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

En 870, l'archevêque Hincmar reconnaît la localité au nombre des possessions de l'abbaye Saint-Vaast.

Des lettres en parchemin datées du 3 octobre 1364 concernent un accord passé entre les échevins de Biache et les religieux de Saint-Vaast afin de fixer la largeur des vantelles des trois moulins que l'Abbaye possédait à Biache. Ces mêmes vantelles devaient également restées ouvertes jour et nuit[34].

Il existait une seigneurie au Moyen-Âge, à Biache, le plus ancien seigneur connu était Pierre De Biache né vers 1390, qui fut chevalier et qui se maria avec Antoinette de Carnin, ils eurent une fille Colle De Biache née vers 1420, qui se maria avec Jean De Sempy.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le 27 septembre 1507, 34 lois régissant la vie de la commune, sont créées, dans ce que l'on appelle les Coutumes de Biache[35].

En 1635, après de fortes gelées, les digues le long de la Scarpe seront rompues[36].

En 1694, il y avait un moulin situé près de l'écluse[37].

Seigneurs de Biache[modifier | modifier le code]

  • Vers 1440, le seigneur était Bauduin de Rely dit Baudechon[38].
  • En 1506, le seigneur de Biache, était Jean Ier D'Assonleville[réf. nécessaire]
  • En 1554, le seigneur était Jean II D'Assonleville[39],
  • Vers 1560, le seigneur était Jean Malet de Coupigny,[réf. nécessaire]
  • En 1592, le seigneur était Ponthus D'Assonleville[40],
  • En 1615, le seigneur était Pierre D'Assonleville[réf. nécessaire].
  • En 1632, le seigneur était Charles de Wasiers[41].
  • Jacques Desbuissons Ier, fils de Pierre Desbuissons, bourgeois et échevin de Lille et d'Antoinette Castellain est seigneur de Biache dans les années 1620. Il est marchand, bourgeois et échevin de Lille, receveur des Bapaumes en 1653 et 1654. Il épouse à Lille le Marie de Fourmestraux (1608-1678), fille d'Étienne et de Catherine Imbert[42].
  • Pierre Martin Desbuissons (1635-1698), fils de Jacques Ier, écuyer, est seigneur de Biache dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Fils de Jacques Desbuissons et de Marie de Fourmestraux, il nait à Lille en avril 1635, devient bourgeois de Lille en 1674, échevin, rewart (responsable de la police) et mayeur de la ville. Il a fait partie en 1673-1674 des huit hommes choisis pour procéder au renouvellement de la cité de Lille[43]. Anobli par lettres données à Saint-Germain-en-Laye en janvier 1675, il meurt à Lille le . Il épouse le Marie Gabrielle de Meester, morte à Lille en 1701, fille de Gabriel, seigneur de Sciweldere et de Marie Despature[44].
  • Au XVIIe siècle, est dit seigneur de Biache, Charles Lefebvre-Delattre Ier, fils de Charles Lefebvre, grand bailli de la comté d'Herlies, et d'Isabeau Lamiot. Le seigneur de Biache épouse d'abord Françoise Roopère, fille de Gilles, et se marie ensuite avec Marie de Lannoy.Leur fils Charles Lefebvre-Delattre II succède à son père dans la seigneurie de Biache. Il prend pour femme Jossine Le Petit. Il n'est plus question de Biache ensuite dans cette famille[45].
  • Vers 1750, Henri Joseph Rouvroy (1739-1769), écuyer, est seigneur de Biache. Il est le fils de Jacques François Alexandre Rouvroy, chevalier seigneur de Fournes, Capinghem, Treusignies, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, anobli, et de Marie Claire Joseph Bonne Jacops. Il nait à Lille en novembre 1739 (baptisé le ), devient lieutenant au régiment d'infanterie du Béarn, meurt le , est enterré dans l'église Saint-Maurice de Lille[46].

Siège d'Arras[modifier | modifier le code]

Durant le siège d'Arras, en , des garnisons françaises s'installèrent à Biache[47].

Siège de Douai[modifier | modifier le code]

De 1710 à 1712, Biache fut un lieu stratégique lors du siège de Douai.

