Agout Dominique

Atherey / Haux

Dominique Agout n’a pas été facilement identifiable car son nom n’apparaissait dans aucun registre sauf dans la liste des Insoumis du canton de Mauléon.

Agout Dominique Aguer, classe 1858, Licq.

Lors de son mariage en 1865 en Argentine, à Concordia dans la provincia de Entre Rios, il indique le nom de ses parents Dominique Agout et Graciane Othaix.

Ce couple s’est marié en 1836 à Atherey qui ne fut rattaché à Licq qu’en 1843 :

L’époux Dominique Agout dit Althap, 32 ans, né à Atherey, pasteur de brebis, fils de Gabriel Agout et de dame Marie Sallaber, tous deux décédés ;

L’épouse Graciane Othaix, 25 ans, couturière, née à Atherey, fille de Pierre Othaix, cultivateur, et de Marie Elissalt, domiciliés à Atherey.

N’étant pas des aînés, ils ne sont pas héritiers et s’installent à Haux, un village voisin où leur fils Dominique Agout voit le jour le 5 juin 1838.

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Goïty Jean dit Bautista

Hélette

C’est une histoire basque mais qui pourrait être béarnaise ou bigourdane, c’est l’exemple typique de l’émigration à la fin du XIXe siècle. Une mortalité enfantine en baisse, une prospérité relative mais on n’a plus faim, d’où une fécondité qui engendre des familles de plus de 10 enfants qui survivent. Par contre la ferme a toujours la même superficie de 3 à 5 ha sans compter les pâturages, et comme le Pays basque est une contrée de petits propriétaires terriens il n’y a pas de terres à louer en métayage

Bautista Goïty

La solution qui fait rêver les jeunes, émigrer dans le Nouveau Monde, partir vers ces immenses horizons où il est possible de s’enrichir ou au moins de bien vivre.

Et les agents d’émigration sont présents à la foire, à la sortie de la messe, au café.

Difficile de résister et pour certains ce fut la bonne solution !

La famille Goïty en France

Jean Goity est né le 4 novembre 1837 à Hélette en Pays basque français ; c ‘est le quatrième enfant d’une fratrie de douze, fils de Arnaud Goïty et de Dominica Fagalde mariés le 28 avril 1832.

L’époux Arnaud Goïty est né à Mendionde le 1er frimaire an 6 de la Révolution française (1798), il est le fils de Joannès Goïty et de Izabelle Etchepare, domiciliés à Mendionde, maîtres (propriétaires) de la maison Borthaïry du quartier Gréciette.

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Loustau Edouard-François / Angladette Marie-Louise

Ledeuix / Géronce

Henri Loustau né en 1860

Ce récit est l’histoire du Haut-Béarn qui se transporte en Argentine dans la provincia de Buenos Aires. Les familles se regroupent, parlent le Béarnais, gardent leurs coutumes des travaux de la terre et de l’élevage ; de laboureurs ou cultivateurs ils sont devenus hacendados. Et logiquement ils se marient entre eux c’est ainsi que Edouard-François Loustau né en 1865 à Ledeuix épouse Marie-Louise Angladette née en 1877 à Géronce ; le mariage a lieu le 25 juillet 1893 dans la paroisse de Nuestra Señora del Carmen, à Azul, provincia de Buenos Aires.

La famille Loustau de Ledeuix

Les parents d’Edouard-François Loustau, Louis Loustau et Magdeleine Espeluse se sont mariés à Ledeuix le 12 février 1855, tous deux sont natifs du village.

Louis Loustau, 22ans, né le 20 octobre 1832, est le fils de Blaise Loustau, absent lors de la naissance, hongreur en Espagne, et de Poeymirou Marie.

