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Forêts de Saida

 SaidaNature a un nouveau nom de domaine et un nouveau non : Réseau Saida Nature suivez le lien svp.

Pendant longtemps, pour les habitants de la ville de Saida « Aller en forêt » voulait dire aller au Vieux Saida, la forêt récréative située à la sortie Sud de la ville. Durant les années 90, l’absence de sécurité et des conditions socio-économiques peu reluisantes ont été parmi les principales causes de la défection du public envers les sorties du week-end. Bien sForêt Saïdéenneûr, quelques téméraires n’hésitaient pas à affronter ce monstre hideux qu’est la peur inspirée par les terroristes pour s’aventurer dans les bois ou au fond des gorges sombres du Vieux Saida.

Heureusement que ces tristes jours sont derrière nous et que les choses s’améliorent petit à petit.  Les gens, quelque soit leur âge, redécouvrent des notions basiques mais néanmoins essentielles qu’ils avaient complètement refoulées ou perdu de vue : les notions de bonheur, de jeux, de sorties, d’environnement, etc..

La forêt, un mot lourd de sens et qui faisait peur. La forêt, repaire de monstres venus d’on ne sait où et qui tuaient à tour de bras tout ce qui leur tombait sous la main. La forêt, sinistre endroit où un honnête citoyen n’avait rien à y faire. A moins que, il n’y avait un quelconque intérêt. Bref, la forêt fut pendant assez longtemps un endroit particulièrement dangereux.

Maintenant que la sécurité est revenue, les citoyens devraient réapprendre à utiliser ce mot qui faisait peur : el ghaba ! Le Vieux Saida est parfait pour ce faire : Ce n’est pas le jardin public et ce n’est pas nom plus la forêt dense et sombre. Il joue très bien le rôle de transition pour que les gens se réapproprient graduellement les espaces publics qui leur étaient « interdits » de fait.

El ghaba, c’est également un domaine appartenant dans sa majorité à l’état algérien. Ce dernier, au même titre que le citoyen, en a été chassé d’une certaine manière. L’état, puissance publique, a dû également réintégrer ses prérogatives. Et c’est tant mieux car la valeur socio-économique des forêts est d’une importance capitale pour le développement de notre région. Il y a des forêts qui doivent être préservées parce qu’elles abritent une faune et une flore dont l’importance n’est plus à démontrer ; Et d’autres, qu’il faut développer pour l’industrie du bois et de ses dérivés. Cette industrie est fortement génératrice d’emploi qualifiés et qui participe au développement de toute une chaîne de métiers.

La protection de l’environnement se fait aussi dans le cadre d’une économie solide et qui gagne. Des citoyens malheureux dans leur vie, chômeurs ou laissés pour compte du développement social ne sont pas très réceptifs au discours environnementaliste.

 Par SaidaNature

 

Commentaires»

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  1. pourkoi grim n a pas cite une fois le nom de mebkhout mohamed pourtant ils ont travaille ensemble a djelfa et saida peut il me donner une repose

  2. Je viens de lire les commentaires de « tête de marmite », de « voyageur  » et de Grim.
    Ayant été cité par ce dernier et traité d’ »acolyte », je tiens à dire que je ne connais nullement ces messieurs dont je ne partage qu’une partie des opinions, celles qui ont trait à l’incompétence avérée de Mr Grim et à son entêtement à appliquer ses théories vaseuses et pseudo-scientifiques aux forêts de Saïda et Djelfa qui ne lui demandaient rien.
    Je crois profondèment à la sincérité de Mr Grim qui défend bec et ongles ce qu’il considère comme l’oeuvre de sa vie et qui aura été, à mon humble avis, un immense gâchis dont on ne finit pas de payer le prix.
    Il n’est pas seul responsable des immenses dégâts occasionnés, il a été aidé par la négligence coupable des dirigeants de l’époque, qui, pour se débarasser d’un hâbleur encombrant l’ont laissé faire joujou avec un patrimoine forestier fragile et qui portera à jamais les traces morbides de ses dangereuses frasques.
    Concernant sa vie privée, je trouve inconvenant d’en parler, la calomnie n’a jamais été un argument recevable, elle salit celui qui l’utlise autant que celui qui en est l’objet, souvent innocent.
    Concernant Mr Kadik, il semblerait que l’affaire ait été jugée et ne devrait plus donner lieu à polémique.
    Il reste que je crois que lincompétence est la chose la mieux partagée sous nos cieux et que la « gestion » actuelle de nos forêts est un créve-coeur pour les forestiers honnêtes ( il en reste ! ) et les amis de la nature!
    Merci à Saïda nature de nous donner l’occasion d’un débat que je souhaite franc,fructueux et non dépourvu de courtoisie.

  3. Par rapport à la chenille processionnaire du pin je suis disposé, dans la mesure du possible, d’apporter les eléments de réponse à toutes les questions sur ce sujet.

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