Jeannette Bougrab épinglée pour son management «brutal» à l’Institut français d’Helsinki
DIPLOMATIE•Plusieurs salariés dénoncent les conditions de travail imposées par l'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy...H. B.
Jeannette Bougrab refait parler d’elle. Exilée en Finlande où elle a repris les rênes de l’Institut français d’Helsinki, l’ex-compagne de Charb est accusée d’exercer un « management brutal et aléatoire » selon le Canard Enchaîné. Le Quai d’Orsay aurait même reçu une plainte des salariés de l’organisme qui dépend des Affaires Etrangères.
« Une détresse psychologique et physiologique intense »
L’été dernier, l’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy avait décidé de prendre un peu d’air «après la violence et la méchanceté » dont elle se disait victime dans les médias à la suite de la mort de son compagnon dans l’attentat de Charlie Hebdo. Elle avait accepté un poste « modeste » dans cet organisme d’Helsinki qui dépend du ministère des Affaires étrangères.
Seulement voilà, quelques mois plus tard, ses méthodes de management sont largement critiquées par une partie du personnel.
Plusieurs salariés dénoncent les conditions de travail imposées par leur nouvelle patronne. « Certains d’entre nous se sont retrouvés dans une détresse psychologique et physiologique intense, (perte de sommeil, tremblements, malaise, pleurs, stress contant… », expliquent plusieurs agents cités par Le Canard enchaîné.
L’épouse de Manuel Valls invitée tous frais payés
Contactée par Le Canard enchaîné, Jeannette Bougrab affirme ne pas être « au courant de cette plainte ». Il y avait certes « une surcharge de travail » mais grâce à ses efforts, elle explique avoir obtenu « deux créations de postes supplémentaires ».
Jeannette Bougrab est également accusée d’avoir invité, tous frais payés, Anne Gravoin. L’épouse du Premier ministre Manuel Valls était en effet conviée à venir jouer du violon à Helsinki le 11 mars dernier.
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