Nom du blog :
ahcenemariche
Description du blog :
poésie kabyle/ berbère traduite en français et en anglais
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
29.10.2008
Dernière mise à jour :
22.06.2011
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Derniers commentairestrès bel hommage au père aimé ! une intime tendresse de père à fils.... si bien exprimée enclint chacun au gra
Par Régalline, le 30.03.2012
très joli poème qui illustre bien les qualités indéniables de ahcene mariche. tu nous donnes ici un appercu su
Par Anonyme, le 30.11.2011
merci infiniment mon ami
le hasard fait bien les choses
bienve ***
poétiquemen t ahcene marichehttp:// ah
Par ahcene mariche, le 13.06.2011
alors ça c'est beau magique et de la recherche et tellement bien écrit je ne vais pas dire d'une facilité car
Par dupuy, le 13.06.2011
alors moi je viens de decouvrir et franchement un tres grand bravoooooooooo cé tres jolie telement vrai aussi
Par hamma, le 21.05.2011
mon cœur les a réunit en masse
|
A l’occasion de la fête des pères qui s’annonce, je dédie ce poème à tous les pères de la planète et leurs souhaite longue vie.
Poétiquement ahcene mariche
Mon père
Oh ! Toi père, le meilleur des pères,
Je le dis et je le répète.
Il n’a ni semblable, ni pair,
Dans la liste des pères complète.
Il est bon, je le préfère,
Merci Dieu, pour ta bonté parfaite.
Il est doux, connaisseur et savant,
De sa bonne éducation, il m’a forgé.
Il n’est pour personne indifférent,
De la justice, il fait sa primauté,
Il n’a que des amis, point d’opposants
On le sollicite souvent pour sa bonté.
Il s’est instruit à l’école de la vie
Et les préceptes de la religion.
Jeunes et vieux, tous réunis,
L’adorent et le choisissent comme compagnon,
Au point où l’ensemble de ses amis
Voient en lui un exemple vivant.
Son visage est toujours souriant,
Un esprit large et généreux.
Combatif, de ses tâches s’occupant,
Son chemin est droit et rigoureux,
Il demeure la fierté de ses enfants,
Les conseillant d’être vertueux.
Si tous les pères ressemblent au mien,
Le monde changerait de visage.
Si tous les pères ressemblent au mien,
Le monde ne serait pas sauvage.
Si tous les pères ressemblent au mien,
Chacun respectera son entourage.
Quand je regarde autour de moi,
Oh ! Père, je t’aime davantage.
La sainteté que j’admire en toi
Elève en moi, le rang de ton image.
Etre ton fils me procure la joie,
Que Dieu puisse allonger ton age!
Ma tendresse envers toi est réciproque,
A chaque fois que tu me le fais sentir.
La fierté que je te procure est sans équivoque,
En faire part aux amis est pour toi un plaisir.
Je demande à dieu et je l’invoque
De prolonger notre union dans la joie, à l’avenir.
Mets ton béret (ton chapeau) avec engouement,
Sois hâbleur et hautain.
Tes espoirs sont réalisés maintenant,
Pour les filles et les garçons ; tu te souviens !
Vers toi, chacun de tes enfants
Est venu rendre hommage, un cadeau à la main.
Ahcene mariche
Ahcène Mariche, poète qui a cœur de faire vivre sa langue maternelle (taqbaylit, kabyle) lequel a déjà publié 8 recueils de poésie, et rencontré un vif succès, se heurte actuellement aux difficultés de trouver un éditeur pour sa neuvième et dixième publication.
Kabylie au cœur : Pouvez-vous nous en dire plus, sur les problèmes rencontrés ?
Ahcène Mariche : La relation auteur -éditeur de tout temps a été un sérieux problème de communication et d’intérêts à gérer.
Le regard vers le livre est différent: l’auteur a son message à passer et sa culture à servir, alors que les éditeurs se confinent toujours dans le manque à gagner et souvent ils sont de mauvais commerçants, car ils ne prennent jamais de risque ni n’étudient le marché…
Maintenant ils imposent leur dictat en demandant de payer les frais de la publication. Alors la question qui se pose, quel est leur rôle ?
On a beau expliqué sa démarche, le message que l'on porte, le sou revient avant même de découvrir l’œuvre. Ils t’affichent toujours la même réponse que la poésie " ne marche pas et ne se vend pas".
Pourtant il suffit de voir le nombre de recueils de poésie édité et réédité, pour avoir la réponse à cette question, ainsi que ma propre expérience qui est la preuve du contraire de ce qu’ils pensent.
Si vraiment la poésie n’est pas consommée par le lecteur kabyle ou algérien serais-je aujourd’hui à mon 10 ème recueil en l’espace de six ans ?