Le , Louis Arnaud De Brichanteau, Marquis de Nangis, aidé du Comte de Broglie, s'empare d'un moulin et de deux redoutes construits par les anglais aux alentours de Biache et des bataillons arrivèrent en renfort[48]. Le même jour, le duc de Marlborough John Churchill visita le poste de Biache et y posta un officier avec des troupes[49].

Le poste de Biache est détruit le et les français capturent 220 prisonniers, détruisent les écluses et bouchent le canal qui avait été créé par les anglais afin de relier la Scarpe à la Sensée.

Le maréchal Claude De Villars fait construire des forts et de nombreux retranchements le long de la Scarpe, depuis Biache, jusqu'au Pont-du-Gy.

En 1712, après la reprise de Douai, la Scarpe, qui fut détournée en 1710 afin que les Anglais alors retranchés à Douai ne puissent en bénéficier, retrouva son lit près de la commune[50].

Siège de Valenciennes[modifier | modifier le code]

Lors du siège de Valenciennes, en 1793, des camps de l'armée française furent basés à Biache le long de la Scarpe[51]. Lors de l'attaque de Cambrai, le , le Général Kilmaine commença sa retraite au camp de Biache en y établissant l'armée, après avoir repoussé l'ennemi à Marquion le même jour[52],[53].

Bataille de Hondschoote[modifier | modifier le code]

Lors de la bataille de Hondschoote, en 1793, environ 20 000 hommes des troupes françaises sont postés au camp de Biache[54].

Révolution française[modifier | modifier le code]

En prémices de la Révolution française, les habitants rédigent un procès-verbal le 25 mars 1789, et se constituent en assemblée le 30 mars 1789, afin de rédiger les Cahiers de Doléances[55].

Circonscriptions d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

En 1789, Biache, fait partie de la Gouvernance d'Arras et suivait la coutume d'Artois.

L'église paroissiale Saint-Pierre, faisait partie du diocèse d'Arras, doyenné de Croisilles, district de Fampoux, l'abbé de Saint-Vaast, présentait à la cure[56].

Dîmeries[modifier | modifier le code]

Durant cette époque, Biache-Saint-Vaast est une possession de l'abbaye Saint-Vaast près d'Arras — la localité lui doit d'ailleurs son nom — et lui devait des taxes. Voici par exemple la liste des dîmes de Biache telles qu'elles étaient mentionnées sur la carte au [57] :

  • Bugnicamp,
  • Camp Renieu,
  • Champ Perdu,
  • Couture de Largilliere,
  • Couture vers Plouvain,
  • Fosse Harduin,
  • Fosse du Moulin,
  • Jardin Marin,
  • Jardin Ruban,
  • Laguy,
  • La Sauchelle,
  • Le Franc Marais de Biache,
  • Les Balocteaux,
  • Les Cortizeaux,
  • Marais de Vitry à la Communauté de Biache,
  • Martelois,
  • Razette
  • Raze au Camp,
  • Sart
  • Sous le Bois,
  • Voye du Coin,
  • Zeluichaud
  • Zieves

Un projet de jonction de l'Escaut jusqu'à la Scarpe, grâce à une canalisation de la Sensée de Bouchain à Douai, fut proposé par le gouvernement. Les États d'Artois, en désaccord, se réunissent en Assemblée le afin de proposer un projet de jonction de l'Escaut jusqu'à la Scarpe, en passant par la Sensée au niveau de Biache, qui était plus rapproché du centre de l'Artois. La canalisation se ferait de Lécluse à Sailly. Malgré tout, le projet n'aboutit pas et la jonction s'effectuera de Bouchain à Courchelettes[58].

Histoire industrielle[modifier | modifier le code]

La commune fut fortement industrialisée notamment avec :

  • en 1846, l'acquisition de deux moulins à huile, par quatre associés, qui seront ensuite transformés en machine à laminer pour la fabrication de pièces de monnaie. Entre 1850 et 1901, l'usine produira des pièces pour plusieurs pays. Entre 1913 et 1914, l'usine fera des essais pour le concours de la pièce de 25 centimes ;
  • en 1878, la création du premier atelier électrolytique de France à Biache, permettant la création de tôles et également de radiateurs de chauffage central ;
  • en 1889, les usines de Biache, produisait environ 30 tonnes d'argent, ce qui à l'époque n'était égalé par aucune autre usine française[59] ;
  • il y avait en 1890, dans les usines de Biache, environ 750 ouvriers ;
  • en 1910, Sollac, comptait près de 800 ouvriers ;
  • en 1963, il y avait plus de 1 000 ouvriers, à Sollac ;
  • l'ouverture en février 1924, par la société "Fonderies, Laminoirs et Ateliers de Biache-Saint-Vaast", d'une cimenterie et d'une briquèterie. La briquèterie fermera en 1987 et la cimenterie en 1988 ;
  • le groupe Usinor ou Sollac, dont l'usine de Biache était considérée comme un modèle pour toutes les usines Sollac de France et dont l'activité avait débuté en 1846, a fermé ses portes 156 ans plus tard le 18 juillet 2002.

