DAOUDA NDIAYE, UN BRILLANT PROFESSEUR À LA DÉCOUVERTE "RÉVOLUTIONNAIRE" DANS LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Le Professeur en médecine Daouda Ndiaye, inventeur du test du paludisme dénommé "illumigene Malaria’’, est un homme au parcours universitaire brillant, sanctionné par plusieurs diplômes scientifiques et distinctions internationales.


DAOUDA NDIAYE, UN BRILLANT PROFESSEUR À LA DÉCOUVERTE "RÉVOLUTIONNAIRE" DANS LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Chef de l’unité de Parasitologie-Mycologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de l’hôpital Aristide Le Dantec, Daouda Ndiaye, un scientifique humble au commerce facile a la parternité d’une découverte "révolutionnaire" appelée "illumigene Malaria" qui va permettre de faire des avancées significatives dans la lutte contre le paludisme, une des trois principales causes de mortalité infantile dans le monde, ravissant une vie à chaque minute.
 
Eu égard à cette grande découverte pour la médecine sénégalaise, africaine et mondiale, on serait tenté de croire que son concepteur, riche d’une expérience professionnelle enviable et digne des grands savants, est un homme d’âge avancé. Oh que non !, Daouda Ndiaye, l’air jovial et avec une allure de sportif, a obtenu son premier diplôme universitaire (Baccalauréat, série D) il y a juste 24 ans. 
 
Le jeune étudiant quitte alors son Pikine natal et se fond dans la masse estudiantine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) où il obtient, en 1999, son Certificat d’Etudes Spécialisées en Parasitologie et Mycologie.
 
En 2000, Daouda Ndiaye décroche le titre d’ancien interne des hôpitaux de Dakar mais également son doctorat en pharmacie au Temple sénégalais du Savoir. Et après l’obtention de diplômes en biologie animale, insatiable et tendant toujours à la perfection, Daouda empoche un Doctorat Es-Sciences à l’Université américaine de Harvard, en 2007.
 
Entre 2009 et 2010, le chercheur marié à une épouse, également de son milieu de prédilection, la médecine, accroche à son tableau de chasse deux diplômes de Mycologie médicale à l’Institut Pasteur de Paris et à l’Université de Paris VII, en France. 
 
Le grade de Professeur titulaire des Universités délivré en 2014 à Ouagadougou, au Burkina Faso par le CAMES vient s’incruster sur l’épaulette de la robe universitaire de Daouda Ndiaye qui dit à qui veut l’entendre que "seuls les africains sont capables d’éliminer aux-mêmes le paludisme du continent". 
 
Parlant de sa trouvaille, le professeur à la faculté de médecine de l’UCAD explique que ce test "révolutionnaire" va "permettre de détecter tous les parasitémies et d’apporter un soutien considérable dans la prise en charge du paludisme, pour les malades qui en souffrent, mais également, dans les efforts vers l’élimination de cette maladie".
 
Ce travail qui a duré une dizaine d’années d’investigation et d’évaluation est validé au Sénégal par des essais cliniques déroulés à Rufisque, Pikine, Thiès et Dakar. 
 
Chercheur associé à l’Université Harvard de Boston, aux Etats Unis depuis 2007, Daouda Ndiaye est également Maître de Conférence Agrégé, chef de laboratoire au CHU Le Dantec de Dakar et Conseiller Technique à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au Bureau principal de Genève (Suisse).
 
Récent lauréat du prix "Jambar 2014" de la lutte contre le paludisme au Sénégal et détenteur du Certificat de mérite de la lutte contre le paludisme en Guinée, Daouda Ndiaye, né dans un milieu défavorisé, à Pikine, dans la banlieue dakaroise s’était très tôt donné comme leitmotiv de débarrasser la maladie des sites vulnérables.
 
"Le paludisme fait des ravages dans la banlieue. J’en étais moi-même victime de façon tellement atroce que j’avais perdu connaissance. A mon réveil, j’ai nourri l’envie et la ferme volonté de me battre pour sortir les populations déshéritées de cette souffrance", a indiqué Daouda Ndiaye.
 
Ayant toujours cet engagement en bandoulière, le jeune Daouda Ndiaye, devenu adulte n’a arrêté de gravir les échelons universitaires et d’engranger des points dans ses recherches jusqu’à mettre à la disposition de l’Afrique et du monde en général le test "illumigene Malaria" pour abréger les souffrances des populations.
 
Le nouveau test sur le paludisme qui établit une norme nouvelle de référence en vue d’un diagnostic est breveté depuis le 26 janvier 2016 et est déjà disponible en Europe et au Moyen Orient.
 
Daouda Ndiaye est également à la tête de plusieurs directions nationales et internationales comme le Centre africain d’Excellence sur la Génomique des maladies infectieuses de l’UCAD, le projet USAID/Broad Illimuna dans la recherche Génétique pour le Sénégal, le programme Sénégal Harvard Malaria Initiative (SHMI), etc.
 
Le chercheur sénégalais a aussi assisté à plusieurs congrès et séminaires scientifiques internationaux tels la réunion de Seattle (USA) sur les Stratégies de lutte contre le Paludisme organisée par la Fondation Bill & Melinda et le Congrès de la société africaine de parasitologie à Abidjan (Côte d’Ivoire), il y a peu.
 
Directeur et co-directeur de plusieurs thèses de doctorats en pharmacie et directeur de mémoire master, Daouda Ndiaye a publié ses travaux scientifiques dans plusieurs revues spécialisées à travers le monde.
 
 
 
SK/PON
Vendredi 19 Février 2016




1.Posté par babs/ucad 2 le 19/02/2016 12:02
il faudrait encore parler de sa modestie légendaire! en tt cas l'avenir est devant lui pour d'autres triomphes

2.Posté par babs/ucad 2 le 19/02/2016 12:45
il faudrait aussi parler de sa modestie légendaire! l'avenir lui est grandement ouvert. vivement d'autres lauriers. bravo professeur.



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