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Qui a tué Ali et Hussein (ra)?
a
4 avril 2011 22:01
Assalam Alaikoum

Rastapopulos avait soulevé la question il y a un moment à propos du martyr de Husein (ra)
Et les rawafidh du forum ont préféré éluder la question...

Voici une réponse:

[www.chiite.fr]

L'assassinat de Ali
Lors de la bataille de Siffin, un groupe de combattant du Calife 'Ali refusèrent l'arbitrage par le Coran proposé par les partisans de Mou'awiya. Ils croyaient que 'Ali était divinement élu, et qu'il n'y avait aucune nécessité de négocier avec le parti adverse au sujet du Califat.

Ces Chiites souhaitaient donc continuer la guerre jusqu'à ce que Dieu désigne lui-même le vainqueur sur le champ de bataille, contrairement à Ali qui préférait mettre un terme aux combats et se baser sur le Coran et la Sunna pour résoudre le problème de manière pacifique. Ce groupe de Chiites proclamait "La Houkma illa li-llah", c'est à dire "Seul Dieu est juge".

Ces Chiites ont été nommé "Kharijites", car ils sont sortis du groupe d'Ali. Au début, l'opposition des Kharijites au Calife 'Ali était verbale, puis ils en vinrent à le considérer comme Kafir (mécréant) et firent allégeance à leur propre chef Abd Allah Ibn Wahb ar-Rasibi.

Le Calife 'Ali, fidèle à son habitude, leur envoya des émissaires pour les appeler à réintégrer la communauté, leur promettant pardon et sécurité pour leur vie.

Discours d'Ibn Abbas, face aux Chiites Kharijites :

« Que reprochez-vous à Ali ? leur dit-il.
- Nous lui reprochons, dirent-ils, trois choses. La première : il a pris ces hommes pour juges de la religion de Dieu, alors que Dieu dit : "Le jugement n'est qu'à Dieu". La deuxième : Il a combattu ses ennemis puis il n'a pris d'eux ni captif, ni butin. S'ils sont des dénégateurs, alors leurs biens lui sont licites ! S'ils sont des croyants, alors leurs sang lui est interdit. La troisième : Lors de l'arbitrage, il a accepté de se dépouiller de sa qualité d'Emir des croyants, en réponse à la demande de ses ennemis. Donc, s'il n'est pas l'Emir des croyants, il est alors l'Emir des incroyants.

- Concernant votre propos : "Il a pris ces hommes pour juges de la religion de Dieu", dit-il, quel mal y a-t-il à cela ? Dieu (lui même) dit : "Vous qui croyez, ne tuez pas de gibier quand vous êtes en état de sacralisation. Qui d'entre vous le ferait délibérément, sa rétribution équivaudra en bêtes de troupeau à ce qu'il aura tué, au jugement de deux justes parmi vous..."

Dites-moi au nom de Dieu : Qui à plus de droit et plus de priorité ? Le jugement des hommes pour empêcher le sang des musulmans de couler ou leur jugement sur un lapin qui coûte un dirham ?

Quand à votre propos : "Il a combattu puis il n'a pris ni captif ni butin." Eh bien! Auriez-vous (vraiment) voulu qu'il prit pour captive Aïcha, l'épouse du Messager et la Mère des croyants, et qu'il prit ses affaires à elle comme butin ?

Quand à votre propos : Il a accepté de se dépouiller de sa qualité d'Emir des croyants, pour permettre l'arbitrage, eh bien! Écoutez ce que le Messager de Dieu a fait à al-Houdaybiya. S'apprêtant à dicter au scribe chargé d'écrire l'accord entre les Quraych et lui, le Messager a dit au scribe : « Ecris : voici ci-après ce que Mohammed, le Messager de Dieu a convenu... » Mais l'émissaire des Qouraych l'a interrompu, en disant : « Par Dieu, si nous savions que tu es le messager de Dieu ; nous ne t'aurions pas refusé l'accès à la Maison et nous ne t'aurions pas combattu. Ecris plutôt : Voici ci-après ce que Mohammed b. Abdallah a convenu ... » Le Messager leur a alors dit : « Par Dieu, je suis vraiment le messager de Dieu, même si vous démentez. » Puis, il a dit au scribe : « Ecris ce qu'ils veulent. Ecris : Voici ci-après ce que Mohammed b. Abdallah a convenu. »

Par la suite, 20.000 Kharijites ont réintégré les rangs d'Ali, et 4.000 persistèrent dans leur déviance.

Ces derniers commirent des agressions contre les musulmans, ce qui amena le calife à utiliser la manière forte pour ramener la sécurité. 'Ali prit la décision de les combattre, surtout après qu'ils aient tué 'Abd Allah Ibn Khabbab Ibn Al-Aratt (fils de l'illustre Compagnon du Prophète) et sa femme enceinte, et aient commencé à s'attaquer aux faubourgs musulmans.

La bataille se déroula donc en l'an 38 de l'Hégire à al-Nahrawan : les Chiites Kharijites subirent une défaite cuisante et leur chef mourut.

Les survivants, aveuglés par leur haine d'Ali, ne se limitèrent plus à le considérer comme un mécréant ; mais ils complotèrent pour l'assassiner !

Trois d'entre eux, se mirent d'accord pour tuer les trois compagnons du Prophète : 'Ali, Mou'awiya, et Amr Ibn al-As. Ils fixèrent la date du projet macabre pour le 17 Ramdan, lors de la prière de l'aube.

Abd ar-Rahman Ibn Moujlam, devait tuer 'Ali à Kufa.
Bourak Ibn Abd Allah, devait tuer Mou'awiya à Damas.
Amr Ibn Bakr, devait tuer Amr Ibn al-As en Egypte.

Ainsi pensaient-ils libérer la communauté de tous ceux qui étaient la cause de la division des musulmans !

Ibn Moujlam, accompagné de deux autres kharijites, attaqua le calife 'Ali avec une épée empoisonnée, alors que ce dernier se rendait à la prière de l'aube. 'Ali fut blessé mortellement, mais survécut jusqu'à la nuit du 21 Ramadan de l'an 41, avant de rendre le dernier soupir. Il avait alors 62 ans. Que Dieu lui fasse miséricorde ! Après sa mort, son fils Hassan exécuta le meurtrier.