Le site de l'ancienne cimenterie a été réhabilité en un parc de huit hectares et en une grande surface. Le site de l'ancienne usine Sollac est toujours occupé par différentes industries, comme Finimétal (Rettig), fabriquant encore des radiateurs ou encore UMCorporation.

Biache et les guerres[modifier | modifier le code]

Guerre franco-allemande de 1870[modifier | modifier le code]

La commune connaît sa toute première Kommandantur[60].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Comme beaucoup de communes du Nord-Pas-de-Calais, Biache est quasiment entièrement détruite pendant la guerre. Avant la Bataille d'Arras, en avril 1917, la ligne de front se trouvait à environ 13 km à l'ouest et se retrouva à 3 km de la commune en décembre 1917. En décembre 1917, la commune se trouvait entre la ligne de front, 3 km à l'ouest et la ligne de repli, située 2 km à l'est.

La population civile (environ 2 000 personnes) est évacuée en février 1917 vers la Belgique. Les premiers habitants rentrent le , découvrant un village entièrement détruit, y compris l'église Saint-Pierre[60].

L'abbaye de Saint-Vaast a été entièrement détruite en . Elle a été en partie remplacée par l'église Saint-Pierre qui renferme des fonts baptismaux datant de 1547[61].

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [62].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la bataille de France, la ville est évacuée les 19 et . Une Kommandantur est installée dans l'actuelle rue Clemenceau.

Dans la nuit du 24 au , trois ouvriers de la cimenterie sont abattus à l'arme automatique par un sous-officier allemand. Un quatrième ouvrier décèdera un an plus tard des suites de son incarcération. Un monument a été érigé à côté de l'emplacement de l'ancienne cimenterie, afin de leur rendre hommage.

La commune est libérée le [60].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Vitry-en-Artois[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Brebières.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Biache-Saint-Vaast était membre de la communauté de communes Osartis créée fin 1999 sous le nom de communauté de communes Scarpe-Sensée.

Celle dernière fusionne avec sa voisine pour former, au , la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
Année Élu Battu Participation
2002 77,09 % Jacques Chirac RPR 22,91 % Jean-Marie Le Pen FN 74,20 % [63]
2007 41,74 % Nicolas Sarkozy UMP 58,26 % Ségolène Royal PS 82,30 % [64]
2012 61,78 % François Hollande PS 38,22 % Nicolas Sarkozy UMP 78,44 % [65]
2017 42,81 % Emmanuel Macron EM 57,19 % Marine Le Pen FN 76,43 % [66]
2022 % Emmanuel Macron LREM % Marine Le Pen RN % [67]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Biache-Saint-Vaast est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
Avant 2010, Biache-Saint-Vaast est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
2002 68,23 % Catherine Génisson SOC 31,77 % François Desmazière UMP 54,19 % [68]
2007 65,32 % Catherine Génisson SOC 34,68 % Michel Ziolkowski UMP 58,16 % [69]
Après 2010, Biache-Saint-Vaast est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
2012 65,02 % Jean-Jacques Cottel PS 34,98 % Michel Petit UMP 48,58 % [70]
2017 50,78 % Agnès Caudron FN 49,22 % Bruno Duvergé MoDem 38,79 % [71]
2022 % % % [72]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 29,65 % Henri Weber PS 16,59 % Jacky Hénin PCF 35,30 % [73]
2009 19,43 % Gilles Pargneaux PS 15,43 % Dominique Riquet LMAJ 34,14 % [74]
2014 44,54 % Marine Le Pen FN 11,18 % Jérôme Lavrilleux UMP 37,22 % [75]
2019 44,94 % Jordan Bardella RN 13,87 % Nathalie Loiseau LAREM 52,10 % [76]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 62,37 % Daniel Percheron PS 20,04 % Jean-Paul Delevoye UMP 61,42 % [77]
2010 57,52 % Daniel Percheron PS 26,02 % Marine Le Pen FN 47,39 % [78]
2015 50,08 % Marine Le Pen FN 49,92 % Xavier Bertrand LR 57,43 % [79]
2021 % % % [80]
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Biache-Saint-Vaast est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
2001 % % % [81]
2004 41,79 % Martial Stienne PCF 22,89 % Jean-Pierre Hecquet PS 59,76 % [82]
2008 % % % [83]
2011 67,77 % Martial Stienne PCF 32,23 % FN FN 42,87 % [84]
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élus Battus Participation
Biache-Saint-Vaast est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
2015 60,00 % Pierre Georget et Bénédicte Mésseanne-Grobelny PS 40,00 % Vincent Birmann et Agnès Caudron FN 45,81 % [85]
2021 % % % [86]
Référendums.
Année Oui (national) Non (national) Participation
1992 37,45 % (51,04 %) 62,55 % (48,96 %) 71,56 % [87]
2000 70,21 % (73,21 %) 29,79 % (26,79 %) 27,15 % [88]
2005 22,17 % (45,33 %) 77,83 % (54,67 %) 71,88 % [89]


Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1947 mars 1959 Émile Huré SFIO Maire honoraire (1977)
mars 1959 mars 1971 Paul Fouquez   Chef de groupe à EDF
mars 1971 octobre 1992
(décès)
Yves Briet[90] PCF Clerc de notaire
1992 juin 1995 Michel Lefebvre   Cartonnier
juin 1995 mai 2020[91] Michel Housau[92],[93] DVD Médecin, maire honoraire (2020)
Vice-président de la CC Osartis Marquion
mai 2020 En cours
(au 3 juillet 2023)
Hervé Naglik[94],[95] SE Cadre de La Poste
Vice-président de la CC Osartis Marquion

Liste des mayeurs d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Voici un tableau présentant les mayeurs connus de Blache-Saint-Vaast de 1507 à 1789[96]

Période Identité Étiquette Qualité
1507   Jean Lericque    
  1569 Charles Cardevaque    
1603 1615 Étienne Rumault   Laboureur
1615 1629 Jean-Jacques Rumault   Censier
1637 1663 Antoine Deretz   Laboureur
1663 1680 Pierre-Hubert Wartel   Laboureur
1696 1700 Charles Delevacque   Censier
1702 1705 Pierre-Hubert Wartel   Censier
1705 1705 Hubert Delevacque   Censier
1706 1741 Adrien Pierre Gonsse   Censier
1750   François Gonsse   Censier
  1789 Jean-Michel Garret   Laboureur

Distinction et labels[modifier | modifier le code]

Biache-Saint-Vaast bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées depuis 2010 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[97].

La ville dispose du label "Terre de jeux 2024" attribué par le comité national olympique et sportif et est membre du club olympe du Comité Départemental Olympique et Sportif.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune essaye au maximum de favoriser l'environnement, avec par exemple la plantation d'arbres ou le fauchage des herbes tardif au parc. La commune laisse également volontairement des endroits sans désherbage ni fauchage au marais[98].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Biache-Saint-Vaast.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Biache-Saint-Vaast.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
TyszowcePolognedepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 3 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[99].

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune dispose de plusieurs établissements scolaires :

  • l’école maternelle Charles-Perrault ;
  • l’école primaire Jean-de La Fontaine, anciennement Louis-Aragon ;
  • le collège Germinal ;
  • l’ancienne école primaire Jules-Ferry, accueillant aujourd'hui l'espace Culture & Jeunesse, la bibliothèque et le centre de loisirs.

Santé[modifier | modifier le code]

En 2020, deux pharmacies sont présentes sur la commune, ainsi que deux cabinets de médecins; en tout cinq médecins sont présents sur la commune. La commune se situe à proximité des hôpitaux d'Arras et de Douai, ainsi que de la polyclinique de Bois-Bernard.

La commune est équipée d'un cabinet de dentiste ainsi que de deux cabinets d'infirmières.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Sécurité[modifier | modifier le code]

Biache-Saint-Vaast, est équipée depuis 2017 de vingt-cinq caméras de vidéosurveillance, et a intégré la même année, le dispositif de voisins vigilants[100].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Biachois[101].