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Arnaudin Jean Romain ou Bautista

Bergouey / Castagnède

L’histoire des Arnaudin est celle de deux frères Bernard et François Arnaudin nés en 1827 et 1821 l’un à Labastide Villefranque, l’autre à Bergouey ; c’est aussi la vie de ces métayers qui ne possédant pas de terres sont locataires et pour diverses raisons, la ferme est trop petite ou trop grande ou la famille ne convient plus au propriétaire, changent souvent de résidence et de village. C’est une vie de misère ou presque et quelques années après leur mariage, les deux frères font le grand saut, ils émigrent en Argentine avec épouse et quatre ou cinq enfants chacun. Les deux frères Arnaudin ont épousé deux sœurs Recalt Utchudo, à quatre c’est certainement plus facile !

Bautista Arnaudin, enregistré Jean Romain lors de sa naissance à Bergouey le 26 février 1857 est le fils de François Arnaudin et de Claire Utchudo.

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Barbaste Saint-Martin

Lantabat

Ce prénom de Saint-Martin a impressionné sa descendante, en Argentine c’était seulement Martin ; sur les actes de Lantabat cela correspond au prénom basque Chemartin ou Mattin.

Martin Barbaste

« No sabía que mi abuelo se llamaba Saint, en Argentina en el acta de nacimiento de mi padre sólo figura Martín »

Saint-Martin Barbaste est né à Lantabat, canton d’Iholdy, le 15 février 1886.

Il est le sixième enfant des sept du couple François Barbaste et Marie Ithurburu.

C’est un cadet, celui qui n’a ni héritage ni vraiment d’avenir surtout s’il n’a pas appris un métier, c’est un candidat type à l’émigration.

Le couple de ses parents se sont unis à Lantabat en 1875.

L’époux François Barbaste, 23 ans, cultivateur, né à Iholdy en 1852 est le fils de Arnaud Barbaste et de Marie Imbidia domiciliés à Iholdy.

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Elisseix Pierre

Trois-Villes

Trouver un Elisseix au Pays basque n’est pas toujours facile à cause des différentes graphies du nom : Elisseix, Eliceix, Elicheix… qui en plus, sont déformées en Argentine. Mais cette fois nous avons le bon Pierre Elisseix.

Marie Salon y Luisa, la esposa y la nieta de Pierre

Pierre Elisseix est né à Trois-Villes le 10 février 1853, fils de Dominique Elisseix et de Marguerite Lachonde dite Goyheix. C’est la sixième enfant de cette famille de sept enfants.

Dominique Elicheix et Marguerite Lachonde se sont mariés à Trois-Villes le 2 juillet 1840.

L’époux Dominique Eliceix, 40 ans, laboureur, né à Sauguis le 10 septembre 1800 est le fils naturel de Marie Eliceix ; oublié ou non déclaré dans les registres de Sauguis il a fourni un acte de notoriété* pour son mariage.

L’épouse Marguerite Lachonde dite Goiheix, 29 ans, née le 9 janvier 1812 à Trois-Ville est la fille de Jean Villeneuve dit Lachonde né à Bunus et de Marie Goyheix.

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Landaburu Michel

Anhaux

Michel Landaburu était le dernier d’une famille de huit enfants, il a émigré en Argentine mais le fait remarquable, c ‘est que sur huit enfants, 6 ont quitté le Pays basque pour le département de Corrientes.

Domingo Froílán Landaburu hijo de Miguel

Michel Landaburu est né à Anhaux le 19 juillet 1844, fils de Michel Landaburu, charpentier et de Marie Hauscarriague.

Ses parents se sont mariés à Anhaux le 24 avril 1828, l’époux né en 1803 à Anhaux est le fils de Bernard Landaburu de la maison Aïssaguer et de Marie Errecart dit Aguerre ; l’épouse Marie Hauscarriague née en 1802, couturière, est la fille de Arnaud Hauscarriague et Marguerite Jacachoury, propriétaires de la maison Leonisbehere de Anhaux.

