Sancerre

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Sancerre
Sancerre
Vue aérienne de Sancerre en 2023.
Blason de Sancerre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire
(siège)
Maire
Mandat
Laurent Pabiot (LR)
2020-2026
Code postal 18300
Code commune 18241
Démographie
Gentilé Sancerrois
Population
municipale
1 329 hab. (2021 en diminution de 6,74 % par rapport à 2015)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 55″ nord, 2° 50′ 23″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 366 m
Superficie 16,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Satur - Sancerre
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sancerre
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sancerre
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Sancerre
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Sancerre
Liens
Site web www.ville-sancerre.com
Le vignoble et le château de Sancerre.

Sancerre est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France et a été labellisée plus beau village de France par la commission qualité le . Elle a également été classée sous le label Village préféré des Français en 2021, dans l'émission éponyme de Stéphane Bern.

Les habitants se nomment les Sancerrois et Sancerroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Site[modifier | modifier le code]

Sancerre se situe à la limite orientale du département du Cher et de la région Centre-Val de Loire, limitrophe du département de la Nièvre et de la région Bourgogne dont elle est séparée par la Loire. Le canal latéral à la Loire traverse le territoire communal.

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

Le piton de Sancerre.

Sancerre est située à 310 mètres d'altitude, sur une montagne isolée, se rattachant aux collines de la région naturelle du Sancerrois et dont le sommet domine le niveau de la Loire de deux cents mètres.

La commune se trouve à environ deux kilomètres de la rive gauche de la Loire et de son confluent avec la Vauvise, du canal latéral à la Loire et à 43 km au nord-est de la préfecture du Cher, Bourges. La ville s'étale sur la pente la moins escarpée, située au sud-ouest, depuis la base de la colline jusqu'au sommet[1]. Sancerre offre un panorama sur son vignoble et sur les bords de la Loire.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Léré à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Chavignol[modifier | modifier le code]

Chavignol au milieu du vignoble de Sancerre : à l'arrière-plan, la ville de Sancerre.

Le village de Chavignol est fusionné à la commune de Sancerre entre 1790 et 1794[8].

Implanté dans une cuvette au milieu des vignes, le village de Chavignol s'étire le long de la route qui monte à l'église ; le roi de France Henri IV se serait exclamé sur la petite « place de l'Orme » où il se serait arrêté avec ses troupes « Hé ! Qu'en dites-vous mes gaillards ? Ventre saint gris ! Ce vin est le meilleur que j'ai bu ! Si les gens du royaume le goûtent, il n'y aura plus de guerre de religion ».

Le crottin de Chavignol, fromage de chèvre au lait entier et cru, a aussi fait la réputation du village et bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 1976. La forme du fromage, due à celle de son moulage, qui rappelle celle des anciennes lampes à huile en terre cuite (le crot), explique sa surprenante dénomination[9].

Dominant le village de Chavignol, le belvédère du Graveron offre des points de vue sur tout le Sancerrois.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sancerre est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sancerre, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes[13] et 2 819 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Satur - Sancerre, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe quatorze communes, est catégorisée dans les aires de moins de cinquante mille habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,8 %), forêts (20,8 %), terres arables (13 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (7,8 %), prairies (1,2 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sancerre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal latéral à la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1992, 1999, 2001, 2003 et 2008[21],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sancerre.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 812 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 735 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Gartona au Ier siècle et les formes latinisées [castrum] sancti Satyri en 1034[26], [castrum] Sanceri en 1129.

La hauteur primitive sur un plateau élevé à deux kilomètres sur la rive gauche de la Loire est associée à la légende du conquérant des Gaules, César. En 1146, sacro Cesaris en est d'ailleurs une dénomination de moine copiste. Ces sources érudites et historiques du XIXe siècle sont reprises par Ludovic Lalanne[27]. Selon cette légende, le nom « Sancerre » serait tiré d'un hypothétique *Sacrum Caesaris, soit « de César le Sacré », ensuite christianisé en *saint César ou saint Cère.

