Oh joie de croiser Carinne Bertola sur les quais des Etonnants Voyageurs à Saint-Malo ! Carinne, qui fut – pendant plusieurs années- conservatrice du Musée du Léman, est intarissable sur Ella Maillart, navigatrice … Occasion de rappeler que la Gènevoise participa en 1924 aux JO de Paris en catégorie voile ! Celle qui se rêvait sur mer, comme son ami Alain Gerbault, passa la majeure partie de sa vie à marcher et à arpenter l’Asie et ses oasis interdites…
Viva Ella Maillart qui a fait partie, dans les années 1990, des invités de Michel Le Bris ! Merci à lui et à bientôt les ami(e)s au détour de lectures et autres festivals d’été… ici ou ailleurs !
Quelle belle idée d’aller sur les traces d’Alexandre Calder qui, en 1953, s’installe avec Louisa, sa femme, en Touraine.Tout est là dans cette vallée, celle du Lys de Balzac… La sensualité des paysages, les parfums de la campagne, le vin, le contact avec les habitants des lieux et ses amis qui viennent de Paris ou d’ailleurs : Jane Fonda, Arthur Miller, Jean Prouvé… L’espace et l’horizon sont ceux recherchés par le poète-ingénieur-artiste-mécanicien pour bâtir les maisons-ateliers où il va imaginer et concevoir ses fantastiques stabiles. La maison est notre premier univers, comme le disait Gaston Bachelard.
On se souvient des mobiles de Calder : l’Araignée rouge visible à la Défense qui est la plus grande oeuvre commandée par la France ou L’Homme, grand mobile commandé en1967 par la ville de Montréal.
Le récit de Géraldine Jeffroy est passionnant car si personnel. L’autrice restitue avec beaucoup précision et de tendresse le tempérament joyeux, mais aussi caustique de l’artiste génial, rêveur, généreux qui avait su garder, tout au long de sa vie, un pied dans l’enfance. Très inspirant !
Imaginer Calder de Géraldine Jeffroy, Arléa, collection 1er/mille
En 2004, lors d’une première série de reportages à New York, je n’avais pas réussi à décrocher un rendez-vous avec Paul Auster… Je l’avais découvert par la lecture de son scénario Lulu on the Bridge ( 1998 ) que j’avais adoré !
Quelques mois plus tard, la rencontre eut lieu … en Islande : en septembre 2005, alors que je me trouvais à Reykjavik, j’ai aperçu une simple affichette annonçant la présence, l’après-midi même, de l’écrivain ! Oh joie ! J’ai alors foncé à la petite librairie et suis tombée nez à nez avec l’écrivain qui était assis, seul, à sa table entouré de livres…
Je retiens sa douceur et sa gentillesse, en plus, bien sûr, de son énorme talent qui a fait de lui l’un des plus grands écrivains de sa génération.
Ces dernières années, en découvrant les bords de Loire, j’ai aussitôt regardé le pont à haubans qui enjambe le fleuve à Saint-Florent-le-Vieil en pensant à celui de Brooklyn… Et si la littérature n’était qu’histoires de liens, de ponts, de transmissions… Merci monsieur Paul Auster !
Ami(e)s des sommets enneigés, des cerisiers en fleurs et des livres de voyage, je vous dis à tout à l’heure, à l’espace Guérin /Paulsen, à Chamonix. Je serai en compagnie de Lorraine Afanassieff pour vous raconter Ella Maillart, l’intrépide femme du globe ( Paulsen 2023 ). Venez nombreux ! 😉
Toujours à Ouessant, Annie Bégot présidente de l’association L’art comme leviera eu la belle idée de réunir ses adhérent(e)s sur l’île du Ponant !
C’est l’autrice Anne Lecourt, que l’on connait pour ses formidables livres, Les Discrètes- Paroles de Bretonnes et Paysannes édités chez Ouest France, qui était à la manoeuvre pendant les deux premiers jours. Anne a proposé des ateliers de formes brèves sensibles et poétiques sur le thème « écrire comme on respire » Puis, le troisième jour, j’ai eu l’idée d’un atelier intitulé « pêche aux mots et speed dating ».
L’idée étant que le groupe des écrivants du continent rencontre celui d’Ouessant. Depuis quelques mois, Elyse Arnaud anime sur l’île un atelier d’écriture qui fait des émules !
Merci à toutes et tous pour ces joyeux moments d’écriture et de partage ! Bon vent et bonne écriture à toutes et tous !
Un grand merci à Ondine et Rosine Morin pour Ouest France ainsi qu’Hélène Prigent, correspondante du Télégramme pour leurs échos dans la presse en ce début avril.
Ella Maillart, l’intrépide femme du globe, ( Paulsen 2023) fait partie de la sélection 2024 de l’Académie Littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.
Ella Maillart qui, enfant, dévorait les récits de Jules Verne… avant de s’élancer dans le sillage de ses héros… Phileas Fogg, capitaine Nemo ou encore Michel Strogoff… 😉 ! Viva Ella !
Quelle joie de retrouver l’île d’Ouessant où j’ai vécu à l’hiver 2014, dans le sémaphore, sous le phare du Créac’h !
Fin mars, j’y suis retournée en compagnie d’une quarantaine de lycéennes et de lycéens de Première ( spécialité : Humanité, Littérature, Philosophie ) du lycée Auguste Brizeux de Quimper et de leurs professeur(e)s. Au deuxième semestre, leur thème d’étude est les représentations du monde qui se déclinent en plusieurs axes : découverte du monde et pluralité des cultures. Décrire, figurer, imaginer … Tout un programme ! 😉
Pendant ce séjour, ce fut un grand plaisir de leur parler de mon parcours, à la fois radiophonique et littéraire, de mon expérience et de ma connaissance de cette île du Ponant, posée tout au bout du bout du continent européen..