Même quand l’auteur piste de nouvelles voies pour faire marcher le produit l’éditeur ne suit pas et j’ai eu moi-même les preuves avec mes multiples publications en trois langues : kabyle, français et anglais et même avec mon cd audio de ma poésie en musique.
Personnellement je dis : que celui qui veut se faire l’argent fasse un autre commerce. Ce n’est pas l’argent qui m’intéresse, s’il ya une association ou organisme qui puisse éditer mes livres je les offrirai gracieusement. Dommage même dans le monde associatif on ne trouve pas d’échos favorables.
Heureusement la formule à compte d’auteur a sauvé pas mal d’illustres auteurs un peu partout dans le monde. Et c’est le même cas ici en Algérie pourtant aujourd’hui ces éditeurs courent derrière eux haletants.
Pour moi le vrai éditeur c’est celui qui arrive à dénicher les belles plumes et apporter sa pierre à l’édifice.
Quelles sont les démarches à effectuer lorsque l’on veut se faire éditer ?
AM : Les démarches sont simples si tout le monde fait bien son travail et dans les normes , après avoir terminé son ouvrage, il faut le présenter a un éditeur ou plusieurs. Ce dernier sera soumis à un comité de lecture, si celui existe encore, si non c’est le responsable lui-même qui se substitue à ce comité et prendra la décision. Ensuite, il faut signer un contrat entre les deux parties et le livre naîtra dans les semaines ou mois qui suivent au bonheur des deux parties, du lectorat et de la culture.
Les normes sont bafouées chez nous, la preuve est dans la qualité des livres édités ; truffés de fautes et drôles de conceptions.
C’est toujours les relations, le« beni aamisme » qui prime et l’argent. Ils n’attendent que les subventions pour se mettre au travail et l’essentiel c’est le nombre de « coquilles vides» comme on dit en kabyle " lahsav d ajeghlal ".
Les éditeurs n’osent pas aller vers l’auteur, et ne font aucune recherche alors que des milliers de manuscrits croulent sous des couches de poussière un peu partout. Je connais personnellement plus de 100 auteurs qui utilisent leurs manuscrits comme oreillers ou comme ceux qui sont décédés sans avoir vu leurs projets aboutir.
A quand une nouvelle politique dans le monde du livre et de l’édition en générale ? Ajouter à cela l’épineux problème de la distribution vu l’absence d’un réseau national spécialisé.
Que sont devenus vos recueils ?
AM : Mes trois premiers recueils en l' occurrence : « Idh yukin » les nuits volubiles », « Taazzult-iw » « confidences et mémoires » et « Tiderray »
« contusions » sont inexistants sur le marché depuis 2009 à ce jour, depuis 2010 et mon recueil de poésie en anglais « voluble nights » aussi.
Je dois aussi rééditer l’autre recueil en anglais
« Confidences and memories » puisqu' il ne reste que très peu. Et c’est le même cas avec mon CD que l’on trouve uniquement chez quelques disquaires et seulement dans certaines régions de Kabylie.
Les deux derniers recueils édités en tamazight, je dois les rééditer aussi. Mais comment voulez vous pouvoir le faire en sachant que je suis fonctionnaire (professeur de physique dans un collège) et ayant une famille à charge avec le coût social que tout cela engendre.
Qu’allez –vous faire si vous ne trouvez pas d’éditeur ?
Si je ne trouve pas d’éditeur, il va falloir serrer la ceinture encore plus et attendre que je mette de l’argent de côté, et éditer un recueil comme d’habitude à compte d’auteur en passant directement chez l’imprimeur.
Le distribuer moi-même et organiser mes ventes dédicaces comme à l’accoutumée et l’argent que je vais récupérer avec, servira à financer l’autre livre qui attend déjà son tour.
Je ne vois jamais ma passion pour la poésie comme une source de revenu, la preuve c’est moi qui finance tous mes projets.
Le comble avec ma passion, j’ai deux contrats en France avec deux maisons d’éditions différentes et aucun contrat en Algérie.
Quand je vois les sollicitations que je reçois des quatre coins du monde pour traduire mes poèmes, les chanter, les reproduire en tableaux de peinture, les théâtraliser ou pour les publier sur les sites et blogs sur la toile tout ça m’encourage à écrire et éditer d’autres recueils. Depuis 2005 des étudiants à l'université de Tizi Ouzou, Bejaïa, Alger et à Corvalis aux Etats- Unis d’Amérique consacrent leurs travaux de fin d’études pour analyser sur le plan caractéristique et thématique mon œuvre poétique.
Pouvez-vous nous présenter les nouveaux recueils?