Les études toponymiques modernes rejettent cette explication. Si le nom antique du site de hauteur gaulois est Gortona, l'oppidum est bien antérieur à la conquête des Gaules. L'occupation de cette hauteur remonterait au-delà de la période celtique de Hallstatt. Attirée par l'eau abondante, une petite cité gallo-romaine s'installe dans la plaine alors que le site de Gortona est abandonné. Un sanctuaire dédié à saint Satyrus, martyr africain du IIIe siècle, s'élève à proximité des voies marchandes et d'un cimetière externes à la petite cité. Elle préserve le nom du martyr africain dont les restes auraient été apportés là[27].

Au VIIIe siècle, est attesté un habitat de hauteur sur la colline, toujours dénommée Gortona, selon des fouilles archéologiques. Une partie des reliques y est mise fin IXe siècle à l'abri des pillages. En 1034, il est fait mention d'un château sancti Satyri, dans un document rédigé en latin médiéval. La forme populaire de Satyrus donne Sayre en ancien français, puis Serre.
Sancerre est donc un *Saint-Satur[28] analogue à Saint-Satur (Cher, S. Satyrus 1104), avec une évolution phonétique populaire.

Histoire[modifier | modifier le code]

De 1152 à 1789, le comté de Sancerre appartient à de grandes familles du royaume de France, successivement la maison de Sancerre (1152-1419), la maison d'Auvergne (1419-1436), la Famille de Bueil (1451-1628), la maison de Condé (1628-1777), la maison d'Espagnac (1777-1786) et le roi Louis XVI (1786-1791).

Antiquité[modifier | modifier le code]

Localisée dans la partie de la Gaule située entre la puissante tribu celtique des Bituriges et celle des Éduens, la colline de Sancerre surplombant l'un des rares endroits guéables de la Loire aurait intéressé Jules César qui y sédentarisa un peuple originaire de Bohême, les Boïens. La ville de Gorgobina, « cité capitale » de ce peuple, occupe aujourd'hui ce qui est devenu le quartier hors les murs de Saint-Romble de Sancerre et Saint-Thibault-sur-Loire[29]. Les vins produits dans la région auraient commencé à gagner en popularité dès l'année 313 lorsque l'Empereur Constantin Ier déclara le christianisme comme religion officielle. Le vin prend alors une valeur dans le culte chrétien[30].

Moyen Âge central et tardif[modifier | modifier le code]

Le château de Sancerre, dont la date de fondation est inconnue, est construit à partir du XIIe siècle par Étienne Ier de Sancerre, fils de Thibaut IV de Blois dit Le Grand, sur une colline facilement défendable, et à proximité du village formé autour de l'abbaye de Saint-Satur. Un nouveau village se constitua autour du château, qui finit par devenir plus important que le village d’origine[31]. La colline de Sancerre a servi de refuge aux populations lors des désordres de la nature et des invasions.

Étienne Ier fortifie la cité, bat monnaie, développe la culture de la vigne, avant son décès survenu probablement en 1176. Il est à l'origine de la dynastie de la Maison de Sancerre et ses descendants régneront sur la cité jusqu'en 1419. En 1152, la région est promue comté dépendante de la Champagne, sous le nom de Sancerre. En 1226, le roi de France, Louis, achète la souveraineté de Sancerre à Thibaut Ier de Navarre.

Louis de Sancerre est promu en 1369 maréchal de France. Il mène la reconquête des terres contrôlées par l'Anglais : le Poitou, la Saintonge ainsi qu'une partie de la Guyenne[32]. Ces exploits lui offrent le titre de connétable de France en 1397. En 1383, son frère Jean III de Sancerre a acquis la terre de Boisgibault assise au comté de Sancerre, de Gaucher de Châtillon, seigneur de Tracy ; il fait construire en 1380 le donjon (de nos jours connu sous l'appellation « tour des Fiefs ») du château féodal qui comprenait à l'époque six tours.

Louis XI fait évoluer l'administration de la ville. En , il y ordonne la création d'un échevinage, en nommant un maire, Pierre Deville, ainsi que six échevins et six bourgeois-conseillers[33].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les habitants de la ville comtale embrassent la réforme protestante dès les années 1550. Sancerre est à l'époque une forte position et devient une place de guerre calvinistes. La paix de Saint-Germain en 1570 la laisse théoriquement au roi de France Charles IX, mais elle est acquise aux protestants.

