Autre vue du village et du château

autre carte postale de Vissac

Vue sur Sorlhac

Une exposition qui s'intitule "J'étais soldat en Algérie" réalisée à l'aide de documents fournis par les Anciens combattants d'Algérie de Villeneuve-Vissac et d'Auteyrac ou leur famille  a été présentée à l'occasion des cérémonies en souvenir de la déportation et du 8 mai 1945 à  Vissac.

Elle évoque pour chaque soldat la période (entre 1952 et 1963) qu'ils ont vécue là-bas, en pleine jeunesse, de l'autre côté de la Méditerranée, et qui est restée gravée de manière indélébile dans leur  mémoire. Que ce soit pour des faits cocasses ou douloureux, il y a toujours une anecdote qui revient à l'évocation de ce temps passé. Cette expérience partagée constitue, à n'en pas douter, pour eux un lien commun très fort.

L'exposition sera visible à la mairie  de Sainte Eugénie de Villeneuve, le dimanche 10 mai, après la cérémonie de commémoration de l'Armistice, et les 11 et 12 mai de 14 heures à 17 heures.

autre carte postale

Bonjour et Bienvenue sur le blog de Vissac Auteyrac,petite commune du Pays Lafayette, en Haute Loire.

Ce blog est destiné à faire connaître l'histoire de la commune.

Je possède quelques documents et informations que je suis heureuse de vous faire partager grâce à ce blog.

Je suis à la recherche de tous documents, photos ou cartes postales anciennes.

Je vous invite également à laisser des commentaires sur chaque article ainsi que dans le livre d'or et à faire connaître autour de vous ce blog. Merci.

Bonne visite, bonne lecture et au plaisir de vous lire...

Autre vue du magnifique portail

Panneau de direction au carrefour à Siaugues

Auteyrac : rue principale et l'épicerie Vincent

Carte postale ancienne retrouvée sur internet (la qualité est moyenne)

Cette épicerie se situait dans l'actuelle maison de Mme Adrienne CHAUMET

A droite on reconnait la maison de Mr Robert MICHEL

Cette épicerie était également une charcuterie Monsieur VINCENT que l'on voit devant son commerce était aussi Garde Champêtre Il proposait aussi une cabine téléphonique

Au cimetière d'Auteyrac on trouve la tombe de la famille Vincent Alméry Son épouse Joséphine Alméry est décédée en 1957

A droite on reconnait un couvige de dentellières On aperçoit un enfant, un chien.

Le château du Cluzel, à Saint-Eble (aujourd'hui Mazeyrat-d'Allier), a servi de cadre à une colonie de vacances entre 1942 et 1958. En un peu plus de 15 ans, plusieurs milliers d'enfants, d'abord de la société Pechiney puis du ministère de l'Air et enfin du ministère des Armées, ont connu les bienfaits de ces vacances en Auvergne. L'Episerm (association pour l'Étude du patrimoine et de l'identité de Saint-Eble, Reilhac, Mazeyrat-d'Allier) a entrepris de retracer cet épisode de l'histoire du Cluzel dans la perspective d'une prochaine publication. De nombreux moniteurs et monitrices, ainsi que des personnels affectés à différents services, étaient recrutés localement, dans un rayon allant, suivant les époques, du Langeadois à Clermont-Ferrand. Certains enfants de la région ont également bénéficié de ces séjours ou vacances d'été au Cluzel.
L'Episerm s'est mise en quête de leurs souvenirs pour compléter ses travaux de recherche documentaire. Au début de la deuxième guerre mondiale, le château est la propriété de M. Vassel, industriel en dentelle au Puy, qui cherche visiblement à s'en défaire. Il a proposé à la mairie de le lui acheter pour en faire, suggère-t-il, une école, une institution enfantine ou un préventorium. Maurice Thiolas, alors député-maire de Saint-Eble, ayant décliné l'offre, M. Vassel se résout à louer le château à une demoiselle Mouttet, originaire du Brivadois, qui souhaite y développer une colonie de vacances. Pechiney, qui compte plusieurs implantations minières dans la région de Langeac, se montre d'emblée intéressé ce qui se traduit par l'implantation d'une maison d'enfants en 1942 et jusqu'à l'été 1943. Sans que l'on puisse, pour l'heure, expliquer ce changement, le Cluzel passe sous la tutelle du ministère de l'Air dès l'automne 1943. Des enfants d'aviateurs et des pupilles de l'Air arrivent alors de toute la France, mais surtout de la région parisienne, pour être soustraits aux dangers de la guerre. Le château vit dans une relative autarcie. Un couple instituteurs, habitant Saint-Eble est chargé de faire la classe, un prêtre, le père Lacroix, est également dépêché sur place. La guerre finie, le Cluzel devient une colonie de vacances accueillant de plus en plus d'enfants pendant les trois mois d'été. Les quarante pièces du château ne suffisant plus, des tentes sont dressées dans le parc. En 1947, le ministère de l'Air fusionnant dans le ministère des Armées, l'origine géographique des enfants se diversifie alors que, localement, les agriculteurs apprécient moyennement cet envahissement estival de petits citadins qui confondent allègrement un pré non fané avec une pelouse mal tondue. En 1949, le comte Antoine de Bouillé rachète le château toujours loué selon un bail qui court jusqu'à l'automne 1960. Pour une raison encore inconnue, le ministère des Armées renonce à son bail, et à la colonie, en septembre 1958. Le comte de Bouillé marque alors son retour au château par un son et lumière dont on se souvient encore à Saint-Eble.
L'Episerm remercie les personnes qui pourraient témoigner de souvenirs ou communiquer des photos ou documents de cette époque (anciens pensionnaires, moniteurs, personnel d'encadrement ou de services, voisins de la colonie…) de bien vouloir prendre contact avec l'association. Episerm, Chamalières Saint-Eble, 43300 Mazeyrat-d'Allier. Tél. 06 15 65 93 09 ; episerm@orange.fr.