« Tazlagt n tikta » ( collier d’idées) est un recueil de poésie en Tamazight traduit en langue française par le poète et chanteur Idir Bellali. Il comprend 30 poèmes.
Avec une nouvelle thématique et une nouvelle approche. Je l’ai commencé par un hommage au barde Si Mohand ou Mhand dans un poème de 128 vers et je l’ai terminé par un poème sur la muse.
Comme pour la première fois j’ai inclus une traduction en kabyle du poème de Jules Antoine « mais qu’est ce que c’est la vie ». J’ai traité de la société, de la nature et de l’environnement, de l’amour…Ce recueil je le veux aussi universaliste.
J’ai enfilé des sujets dans le filon de ma pensée comme : « le doigt et la lune », « la brindille », « le brouillard », « les pourris », « le cornu », « le temps », « l’éclair de l’amour », « la toile d’araignée », « les souvenirs », « zéro », « les crapauds », « l’encre et la vie »….
Le deuxième recueil est la version arabe de Taazzult-iw ( Ce qui nous est cher) traduit par Abdelkader ABDI et peaufiné par Saïd Ali Mariche.
Il contient 25 poèmes avec une thématique variée : Saint Valentin publié aux USA en 2005 , aujourd’hui traduit en plusieurs langues, « un seul mot et ses effets", « la négligence », « la jalousie », « hommage au père », « Zivka », « le destin aveugle », « la montre », « le vent ma monture », « l’énigme », « face au miroir », « la santé », « les filles »… un de ces poèmes « timenqas » est chanté par Ramdane Mechache.
Deux autres poèmes reproduits en tableaux de peinture par l’artiste ALI LAMHENE.
Notons que ce recueil est déjà paru en tamazight, en français, en anglais et même en musique dans un CD audio respectivement en 2006 et en 2008.
Quels sont vos autres projets à cour et à long terme ?
A court terme, je dois enregistrer un CD audio pour les poèmes contenus dans mon recueil Tiderray qui contient 33 poèmes et que j’habillerai de musiques variées.
- Préparer une exposition de ma poésie écrite avec de la peinture sur velours en quatre langues que j’exposerais un peu partout.
-Traduire mon huitième recueil « Tibernint d ssellum » en langue française en anglais et en arabe.
A long terme, Je tiens à voir tous mes recueils de poésie en quatre langues et je les habillerais tous avec de la musique.
Comme aussi je tiens à mettre en vidéo presque tous mes poèmes car j’ai déjà commencé ce projet il y a quelques années de cela.
Pour terminer Ahcène Mariche me raconte une anecdote qui lui est récemment arrivée :
"Un couple Franco-kabyle m’a contacté de Boston aux USA pour me demander de leur envoyer mon poème « je deviendrais ton ombre » en trois langues pour qu’ils soient déclamé lors de leur cérémonie de mariage bientôt en Amérique. Je profite pour leur souhaiter un heureux mariage et longue vie. "
Isabelle
article.php?sid=117286&cid=16">POÉSIE D’AHCÈNE MARICHE
Une référence internationale, en attendant la reconnaissance nationale
Invité lors de la 7e édition du Salon du livre et du multimédia amazighs, organisée par la Direction de la culture de Bouira, ce troubadour des temps modernes s’est illustré tant par son talent que par sa sympathie et son grand sens de la répartie.
Ahcène Mariche, professeur de physique et d’informatique dans un CEM de Tizi-Ouzou, n’a d’yeux que pour l’écriture en vers. Son penchant pour la poésie s’est très vite fait sentir pour ne plus le lâcher, et c’est tout naturellement que sa langue maternelle, le kabyle, s’est imposée. Aussi, et vu la grande richesse de cette langue restée pendant longtemps de tradition orale, cet artiste a décidé de transcrire ses rimes, mieux encore, les traduire au maximum pour qu’enfin ce patrimoine qui lui est si cher s’ouvre sur le monde. Et pour ce faire, il s’est entouré des meilleurs, tels Mme Malika Aït Salem, traductrice de talent, ou encore le professeur Nabil Boudraâ, enseignant dans une université aux Etats-Unis. Ce novateur lyrique aux mille cordes à son arc a eu l’ingénieuse idée regrouper certaines de ses œuvres en CD et K7 pour faire parvenir sa poésie au plus grand nombre possible et cela en raison du manque de lecteurs en langue amazighe. La bibliographie d’Ahcène Mariche est aussi riche en textes qu’en thèmes, car dans ses huit recueils de poésie, on trouve de tout : du poème d’amour passionnel qu’est «Jalousie» «Tismin » à l’hymne écolo «L’environnement » utilisé comme préface dans certains sites d’écologie étrangers, en passant par «Sidi Valentin» (Saint Valentin), son premier poème qui lui a donné l’envie d’aller de l’avant et qui a été traduit en 13 langues en raison du succès rencontré. Concernant son statut de poète, cet auteur hors du commun, bien qu’il ait inspiré d’autres artistes tels Saliha Khlifi ou Nourreddine Zekara qui ont adopté quelques-uns de ses poèmes pour peindre leurs toiles, ou encore la poète canadienne Arlette Philbois qui a écrit un acrostiche en son nom, reste peu connu de ses concitoyens et ignoré par les autorités algériennes.