Sancerre au XVIe siècle.

Sancerre continue à résister un an après le massacre de la Saint-Barthélemy et la reprise des guerres. La ville forte a refusé de « faire cesser les prêches » et de recevoir une garnison royale. Elle est l'objet d’un siège de huit mois, de mars à août 1573, par les forces catholiques du roi, une armée de sept mille hommes, commandée par le gouverneur du Berry, le maréchal de La Châtre. Les catholiques de la ville, au lieu de fuir, se joignent par solidarité citadine aux protestants.

Le siège a été raconté par un pasteur protestant, également grand voyageur et homme de lettres, qui a survécu au siège, Jean de Léry, dans l'Histoire mémorable du siège de Sancerre, mais cette source n'est pas recoupée. D'après son témoignage, nécessairement partial, le siège aurait été effroyable : la ville aurait reçu 5 915 coups de canons, la famine terrassé cinq cents habitants, on y aurait mangé le cuir des souliers, des pains de paille et d'ardoise pilée. Le , la ville capitule après 220 jours de siège. Les murailles sont détruites, les portes de la ville brûlées, la cloche du beffroi confisquée et une amende de quarante mille livres exigée. Le , l'échevin et gouverneur militaire de la ville, André Jouhanneau, est assassiné et son corps jeté dans le puits de la Halle[34]. Le nom de « Petite Rochelle » lui est donné après avoir subi un pareil siège.

Siège de Sancerre au XVIe siècle.

Le démantèlement du château est ordonné en 1621 par Henri II de Bourbon-Condé, le gouverneur du Berry, à la suite d'un ultime soulèvement. Le Concordat de 1802 permettra la réouverture du temple protestant de Sancerre ainsi que la présence d'un pasteur.

À partir de 1627, le vin abonde et les terres à cultiver deviennent trop importantes en superficie. Le gouverneur interdit alors la plantation de nouveaux vignobles dans la région mais cette loi est levée en 1791 lors de la Révolution française[30].

Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1789, Vincent Poupard, curé de Sancerre, est élu député du clergé pour les États généraux de 1789 de Versailles. Pendant la Révolution française, le peuple, devant les réformes imposées à la Couronne par le chantage à la dette publique, et qui appauvrissent tant la population que le Trésor public, manifeste son mécontentement. En 1795, la commune de Sancerre se soulève avec à sa tête Antoine Le Picard de Phélippeaux. Ce fut un ami de Bonaparte à l'École militaire de Paris. En avril de cette année, Sancerre fait l'objet d'occupation par les forces de l'armée républicaine. Phélippeaux est fait prisonnier mais réussit à s'échapper en Angleterre. Il décède finalement en 1799 face à son ancien compagnon Bonaparte en défendant la ville de Saint-Jean-d'Acre, en Palestine. Sancerre est chef-lieu de district de 1790 à 1800 puis chef-lieu d'arrondissement jusqu'en 1926[32].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Dans les années 1850, des maladies apparaissent telles que l’oïdium. Cette maladie fut un fléau pour les habitants durant une quinzaine d'années, elle a aussi ravagé de nombreux vignobles[30]. Avant 1880, Sancerre, sous-préfecture du Cher à 48 km au nord-est de Bourges, compte 3 700 habitants[réf. souhaitée]. La ville est irrégulièrement bâtie et entourée de magnifiques campagnes. Elle dispose d'un tribunal de première instance, d'un collège et d'une société d'agriculture. Le commerce de chanvre, de grains, de noix, de laine et bestiaux la caractérise, en plus de son vignoble producteur de bons vins rouges et blancs.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

24 août 1913 - Inauguration des services d'eau et d'électricité de Sancerre (départ de la mairie)
15 août 1918 - Réception régiment américain en poste à Sancerre
La tour des Fiefs, dernier vestige du château féodal.

Mandat de Jules Habert (1904-1919)[modifier | modifier le code]

Extrait du journal annonçant le décès de Jules Habert (1859-1951) - "En 1904, à la demande d’un groupe de Sancerrois, M. Jules Habert se présentait aux élections municipales et était élu et nommé maire. Réélu à plusieurs reprises, il resta à la tête de l’administration municipale jusqu’en novembre 1919, date à laquelle il fut remplacé par M. Panseron. Le passage à la mairie de M. Jules Habert, qui s’était attiré la sympathie de ses administrés, fut marqué par deux importantes réalisations : l’adduction d’eau potable et l’installation de l’électricité.

