Gaspard Koenig

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Gaspard Koenig
Gaspard Koenig en 2022.
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Président
GenerationLibre
-
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Anne-Marie Koenig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Gaspard Koenig, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un philosophe, essayiste, romancier et homme politique français.

Il est l’auteur d'une quinzaine d'essais et romans, et le président du groupe de réflexion GenerationLibre qu’il a lancé en 2013. Il prône le libéralisme classique.

En 2021, il crée le mouvement politique baptisé « Simple », ayant pour objectif de diviser par cent le nombre de normes législatives et réglementaires. Le , il annonce être candidat à l'élection présidentielle, mais il n'obtient que 107 parrainages sur les 500 requis[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Sa mère, Anne-Marie Koenig, dont il a pris le nom, était journaliste pigiste, rédigeant surtout des critiques de livres et des portraits d’écrivain. Son père, Jean-Louis Hue, a longtemps travaillé au Magazine littéraire, dont il devint rédacteur en chef en 2004. Ses parents signent ensemble des livres comme Le Chat dans tous ses états ou Dernières nouvelles du Père Noël.

Gaspard Koenig grandit dans une famille de gauche soixante-huitarde athée.

Après une scolarité au lycée Henri-IV, il est reçu major dans la série « sciences humaines »[2] au concours d’entrée à l'École normale supérieure de Lyon en 2002[3], effectue une année d'échange universitaire à l'université Columbia puis devient, en 2004, l’année de ses 22 ans, agrégé de philosophie[4].

Il se convertit sans conviction au christianisme orthodoxe et accepte d'être baptisé pour pouvoir se marier religieusement avec sa femme d'origine roumaine[5],[6]. Il déclare à ce propos dans le journal Libération : « J'ai abjuré le diable en roumain, ma femme avait une robe blanche. Ça a fait pousser des cris à ma mère[5]. »

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Gaspard Koenig débute dans la vie professionnelle en enseignant la philosophie comme ATER à l'université Lille-III. Il travaille ensuite pendant deux ans comme plume au cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'Économie[7]. En 2009, il rejoint la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) à Londres, où il s’occupe d’affaires institutionnelles (notamment l’expansion de la BERD aux pays du pourtour méditerranéen à la suite des Printemps arabes).

Il poursuit ses activités d’enseignant, donne un cours sur la pensée libérale à Sciences-Po Paris, et publie une newsletter destinée à décrypter l’actualité à travers les yeux de grands auteurs (Time to Philo)[8].

Il est membre des promotions 2017 des Young Leaders de la French-American Foundation[9] et 2019 des Young Leaders de la France-China Foundation[10].

En 2018-2019, il enseigne la philosophie et la culture générale à la SKEMA Business School[11].

Engagements politiques et sociétaux[modifier | modifier le code]

En classe de terminale, Gaspard Koenig milite au sein de la cellule communiste du lycée Henri-IV à Paris[5].

En , il fait campagne dans la 3e circonscription des Français de l'Étranger (Europe-Nord) sous l'étiquette du Parti libéral démocrate. À l'issue du premier tour, il termine en 6e position, avec 4,40 % des voix[12]. Cette expérience le conduit à démissionner de la BERD pour se consacrer au débat intellectuel. Il fonde à Paris en 2013 le groupe de réflexion GenerationLibre, aujourd’hui classé[Par qui ?] parmi les Top European Think Tanks in Western Europe[13].

Il publie à l'occasion de l'élection présidentielle française de 2017 une tribune de soutien à Emmanuel Macron dans Le Monde[14].

GenerationLibre[modifier | modifier le code]

Il crée le groupe de réflexion GenerationLibre en 2013 pour défendre les libertés, avec un conseil scientifique de juristes, économistes, enseignants, philosophes, dont font partie Nicolas Gardères, Monique Canto-Sperber (auteure de La fin des libertés) ou Victor Fouquet (La Révolte fiscale)[15]. L’objectif du think tank est de transposer les idées libérales en politiques publiques concrètes et de les défendre sur la scène publique[16]. GenerationLibre se fait ainsi notamment connaître dans les médias et dans les cercles politiques pour la défense de la patrimonialité des données numériques, de l’autonomie locale et de la légalisation de la marijuana.[source secondaire nécessaire].

Ses écrits sur le revenu universel[17] ont été la source d’inspiration du « socle citoyen », une proposition de revenu universel défendue par le groupe Agir ensemble à l’Assemblée nationale française, menée par la députée Valérie Petit[18]. Le , l’Assemblée nationale française a adopté une proposition de résolution relative au lancement d’un débat public sur la création du socle citoyen[19].

Dans Les Échos du , il salue « La nouvelle société des auto-entrepreneurs[20] ».