Katya Kaci
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Invité lors de la 7e édition du Salon du livre et du multimédia amazighs, organisée par la Direction de la culture de Bouira, ce troubadour des temps modernes s’est illustré tant par son talent que par sa sympathie et son grand sens de la répartie.
Ahcène Mariche, professeur de physique et d’informatique dans un CEM de Tizi-Ouzou, n’a d’yeux que pour l’écriture en vers. Son penchant pour la poésie s’est très vite fait sentir pour ne plus le lâcher, et c’est tout naturellement que sa langue maternelle, le kabyle, s’est imposée. Aussi, et vu la grande richesse de cette langue restée pendant longtemps de tradition orale, cet artiste a décidé de transcrire ses rimes, mieux encore, les traduire au maximum pour qu’enfin ce patrimoine qui lui est si cher s’ouvre sur le monde. Et pour ce faire, il s’est entouré des meilleurs, tels Dalila Aït Salem, traductrice de talent, ou encore le professeur Nabil Boudraâ, enseignant dans une université aux Etats-Unis. Ce novateur lyrique aux mille cordes à son arc a eu l’ingénieuse idée de regrouper certaines de ses œuvres en CD et K7 pour faire parvenir sa poésie au plus grand nombre possible et cela en raison du manque de lecteurs en langue amazighe. La bibliographie d’Ahcène Mariche est aussi riche en textes qu’en thèmes, car dans ses huit recueils de poésie, on trouve de tout : du poème d’amour passionnel qu’est «Jalousie» «Tismin » à l’hymne écolo «L’environnement » utilisé comme préface dans certains sites d’écologie étrangers, en passant par «Sidi Valentin» (Saint Valentin), son premier poème qui lui a donné l’envie d’aller de l’avant et qui a été traduit en 13 langues en raison du succès rencontré. Concernant son statut de poète, cet auteur hors du commun, bien qu’il ait inspiré d’autres artistes tels Saliha Khlifi ou Nourreddine Zekara qui ont adopté quelques-uns de ses poèmes pour peindre leurs toiles, ou encore la poète canadienne Arlette Philbois qui a écrit un acrostiche en son nom, reste peu connu de ses concitoyens et ignoré par les autorités algériennes.
Katya Kaci
Le soir d’Algérie du 18 05 2011
http://kabylemag.com/2011/05/15/ahcene-mariche-un-poete-kabyle-foisonnant/
Rencontre avec un être magistralement poétique : Ahcène Mariche…
Il y a des rencontres qui ne vous laissent pas indifférent, des rencontres qui vous marquent.
La rencontre avec le poète passeur de mots, Ahcène Mariche est de cet ordre de là.
Un ciseleur de vers, un poseur de phrases, un observateur du monde, une voix théâtrale… qui déclame, vous emporte dans un tourbillon d’idées.
Des idées qui foisonnent, car Ahcène Mariche est un poète, un scientifique, un artiste peintre, un fabulateur, un amoureux du verbe…
Il a commencé à écrire de la poésie en 1984, cela fait 27 ans qu’il jongle entre concepts, sensations et sentiments.
Son inspiration lui vient en langue kabyle directement, même si sa poésie a été traduite en des dizaines de langues.
Pour lui le kabyle est l’inspiration première, le premier souffle de ses mots.
Un instinct, une évidence.
C’est également une forme de combat, pour préserver et faire vivre la langue kabyle, d’ailleurs il se revendique de la sorte.
Cette volonté jalouse de préserver la poésie en langue kabyle, il l’a hérité de son grand-père Ali n Said, poète troubadour.
Grace à la poésie d’Ahcène Mariche et son dynamisme, la langue kabyle est lue, entendue et déclamée dans le monde entier.
Chaque année, il est invité au festival Miss Africa, qui réunit toutes les étudiantes africaines, qui vivent en Algérie et étudient dans les différentes universités du pays.
Cette années, pour la seconde édition qui se déroulera fin mai 2011, les étudiantes vont venir à Tizi-Ouzou pour concourir.
Ahcène Mariche sera le président du jury, pour élire la reine et les deux dauphines, mais pas seulement…
En effet, il y déclamera des poèmes en kabyle et en français, face une assistance kabyle et africaine.