Les habitants ont pour sobriquet les Boyaux rouges, comme tous les habitants de l'Artois[102].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[104].

En 2021, la commune comptait 4 481 habitants[Note 14], en augmentation de 11,75 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6837927979571 0681 0341 0901 1871 242
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3561 4011 4701 4671 5501 7001 7571 9532 073
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1312 2122 2731 6762 1642 4272 3522 4832 971
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 5253 8604 2244 0323 9813 9233 8153 7893 907
2015 2020 2021 - - - - - -
4 0104 4134 481------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[105].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au XIIe siècle, la population était d'environ 175 habitants[106]. En 1469, la population était de 53 feux[107]. En 1789, la population était de 140 feux[108].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 025 hommes pour 2 172 femmes, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[109]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,0 
4,6 
75-89 ans
8,8 
14,9 
60-74 ans
14,4 
19,4 
45-59 ans
19,1 
22,6 
30-44 ans
20,0 
16,5 
15-29 ans
15,3 
21,5 
0-14 ans
21,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[110]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 
Soldes de variation annuelle de la population de Biache-Saint-Vaast
exprimés en pourcentages[111],[Note 15].
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2011 2011 - 2016
Taux de variation annuel de la population en augmentation + 1,3 % en diminution - 0,7 % en diminution - 0,2 % en diminution - 0,2 % en diminution - 0,5 % en augmentation + 0,9 % en augmentation + 0,5 %
Solde naturel + 0,8 % + 0,3 % + 0,5 % + 0,4 % + 0,4 % + 0,4 % + 0,3 %
Solde migratoire + 0,5 % - 1,0 % - 0,6 % - 0,6 % - 0,9 % + 0.5 % + 0,2 %

La population a commencé à s'accroître au début des années 1820, avec l'industrialisation et l'installation de nombreuses industries dans la commune, cependant, elle a chuté entre le milieu des années 70 et le milieu des années 2000, cela est dû à la fermeture de nombreuses industries dans la commune et aux alentours, cependant depuis le milieu des années 2000, la population a tendance à repartir à la hausse, du fait de la redynamisation de la ville.

Médias[modifier | modifier le code]

Le média à gros tirage quotidien paraissant à Biache est La Voix du Nord, traitant des informations locales comme régionales. D'autres journaux paraissent quotidiennement comme L'Avenir de l'Artois ou L'Observateur de l'Arrageois.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Concert gratuit en plein air annuel, le premier samedi, depuis juin 2008[112].
  • La braderie-brocante, le premier dimanche de juillet.
  • Grande ducasse annuelle, le second week-end de septembre.
  • Feux d'artifice de la ducasse et du 14 juillet.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La base nautique de la Scarpe.
  • Les salles de sports Émile-Huré, rue Gambetta ; dont une salle destinée à la pratique de la gymnastique
  • Des boulodromes ;
  • Un mur d'escalade, dans les salles de sport Émile-Huré ;
  • Le Dojo municipal, rue Gambetta ;
  • Sports nautique :
    • Base nautique de la Scarpe (kayak polo, etc.), rue Marcellin-Berthelot ;
    • Le Comité régional Nord-Pas-de-Calais de Canoë-Kayak ;
    • Canöe Kayak Biachois : pratique du Kayak-Polo et de la course en ligne
  • Football :
    • L'équipe de football l'US Biache ;
    • Les trois terrains de football stade Louis-Deret, rue Jean-Jaurès, stade Bernard-Leroy, rue du 19-Mars-1962 et stade au parc de la Flânerie ;
    • Terrain multisport, au parc de la Flânerie.
  • Tennis et tennis de table
    • Les deux courts de tennis, un au Marais, rue du 19-Mars-1962 et un en terre battue au parc de la Flânerie, rue du Maréchal-Foch.
    • Biache TT : club de tennis de table depuis 2022 sur la commune
  • Handball : L'équipe de handball Handball Biache Vallée de Scarpe (HBVS) ;
  • Athlétisme :
    • Le club d'athlétisme : l'US Biache Athlétisme ;
    • une piste synthétique 8 couloirs au Stade Louis Deret
  • Sports de combat :
    • judo,
    • aïkido,
    • karaté,
    • full contact,
    • jujitsu ;
  • Gymnastique :
    • Gym jeunesse,
    • Gym féminine ;
    • Gym Bien-être
  • Natation :
    • la commune possédait autrefois une piscine, celle-ci fut fermée en 2007 et détruite en 2014. La piscine de remplacement, fut construite à Vitry-En-Artois.
  • Randonnée et cyclisme :
    • La Balade biachoise,
    • Cylotourisme, section VTT : Les Pédaleux biachois
  • Pêche : association Biache No Kill Carpe, avec obligation de remettre le poisson péché à l'eau. Une partie du marais leur est réservée.
  • Carrom : Ch'ti Carrom Club : le seul club de billard indien des Hauts-de-France.
  • Danse
    • Studio Calypso : pratique de la danse contemporaire, hip-hop, Zumba et d'autres disciplines artistique