Le , le journal L'Humanité ironise sur un texte émanant de GenerationLibre, « Sauver nos agriculteurs et en finir avec le protectionnisme de la PAC », où un collaborateur de Koenig, Claude Fouquet, propose d’importer l’essentiel de notre nourriture d’Amérique du Sud et du continent africain en proie à la famine et de verser parallèlement deux SMIC à chaque couple d’exploitants en France, après la suppression de toutes les aides européennes destinées à la production agricole[21].

Voyage à cheval[modifier | modifier le code]

En 2020, il a entrepris un grand voyage à cheval à travers l’Europe, de Bordeaux à Rome, sur les traces du périple effectué par Michel de Montaigne en 1580[22]. Ce projet est né comme une réaction à son enquête sur l’intelligence artificielle[23]. Selon lui, le voyage à cheval « réintroduit le hasard et l’inattendu dans le voyage. Et à une époque obsédée par l’efficience, il permet de retrouver le rythme lent de la pensée, afin d’atteindre (…) une forme de liberté intérieure »[23]. Le choix du cheval était aussi une manière d’aller à la rencontre des gens tout au long de son trajet[24].

Avec sa jument Destinada, il a ainsi parcouru 2 500 km pendant cinq mois. Il a traversé le Limousin, la Champagne, l’Alsace et la Bavière, avant de rejoindre la place Saint Pierre en passant par les Apennins et la Toscane[22]. Parti avec un minimum d’équipement pour ménager sa monture, il logeait chez l’habitant tout au long du périple. Il a publié à la suite de ce voyage le récit Notre vagabonde liberté, dans lequel il fait part de ses rencontres et observations, notamment sur la relation entre l’homme et l’animal, le rapport au risque et l’art du dépouillement[22].

Création du parti politique « Simple »[modifier | modifier le code]

En , il lance le mouvement politique Simple[25]. L’idée lui en est venue lors de son voyage à cheval sur les pas de Montaigne : il a constaté que ses hôtes se plaignaient de manière récurrente des complexités bureaucratiques[26]. Observant combien l’inflation normative entrave les Français dans leur quotidien, dans leur vie privée et dans leurs projets professionnels, Simple vise à promouvoir la simplification administrative et normative dans le débat présidentiel de 2022[27].

Durant l’été 2021, il crée une plateforme numérique et effectue un grand tour de France pour récolter les histoires de normes abusives[25]. Ces témoignages, analysés par une équipe de juristes, forment le socle de l’agenda politique de Simple, qui est dévoilé durant le premier grand meeting de Simple le 15 novembre 2021 au Théâtre des Variétés à Paris. Avec Nicolas Gardères, docteur en droit, il écrit le manifeste Simplifions-nous la vie !, publié le 17 novembre 2021[28]. Les auteurs y développent notamment le « projet Portalis » visant à diviser par cent le nombre de normes[26].

Simple considère la simplification comme une question de justice sociale et de démocratie, et non comme une question technocratique. En effet, il observe que si les personnes bien insérées dans la société s'arrangent de la complexité administrative, les autres la subissent de plein fouet. Il note aussi qu’à cause de la complexité, les Français n’ont plus confiance en l’État de droit[29].

Le , il annonce sa candidature à l’élection présidentielle française[14]. Au 7 mars, il n'obtient que 107 parrainages sur les 500 requis[1].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Il tient une chronique hebdomadaire dans Les Échos.

Il est également connu comme romancier. Son premier livre publié, Octave avait vingt ans, que Josyane Savigneau du Monde qualifie de « roman très drôle et assez méchant, où la critique sociale n'est jamais aigre, plutôt désopilante[30] », est retenu sur la première sélection du prix Goncourt 2004[31]. Kidnapping décrit l'existence d'une Roumaine partie travailler comme nourrice à Londres. En sort L'Enfer, conte philosophique insolite. En août 2023 est publié Humus, aux éditions de L’Observatoire ; le roman est dans la sélection finale du Prix Goncourt 2023 ; il obtient les Prix Interallié et Prix Jean-Giono 2023[32].

Il a été remarqué pour sa ressemblance avec Ted Kennedy ; en 2016, il incarne ce personnage (comme figurant) dans le long métrage Jackie de Pablo Larraín[33].

Philosophie[modifier | modifier le code]

Il a d'abord étudié l’œuvre de Gilles Deleuze[34] et s’intéresse aux questions épistémologiques. Il découvre la philosophie libérale française à l’occasion d’une année d’études à l’université Columbia (New York).

Il a développé une méthode fondée sur les allers-retours entre théorie et pratique.

Au sein de GenerationLibre, le travail des experts prétend de tester une idée philosophique sous ses aspects juridiques, économiques, sociologiques ou autre[35].