Il sera assisté d’un étudiant africain nigérien, et tous deux se partageront une strophe sur deux en alternant les deux langues choisies.
Il nous explique au passage, que nombreux sont les étudiants d’afrique/">Afrique Noire, parlant le kabyle.
Ses poèmes (dont l’oeuvre complète regroupe un peu plus de 700 textes en vers), sont repris sous formes théâtrales, chansons ou encore tableaux par des artistes sensibles aux émotions.
Ahcène Mariche construit, chaque jour, aux travers de ses observations, soliloques et rencontres, une oeuvre fédératrice kabyle.
Si d’avenir, il vient à déclamer dans votre ville… courez l’y écouter.
La voix de baryton de cet homme/">homme, emplira la salle d’une tonalité vibrante qui donneront une incarnation aux mots et aux idées.
Une seconde lecture de la vie par le poète.
Lien officiel >> http://ahcenemariche.centerblog.net
Publications de : AHCENE MARICHE
Mais le mieux, pour comprendre qui est cet artiste, c’est de découvrir quelques passages de son oeuvre.
Nous reproduisons, ci-dessous, avec l’aimable autorisation de l’auteur, quelques vers.
>>La perle
La perle parmi d’autres prunelles
N’est que perle simple et ordinaire.
Prise sous un autre aspect circonstanciel,
Sa valeur augmente les enchères.
A l’image de chaque demoiselle,
Jugée à l’écart, elle paraît super.
Tous les épis rayonnent d’élégance
A travers le champ de blé.
Sauf celui qui se balance
Etant vide et léger.
Les femmes/">femmes
ont cette ressemblance,Choisis celle qui est bien tournée.
L’argent ne peut être que l’argent,
Il est richesse pour son possesseur.
Il arrange même le comportement
De son éventuel porteur.
La broche accroît la séduction
De celle qui la met en valeur.
L’or est communément appelé or
Et aucun ne doute de sa valeur.
Pour en avoir, oh ! Combien d’efforts !
A l’image de cette mariée qui brûle d’ardeur.
Qui de nous n’apprécie le décor
Avec le ceinturon de perles ensorceleur ?
Les femmes qui se rassemblent en conseil
Disent plus de mensonge que de vérité.
La jalousie quand elle se réveille
Engendre toutes sortes de calamités.
Quant à toi, je te conseille
De choisir celle qui n’a rien articulé.
Choisis celle qui discerne,
Qui écoute plus qu’elle ne dit.
Devant elle, l’ennemi se prosterne
Mais réservant de l’égard à l’ami.
Elle ne connaît ni rancœur ni baliverne,
De joie et de paix, elle entoure sa vie.
Dieu, en façonnant sa créature,
A bien su prendre ses dispositions.
Il l’a doté de deux oreilles à sa mesure
Et d’une seule bouche nécessairement.
C’est ainsi qu’il a clôturé sa procédure,
L’homme doit donc saisir sa raison.
___________________________
Sois toi-même simplement,
Ne te mêle guère de la voisine.
Ne t’acharne point et évite l’émulation,
Qui veut se défouler, tambourine.
Tu connais qui t’a doté d’un nom
Quand il prête serment il ne le piétine.
Chacune est enfouie dans sa pèlerine,
Toi aussi, reconnais et protège ton bien.
Chacune s’identifie à sa racine,
Toi, aussi respectes ce que tu détiens.
Elève-le vers des cimes qui culminent,
Que seul l’érudit atteindra.
Tant pis pour qui veut se dénuder
Ou celui qui dans la déchéance échoue.
Quant à toi, préserve bien ton respect,
Evite qu’on le traîne ou on le bafoue.
Les joncs n’engendrent guère de madriers
Et quel intérêt attends-tu d’un bambou ?
Tu es charmante telle que tu es,
Tu es un être exceptionnel !
Imiter l’autre, à quoi bon d’essayer
Puisque tu es déjà très belle.
Admets donc tes capacités
Et tu susciteras une jalousie sans pareille.
Apprécie tes points forts
En estimant les tares d’autrui.
Ta valeur émergera dès lors
Et par tes soins sera agrandie.
D’autres t’envient mais tu ignores
Tout le rang dont tu jouis.
TIDERRAY, CONTUSIONS DE AHCÈNE MARICHE
«Je ne suis pas quelqu’un d’autre»
27 Avril 2011 - Page : 21
C’est aussi bien «Sois toi-même», ici le poète porte loin sa parole grâce à un langage vrai.
A la lecture des poèmes d’Ahcène Mariche, publiés (les originaux en tamazight et leur traduction en français) dans une plaquette sous le titre Tiderray, Contusions (*), j’ai, plus encore qu’en lisant toute autre poésie traduite de sa langue originale vers une langue étrangère, ressenti une sorte de regret que mon désir constant de communiquer juste ne supporte pas.