Quant à Mou'awiya, il s’échappa avec une légère blessure. L’assaillant fut pris et exécuté.
Quant à Amr bin al-As, il étant malade ce jour là, quelqu’un d’autre dirigea la prière à sa place et fut égorgé. Son assassin fut arreté et exécuté.

Morale de l'histoire :

Les Chiites Kharijites croyaient sincèrement qu'ils avaient raison, et que 'Ali avait apostasié l'Islam. Ils passaient leur temps à prier et à jeûner et malgré cela, ils sont tombés dans l'extremisme parce qu'ils avaient une très mauvaise compréhension du Coran.

Ils ont prétendu être plus savant que 'Ali ; lui qui avait passé toute sa jeunesse au côté du Prophète, et qui fut témoin des révélations...

Les Chiites imamites devraient méditer sur les Kharijites ; eux qui accusent Abu Bakr et 'Omar de mécréants.



Le désistement de Hassan

Après la mort de 'Ali, les Chiites qui n'étaient pas Kharijites, firent allégeance à son fils Hassan. Ne faisant aucune confiance aux partisans de son père, Hassan se désiste et fais allégeance à Mou'awiya afin de stopper la guerre entre musulmans, et à condition que ce dernier ne nomme aucun successeur à la fin de sa vie.

Selon les sources Chiites, Hassan aurait déclaré :

"Par Allah, je lui remet le pouvoir pour l'unique raison que je ne trouve aucuns partisans. Si j'aurais eu des partisans, je lui aurais fait la guerre jour et nuit jusqu'à ce qu'Allah décide entre nous. Mais je connais les gens de Kufa. J'ai de l'expérience avec eux. Ils n'ont aucune loyauté, ils ne respectent ni leurs paroles, ni leurs actes. Ils sont toujours en désaccord. Ils prétendent que leurs coeurs sont avec nous, mais leurs épées sont contre nous." (Kafi, vol. 8 p. 288)

Réalisation d'une Prophétie :

Abû Bakra rapporte : un jour que le Prophète faisait un sermon, al-Hassan, encore enfant, était apparu. Le Prophète avait alors dit de son petit-fils : "Mon fils que voici est un chef. Et peut-être que Dieu réconciliera par son intermédiaire deux groupes de musulmans" (Sahih Bukhari)



Le Martyr de Hussein

Après la mort de Mu'awiya, son fils Yazid se proclame Calife contrairement à la volonté des musulmans. Il ordonne donc à son gouverneur de Médine de rassembler la foule pour qu'ils lui fassent allégeance, en particuliers les derniers compagnons du Prophète. Abdullâh Ibn Zubair, et Hussein refusent ; ils quittent la ville pour se rendre à la Mecque.

La nouvelle de la venue de Hussein à La Mecque arrive à la ville irakienne de Kufa ; des centaines de lettres commencent à affluer de cette ville : leurs auteurs invitent Hussein à venir à Kufa pour qu'ils fassent de lui leur dirigeant. « Nous n'avons pas d'Imam ! Viens vers nous !» ou « Les gens t'attendent. Ils n'ont que toi. Viens vite, viens vite ! »

Al-Hussein doute de la sincérité des gens de Kufa. Il décide d'y envoyer son cousin Mouslim Ibn Aqil pour qu'il constate la réalité de la situation.

« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. (...) J'ai reçu vos lettres et vos messagers (...). J'ai pris note de tout ce que vous avez écrit et exprimé dans ces lettres. (...) Je vous envoie mon frère et cousin, mon homme de confiance, quelqu'un de ma famille: Muslim Ibn 'Aqil. S'il m'écrivait qu'il y avait un consensus unanime de la population sur ce que vous avez écrit dans vos lettres... je viendrais auprès de vous bientôt; si Dieu le veut... »

A Kufa, Muslim ibn 'Aqîl entre en contact avec les personnes intéressées par la venue de Hussein. Environ 18 000 personnes lui font allégeance au nom de Hussein avec la promesse de le soutenir et le protéger, même au prix de leur vie.

Les activités de Muslim ibn 'Aqil ne restent cependant pas longtemps cachées, et Nu'mân ibn Bashîr, gouverneur de la ville, fait un discours public dans lequel il met les habitants en garde contre les risques de divisions.

Un proche des Umayyades présent à Kufa, trouve que le discours de Nu'man est trop laxiste et qu'il n'agit pas assez pour empêcher les troubles engendrés par la venu de Muslim Ibn 'Aqil. Celui-ci écrit au calife à Damas pour le mettre au courant de la situation.

Pendant ce temps, Muslim ibn 'Aqîl envoie à Hussein une lettre lui disant que les choses vont pour le mieux à Kufa, et qu'il peut y venir confiant dans les appels de ceux qui lui avaient écrit des lettres.

Le Calife Yazid nomme alors un nouveau gouverneur de Kufa pour stopper les troubles : Ubaydullah ibn Ziyad. Quant à Hussein, confiant du rapport reçu de son cousin, il se prépare à venir à Kufa avec 72 de ses proches.

Première trahison des Chiites :

Ubaydullah ibn Ziyad (ancien partisan de 'Ali) était jusqu'alors gouverneur de la ville voisine de Bassora. Dès qu'il a pris ses fonctions à Kufa, Ibn Ziyad fait un discours public : sur un ton dur, il y profère des menaces explicites et demande à la foule de lui dire le lieu où se cache Muslim Ibn Aqil. Et pour les effrayer encore plus, il racontait aux gens qu'une immense armée de Yazid était en chemin pour le soutenir.

Terrorisés, tous les partisans de Muslim Ibn Aqil l'abandonnent, obligeant ce dernier à se cacher dans la maison d'une vieille dame. Le fils de cette dame, se dépêche de le dénoncer au Gouverneur qui finit par le capturer. Muslim ne pense plus qu'à une seule chose : prévenir Hussein de ne plus venir à Kufa ! Avant d'être exécuté, il réussit à demander à Muhammad ibn ul-Ash'ath de faire parvenir à Hussein la nouvelle du revirement de situation.

Les dernières paroles de Muslim furent : Ô Allah, Juge entre eux et nous, ils nous ont trompé et abandonné. ! Que Dieu fasse miséricorde à Muslim Ibn Aqil !