Équipement communal[modifier | modifier le code]

  • Parcours de santé, au parc de la Flânerie.
  • Anneau de rollers de 1 kilomètre et skatepark au parc de la Flânerie.
  • En janvier 2020, la commune a ouvert le premier cimetière pour animaux de l'Arrageois[113].

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

  • Enduro de pêche au marais, avec l'association Biache No Kill Carpe, se déroulant tous les ans, l'avant-dernier week-end de mai.
  • Trophée des sportifs de l'année organisé chaque année par la Municipalité en juin
  • Forum des associations sportives le premier samedi du mois de septembre.
  • Randonné André Kwarta organiséé le 3ème weekend de septembre par la Balade Biachoise
  • Cross Léon-Javelot, du nom du résistant biachois, se déroulant tous les ans au marais, le premier week-end de décembre. Course créée en 1945[114].
  • Le , la commune fut la ville d'arrivée de la 1re étape du Paris-Arras Tour 2016
  • Le , la commune fut traversée par Le Tour de France, lors de la 9e étape du Tour de France 2018, entre Arras et Roubaix.

Économie[modifier | modifier le code]

Au , Biache-Saint-Vaast compte 1 043 emplois pour douze industries et cent huit commerces[115].

Dans la commune, les principaux secteurs d'emplois sont l'industrie, avec les usines Finimétal et UMCorporation et le commerce avec principalement la grande surface Super U. La commune dispose également d'un marché installé tous les jeudis, sur la Place Henri Barbusse.

Emploi[modifier | modifier le code]

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Biache-Saint-Vaast et leur évolution de 2011 à 2016

Structure de la population active de Biache-Saint-Vaast (62)
en 2011 et 2016[116].
Biache-Saint-Vaast en 2011 Biache-Saint-Vaast en 2016 Évolution
Population de 15 à 64 ans 2 536 2 503 en diminution - 1,3 %
Actifs (en %) 68,2 72,5 en augmentation + 6,3  %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 59,1 62,0 en augmentation + 4,9 %
Chômeurs (en %) 9,1 10,5 +15,4 %
Inactifs (en %) 31,8 27,5 en diminution - 13,5  %
dont :
Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés (en %) 8,7 8,4 en diminution - 3,5 %
Retraités ou préretraités (en %) 11,2 7,7 en diminution - 31,6 %
Autres inactifs (en %) 12,0 11,4 en diminution - 5 %
Évolution de l'emploi à Biache-Saint-Vaast (62) en 2011 et 2016[117].
Biache-Saint-Vaast en 2011 Biache-Saint-Vaast en 2016 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone 905 1 043 en augmentation + 15,3 %
Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 1 507 1 565 en augmentation + 3,9 %
Indicateur de concentration d'emploi 60,0 66,6 en augmentation + 11 %
Taux d'activité parmi les 15 ans ou plus en % 54,7 56,6 en augmentation + 3,5 %

Biache-Saint-Vaast, possède une situation plutôt stable, sur la période 2011-2015, même si cependant le chômage augmente de façon significative de plus de 15 %. En ce qui concerne les migrations pendulaires et les emplois dans la zone, cela est plutôt encourageant, puisqu'ils ont augmenté de plus de 15 %.