Oui, écartons l’idée qui préjuge que «Traduire, c’est trahir», traduction (tiens!) de l’expression italienne «Traduttore, traditore», encore que l’on ne trahisse bien dans le bon sens que ce que l’on aime bien, et peut-être, est-ce aussi le cas ici de traduire l’expressive poésie amazighe de Mariche, en langue française. Sans doute que le traducteur Mohamed Melaz s’est efforcé à respecter le texte original pour en sauvegarder, au possible, par exemple, l’intuition (ce don de «sympathie» que le poète diffuse dans son poème), la création (signifiée dans le mot grec poiésis), la langue (pour faire juste), le rythme du vers et même la rime et même la disposition de la rime, etc. Or cela passe nécessairement par une modification, par quelques acrobaties linguistiques qui, à force de soumission au subjectivisme du traducteur et prenant la forme d’une amplification ou d’une réduction, altèrent, à l’évidence, la version originale et frustrent, faut-il le dire, celui qui ne sait pas le tamazight. J’ai conscience, d’une part, de l’existence d’excellentes traductions (je citerai simplement le cas classique de Charles Baudelaire avec les oeuvres d’Edgar Allan Poe) et, d’autre part, de l’intérêt à donner leur chance aux poèmes et à leurs auteurs d’être connus au-delà de leur pays natal, donc grâce à la traduction. Quoi qu’il en soit, je ne sais plus qui a dit avec raison: «Les traductions sont comme les femmes. Lorsqu’elles sont belles, elles ne sont pas fidèles; et lorsqu’elles sont fidèles, elles ne sont pas belles.» J’ajouterai alors ce que d’autres linguistes, avant moi, ont recommandé aux traducteurs de poésie: «Traduire, c’est avoir l’honnêteté de s’en tenir à une imperfection allusive.»
Et comme il est une belle et noble vertu que j’aime et que j’essaie de pratiquer - la tolérance - en quelque domaine que ce soit, j’évoquerai donc plutôt ma sensibilité heureuse quand, lors de la 7e édition du Salon du Livre et du Multimedia Amazighs à Bouira, au cours d’une soirée impromptue (comme on en fait m’affirme-t-on ailleurs en toute bonne occasion), j’ai écouté des poètes, si j’ose dire, avec une sorte de foi historiale. C’était, tout en me souvenant de ce que disait, quelque part, mon regretté aîné et ami Mouloud Mammeri: «Les syllabes ne jouent pas pour jouer mais pour produire du sens». Ce florilège magique était composé de poèmes merveilleux en langue amazighe, poèmes pleins d’échanges et d’émotion continuelle et tous suivis d’explications, poèmes de Nadia, Malek Houd, Chikhi, Hamid Oubagha et Ahcène Mariche. Le convivial récital de poésie dura jusqu’à l’aube.
Par contre, ici, j’ai sous les yeux Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche, un recueil de trente-trois poèmes originaux traduits en français par Mohamed Melaz et préfacé par Djamel Beggaz. J’ai encore dans les oreilles la voix doucement mouillée et je revois le regard tantôt mélancolique, tantôt ardent, tantôt espiègle et le geste ample soulignant une ferme conviction d’un poète heureux de l’être, - celui de Ahcène Mariche du récital que j’ai évoqué. La notion de rythme et l’abondance stylisée des détails reproduisent l’extraordinaire luxuriance poétique qui l’habite. Sa parole maîtrisée, il la fait vibrer dans une architecture de mots poétiques constamment en équilibre. Cela se voit, cela s’entend. Notre poète est un comédien en permanence et un pédagogue formé à l’enseignement des sciences physiques aussi. Je n’entrerai pas dans le détail de la construction de ses poèmes ni dans celui du rythme, ni de l’expressivité, ni de la fonction ou plutôt des fonctions dont Mariche charge avec abondance ses vers; il traite dans une langue populaire amazighe de la vie de tous les jours, des beaux jours et des mauvais jours, de la pluie et du beau temps, du bien-être et du mal-être, de l’espérance et de la désespérance, de l’amitié et de l’amour. Il a déclaré ailleurs: «Notre vie est faite de choses quotidiennes. Elle est pleine d’embûches et de souffrances et cela dans tous les domaines.»
Mais que de besoins essentiels, Ahcène Mariche voudrait exposer, dire et chanter! Il y a mis tant de parfums, de douceurs, de conseils et de cris tous azimuts que l’on se demanderait ce qu’il aurait oublié! La philosophie, inspirée de notre bon sens populaire, la morale tirée de nos us et coutumes, l’histoire de notre société depuis les temps les plus lointains équilibrent l’ancien, donnent du souffle au présent et accélèrent l’évolution de notre humanité algérienne.
Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche sont des souffrances qui ne présentent pas des blessures ouvertes; elles sont intérieures et diffuses. C’est là que l’âme du poète se livre entièrement et que la réflexion du lecteur - j’aurais préféré celle de l’auditeur - doit se prêter à cette gracieuse introspection à laquelle nous invite ce poète, né dans la région des grands poètes Si Mohand U M’hand et Laimeche Ali, le 21 février 1967 à Tala Toulmouts à l’est de Tizi-Ouzou. Il est professeur de physique au collège Tizi Rached depuis 1988.
Voici quelques titres de poèmes contenus dans Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche: Sans rendez-vous; Apaise mon coeur; Le creux de mes nuits; Le besoin m’a inventé; Sois toi-même; Toi, mon ombre; Errance; Mon coeur souffre le martyre; Je ne suis pas quelqu’un d’autre; J’ai souffert dans ma chair; La société; La vérité est bonne à dire,...Voici deux citations: «Ceux qui n’ont que les yeux pour voir, / Sont des aveugles dans le noir»; «Il n’est pas bon d’être malheureux, / Mais il est bon de l’avoir été». Voici deux extraits de poèmes: «C’est plus fort que moi, bien entendu, / Le poème au bout des lèvres est constant. / Vos valeurs et les miennes réunies / Font l’objet de mes sentiments. / Ce sont des cloques et des ampoules en série / Que j’aiguillonne très souvent.»; «Je suis tel qui sursaute de son rêve, / Trahi par l’amère vérité. / Avant même qu’il ne se lève, /Il constate que la page est tournée. / Il y découvre une triste image brève, / Tout lui paraît dans une bouteille fermée.»
(*) Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche, ouvrage édité à compte d’auteur
E-mail: ahcenemariche@yahoo.fr
Tizi-Ouzou, 2007, 112 pages.
Kaddour M’HAMSADJI
journal l'expression du 27 avril 2011
TIDERRAY, CONTUSIONS DE AHCÈNE MARICHE
«Je ne suis pas quelqu’un d’autre»
27 Avril 2011 - Page : 21
C’est aussi bien «Sois toi-même», ici le poète porte loin sa parole grâce à un langage vrai.
A la lecture des poèmes d’Ahcène Mariche, publiés (les originaux en tamazight et leur traduction en français) dans une plaquette sous le titre Tiderray, Contusions (*), j’ai, plus encore qu’en lisant toute autre poésie traduite de sa langue originale vers une langue étrangère, ressenti une sorte de regret que mon désir constant de communiquer juste ne supporte pas.
Oui, écartons l’idée qui préjuge que «Traduire, c’est trahir», traduction (tiens!) de l’expression italienne «Traduttore, traditore», encore que l’on ne trahisse bien dans le bon sens que ce que l’on aime bien, et peut-être, est-ce aussi le cas ici de traduire l’expressive poésie amazighe de Mariche, en langue française. Sans doute que le traducteur Mohamed Melaz s’est efforcé à respecter le texte original pour en sauvegarder, au possible, par exemple, l’intuition (ce don de «sympathie» que le poète diffuse dans son poème), la création (signifiée dans le mot grec poiésis), la langue (pour faire juste), le rythme du vers et même la rime et même la disposition de la rime, etc. Or cela passe nécessairement par une modification, par quelques acrobaties linguistiques qui, à force de soumission au subjectivisme du traducteur et prenant la forme d’une amplification ou d’une réduction, altèrent, à l’évidence, la version originale et frustrent, faut-il le dire, celui qui ne sait pas le tamazight. J’ai conscience, d’une part, de l’existence d’excellentes traductions (je citerai simplement le cas classique de Charles Baudelaire avec les oeuvres d’Edgar Allan Poe) et, d’autre part, de l’intérêt à donner leur chance aux poèmes et à leurs auteurs d’être connus au-delà de leur pays natal, donc grâce à la traduction. Quoi qu’il en soit, je ne sais plus qui a dit avec raison: «Les traductions sont comme les femmes. Lorsqu’elles sont belles, elles ne sont pas fidèles; et lorsqu’elles sont fidèles, elles ne sont pas belles.» J’ajouterai alors ce que d’autres linguistes, avant moi, ont recommandé aux traducteurs de poésie: «Traduire, c’est avoir l’honnêteté de s’en tenir à une imperfection allusive.»