Les 18 000 traitres furent témoins de l'exécution du cousin de Hussein sans lever le petit doigt pour lui venir en aide.

Deuxième trahison des Chiites :

Au même moment, Hussein quitte la Mecque avec les siens pour se rendre à Kufa. Jusqu'au dernier moment, les Compagnons et des proches lui ont demandé de renoncer à se rendre là-bas : Abdullah ibn Abbas, Muhammad Ibn al-Hanafiya, Abu Bakr ibn Abd ir-Rahman, Jabir ibn Abdillah, Miswar ibn Makhrama, Abu Sa'id al-Khud'ri. Ils lui font rappeler combien les gens de l'Iraq pouvait se révéler être des traîtres. Mais rien n'y a fait : déterminé, al-Hussein a pris le chemin de Kufa.

En chemin, Abdoullah Ibn Omar alla à sa rencontre pour essayer à nouveau de le décourager, mais il lui montra les sacs pleins de messages de soutient qu'il avait reçu de Koûfa, et lui fit part de son intention de continuer le voyage afin de rejoindre ceux qui l'attendaient.

C'est seulement après avoir effectué une grande partie du chemin, qu'un émissaire informe Hussein du retournement de situation et de la mort de Muslim.

Pendant ce temps, Yazid déroute un détachement de 4.000 soldats pour soutenir le Gouverneur de Kufa. Ibn Ziyad charge Omar ibn Sa'd d'intercepter al-Hussein avec cette armée.

Les 18.000 "partisans" de Hussein sont les témoins oculaires de l'arrivé de cette armée à Kufa. C'est pour eux la dernière chance d'honorer leur serment, de prouver leur amour des Alhul Bayt, et d'empêcher le départ de ces 4.000 soldats. Mais rien n'y fait, ils ne trouvent pas le courage de se battre alors que Hussein a eu le courage de quitter la sécurité de la Mecque pour eux.

L'armée conduit par Omar ibn Sa'd se met en marche. Elle arrive à Kerbala et se retrouve, face à Hussein et ses proches.

Hussein se sent trahi et déclare : "Nos Chiites (partisans) nous ont trompé."

Hussein demande alors qu'on lui donne le choix entre trois possibilités :
– qu'on le laisse retourner de là où il était parti (La Mecque) ;
– qu'on le conduise aux confins des territoires musulmans pour faire la guerre sainte.
– ou qu'on le conduise auprès de Yazid.

Omar ibn Sa'd était plus ou moins d'accord, il ne s'agissait plus de faire la révolution comme prévu. Il envoya un émissaire au Gouverneur de Kufa pour lui rapporter les nouvelles. Mais Ubaydullah ibn Ziyad refusa les trois propositions de Hussein, il ordonna plutôt qu'on le ramène à Kufa afin de l'humilier en public en l'obligeant à déclarer son allégeance au Calife devant tous ses soit disant partisans.

Hussein refuse de se constituer prisonnier. Il résiste et c'est le combat. Les proches parents de Hussein meurent les uns après les autres, parmi eux deux noms que les Chiites détestent citer : Abu Bakr Ibn 'Ali, et Omar Ibn Ali.

Arrivé au tour de Hussein, les soldats hésitèrent en disant : "Comment espérer l'intercession du Prophète le jour du jugement si on tue son petit fils ?"

C'est alors qu'un ancien partisan d'Ali, un dénommé Shamr Ibn Al Jawshan, tue Hussein et lui coupe la tête. Hussein tombe en martyr dans la plaine de Kerbala le 10 muharram de l'an 61. Que Dieu lui fasse miséricorde !



Conclusion :

Les responsables de la mort de Hussein sont :

1. Les habitants de Kufa, qui l'ont invité jurant par Dieu de le soutenir, puis ils l'ont abandonné :

Ceux qui vendent à vil prix leur engagement avec Allah ainsi que leurs serments n´auront aucune part dans l´au-delà, et Allah ne leur parlera pas, ni les regardera, au Jour de la Résurrection, ni ne les purifiera; et ils auront un châtiment douloureux. (Coran 3.77)

2. Ubaydullah ibn Ziyad : il était présent à la bataille de Siffin au côté de 'Ali, et son père Ziyad était Gouverneur de Bassora désigné par 'Ali. C'est lui qui refusa les trois propositions de paix de Hussein, et qui s'amusa à toucher sa tête avec un bâton :

Anas Ibn Malik rapporte : La tête de Hussein a été apporté à Ubaydullah ibn Ziyad sur un plateau. Il commença à jouer avec son bâton en le mettant sur le nez et la bouche de Hussein et il disait quelques mots sur ses beaux traits. (Sahih Bukhari, Vol 5, L. 57, 091)

Quant au Calife Yazid, il n'a pas ordonné à Ibn Ziyad de faire tuer al-Hussein. Par contre il avait bien ordonné qu'on empêche Hussein d'établir une autorité à Kufa. Yazid n'a pas eu connaissance des trois propositions de Hussein et c'est Ibn Zyad, le Gouverneur, qui prenait seul les décisions, et qui s'est montré "plus royaliste que le roi".

3. Shamr Ibn Al Jawshan : il était un partisan d'Ali. C'est lui qui donna le coup fatal à Hussein, le "Judas des Chiites" qui a vendu son âme espérant une récompense pour son acte.

Selon les Savants Musulmans
Selon les Savants Chiites


Les Pénitents ; At-Tawwabun

Quatre ans après le massacre de Kerbala, les Chiites de Kufa entamèrent un processus de repentance pour alléger leur fardeau psychologique. Ils se sont surnommés "At-Tawabun" qui signifie "Ceux qui se repentent". Un groupe de Chiites s'est alors rendu à Kerbala, et c'est là que pour la première fois, ils ont commencé à se frapper, se lamenter à haute voix, se flageller le corps... se punir pour la lâcheté qu'ils ont fait preuve quatre ans plus tôt et qui a conduit à la mort de Hussein. C'est de là que vient l'origine de leur Achoura, qu'ils pratiquent encore de nos jours.