C’est en août 1913 que furent inaugurés ces deux services qui devaient transformer, dans le sens du progrès, la vie de notre cité. Qui ne se souvient des nombreux puits publics - il en reste encore quelques uns - autour desquels on se pressait pour monter un seau d’eau de 10 ou 20 mètres de profondeur ? On n’a pas oublié non plus les vieux réverbères à pétrole qui nécessitaient les soins journaliers d’un allumeur municipal. C’est dire avec quelle satisfaction furent accueillis le service d’eau potable et l’éclairage électrique.

M. Jules Habert, qui eut la joie de présider à la mise en marche de ces deux éléments de progrès, eut, par contre, à remplir, les années suivantes, un triste devoir. Il devait avoir, en effet, de 1914 à 1918, de par sa fonction de maire, le triste privilège d’informer - et nous avons su que cela lui causait une peine immense - les familles sancerroises de la mort sur le champ de bataille de l’un des leurs. Triste et pénible mission qui se renouvela, hélas ! de trop nombreuses fois. En 1918, il lui incomba d’accueillir en notre ville le régiment de soldats américains qui installa son dépôt à Sancerre. C’était le prélude aux beaux jours de la victoire".

Sancerre, commune socialiste de Paul Milhiet[modifier | modifier le code]

En 1935, à la suite des élections municipales, le maire de la ville est Paul Milhiet. Il est le successeur de Jules Habert et reste maire de Sancerre de 1919 à 1942, avant d’être révoqué par le gouvernement de Vichy. La liste de Milhiet est composée de socialistes et de radicaux socialistes. Cette liste est élue dans sa totalité au premier tour, face à une liste de modérés et un candidat isolé. Paul Milhiet remporte donc ces élections au premier tour avec 343 voix. En conséquence, le maire sortant garde sa place de maire, et la ville est à majorité socialiste en 1935[35].

Élections législatives du 26 avril et du 3 mai 1936 dans le Sancerrois[modifier | modifier le code]

Dans le canton de Sancerre, c’est un député SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) qui est élu et qui siège à l’Assemblée nationale. Il s’agit de Jean Castagnez, né le à Castillonnès (Lot-et-Garonne) et mort le à Cadillac-sur-Garonne (Gironde). Il a créé le le bimensuel socialiste Le Sancerrois[36]. Lors de ces élections, il remporta au premier tour 34,2 % des voix et le candidat communiste Joseph Millérioux seulement 9,5 % des voix. Millérioux s’est désisté au second tour au profit de Castagnez qui fût élu[37]. Les élections de 1936 aboutissent sur le deuxième mandat de Castagnez, en effet, il avait déjà été élu député du Cher lors des élections de 1932, en récupérant les voix des communistes.

Élections sénatoriales du 23 octobre 1938[modifier | modifier le code]

Lors des élections sénatoriales du , le département du Cher vote à gauche, mais c’est André Breton qui est élu. Le maire de Sancerre s’était présenté, ainsi que son conseiller Victor Bouillot, un républicain. Milhiet, le maire de Sancerre, ne récolta que 69 voix, et son conseiller général Victor Bouillot, républicain, en obtint 157. Il y eut aussi la participation du maire d’Aubigny-sur-Nère, monsieur Morin, qui était radical socialiste[38]. Les candidats du Sancerrois n’ont pas été élu mais Victor Bouillot n’a que 15 voix d’écart avec André Breton. Il remercie alors les électeurs socialistes sur le numéro du Journal de Sancerre qui suit cette élection. Ce journal est situé plutôt à gauche politiquement mais Bouillot tient à remercier les électeurs. En effet, il dit : « J’ai essayé de grouper tous les citoyens de bonne volonté autour du vieil idéal républicain d’union et de concorde qui avait tant de fois conduit nos devanciers à la victoire »[38].

Victor Bouillot avait cherché à rassembler des électeurs de bords différents, ce qui lui a tout de même permis de récolter un bon nombre de voix, beaucoup plus que le score des candidats SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), dont fait partie Paul Milhiet qui n’a obtenu que 69 voix[39].

