Paliseul

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Paliseul
Paliseul
La rue de Bouillon, à Paliseul
Blason de Paliseul
Héraldique
Drapeau de Paliseul
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
Arrondissement Neufchâteau
Bourgmestre Philippe Léonard
(Liste du Bourgmestre)
Majorité BOURGMESTRE
Action
Sièges
Action
Pour Vous
BOURGMESTRE
17
5
6
6
Section Code postal
Paliseul
Carlsbourg
Offagne
Nollevaux
Maissin
Opont
Framont
Fays-les-Veneurs
6850
6850
6850
6851
6852
6852
6853
6856
Code INS 84050
Zone téléphonique 061
Démographie
Gentilé Paliseulois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
5 469 ()
50,12 %
49,88 %
49,15 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,83 %
59,89 %
17,27 %
Étrangers 3,88 % ()
Taux de chômage 9,81 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 18 376 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 54′ 15″ nord, 5° 08′ 08″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
111,25 km2 (2021)
92,47 %
2,23 %
5,3 %
Localisation
Localisation de Paliseul
Situation de la commune dans l'arrondissement de Neufchâteau et la province de Luxembourg
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Paliseul
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Paliseul
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Paliseul
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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Paliseul
Liens
Site officiel paliseul.be

Paliseul (prononcer /palizœl/, en wallon Palijhoû) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Luxembourg, ainsi qu’une localité où siège son administration.

Paliseul a sa gare ferroviaire sur la ligne 166 (Dinant-Bertrix).

La chapelle Saint-Roch (1636).

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est en bordure de la province de Namur.

Communes limitrophes de Paliseul
Daverdisse Libin
Bièvre Paliseul
Bouillon Bertrix



Sections[modifier | modifier le code]

# Nom Superf.
(km²)[1]
Habitants
(2020)[1]
Habitants
par km²
Code INS
1 Paliseul 15,24 1.810 119 84050A
2 Opont 17,60 410 23 84050B
3 Framont 10,11 221 22 84050C
4 Offagne 11,10 587 53 84050D
5 Fays-les-Veneurs 14,65 551 38 84050E
6 Nollevaux 11,50 339 29 84050F
7 Carlsbourg 15,09 943 62 84050G
8 Maissin 15,98 531 33 84050H


Villages[modifier | modifier le code]

  • Beth est un hameau qui faisait partie de l'ancienne commune d'Opont.
  • Frêne est un hameau qui faisait partie de l'ancienne commune d'Opont.
  • Launoy est un hameau de la commune de Paliseul.
  • Maissin. Contrairement aux autres localités de la commune, ce village ne dépendait pas, sous l'ancien régime, du duché de Bouillon mais du duché de Luxembourg. Cette ancienne frontière d'état a eu des conséquences jusqu'en 1999. En effet, durant la période française et une partie de la période hollandaise, elle constitua une frontière départementale (entre le département des Forêts et celui de Sambre-et-Meuse), puis provinciale (jusque 1823). Elle continua jusqu'en 1999[2],[3] à former une limite de canton judiciaire : Maissin ne faisait pas partie du canton judiciaire de Paliseul mais de celui de Saint-Hubert.
  • Merny est un village qui faisait partie de l'ancienne commune de Carlsbourg. Merny a, par le passé, également été une commune indépendante.
  • Le moulin de Naomé est le nom d'un hameau qui faisait partie de l'ancienne commune de Carlsbourg et qui est proche du village de Naomé.
  • Our est un village qui faisait partie de l'ancienne commune d'Opont.
  • Paliseul.
  • Plainevaux est un village qui faisait partie de l'ancienne commune de Nollevaux. Plainevaux accueille la Chapelle Saint-Hubert. C'est un petit sanctuaire rural en schiste situé dans un cimetière et entouré d'une muraille.
  • Saint-Eloi est un hameau qui faisait partie de l'ancienne commune de Nollevaux.

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune possède des armoiries.
Blasonnement : Ecartelé : aux 1 et 4 d’azur semé de fleurs de lis d’or, à une tour d’argent maçonnée de sable brochant ; au 2 d’or à trois tourteaux de gueules ; au 3 coticé d’or et de gueules ; sur le tout, parti d’or à un gonfanon de gueules frangé de sinople et de gueules à la fasce d’argent.
  • Délibération communale : 30 septembre 1991
  • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 6 janvier 1992
Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, .



Histoire[modifier | modifier le code]

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , les Allemands envahissent la Belgique. Ainsi, dans les premières heures du , Paliseul est prise par les Allemands de la Schützen-Brigade 2[4], unité de la 2e Panzerdivision du XIX. Armee-Korps (mot.) qui a pour objectif de traverser la Meuse au niveau de Sedan.

Légende[modifier | modifier le code]

Pépin Le Bref venait chasser dans notre région. La forêt d’Ardenne était réputée pour la qualité et le courage de son gibier. A l’époque, outre des cerfs, des chevreuils et des bouquetins, les bois et clairières étaient peuplés de loups, de lynx et de très gros ours bruns.

Tous les trimestres, Pépin venait loger avec ses chevaliers et faire ripaille dans une auberge du village d’Opont, chez les Martinus. Il adorait les saucisses que le père Martinus faisait revenir de la ferme-triperie de son cousin établi à Naomé, le village voisin. La cervoise, brassée à Rochehaut chez les Boretus, coulait alors à flot dans l’auberge.

Mais devenu roi, et sa cour de plus en plus imposante. L’établissement du Martinus ne suffisait plus pour loger tout ce beau monde.

Contraint et forcé, le roi des Francs décida de construire un relais de chasse que les habitants du coin appelèrent bien vite le petit palais. Placé sur une butte à trois kilomètres d’Opont ce qui lui permettait également de faire surveiller, par ses soldats, les éventuelles incursions de reitres et de brigands.

Peu à peu des gens vinrent s’établir près du dit petit palais, pour profiter de la protection du roi et y développer des activités lucratives grâce à la présence de la cour et des miliciens qui l’accompagnaient. C’est là que la bourgade prit le nom de Palaiseau qui devint plus tard Paliseul.

  • Source de Gérald Jacques transcrit et conté par Rézette Frédéric

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique avant la fusion de 1977[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
  • 1900: Scission de Carlsbourg

Évolution démographique de la commune fusionnée[modifier | modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier

Personnalités[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Paliseul est jumelée avec

Sécurité et secours[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la zone de police Semois et Lesse pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  2. Loi du 25/03/1999 relative à la réforme des cantons judiciaires
  3. AR du 3/06/1999 déterminant le territoire sur lequel chaque siège d'un canton judiciaire qui dispose de plusieurs sièges exerce sa juridiction
  4. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 161.
  5. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  6. « Our: un deuxième projet pour le chef étoilé Maxime Collard », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]