Quoi qu'il en soit, personne de nos jours ne doit se sentir responsable de la mort de Hussein, car Allah dit :

Voilà une génération bel et bien révolue. A elle ce qu´elle a acquis, et à vous ce que vous avez acquis. On ne vous demandera pas compte de ce qu´ils faisaient. Coran 2.134

Et Dieu est le plus savant
g
4 avril 2011 22:14
Propagande salafiste ptdr

Tout ce qu'il rapporte n'est que pure mensonge, comme tout les autres posts. Tout le monde l'aura compris.
:

Voici ce que dis un sunnite sur les assassins de Ali, et de son fils(tout deux purifié par le Coran,au meme titre que le Prophète):
[www.dailymotion.com]

On Va rajouter ça sur le 5ième Calif 'sunnite', le bien aimé des wahabites dont les sunnites ont honte...:

«j’ai entendue Aba Abdillah(Ahmed Ibn Hanbal) et Dallaway lui dit qu’il a entendu ‘Ali Ibn Al Ja’d, celui dont ils disent qu’il n’y a pas sur la surface de la terre plus fiable que lui.
«Par Allah, Mou’awiyah est mort avec une autre religion que l’Islam(Kafir)

Kitab Al Masail li Imam Ahmed Ibn Hanbal- Isaac Ibn Ibrahimm Al Nissabouri-édité par Abou Al Ashbal Ahmed Ibn Salem Al Masri-Dar al Tafsir et Dar Al Mawada-Hadith N° 1866


Ibn Al Jawzi rapporte de ‘Abdillah ibn Ahmed ibn Hanbal qui dit:
«Je demandis à mon père: quel est ton avis sur Ali et Mou’awiyah?
il resta silencieux et dit: Sache que Ali avait beaucoup d’ennemis, ses ennemis se sont donc mis à lui chercher des défauts, mais il ne lui en trouverent aucun. Ils se sont donc tournés vers un homme qui l'a combatu,et ils lui ont fait des éloges par haine envers Ali. Ils ont donc trouvé des mérites pour Mou'awiyah,mais ses mérites n'ont aucun fondement. Et il a été rapporté sur les mérites de Mou'awiyah de nombreux hadiths.Mais aucun de ces hadith n'a une chaine de transmission authentique(Sahi)"

Fath Al Bari-Sharh sahi Al Bukhary de Ibn Hajar Al Asqalani - Vol°7, Page 132


«Et parmis ce qu’ont rapporté certains ignorants parmis les sunnites sur les mérites de Mou’awiyah, Ishaq ibn Rahaway a dit:
«aucune hadith du prophète sur les mérites de Mou’awiya n’est authentique(sahi)

Al Manar Al Mounif fi al Shih wa Al Dha’if de Ibn Qyim Al Zawziya - vérifié par Abd Al Fath Abou houda- publié par «Maktabat Al Matbou’at Islamiya-Page 116 Chap 35
a
4 avril 2011 22:17
Le pauvre, je lui parle de qui a tué Hussein
Il me parle de Mouawiyah.... Complètement à côté de la plaque...

Chers yabis, lisez tout cela, ne cessez pas de lire, de critiquer
Prenez les posts de gens du livre un par un et faites-vous une idée sur ce personnage
5 mars 2012 20:20
LOL, du négationnisme islamique, j'avais encore jamais vu...

De longue histoires sans sources pour innocenter Yazid Ibn Mu'awiyah (comme beaucoup de cheikh saoudiens qui prônent la légitimité du 6ème Calife)

On va citer des faits islamiques, à commencer par des hadiths SUNNITES authentiques, pour ne pas générer des accusations envers l’école Ahl eil beit telles que des manipulations de l'histoire ou que sais-je...

Je n'ai pas la place d'introduire TOUS les Hadiths existants concernant la mort de l'Imam Hussein, mais je me ferai un plaisir de vous les fournir toutes autres sources si certains(es) les désirent :

* Commençons directement par des hadiths les plus reconnus de la période post-Hegirienne avec des rapporteurs telles que AL TABARI, IBN KHATIR , AHMAD ibn Hanbal dans son Mousnad, TIRMIDHI ect....:

1) Assassinat de l'Imam Hussein -

-'Il est déjà mentionné qu'il (Yazid) a tué al-Hussain et ses compagnons à travers Ubaidullah bin Zyad ' Ibn Kathir-al Bidaya wa al Nihaya Volume 8 page 243
[islamport.com]

-Yazid a dit : 'Maintenant chaque personne, bonnes et mauvaises portent dans leur cœur la haine envers moi, les gens doivent être choqués contre moi d'avoir fait assassiner Husseyn '
Ibn Kathir -al Bidaya wa al Nihaya Volume 8 page 235

-'Après le meurtre de Husayn les tentes ont été incendiées et les femmes en leur possession ont été distribués et les Hijabs(voile) ont été retirés de la tête des femmes' Ibn Kathir- al Bidayah Volume 8 page 188


-Yunus ben Habib al-Jarmi dit: «Quand Ibn Ziyad a tué Husseyn et ses compagnons et ont envoyé leurs têtes à Yazid, il [Yazid] est devenus heureux d'apprendre sa mort(Hussein) qui explique pourquoi la position d'Ibn Ziyad est élevé, mais ce bonheur fut de courte durée seulement et puis il a regretté '
Ibn Kathir-al Bidaya wa al Nihaya Volume 8 page 235

-Al-Qasim ben Bakhit, a déclaré: «Lorsque la tête de Husseyn a été placé en face de Yazid bin Mu'awyia, il a commencé à frapper ses dents avec son bâton' Ibn Kathir-al Bidaya wa al Nihaya Volume 8 page 209

[www.al-eman.com]
إن يونس بن حبيب الجرمي حدثه قال: لما قتل ابن زياد الحسين ومن معه بعث برؤوسهم إلى يزيد، فسر بقتله أولا وحسنت بذلك منزلة ابن زياد عنده، ثم لم يلبث إلا قليلا حتى ندم

2) Mérites de l'Imam Hussein :

-«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d'al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé al-Hussayn»Al-Tarmathî, cité par Ibn Kathîr dans "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit. p. 139.

-«Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn m'aura aimé, et celui qui les déteste, m'aura détesté» M. D. al-Tabari, op. cit. p. 124.

-le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux - «Ô mon Dieu! Je les aime et j'aime ceux qui les aiment» M. D. al-Tabari, p. 124, et Ibn Kathîr: "Istich-hâd al- Hussayn" (le Martyre d'al-Hssayn), p. 138.