Depuis 2016, il parcourt le monde en partenariat avec Le Point, pour mettre ses convictions à l’épreuve du réel[36]. Il a multiplié les expériences en immersion : en « prison ouverte » en Finlande[37], dans un village brésilien expérimentant le revenu universel[38], ou encore avec les entrepreneurs numériques au Rwanda, et dans les bidonvilles de Lima, pour observer le microcrédit[39].

Il a fait une partie du tour de la planète pour rencontrer les acteurs de l’intelligence artificielle, aux États-Unis, en Chine, Israël[40].

Il se réfère régulièrement aux travaux de l'anthropologue David Graeber[41]. Entre juin et , il effectue un périple de 2 500 km[42],[43] à travers l’Europe sur les traces de Montaigne avec sa jument Destinada[44],[45] ; cela a ainsi été l'occasion d'expérimenter l'idée d'un « communisme de tous les jours »[46].

Sur le fond, il s’inscrit dans la tradition du libéralisme classique, concevant la liberté comme un tout indissociable, plaçant l’individu au cœur du contrat social, et conférant à l’État un rôle émancipateur. Cette doctrine l’amène à prendre dans le débat public des positions qui peuvent couvrir tout le spectre de l’échiquier politique[47], s’associant à la gauche libertaire dans la défense des libertés publiques, ou à la droite tocquevillienne dans la critique de la centralisation ou de la planification.

Il s’oppose explicitement au néolibéralisme. Il redoute que l’intelligence artificielle ne conduise à oblitérer le libre arbitre individuel[48]. Contre l’utilitarisme de Jeremy Bentham, il se réclame de John Stuart Mill et du « droit à l’errance »[49].

Il s’attache à moderniser le libéralisme et à l’adapter aux enjeux du siècle. Il promeut ainsi le revenu universel (LIBER), la légalisation du cannabis[50], la propriété privée des données personnelles[51], l’autonomie locale (« subsidiarité ascendante »), le droit des animaux[52] ou la propriété de soi[53]. Il développe le principe selon lequel la collectivité doit donner à chacun les moyens de son autonomie.