Bien sûr, nous avons écrit ensemble, réalisé un carnet de voyage ensemble, nous avons parcouru l’île ensemble ( à pied et à vélo ), nous avons lu ensemble des extraits de Tu m’avais dit Ouessant ( le mot et le reste, 2019 ), nous sommes montés ensemble au phare du Stiff, nous avons vécu ensemble les journées de grand vent, au point de ne pouvoir quitter l’île car les bateaux étaient à l’arrêt ! Nous sommes donc restés une nuit et une journée supplémentaires sur Ouessant, pour notre plus grand plaisir !
Remerciements chaleureux à toutes et tous pour cette expérience partagée, en particulier à Gaëlle Pairel à l’initiative de ce projet collectif et éducatif, à Emmanuelle Goriou,Isabelle Szpunar, Catherine Villemonteix– leurs professeures de français-, ainsi qu’à Stéphane Vidroc, professeur de philo, Hélène Vilbois, professeur de sciences physiques et Laurent Mary naturaliste et professeur de sciences naturelles, par ailleurs naturaliste et dessinateur de la faune et de la flore.
A bientôt et bonne préparation aux épreuves du Bac de français !
Quelle joie de vous rencontrer dans votre atelier, en 2009, quand je produisais sur France Inter l’émission Correspondances, un programme quotidien dédié aux relations épistolaires et à la poésie.
Ensemble, dans l’émission, nous avions parlé de votre compagnonnage avec Jacques Prévert, de vos débuts auprès d’Henri Matisse, de Paul Eluard, de littérature jeunesse et d’illustration, de collages et d’aquarelles, de rêves et d’imagination, de poésie forcément !
Merci chère Jacqueline Duhême pour votre sensibilité, votre joie de vivre, votre franc-parler toujours…
Salut à toutes et à tous ! Après Nantes et le festival Atlantide, je poursuis ma tournée dans l’Ouest en faisant escale à Saint-Briac-sur-mer. Je vous donne rendez-vous demain, jeudi 22 février, à la librairie Curieuse pour une rencontre-dédicace de mon livre Ella Maillart, l’intrépide femme du globe (Paulsen).
Un grand merci à Timothée et à Fanny pour leur invitation
ainsi qu’à Lucien Delahaye, correspondant sur la côte d’Emeraude pour Ouest France ! A demain !
Merci beaucoup à Alain Mabanckou pour son invitation à participer au festival Atlantide qui se déroule jusqu’à ce soir à Nantes, au Lieu Unique. Festival des littératures et des mots du monde.
Hier, samedi 17 février, je fus conviée à une table-ronde intitulée » Quand la nature nous parle « , en compagnie d’Auður Ava Ólafsdóttir venue présenter son dernier roman Eden (Zulma ) et de Volodia Petropavlovsky, pour son livre La dernière frontière ( Le mot et le reste ), récit de sa traversée de l’Alaska en canoë. Quant à moi, je présentais La forme du fleuve( Le Mot et le Reste ) où je raconte mon immersion dans les coulisses de la Loire, en mettant mes pas dans ceux de Julien Gracq.
Merci à Catherine Pont-Humbert pour sa modération ! A bientôt et bonnes lectures à toutes et à tous !
Directrice artistique et littéraire, autrice associée à la Maison Julien Gracq.
Son dernier récit La forme du fleuvea paru en avril 2023, chez Le Mot et le Reste.
Elle est aussi une voix de France Inter. Formée à l’école de Claude Villers, elle parcourt le monde pendant 20 ans en tant que reporter pour les ondes de France Inter, France Culture et RFI. Elle intervient également sur les ondes de la RTS (Radio Télévision Suisse francophone ). Aujourd’hui, elle privilégie l’écriture littéraire et participe à des revues avec ArMen et Latitude mer.
Son écriture littéraire puise ses racines dans le voyage au long-cours et les horizons du monde entier. Elle est l’autrice de récits de voyages et d’anthologies, de textes poétiques et de scénarii ainsi que des livres illustrés pour la jeunesse. Elle anime des ateliers d’écriture littéraire et radiophonique.
Gwenaëlle Abolivier est l’autrice de :
*Lettres océanes (Glénat, 2010)
*Alexandra David-Néel, une exploratrice sur le toit du monde ( À dos d’âne, 2012)
*De Saint-Malo ( Les petites Allées, 2013 )
*Ouessant et quelques éclats de phare ( Les petites Allées, 2018)
*Ecrire d’amour à 20 ans ( A dos d’âne, 2014 )
*Le timbre de l’amitié, lettres de jeunesse ( A dos d’âne, 2015)
*Tendre est l’écrit ( A dos d’âne, 2016 )
*Vertige du Transsibérien ( Naïve, avril 2015 )
*Te souviens-tu de Wei ? illustré par Zaü ( Hongfei, 2016 )
*Qui a vu Monsieur Corbu ? ( Editions Bernard Chauveau, 2016)
*Tu m’avais dit Ouessant ( Le Mot et le Reste, 2019 ) puis en juin 2021 chez Pocket. Ce récit maritime obtient le Prix Bravo Zulu, 2020.
*La Fiancée, (Soleil/Noctambule, 2021) avec les illustrations d’Eddy Vaccaro
* Marche en plein ciel ( Le Mot et le Reste, 2022), récit est en lice pour le prix Habiter le monde, 2022.
*L’invention des dimanches, (Editions du Rouergue, 2022) avec les illustrations de Marie Détrée, peintre officiel de la Marine.
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