-«Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis[12], qu'il regarde al-Hussayn»M. D. al-Tabari, op. cit. p. 229.

-«J'ai entendu le Messager de Dieu dire: "Al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la jeunesse du Paradis" M. D. al-Tabari, op. cit. p. 129.

Le coran complète l'amour du saint prophète (saws) envers sa famille :«Dis: " Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers les proches"[18]. A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);


3) Mérites du 6ème Calife YAZID :

-'Yazid aimait les vices mondains, buvait, écoutait de la musique, aimait la compagnie des garçons pubère [...] Chaque matin, il était sou et attachait des singes à une selle de cheval et faisait courrir le cheval '. Ibn Kathir dans 'al Bidayah' Volume 8 page 1169
:
وقال الذهبي فيه كان ناصبياً فظاً غليظاً يتناول المسكر ويفعل المنكر افتتح دولته بقتل الحسين وختمها بوقعة الحرة فمقته الناس ولم يبارك في عمره

-'Al-Dhahabi dit à son sujet (Yazid) qu'il était Nasibi(haine envers Ahlulbayt), grossier, rude, buvait de l'alcool et a commis de mauvaises actions. Il a commencé son règne en tuant al-Hussain et a conclu avec la bataille d'al-Hara, donc les gens le haïssaient, et Allah n'a pas bénisse sa vie .' Allamah Ibn al-Emaad al-Hanbali dans "Shadharat al Dhahab" Volume 1 page 69

-'Ziyad Haarthi raconte: «Yazid m'a donné à boire de l'alcool, je n'avais jamais bu d'alcool comme ça avant, et je demandais où il avait obtenu ces ingrédients. Yazid a répondu: «elle est faite de douceur de grenade, de miel d'Ispahan, de sucre Hawaz, les raisins de Taëf et de l'eau de Burdah». Ahmed ben Masama 'a ​​raconté: «Une fois que Yazid bu de l'alcool et a commencé à danser, soudain, il tomba et ses narines a commencé à saigner '« Siyar A'lam Al-Nubala" Volume 4 pages 37, Dhahabi

-'Il est un homme qui boit de l'alcool et effectue un adultère avec Mahram (parents par le sang') '
Maqal bin Sinan in al-Mustadrak al-Hakim, Volume 3 page 522

-'Yazid chassaient avec le jeu d'échecs et buvait de l'alcool et avait des poèmes célèbres sur l'alcool '
Tarikh Ibn Khalkan -In Wafyat al-Ayan Volume 3 page 287

-'Je dis: «Quand Yazid a fait pour les gens de Médine ce qu'il a fait et a tué al-Hussain et ses frères et ses descendants, et buvait de l'alcool, et réalisé des choses abominables, alors les gens le détestaient et se leva contre lui plus d'une fois.' Imam Dhahabi-Tarikh Islam' Volume 5 page 30

Voila argumenter un peu le débat ne fait de mal a personne, les interprétations de chacun sans arguments et surtout SANS SOURCES relèvent du débat stérile et sans intérêts...
b
29 octobre 2013 17:33
Révolution Islamique

La Révolution Islamique est la révolution de Muhammad bin Abdullah (sawas), des croyants, des opprimés contre les tyrans de leur époque, les semblables de Abu Sufyan, Khosrow et César et leurs supporters. Et cette révolution ne finira pas jusqu'à ce que chaque personne sur la terre dise: "Il n'y a de dieu qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah", et la justice divine est établie et répartie sur toute la terre par la main du Mahdi de cette nation (as).
Et pas un Musulman doute que la révolution musulmane d'al-Hussain (as) est une continuation de la révolution du Messager (sawas), comme il (sawas) a dit dans le célèbre récit, ("Hussain est de moi."winking smiley[**]
Ainsi, la révolution d'al-Hussain (as) est la révolution du parti d'Allah et de Ses soldats contre le tyran et son parti, et l'émergence d'al-Hussain (as) est l'émergence du Messager (sawas) à travers son fils al-Hussain (as), maître de la jeunesse du Ciel.
L'émergence d'al-Hussain (as) n'a pas abouti à une victoire militaire dans le champ de bataille; il sait qu'avec lui il y a soixante-dix hommes ou un peu plus. Plutôt al-Hussain (as) a émergé avec une alliance de son grand-père, le Messager d'Allah (sawas), sachant qu'il serait tué, et que ses compagnons seraient tués, et ses enfants, même les nourrissons, ainsi que les femmes seraient capturées et parmi eux il y a Zainab, la fille de Fatimah (as), la fille du Messager d'Allah (sawas).
En vérité, la révolution d'al-Hussain (as) a visé à relancer la révolution Islamique de Muhammad et son caractère réformateur, dont les Omeyyades ont voulu transformer en une simple renaissance militaire qui établit un empire arabe au nom de l'Islam. Ainsi, la renaissance d'al-Hussain (as) est venue pour transmettre à toutes les personnes dans chaque lieu et à chaque époque, que l'Islam ne vise pas à établir un empire Arabe ou Islamique.
s
29 octobre 2013 23:24
bonsoir
c'est incohérent d'interpréter une sourate en l'attribuant à la guerre de succession
pourquoi?
parce que le CORAN a cessé d'être envoyé par notre Seigneur dès la mort de notre prophète
et les voilà par manque de compréhension du Saint Coran et l'ignorance de l'Histoire et le non maitrise de la langue Arabe certain essayent de nous donner de savoir de haut niveau, sans se rendre rencontre ,de leur manque de cohérence, ou de non maitrise de l'histoire
et je pense à un grand maître docteur un vrai docteur dans son domaine de théologie , c'est :
le Docteur Mekki Nassiri qui disait avant sa mort : ne m'appelez pas chèhke ou Fakih, ou savant non non!
appelez moi prof Mékki Nasiri TOUT SIMPLEMENT . tant que je ne maitrise pas encore les 3 domaines sur 4 , qui me restent
donc pour traduire, ou interpréter , ou même faire de l'IJTIHADE , IL FAUT AVOIR 4 DOCTORATS
en Lettre
en Théologie
en Histoire arabe
en civilisation arabo-musulmane



Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/10/13 23:41 par sakki.
je hais l'hypocrisie
30 octobre 2013 02:14
Ce sont les juifs qui ont tué Ali et Hussein.
h
30 octobre 2013 07:30
Citation
fwine a écrit:
Ce sont les juifs qui ont tué Ali et Hussein.
Et c'est la que tu vas nous donner les preuves de ce que tu avances ...smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/10/13 07:35 par harissagentil.
a
18 août 2014 12:51
Le récit de la mort d'Hussein
Quand vous entendez le récit de la mort d’Hussein dites :
"Nous sommes à Allah et c’est à lui que nous retournerons."
Omar ben Abdel Aziz a raconté dans une histoire vraie qu’il a eu une nuit la vision suivante, …J’ai vu le prophète , Abû Bakr, et Omar ensemble.
Puis Ali et Muhawyia sont entrés, (J’ai su que quelque chose d’important allait arriver). Et la porte s’est fermé, après un long moment, Ali est sortit en jurant : « J’ai gagné par le Seigneur de la Kabba. » puis Muhawyia est sorti lui aussi en jurant : « J’ai été pardonné par le Seigneur de la kabba. »
Le prophète sas a donné raison à Ali et a pardonné à Muhawyia son erreur, pardonnable puisque c’était un ijtihad.
Cette vision suit parfaitement le Hadith du prophète, qui dit :
« Ne viendra le jour de la résurrection qu’après que deux grands partis musulmans ne se fassent la guerre et qui ont la même dawa’ jusqu'à ce qu’une grande tuerie se passe entre eux, passera entre eux un troisième parti qui sera combattue par le premier des deux groupes justes »
Le prophète a précisé que les deux groupes ont la même Dawa’ , donc aucun des deux n’est sorti de l’islam.
Et la Maghiga - ‘passera entre eux un troisième parti’ - sont les Khawarij qui ont dévié après avoir été avec ‘Ali, alors ‘Ali leur a fait la guerre, et quand le prophète, , a dit dans le Hadith : « Elle sera combattue par le premier des deux groupes justes», il a précisé que les deux groupes étaient justes (Ali et Muhawyia), mais l’un d’eux avait raison, celle d’Ali tandis que celle de Muhawyia a fait l’ijtihad dans la politique, mais c’est trompé, et ils seront pardonnés in sha allah.
Tout cela a été prouvé par plusieurs Hadiths cités plusieurs fois par le prophète, , devant ses compagnons quand il rencontrait al Hassan, fils de ‘Ali, il le portait et lui disait :
« Mon fils (fils de ma fille) est un sayyid. Et Allah par lui fera la paix entre deux grands groupes de musulmans. »
Le prophète, les a nommé musulmans et pas Kouffar (non croyant) de même qu’il les a nommé « ‘azimatain » (et la prophétie va se réaliser comme nos allons le voir.
Le prophète, a donc cité quelques Fitan qui auront lieu après sa mort, il a même précisé que par la mort d’Osman s’ouvrira la porte de la Fitna, ce qui eu lieu puisque le désaccord eu lieu entre Ali et Muhawiya (héritier par le sang de la famille d’Osman).
A propos de Muwayiha, le prophète , lui a confié l’écriture d’Al Wahyi, il était le gendre du prophète, et l’oncle des croyants puisque sa sœur Oum Habiba, était la femme du prophète, et le prophète lui avait fait une Doha : « Allahouma hedihi wahdibihi »
D’après un rapport d’al Al-Bukhâri, le prophète, avait dit :
« La première armée navale sera au paradis »
Et il est connu que le premier chef à préparer une armée navale était Muhawyia, en plus il avait dit : « La première armée qui attaquera la ville de césar sera pardonnée. » Il parlait d’Istanbul et c’est pour cela que les musulmans avaient hâte de prendre Istanbul dans les premiers siècles et ont préparé plusieurs armées dont la première était envoyé par Muhawyia avec à sa tête son fils Yazid.
Donc, on a dit que la mort d’Osman a ouvert la porte du Fitna et les compagnons avaient plusieurs avis sur cela jusqu'à ce que les Khawarij apparaissent et que le prophète avait ordonné de les combattre.
(Voir également Sahih Muslim, livre de la Zakat, chapitre 40, de la mention des Khawarij et de leur qualité, des Khawarij ont surgi d’autres sectes tel que les Qaramita, Ismaelya qui vivent de nos jours et dans les pays de l’Inde, on cite les Abadya, al Azariqa, les Nadjdyia et les Hourairya » .)
Hadith : « Ils passeront dans l’islam comme passe une flèche dans sa cible, vous ne serez pas content de votre prière en les regardant prier et de votre jeune par rapport à leur jeune, ils citeront les Hadiths du prophète, mais ils ne sont même pas proche du Qur'an. »
Les Khawarij étaient des hommes durs bien que religieux, parmi eux certains ont même traité de mécréants plusieurs compagnons dont Ali et ils ont expliqué les textes autrement qu’ils ne le devaient.
Ces Khawarij se sont rassemblés à Nahrawane et Ali leur envoya Ibn Abbas pour discuter avec eux ; ce dernier réussit à convaincre une partie d’entre eux à retourner vers l’islam, pour le reste Ali prépara une armée et les attaqua, il en tua une grande partie dont le père et le frère d’une femme nommée Qattan bent al Chujna.
(Ibn Abbas avait été choisi, car c’est celui qui connaissait le mieux l’interprétation du Qur'an, car le prophète , lui avait fait une invocation pour cela.)
Cette femme promit de se venger d’Ali et elle a réussit à convaincre Abdul Rahman ben al Muljim qui était un des khawarij de tuer Ali en lui promettant de se marier avec lui.
Alors il tendit un piège à Ali devant une mosquée et réussit à lui donner un coup sur son front et quand le sang a couvert sa barbe, ‘Ali a commencé à pleurer, car il s’est rappelé du Hadith du prophète,, qui lui avait dit :
« Celle la (la barbe) sera mouillée par celle-la (le front). »
Et le prophète dans une discussion avec Ali lui avait dit :
« Sais- tu Ali qui est le pire des premiers ? Ali avait répondu : c’est le tueur du chameau de Salih.