Premiers mouvements de troupes dans le Sancerrois à l'été 1940, la guerre atteint la population[modifier | modifier le code]

Alors que la bataille de France dure depuis le sur la frontière Est de France, le marque la retraite des troupes françaises dans le Sancerrois. Le groupe d’armées N° 4 est un groupe d’armées fondé en à l’Est et qui regroupe la deuxième et la quatrième armée. Il est dirigé par le général Charles Huntziger[40]. Ce groupe d’armées se replie donc le sur la Loire, entre la ville de Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre, jusqu’au sud de la ville de Bourbon-Lancy, dans le département de Saône-et-Loire[41]. Ce mouvement de retraite s’inscrit dans le plan de repli sur toute la Loire des différents groupes d’armées. Le secteur du Sancerrois est essentiellement défendu par des divisions d’infanterie issues du quatrième groupe d’armées. Elles sont déployées de sorte à maintenir les ponts et certains points clés du secteur pour coordonner la suite des opérations militaires. Au nord, dans la ville de Cosne-sur-Loire, on trouve le 27e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (GRDI). C’est une unité créée avant la guerre et qui regroupe des escadrons de cavalerie chargées de plusieurs missions au profit des divisions d’infanterie. Les escadrons devaient par exemple prendre contact avec les forces ennemies, prendre des renseignements, mais aussi sécuriser des points stratégiques ou des formations ainsi que renforcer les divisions d’infanterie[42]. Le 27e groupe de reconnaissance était issu du 20e régiment de dragons et des 11e et 29e centres mobilisateurs de cavalerie (CMC). Ils étaient intégrés de la 21e division d’infanterie. Ce GRDI était composé de 28 officiers, 63 sous-officiers et 594 hommes de troupe. Leur armement, en plus de celui réglementaire du soldat français de , était agrémenté d’armes collectives, comme des mitrailleuses Hotchkiss M1914 ou des Reibel MAC 31. De plus, on peut ajouter des FM 24/29, utilisés par un seul homme avec des chargeurs transportés dans des ceinturons adéquats par un second soldat. Il y avait aussi la présence d’armes plus lourdes, comme des canons et des mortiers, sans compter tous les véhicules accompagnant le 27e GRDI, comme les camions, les motos et les véhicules présents pour soutenir les troupes[43].

La ville de Sancerre était elle aussi défendue par un GRDI, le 40e GRDI. Il était rattaché à la 7e DI et à la 238e division légère d’infanterie, et était soutenu par le quatrième centre mobilisateur de cavalerie. Ces divisions étaient commandées par les généraux Hupel et Debeney[44]. Ce GRDI fût présent à Sancerre du 16 au [45] dans l’opération de repli des troupes françaises. C’est aussi à ce moment-là, le , que le maréchal Pétain donne depuis Bordeaux son discours appelant à l’arrêt des combats pour les forces françaises. Les troupes françaises dans le Sancerrois sont alors présentes dans une optique de défense du territoire face aux troupes allemandes, le combat est déjà perdu mais les armées restent en place jusqu’au , veille de la signature de l’armistice du 22 juin 1940[46]. De nombreux autres régiments, essentiellement des divisions d’infanterie et des GRDI, ont manœuvré dans le Sancerrois avant la déclaration de l’armistice.

Début de l’occupation de la ville en juin 1940[modifier | modifier le code]

Présence des forces allemandes dans la ville[modifier | modifier le code]

La région de Sancerre est occupée entre le et le par des éléments du 38e corps d’armé de la Heer. Il s’agit de la première division de cavalerie (une division composée de combattants à cheval), et des 6e, 27e et 46e divisions d’infanterie. Ces unités sont sous les ordres du Generalfeldmarschall Erich von Manstein[47]. Le rôle du général dans le Sancerrois était de restructurer ses divisions d’infanterie et de cavalerie en divisions Panzers et en divisions mécanisées. Von Manstein est considéré par certains historiens militaires et généraux de la Wehrmacht ainsi que de l’Armée rouge comme un excellent stratège, d’après Benoît Lemay. Par la suite, les troupes d’occupation seront moins nombreuses dans le Sancerrois car la région n’est pas d’une importance stratégique capitale et ne nécessite pas d’être gardée par une division de cavalerie et trois d’infanterie.