Et comme il est une belle et noble vertu que j’aime et que j’essaie de pratiquer - la tolérance - en quelque domaine que ce soit, j’évoquerai donc plutôt ma sensibilité heureuse quand, lors de la 7e édition du Salon du Livre et du Multimedia Amazighs à Bouira, au cours d’une soirée impromptue (comme on en fait m’affirme-t-on ailleurs en toute bonne occasion), j’ai écouté des poètes, si j’ose dire, avec une sorte de foi historiale. C’était, tout en me souvenant de ce que disait, quelque part, mon regretté aîné et ami Mouloud Mammeri: «Les syllabes ne jouent pas pour jouer mais pour produire du sens». Ce florilège magique était composé de poèmes merveilleux en langue amazighe, poèmes pleins d’échanges et d’émotion continuelle et tous suivis d’explications, poèmes de Nadia, Malek Houd, Chikhi, Hamid Oubagha et Ahcène Mariche. Le convivial récital de poésie dura jusqu’à l’aube.
Par contre, ici, j’ai sous les yeux Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche, un recueil de trente-trois poèmes originaux traduits en français par Mohamed Melaz et préfacé par Djamel Beggaz. J’ai encore dans les oreilles la voix doucement mouillée et je revois le regard tantôt mélancolique, tantôt ardent, tantôt espiègle et le geste ample soulignant une ferme conviction d’un poète heureux de l’être, - celui de Ahcène Mariche du récital que j’ai évoqué. La notion de rythme et l’abondance stylisée des détails reproduisent l’extraordinaire luxuriance poétique qui l’habite. Sa parole maîtrisée, il la fait vibrer dans une architecture de mots poétiques constamment en équilibre. Cela se voit, cela s’entend. Notre poète est un comédien en permanence et un pédagogue formé à l’enseignement des sciences physiques aussi. Je n’entrerai pas dans le détail de la construction de ses poèmes ni dans celui du rythme, ni de l’expressivité, ni de la fonction ou plutôt des fonctions dont Mariche charge avec abondance ses vers; il traite dans une langue populaire amazighe de la vie de tous les jours, des beaux jours et des mauvais jours, de la pluie et du beau temps, du bien-être et du mal-être, de l’espérance et de la désespérance, de l’amitié et de l’amour. Il a déclaré ailleurs: «Notre vie est faite de choses quotidiennes. Elle est pleine d’embûches et de souffrances et cela dans tous les domaines.»
Mais que de besoins essentiels, Ahcène Mariche voudrait exposer, dire et chanter! Il y a mis tant de parfums, de douceurs, de conseils et de cris tous azimuts que l’on se demanderait ce qu’il aurait oublié! La philosophie, inspirée de notre bon sens populaire, la morale tirée de nos us et coutumes, l’histoire de notre société depuis les temps les plus lointains équilibrent l’ancien, donnent du souffle au présent et accélèrent l’évolution de notre humanité algérienne.
Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche sont des souffrances qui ne présentent pas des blessures ouvertes; elles sont intérieures et diffuses. C’est là que l’âme du poète se livre entièrement et que la réflexion du lecteur - j’aurais préféré celle de l’auditeur - doit se prêter à cette gracieuse introspection à laquelle nous invite ce poète, né dans la région des grands poètes Si Mohand U M’hand et Laimeche Ali, le 21 février 1967 à Tala Toulmouts à l’est de Tizi-Ouzou. Il est professeur de physique au collège Tizi Rached depuis 1988.
Voici quelques titres de poèmes contenus dans Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche: Sans rendez-vous; Apaise mon coeur; Le creux de mes nuits; Le besoin m’a inventé; Sois toi-même; Toi, mon ombre; Errance; Mon coeur souffre le martyre; Je ne suis pas quelqu’un d’autre; J’ai souffert dans ma chair; La société; La vérité est bonne à dire,...Voici deux citations: «Ceux qui n’ont que les yeux pour voir, / Sont des aveugles dans le noir»; «Il n’est pas bon d’être malheureux, / Mais il est bon de l’avoir été». Voici deux extraits de poèmes: «C’est plus fort que moi, bien entendu, / Le poème au bout des lèvres est constant. / Vos valeurs et les miennes réunies / Font l’objet de mes sentiments. / Ce sont des cloques et des ampoules en série / Que j’aiguillonne très souvent.»; «Je suis tel qui sursaute de son rêve, / Trahi par l’amère vérité. / Avant même qu’il ne se lève, /Il constate que la page est tournée. / Il y découvre une triste image brève, / Tout lui paraît dans une bouteille fermée.»
(*) Tiderray, Contusions de Ahcène Mariche, ouvrage édité à compte d’auteur
E-mail: ahcenemariche@yahoo.fr
Tizi-Ouzou, 2007, 112 pages.
Kaddour M’HAMSADJI
journal l'expression du 27 avril 2011
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