-Et le pire des derniers ?
-Alors Ali dit : Allah et son messager en son mieux informé que moi.
Et le prophète lui dit : le pire c’est celui qui va te tuer. »
Ali touché au front a survécu deux jours pendant lesquels il a été questionné sur celui qui va le remplacer, alors Ali avait dit : « Je vous laisse comme vous a laissé le prophète, (sans nommer quelqu’un). Par Allah si Il vous veut du bien, Il vous réunira sur le meilleur d’entre vous comme Il l’a fait après la mort du prophète,. Et quand ils ont suggéré Al Hassan, il a répondu, je ne vous ordonne pas de le faire et je ne vous l’interdis pas, discutez entre vous. » Puis il est mort.
Après cela les musulmans ont choisi Al Hassan tandis que Bilad Acham présidé par Muhawyia n’avait pas accepté.
Kays ben Sad ibn ‘Oubada a écrit une lettre à al Hassan l’invitant à s’attaquer à Bilad A-cham pour les obliger à rentrer sous son règne. Mais al Hassan avait hésité au début par peur de faire couler le sang des musulmans. Et suivant plusieurs récits al Hassan conseillait toujours son père d’arrêter les batailles sachant que tous les compagnons ne voulaient pas se combattre.
Mais, un parti abominable qui s’appelait as-Sabahiya, car présider par Abdullah ben Saba, connu sous le nom de ibn Sawda, qui était juif et prétendait l’islam, faisait la Fitna entre Ali et Muhawyia ….
Plusieurs lettres ont été adressées à al Hassan pour venir en Irak (qui était alors une partie de Bilad acham) pour qu’il annonce son règne et qu’il sorte au bilad A-cham pour les combattre.
Et Qayss avait 1200 soldats, il s’est préparé lui aussi pour attaquer bilad A-cham, mais quand Hassan est arrivé en Iraq, il a appris que Qayss a été tué pendant sa guerre à bilad A-cham. L’armée de Hussein fut attaquée à son tour et ce dernier reçu un coup de poignard.
Hassan envoya une lettre à Muhawaiya pour faire la paix et pendant leur rencontre, ils se sont mis d’accord qu’al Hassan laissera son règne à Muhawyia et lui succédera.
Et Muhawya a accepté et c’était l’année 41 hégire appelée l’année de la Jam’a. (De l’union)
Cette décision a été prise par les musulmans pour mettre fin à la division et les rassembler à nouveau.
Cela nous montre que deux prophéties se sont réalisées, parce que le prophète sas avait dit de al Hassan qu’il va faire la paix entre deux grands parties musulmans.
Et la deuxième prophétie, c’est que le Khalifat tiendra trente ans, puisque le Hassan a présidé 6 mois, de Ramadhan au mois de Rabi al Awal et il a laissé son règne à Muhawyia, après exactement trente ans, jour pour jour, comme le prophète, sasl’avait prédit.
L’histoire raconte qu' Al Hussein n’était pas d’accord avec l’accord fait entre al Hassan et Muhawiya, et al Hassan et ses frères sont reparti à Médine.
Dix ans plus tard al Hassan est mort empoisonné et a eu droit a un grand enterrement, il s’est fait enterrer à coter de sa mère Fatima.
Avant la mort d’al Hassan l’entourage de Muhawyia a essayé de le convaincre de casser l’accord avec al Hassan et de nommer son fils Yazid pour le succéder, chose qu’il a refusé. Seulement après la mort d’al Hassan, le sujet a été réouvert et Muhawyia a accepté.
Alors il a commencé à faire passer l’information qu’il veut que ce soit Yazid qui lui succède, seulement beaucoup de compagnons n’ont pas accepté. Ils avaient la priorité sur Yazid, car ils étaient de la famille des descendants des compagnons rapprochés et du prophète sas et parmi eux : Abdullah ben Abbas, Abdullah ben Omar, Abdullah ben Zubayr, abu sayd al Khidri, Abir ben Abdullah et bien d’autres avec a leur tête Al Hussein ben Ali, à la suite de la mort de Muhawyia, l’an 60, Yazid a succédé à son père sans l’accord de ces compagnons.
Yazid est venu à Médine pour obliger le Hussein de donner la succession, Mohammed ben Ali, surnommé Mohammed ben al Hanafiya avait accordé la succession à Yazid.
Suivant des textes, des gens sont venus le voir pour désapprouver Yazid. Il a refusé, alors Abdullah ben muti3 lui dit que Yazid boit du Khamer (vin) et ne prie pas et la réponse de Mohammed ben Ali, fut, « Je n’ai pas vu tout cela de lui, j’ai habité chez lui et je l’ai vu prier et faire le bien et je l’ai vu apprendre le Fiqh et la Sunna. » Alors on lui a dit que c’etait du riah, (devant les gens). Ce qui était l’avis de plusieurs compagnons.
Mais, Mohammad ben Ali dit : « Pourquoi aurait-il peur de moi pour qu’il prétende la foi, vous a-t-il dit qu’il buvait du Khamer ? Si oui vous vous êtes associés à lui, et sinon vous n’avez pas le droit de témoigner de ce que vous ne savez pas. »
Alors ils ont répondu, pour nous c’est la vérité même si on ne la pas vu. Alors, il a répondu Allah a rejeté votre attitude en disant : « sauf ceux qui ont témoigné de la vérité tout en le sachant » et moi je ne suis pas comme vous. Et il a donc refusé de désaccorder le règne à Yazid.
On dit que Al Hussein est parti à la Mecque et qu’il a reçu la visite des gens d’Irak lui disant qu’ils sont cent mille avec lui et qu'ils lui accorderont le droit de succession et lui donneront leur âme et leur argent et qu'il récupèrera ses droits de succession.
Mais Al Hussein avant de s’engager a envoyé son cousin Muslim ben ‘aqil ibn abi ‘aqil Ibn Abi Talib en Irak pour vérifier et voir la vrai situation.
Muslim est donc parti à Kufa qui était sous le règne de Anna’man ben Bbachir, un compagnon qui aimait Al Hussein.
Yazid a su que Anna’man ben Bachir était pour Al Hussein, alors il l’a destitué et mis Obeydallah ben Ziyad ben Summaya ben Mal’oun à sa place. Quand cet homme a vu Al Hussein à la tête de 4000 hommes, il a eu peur et est resté au château avec son armée et a essayé de convaincre les chefs de tribus de laisser tomber l’armée de Hussein en leur faisant peur avec l’armée de Bilad Acham : (si vous rester avec eux, l’armée de Bilad Acham viendra vous combattre.)