Réquisitions de logements par la Wehrmacht[modifier | modifier le code]

Une fois la ville capturée, la Wehrmacht réquisitionna de nombreux logements pour ses soldats et ses officiers. Ces logements de soldats sont consignés par l’administration allemande. C’est le cas de madame Parmentier, qui habitait au no 4 de l’avenue Nationale à Sancerre, a logé dans sa maison quatre sous-officier et six soldats entre le et le [48]. Certains avaient aussi l’obligation de loger des blessés ou des malades, comme Sabassier qui a du loger dans sa maison place de la Halle à Sancerre quatre blessés du au . Par ailleurs, Édouard Rafaitin, propriétaire d’un hôtel Rempart des Augustins, a fourni une chambre pour un capitaine et une autre pour son ordonnance entre le et le premier . Les Allemands ont aussi investi certains garages et ateliers pour entretenir leurs véhicules. C’est le cas de Jean Gauyer qui devait s’occuper de dix « Kraftfahrzeuge », des véhicules à moteur, dans son atelier-garage de la rue Saint-André à Sancerre. Monsieur Gaudry et madame Morin devaient eux aussi voir leur atelier occupé mais seulement pour un seul véhicule pour chaque garage[49]. De plus, ils devaient offrir leurs services de mécanicien aux Allemands. Aussi, entre le et le mois de , on compte 47 logements, bâtiments et garages réquisitionnés pour loger les troupes allemandes dans la ville de Sancerre. Le château de Sancerre, propriété de la famille Marnier-Lapostolle, famille productrice de vin de Sancerre mais surtout de Grand-Marnier depuis le 19e siècle. Ils ont logé l’état-major avec le général von Manstein pendant qu’il dirigeait les opérations dans le Sancerrois. Toutes les réquisitions de logement ont été couvertes par des indemnités données par l’État français, elles ne concernent que les jours où les logements étaient occupés, pas les occupations illégales et les dégâts engendrés. Ces indemnités devaient être versées par la préfecture sur production d’états établis par le maire des communes. De plus, les indemnités comprennent aussi les écuries réquisitionnées pour loger les chevaux, mais uniquement ceux utilisés pour un usage militaire[49]. Pour les réquisitions des mois de juin et , la préfecture a dû rembourser 6 897 francs, sous forme d’indemnités, aux habitants de Sancerre ayant eu une occupation totale de leur foyer. En comparaison, pour les mois de et , les indemnités s’élèvent à 9 534 francs pour les habitants subissant une occupation partielle de leur logement.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Sancerre aurait été un centre de commandement régional pour la Résistance intérieure française[réf. nécessaire]. En , lors de l’opération Spencer, Sancerre était positionnée sur l'aile droite. Cette offensive alliée visait à empêcher les Allemands de traverser la Loire entre Gien et Nevers et renforcer les troupes en Bretagne. Les Forces françaises libres y ont fait sauter le pont de Saint-Thibault-sur-Loire.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6302 6342 3573 1023 0323 4823 4833 6483 703
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6933 7583 7073 6713 6913 7953 7923 8533 301
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9982 9702 8222 4082 3372 0672 1432 2412 629
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 5432 4612 4602 1392 0591 7991 8311 7891 667
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4441 3491 329------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1995 Jacques Genton UDF Secrétaire général honoraire du comité économique et social des communautés européennes
Sénateur (1971-1998), conseiller général du canton de Sancerre (1982-1994)
1995 mars 2001 Pierre Touzery DVD Conseiller général du canton de Sancerre (1994-2001)
mars 2001 2014 Jacques Haton SE  
avril 2014 En cours Laurent Pabiot[54],[55] LR Chef d'entreprise de dix salariés ou plus, Président de la Communauté de communes
Suppléant de la sénatrice Marie-Pierre Richer

Vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Équipements[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune possède les labels ville fleurie depuis 2016, une fleur lui a été attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[56], et Les Plus Beaux Détours de France[57].

Jumelage[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radios[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Le vignoble de Sancerre.