Tissu économique[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'établissements[Note 16]implantés à Biache-Saint-Vaast selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés :

Établissements actifs par secteur d'activité au [118].
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 187 100,0 128 46 7 1 5
Agriculture, sylviculture et pêche 6 3,2 6 0 0 0 0
Industrie 12 6,4 4 5 1 0 2
Construction 21 11,2 13 6 2 2 0
Commerce, transports, services divers 108 57,8 73 31 2 0 2
dont commerce et réparation automobile 35 18,7 20 14 0 0 1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 40 21,4 32 4 2 1 1
Champ : ensemble des activités.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pierre, reconstruite après 1918, abritant des fonts baptismaux de 1547, une statue de Saint-Nicolas, datant du XVIe siècle ainsi qu'un buste de Saint-Pierre, datant du XVIIIe siècle classés à titre d'objet par les monuments historiques[119],[120],[121].
  • Le monument aux morts[122].
  • Le monument au général Delestraint.
  • Le monument de commémoration pour les ouvriers de la cimenterie et la plaque aux quatre victimes de la cimenterie lors de la Seconde Guerre mondiale[122]..
  • Le moulin de Biache, aujourd'hui disparu.
  • Ancienne brasserie-malterie Gonse-Lantoine, fabriquant la bière Bock Saint-Vaast. La brasserie s'est de nos jours reconvertie en une habitation.

Culture[modifier | modifier le code]

  • Le kiosque à musique, inauguré en 1931, servant à l'Harmonie "La Renaissance". Seul kiosque à musique subsistant dans la communauté de communes Osartis Marquion.
  • Espace « Culture et Jeunesse », au sein de l'ancienne école Jules-Ferry, accueillant la bibliothèque municipale et les activités du centre de loisir.
  • Base de loisirs « Les Étangs », au marais dans l'ancien camping municipal, accueillant le centre de loisirs.
  • Géant de la ville, Néandertus, inauguré en , lors du carnaval servant aujourd'hui dans certaines manifestations communales ou régionales. Il est le seul Géant de France et peut-être d'Europe représentant un Homme de Néandertal.
  • Harmonie La Renaissance, fanfare de Biache, depuis 1922.
  • Salle de danse et d'arts plastiques à l'espace « Culture et Jeunesse ».
  • Salle des fêtes Jean-Moulin à côté de l'école Jean-de La Fontaine.
  • Maison des sociétés face à l'église.

La commune dans les arts[modifier | modifier le code]

  • En 2021, Biache-Saint-Vaast est un des lieux de tournage de la série Les Papillons Noirs réalisée par Olivier Abbou et Bruno Merle pour la chaîne de télévision Arte[123].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plaque en hommage à Charles Delestraint.
  • Hincmar de Reims (806 - 882), fut le premier à reconnaître le lieu, comme appartenant à l'abbaye Saint-Vaast.
  • John Churchill (1650-1722) Duc de Marlborough, visita le poste de Biache, durant le siège de Douai en 1710.
  • Claude Louis Hector de Villars (1653-1734), diplomate français, fît ériger en 1710 des forts et des retranchements à Biache, lors du Siège de Douai.
  • François-Marie de Broglie (1671-1745), Maréchal de France, était basé à Biache lors du Siège de Douai, de 1710 à 1712.
  • Jacques-Antoine "Cassiodore" Demonchaux (1716-1775), né en 1716 à Biache, fut grand-prieur de l'abbaye de Saint-Amand, à partir de 1762. Il meurt à Saint-Amand-les-Eaux en 1775, il mettra ses armoiries sur un tableau de Rubens.
  • Charles Édouard Jennings de Kilmaine (1751-1799), militaire irlandais, fit retraite au camp de Biache lors de l'Attaque de Cambrai en 1793.
  • Louis Auguste Brunehant (1852-1937), né en 1852 à Biache, ancien maire de Pommiers, fut le Premier Président de la Chambre d'agriculture de l'Aisne. Le 26 mars 1924, il est élu correspondant national de l'Académie d'Agriculture, dans la section grande culture, il en devient membre titulaire le 6 mai 1925.
  • Charles Delestraint (1879-1945), alias Vidal, né en 1879 à Biache-Saint-Vaast et mort en 1945 à Dachau, est un général français, héros de la Résistance, premier chef de l'Armée secrète ; son nom a été donné à une rue et à un parc de la commune.
  • Édouard Crevel (1880-1969), architecte français, qui eut la tâche de reconstruire l'église après la Première Guerre mondiale.
  • Paul Decaux (1881-1968), architecte français, a reconstruit l'église après la Première Guerre mondiale, avec Édouard Crevel.
  • Adolf Hitler (1889-1945) a peint lors de la Première Guerre mondiale, en 1917, la voie ferrée de Biache[124].
  • Léon Javelot (1911-1944), résistant, né à Biache le 24 juin 1911, fera entre autres la distribution de presse clandestine et fournira des informations militaires aux alliés. Il meurt décapité à Munich le 28 septembre 1944. En hommage, Émile Huré ancien chef de la résistance, créera le Cross Léon Javelot, en 1945.
  • Jacques Dapremez (1927-1944), né à Liévin le 13 septembre 1927, jeune résistant biachois, meurt le 1er septembre 1944 dans le cimetière de Plouvain à l'âge de 17 ans alors qu'il effectuait une mission entre la milice locale de Biache et le corps franc en contact avec les Allemands à Rœux[125].
  • David Hotyat (né en 1972), auteur de la tuerie du Grand-Bornand, est originaire de Biache.