Inspiré par Montaigne et les stoïciens, il tente de redéfinir la liberté comme « pouvoir sur soi » plutôt que comme « multiplication des possibles »[52].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les parrainages validés par candidat - Conseil constitutionnel présidentielle 2022 », sur presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
  2. « Biographie résumée de G. Koenig », sur savoirs.ens.fr (consulté le ).
  3. « Arrêté du 7 avril 2003 portant nomination d'élèves à l'École normale supérieure lettres et sciences humaines (ex-Fontenay - Saint-Cloud localisée à Lyon) », sur admi.net (Journal officiel), (consulté le ).
  4. Thierry Gandillot « À l'ombre de Proust », L'Express, 30 août 2004.
  5. a b et c « Portrait - Gaspard Koenig, librio », Libération, 17 juillet 2016.
  6. « Gaspard Koenig : le jeune homme pressé », Le JDD, 5 juillet 2015.
  7. « La “plume” de Bercy fait l’éloge de la corruption », Mediapart, 10 décembre 2009.
  8. « Page d'accueil », sur Time To Philo (consulté le ).
  9. « Gaspard Koenig – Accueil – French American Foundation France », sur french-american.org (consulté le ).
  10. « LES YOUNG LEADERS 2019 | France China Foundation », sur francechinafoundation.org (consulté le ).
  11. Juliette Durand, « Gaspard Koenig donnera des cours de philosophie à SKEMA dès la rentrée prochaine - Business Cool », Business Cool,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Résultats officiels de la troisième circonscription des Français établis hors de France en 2012, sur le site du ministère de l'Intérieur.
  13. James McGann, « 2019 Global Go To Think Tank Index Report », TTCSP Global Go To Think Tank Index Reports,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a et b « Gaspard Koenig, le philosophe libéral, candidat à l’élection présidentielle », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  15. « GenerationLibre réunit son conseil scientifique », sur GenerationLibre (consulté le ).
  16. « Accueil », sur GenerationLibre (consulté le ).
  17. « LIBER, un revenu de liberté pour tous – Marc de Basquiat – Gaspard Koenig », sur editions-onde.com (consulté le ).
  18. Assemblée Nationale, « Lancement d’un débat public sur la création d’un mécanisme de revenu universel appelé socle citoyen », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  19. Atlantico.fr, « Socle citoyen : l’Assemblée nationale vote pour l’exploration revenu universel », sur Atlantico.fr, (consulté le ).
  20. « La nouvelle société des auto-entrepreneurs », sur Les Echos, (consulté le )
  21. Gérard Le Pull, « Génération libre, le think-tank de la loufoquerie », L'Humanité, .
  22. a b et c « À cheval sur les traces de Montaigne avec Gaspard Koenig », sur France Inter (consulté le ).
  23. a et b Sébastien Le Fol, « Gaspard Koenig, à cheval sur les traces de Montaigne ! », sur Le Point, (consulté le ).
  24. « Gaspard Koenig : « Notre ambition, réduire les normes par 100 » », sur Contrepoints, (consulté le ).
  25. a et b « Simple — Simplifions-nous la vie ! », sur vieplussimple.fr (consulté le ).
  26. a et b « Gaspard Koenig : « Nous voulons diviser par 100 le nombre de lois » », sur La Gazette des Communes (consulté le ).
  27. Sébastien Le Fol Thomas Bourgeois-Muller, « Gaspard Koenig : “La simplification doit être LE thème de la présidentielle” », sur Le Point, (consulté le ).
  28. « Gaspard Koenig lance un parti pour faire de l’ombre à Emmanuel Macron », sur Le Point, (consulté le ).
  29. « « La simplification administrative ne doit pas être une énième promesse électorale de l’élection présidentielle 2022 » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Josyane Savigneau, « Au bonheur des découvertes », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  31. « L'édition française », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  32. a et b Chloé Leprince, « Prix Interallié et Jean Giono 2023 à "Humus" de Gaspard Koenig : le salut par le ver de terre, une fable acide », sur France Culture,
  33. Gaspard Koenig, « Comment je suis devenu un Kennedy », Vanity Fair no 43, février 2017, pages 84-89.
  34. Gaspard Koenig, Auteur de Leçons sur la philosophie de Gilles Deleuze, Ellipses, .
  35. « Dossiers », sur GenerationLibre (consulté le ).
  36. Sébastien Le Fol, « Gaspard Koenig, l'intellectuel qui marche », sur Le Point, (consulté le ).
  37. Gaspard Koenig, « Libre prisonnier de Vilppula », sur Le Point, (consulté le ).
  38. « L'idée du revenu universel est "ultralibérale", estime Gaspard Koenig », sur rts.ch, (consulté le ).
  39. Gaspard Koenig, « Au Pérou, avec les fantassins du microcrédit », sur Le Point, (consulté le ).
  40. « La fin de l'individu ? Voyage de Gaspard Koenig au pays de l'intelligence artificielle » (consulté le ).
  41. « Nous sommes tous des communistes », Les Echos, 12 juin 2019.
  42. Gaspard Koenig, « Gaspard Koenig, à cheval sur les traces de Montaigne », sur Le Point, (consulté le ).
  43. « Gaspard Koenig, à cheval sur les traces de Montaigne », sur France Culture (consulté le ).
  44. « 2500 km à cheval sur les traces de Montaigne », sur gaspardkoenig.com (consulté le ).
  45. « Gaspard Koenig dans les pas de Montaigne : son voyage de Bordeaux à Rome est en ligne », sur Sud Ouest (consulté le ).
  46. Gaspard Koenig, « En dix jours, je suis devenu communiste », sur Le Point, (consulté le ).
  47. philomag, « Gaspard Koenig : “Les idées que je défends, fondées sur la liberté individuelle, tombent sur toutes les cases de l’échiquier politique” », sur Philosophie Magazine (consulté le ).
  48. « La fin de l'individu », sur editions-observatoire.com (consulté le ).
  49. John Stuart Mill, L'utilitarisme, Flammarion, coll. « Champs », (ISBN 978-2-08-142844-7, lire en ligne).
  50. Gaspard Koenig, « Légalisation du cannabis », sur Le1hebdo (consulté le ).
  51. « Patrimonialité des données numériques », sur GenerationLibre, (consulté le ).
  52. a et b « Sauver les animaux, pour nous sauver nous-mêmes », sur Les Échos, (consulté le ).
  53. AJSP, « La propriété de soi, concept incontournable du XXIe siècle », sur RJSP (consulté le ).
  54. Gaspard Koenig, « Comment libéraliser le permis de conduire », Le Point,‎ (lire en ligne).
  55. Irène Inchauspé, « La folle nuit où la France a fait faillite », L'Opinion,‎ (lire en ligne).
  56. Le Révolutionnaire, l'Expert et le Geek sur plon.fr.
  57. « Nicolas Duvauchelle, formidable en banquier qui renoue avec ses illusions sur les routes de Roumanie dans La Forêt d’argent », sur lemonde.fr, consulté le 17 novembre 2019.
  58. Daniel Fortin, « Une plongée dans les laboratoires de la liberté », Les Échos,‎ (lire en ligne).

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