L'économie agricole de la commune repose sur deux appellations d'origine contrôlée : le vin de Sancerre et le fromage de chèvre crottin de Chavignol.

Dans les années 1960, l'export du vin dans la capitale s'intensifie grâce au développement des chemins de fer à proximité du vignoble. Sancerre ouvre ses portes au pays français, ce qui permet de promouvoir ses vins.

Vins de Sancerre[modifier | modifier le code]

Les viticulteurs sancerrois produisent un vin blanc sec issu de sauvignon blanc ainsi qu'un rouge et un rosé issus du pinot noir. Les vins blancs, rouges et rosés issus de ces cépages obtiennent l'appellation d'origine contrôlée respectivement en 1936 et 1959[30]. Les vins de Sancerre sont aujourd'hui connus dans le monde entier[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Décor de parapluies dans la rue Saint-Jean de Sancerre. Septembre 2020.

Littérature[modifier | modifier le code]

La ville de Sancerre est liée à de nombreuses œuvres littéraires. Le marquis de Sade a intitulé une de ses histoires La Comtesse de Sancerre dans Les Crimes de l'amour. Sancerre et le Sancerrois ont inspiré plusieurs auteurs francophones et anglophones. Au XIXe siècle, François-René de Chateaubriand séjourne au château de l’Estang, Stendhal au château de Tracy lors d’un bref séjour en 1830. L'action de La Muse du département d'Honoré de Balzac se situe à Sancerre. Sancerre est aussi la patrie de deux des principaux personnages de La Comédie humaine, le médecin Horace Bianchon et le journaliste Étienne Lousteau.

Georges Simenon a séjourné dans un hôtel situé à Saint-Thibault-sur-Loire ; il y a écrit le roman Les Sœurs Lacroix (1938). Sancerre accueille une enquête du commissaire Maigret, du même écrivain : Monsieur Gallet, décédé (1931).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le vignoble sancerrois.
  • L'église Notre-Dame de Sancerre, XVIIe-XIXe siècle.
  • L'église Saint-Pierre de Sancerre. L'église Saint-Père-la-None dépendait de Saint-Benoît-sur-Loire, dont il ne reste qu'un portail et des chapiteaux rassemblés sur la place à proximité[59].
  • L'hôtel de la Thaumassière[60] date du XVIIe siècle ; son toit est orné de belles sculptures en pierre, la façade.
  • La tour des Fiefs : du haut de ses 195 marches et d'une hauteur de quarante mètres, ce dernier vestige de l'ancien château féodal offre une belle vue panoramique sur Sancerre et sa région ; l'arrière est orné d'une magnifique glycine plantée en 1903.
  • La place du Beffroi et le beffroi de Sancerre, dit aussi « tour Saint-Jean », qui fut privé de son horloge et de sa cloche après le siège de 1573. Une chapelle se trouve au rez-de-chaussée.
  • Le temple protestant de Sancerre : ancienne « chapelle des nouvelles converties » concédée aux protestants de la ville dès 1797. Ce bâtiment, remanié en 1894, a été inauguré en 1700. Il a été construit avec les matériaux récupérés des anciens temples détruits au moment de la Révocation de l’Édit de Nantes, en 1685.
  • Le logis du seigneur d'Herry, demeure à tourelle d'escalier, fin XVe siècle, devenue après restauration la « maison des Sancerre »[61],[62], musée interactif, ou maison Farnault[63].
  • Maisons anciennes situées dans des rues étroites et pittoresques dont le quartier des vignerons et la « rue des Juifs »[64].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le connétable de France, Louis de Sancerre.

Plusieurs personnalités sont liées à la commune :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sancerre

Les armes de Sancerre se blasonnent ainsi :