C’est dans cette maison que le couple s’installe et que les enfants naissent :

  • Bernard en 1828 qui émigre ;
  • Dominique en 1829 qui émigre après son veuvage ;
  • Guillaume en 1831 ;
  • Féliciane en 1833 qui émigre après son mariage avec Dominique Petre ;
  • Marie en 1836 qui émigre après son mariage avec Dominique Etcheverry ;
  • Jeanne en 1839 ;
  • Jeanne en 1842 qui émigre et épouse un espagnol Gregorio Elizarán en Argentine ;
  • et Michel en 1844 qui émigre.
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Docteur Brougnes Auguste

Caixon 65

Le Docteur Brougnes est un personnage important dans l’histoire de l’émigration des Pyrénées vers le Río de la Plata, au XIXe siècle ; de nombreux ouvrages ont été publiés en rapport avec son action. Pour moi, il est différent des autres agents ou colonisateurs par son côté humain ; j’ai eu la grande chance d’entrer en contact avec une de ses descendantes argentines Virginia de Gregorio qui possède les Archives de son célèbre arrière-grand-père.

Auguste Brougnes n’a pas vu l’émigration comme une industrie dont parlait la plupart des agents mais comme un moyen d’aider l’humanité, d’enrayer la misère de certains en développant la colonisation agricole c’est à dire la mise en valeur de terres laissées incultes.

Le Docteur Brougnes est un philanthrope.

« Me agradecería satisfecho con la gloria de conseguir su triunfo de mejorar la situación económica del pequeño cultivator europeo y de engrandecimiento de esta República »

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Maulion Trailhou Henri Enrique

Monein

Henri Maulion Trailhou est né à Monein le 26 juin 1888, il est le fils de Ernest Maulion Trailhou, 33 ans, cultivateur, au quartier Marquemalle de la commune et de Marie Hauret, 24 ans son épouse. Henri ne pourra pas se souvenir de Monein puisque le 20 mars 1890 son frère Juan Pedro voit le jour à Rosario Santa Fe en Argentine où ses parents se sont installés.

Enrique Maulion Trailhou (1888-1961)

Pour le couple Ernest Maulion Trailhou et Marie Hauret, émigrer en Argentine c’est quitter Monein mais surtout rejoindre la famille ; plusieurs frères d’Ernest vivent dans le département de Santa Fe ainsi que des membres de la famille Hauret.

La Famille Maulion Trailhou à Monein au coeur du Béarn

Comme de nombreux Béarnais, la famille porte un nom double depuis 1803 date du mariage de Jacques Maulion né en 1779 et Marie Trailhou née en 1883.

Le couple s’installe dans la maison Trailhou, Jacques est vigneron et cabaretier, les descendants porteront le nom de Maulion Trailou pour les différencier des deux autres familles Maulion de Monein.

Un des enfants du couple Maulion Trailhou : Pierre surnommé Justin né le 29 mars 1811 épouse Marie Peguilhé le 31 janvier 1839.

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Nogués Victor / Althabe Marie

Montory

Toutes les personnes de ce récit familial sont originaires de Montory, en Soule au pied des Pyrénées sur la frontière franco-espagnole.

La famille de Victor Noguès

Victor Noguès a vu le jour à Montory dans la maison Casenave, le 3 juin 1852, fils de Madeleine Noguès, on ne parle pas d’un père. Madeleine est veuve non remariée.

La vie de Madeleine Noguès a été bien remplie mais pas toujours heureuse ; 2 veuvages, 3 mariages, 9 enfants dont 2 sont décédés en bas âge.

Madeleine est née le 2 novembre 1812, fille de Dominique Noguès laboureur et pasteur (berger) et de Engrâce Lassalle.

Le 27 octobre 1831, à 19 ans, elle épouse Ignace Bournau, un jeune homme de Montory ; ils ont le même âge. Ignace est orphelin de père et de mère, habite la maison Bournau et espère connaître la joie d’un foyer.

Le 15 mai 1832 soit six mois après son mariage, Ignace Bournau meurt il a 21ans ; accident ou maladie ? Madeleine reste dans la maison Bournau.

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