Alès : avec le campus numérique Digit’Alès, "ici, nous sommes adaptés"

"Cette matinée est dédiée au campus numérique, qui fête ses 2 ans", attaque Annick Le Lan, la directrice d’Alès Myriapolis, qui chapeaute cette structure, en ouverture, ce lundi, de la cérémonie de remise de diplômes aux deux dernières promotions. Mais deux années d’existence marquent également le moment de dresser un premier bilan.

Soulignant "de bons chiffres", Christophe Rivenq, président tant de l’Agglo que de son agence de développement économique, martèle : "Nous avons fait le bon choix en misant sur ce campus numérique." Notamment parce qu’en tant que deuxième pôle industriel d’Occitanie, le bassin a "besoin de jeunes formés aux métiers attendus par l’industrie : les métiers du futur".

Et d’insister : "Le numérique, c’est le développement de demain. Le numérique, c’est toute notre vie. Il y a un besoin de compétences et une attente de la population. Ici, nous sommes adaptés."

"Le numérique, c’est le développement de demain"

Ce que se met à démontrer, dans la foulée, Aimé Cavaillé, en présentant, chiffres à l’appui, le potentiel du campus numérique de l’Agglomération, baptisé Digit’Alès et implanté à deux pas de la rocade. Plus de 70 entreprises partenaires, 74 apprenants sur les quatre promotions, 82 apprenants sur les e-formations, 51 e-formations dispensées dans le tiers-lieu…

"Tous ces jeunes gravitent dans l’établissement", souligne le vice-président d’Alès Agglo, délégué aux nouvelles technologies et au développement numérique. Il ajoute que le bâtiment accueille sept start-up, "avec 19 emplois", et que l’espace coworking totalise plus de 600 réservations des box et de l’"open space", ainsi que 46 coworkers ponctuels ou résidents.

"Un écrin numérique exceptionnel"

Lors de cette journée articulée autour d’une opération "portes ouvertes" destinée au grand public, chaque formation a droit, évidemment, à une rapide présentation. Deux n’en sont pas à leurs premières armes : le titre professionnel "Développeur (se) web / web mobile" (bac +2), dont la cinquième promotion vient d’être diplômée, et la "Licence informatique certificat d’analyse en cybersécurité", qui compte désormais deux promotions.

En parallèle, lors de cette rentrée, Digit’Alès propose deux nouveaux parcours : une licence professionnelle dite "Conception et amélioration de processus et procédés industriels (Cappi). Industrie du futur", dont les quatorze étudiants ont attaqué le cursus, en septembre ; et le titre professionnel "Concepteur, développeur d’applications", qui, dans quelques jours, verra arriver une quinzaine d’apprenants.

"Demain, nous irons plus loin, car nous avons des collaborations naissantes avec l’université de Nîmes", annonce Christophe Rivenq, tout sourire. Certes, Aimé Cavaillé vante un établissement aux allures d’"écrin numérique exceptionnel". Il profite néanmoins de l’occasion pour lâcher : "Nous sommes un peu à l’étroit et il va falloir penser à s’agrandir…"