D'azur à la herse de labour d'or liée de gueules[66].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Notes carte[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. La Grande Encyclopédie, San Blas - Sancerre, op. cit., p. 411.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sancerre et Léré », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Léré » (commune de Léré) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Léré » (commune de Léré) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chavignol », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  9. « Chavignol », sur inao.gouv.fr, ministère de l'Agriculture. Institut national de l'origine et de la qualité, (consulté le ).
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Sancerre », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sancerre », sur Géorisques (consulté le )
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  25. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 628a, 641b.
  27. a et b Lalanne, Dictionnaire historique de la France, vol. 1, p. 468.
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  29. Gustave Bourra, Histoire de Sancerre depuis son origine jusqu'à nos jours, (lire en ligne), p. 7.
  30. a b c et d Sancerre Tourism, « Guide du Sancerrois - Sancerre Tourism : histoire des vins de Sancerre - Histoire du vignoble », sur sancerre-tourism.com (consulté le ).
  31. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 53.
  32. a et b Tout l'univers, Paris, Fratelli Fabbri Editori, Milan, (ISBN 2-245-01043-4), p. 2418-2419.
  33. Lettres patentes de Louis XI, Les Forges-lèz-Chinon, novembre 1480 (lire en ligne).
  34. D'après un panneau d'information touristique situé devant le château de Sancerre.
  35. AD-18, 23 M 279 : Élections municipales, 5-12 mai 1935.
  36. AD 18, Per 29 : Le Sancerrois, Organe de la démocratie socialiste et républicaine de l’Arrondissement de Sancerre, 1re année, no 1, 15 avril 1932.
  37. AD 18, Per 29 : Le Sancerrois, Organe de la démocratie socialiste et républicaine de l’Arrondissement de Sancerre, 2e année, no 27, 13 mai 1936.
  38. a et b AD-18 19 M12 : élections sénatoriales de 1938.
  39. AD-18, 7 J 73 : élections sénatoriales de 1938.
  40. David Delporte, Didier Houliez, Éric Denis, Louis Capdebosq et Alain Adam, « Armée de Terre Française 1940 », sur atf40.fr.
  41. Mollans (de), Henri, Combats pour la Loire, juin 40, Chambray-lès-Tours, 1985, 171 p.
  42. Wailly (de), Henri, « Le coup de Faux », assassinat d'une ville, Paris, Copernic, 1980, 255 p.
  43. Bellec, Olivier, 1940. Le soldat français, t. 2, Équipement-Armement-Matériels, Paris, Histoire et Collections, 2010, 160 p.
  44. GRCA (Groupe de reconnaissance des corps d’armées), Site de l’association GRCA 1939-40 qui regroupe les témoignages des soldats des différents GRDI.
  45. Auteur inconnu, Carnet de route du 40e groupe de reconnaissance de division d'infanterie, Paris, Imprimerie Firmin Didot et Compagnie.
  46. Azema, Jean-Pierre, 1940, l'année noire : De la débandade au trauma, Paris, Fayard, 2010, 480 p.
  47. Benoît Lemay, Le Feld-maréchal Erich von Manstein : étude critique du stratège de Hitler, dans : Guerres mondiales et conflits contemporains, no 221, 2006, p. 71-82.
  48. Annexe no 10 : Logement de 4 sous-officiers et 6 soldats dans la maison de madame Parmentier, domiciliée au 4 de l’avenue Nationale à Sancerre, du 19 novembre 1942 au 7 décembre 1942, archive AD-18, 747 W 62, occupation étrangère : réquisitions de logements par communes de Sancerre à Savigny-en-Sancerre.
  49. a et b AD-18, 747 W 62, occupation étrangère : réquisitions de logements par communes de Sancerre à Savigny-en-Sancerre.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. a b c d et e Description de Sancerre, Monsieur Léopold Bonnin
  53. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  54. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  55. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  56. Site du conseil national des villes et villages fleuris de France.
  57. Sancerre, sur Les Plus Beaux Détours de France.
  58. (en) John Brunton, « Sancerre wine route: top 10 guide », sur The Guardian, (consulté le ).
  59. « Berry Roman : en Berry ma compagne a du style », sur fr.calameo.com, p. 67.
  60. César de la Thaumassière était le médecin de Henri II de Bourbon-Condé.
  61. D'après le panneau d'information touristique no 20, situé devant le musée.
  62. « Maison des Sancerre ».
  63. Notice no PA00096901, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. D'après le concile local de Bourges de 1276, les Juifs de Sancerre se devaient d'habiter cette rue.
  65. Peintre clermontois, élève de David, œuvre commandée par M. de Montalivet lors du refus de Bonchamps, tableau restauré en 1988.
  66. « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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