Muslim a continué sa route à la tête de 4000 hommes qui sont devenus 500, puis 300, puis 30, suite aux désertations, à la prière du couché, ils n’étaient plus que dix. Et la nuit, il s’est retrouvé tout seul, alors il a envoyé un de ses amis à Hussein pour le prévenir, Mohammed ben ‘achath, pour lui dire de ne plus continuer la route en lui disant que les gens de Kufa poignardent dans le dos, et qu’il ne doit pas compter sur les gens d’Irak qui ont tué son père et laissé tomber son frère.
Et Muslim est entré dans une maison, alors les gens de la maison l’ont frappé, chassé avec des pierres, puis présenté à Obeydalllah le chef nommé par Yazid qui lui a coupé la tête. C’est pour cela que Muslim est un martyr et Obeydallah un tueur.
En ce qui concerne Mohammed ben ben al ‘achath quand il est parti voir Hussein, ce dernier était déjà parti, mais les informations sont parvenues à Al Hussein. Plusieurs compagnons dont Al Abbas ont essayé d’empêcher Hussein d’aller combattre Obeydallah, même si Al Abbas était pour Hussein, il n’était pas d’accord sur la date de son départ. Justement parce qu’on ne peut pas faire confiance aux gens de l’irak.
Mais Al Hussein, pensant qu’il pouvait faire quelque chose, que c’était son devoir, de part sa foi en ses droits, son amour d’Allah et son endurance, a rejeté cela et a décidé de sortir et qu’il ne devait pas se rétracter. Alors Ibn Abbas lui a dit : « Si tu sors n’emmène pas les femmes et les enfants avec toi. Mais le Hussein a refusé et a insisté pour prendre les femmes et les enfants avec lui. Deux ou trois nuits plus tard Abdullah ben Omar l’a suivit et l’a pris dans ses bras en pleurant et lui a dit : « Je te laisse entre les mains d’Allah, toi le tué. » Et ils ont pleuré ensemble.
Et tout le monde essayait de l’empêcher de partir et parmi eux Abdullah Ibn az-Zubair et Jâbir Ibn `Abdillâh et même son fils Ali tous essayaient de le convaincre, mais Al Hussein est resté sur sa position jusqu'à ce qu’il arrive dans un plaine et a demandé comment elle s’appelle et on lui a dit karbala. Alors il a eu la poisse de ce nom, (car dedans il y avait qarab : fâché et bala :mauvaise chose qui va arriver), et il a donc dit : « qarboun wa balaoun » Il a senti que cette terre est celle où il va mourir et qu’il y aurait une guerre où plein de musulmans vont mourir, il était à la tête de 60 personnes de Kufa et 40 de Médine de Ahl al Beit qui pour la plupart étaient ses frères, ses enfants et ses cousins et quand il est arrivé Obeydallah ben Zyad a envoyé Omar ben Zad wa Chemer Ben Zi al Jawchan à la tête d’une armée. Et quand les deux armées se sont rencontrées, il n’y avait plus avec le Hussein qu’un petit nombre de personnes, d’autres parmi l’armée opposée en voyant que c’était le petit fils du prophète sas, ont arrêté de se battre. Seulement Chemer a poussé quelques uns à tuer Al Hussein, alors Zu’ra’ Ben Charik at-Tamimi a poignardé le Hussein, mais il ne l’a pas tué, puis Sanan ben Anas l’a touché avec ses flèches dans le coup et la poitrine, puis vint al Khawli al Asbahi qui lui coupa la tête.
Dans une des plus mauvaises guerres qui est jamais eu lieu, le Hussein avait les traces de 30 coups de poignard et plusieurs des membres de la famille du prophète sas sont morts .
On a donné sa tête à Obaydallah qui donnait des coups de bâton sur la tête du Hussein tandis que plusieurs de la famille du Hussein le pleuraient. Et ils se sont rappelés le Hadith du prophète, sas, qui l’embrassait en lui disant :
« Allah je l’aime alors aime celui qui l’aime ». Et ils ont insulté Obaydallah pour ce qu’il faisait.
Suivant des sources s’est Yazid qui avait fait cela, mais la vérité est qu’il n’y a pas eu de preuves que c’était Yazid. Néanmoins, Yazid n’a rien reproché à Obeyd et il ne l’a pas destitué. Ce qui lui a voulu d’avoir commis un énorme péché.
Certains événements se sont passés et méritent d’être soulignés :
A propos de Yazid quand il reçu l’annonce de la mort de Hussein dont on avait coupé la tête, plusieurs histoires vraies disent qu’il avait pleuré et dit : « J’aurai accepté votre obéissance sans la mort du Hussein »
Même le prophète, sas, avait interdit de tuer celui qui disait la ilaha illa allah pour ne pas se faire tuer pendant une guerre.
Le fille d’Al Hussein, Sukayna, a dit à Yazid : « Tu prends les filles du prophète, sas comme otages, quelle humiliation et quelle catastrophe. »
Alors Yazid a été touché et a répondu : « Fille de mon frère, c’est plus dur pour moi que pour toi et si j’étais à ses cotés et pour empêcher sa mort et je devais mourir j’aurai empêché sa mort »
Et puis, il a mis les femmes avec ses femmes et a ordonné aux femmes de sa famille trois jours de deuil. Sa femme a pleuré longtemps et Yazid disait : « Elle a raison de pleurer, le grand de Quraysh’ est son maître. »
Selon le plus juste avis la tête de Hussein se trouve dans le cimetière où est enterrée Fatima.
Hussein est mort le jour de 10 muharram qu’Allah lui accorde le paradis.
Une question reste néanmoins pourquoi Ahl al Sunna ne fait pas le deuil tous les ans ?
La réponse est que c’est une bida contraire à la Sunna du prophète, .Et si c’était permis de faire le deuil pour quelqu’un alors ce serait pour le prophète, , car c’est par sa mort qu’on a eu le plus de malheurs et que c’est pour lui que reviendrait le droit de faire le deuil parce que c’est lui la miséricorde de l’univers.
 
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