Curés d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Voici un tableau, présentant les curés de la commune de 1507 à 1789[96] :

Période Identité Étiquette Qualité
1507   Guillaume Lallart    
1665 1699 Michel Caridroit    
1699 1703 Jean-Baptiste Dupré    
1703 1713 Jean-Guislain Bonar    
1713 1715 Valentin Delobelle    
1715 1754 Hugues Leroy    
1754 1755 J.L. Jouvené    
1755 1757 Hugues Leroy    
1757 1762 J.L. Jouvené    
1762 1762 Jean-Baptiste Labouré   Curé de Plouvain, remplaçant celui de Biache
1762 1765 P.H. Legrain    
1765 1765 Agathon Capucin    
1765 1765 Bourdon    
1765 1772 Antoine Joseph Debret    
1772 1772 Charles François Tournay    
1772 1773 J.A. Olivier    
1773 1792 Ambroise Joseph Mouilloir    

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lyon Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'or à la croix ancrée de gueules, aux 2e et 3e d'azur à la fleur de lis d'or[127].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le blason est présent sur le site internet de la commune.
Alias
Alias du blason de Lyon
Alias du blason de Lyon
De gueules à la roue dentée cousue de sable, chargée de quatre feuilles de nénuphar de sinople posées en croix[126].
Source inconnue.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  6. Dont Avenue de la Résistance
  7. Chemin Perdu, Chemin des Crêtes, Chemin du Dévalant, Chemin de Halage, Chemin du Marais et Chemin de La Rivièrette.
  8. Cité des Crêtes et Cité Guesquière.
  9. Domaine du Héron.
  10. Impasse Clemenceau, Impasse Collet, Impasse Huré, Impasse du Transformateur, Impasse Berthelot et Impasse Vanderkelen.
  11. Dont Parc de La Flânerie et Parc Delestraint.
  12. Dont Place Henri Barbusse, Place Aristide Briand, Place de La Gare, Place de La République et Place Roger Salengro.
  13. Square du Colonel Beltrame.
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  15. En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent paraître inexacts.
  16. Selon la définition de l' Insee, « l'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise »
  17. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Scarpe (E2--0110) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Trinquis (E1560700) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivièrette ou Scarpe Amont (E2050600) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Siphon (E1560760) » (consulté le )
  7. « Précipitations », sur sigesnpc.brgm.fr (consulté le ).
  8. « ZNIEFF 310030060 - Les marais de Biache-St-Vaast à Saint-Laurent-Blangy », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « ZNIEFF 310013376 - Marais de Vitry-en-Artois », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF 310013375 - La vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Biache-Saint-Vaast », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « Unité urbaine de Biache-Saint-Vaast (62117) », sur Insee.fr, (consulté le ).
  21. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
  22. « Présentation », sur biachesaintvaast.fr (consulté le ).
  23. Thomas Bourgois, « Osartis- Marquion Un taxi à 2,50 euros pour faciliter la mobilité des aînés », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  24. [1]
  25. « 62128 - Biache-Saint-Vaast », sur geneawiki.com (consulté le ).
  26. « Histoire », sur biachesaintvaast.fr (consulté le ).
  27. Le Comte De Loisne, Dictionnaire Topographique du Département du Pas-de-Calais, 499 p. (lire en ligne), p. 50.
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 82a.
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