Bourvil

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Bourvil
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Bourvil en Italie, lors du tournage du film Le Corniaud en 1964.
Nom de naissance André Robert Raimbourg
Surnom André Bourvil
Naissance
Prétot-Vicquemare (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 53 ans)
16e arrondissement de Paris (France)
Profession Acteur
Chanteur
Humoriste
Films notables La Traversée de Paris
La Cuisine au beurre
Le Corniaud
La Grande Vadrouille
Le Cerveau
Le Cercle rouge

André Raimbourg Écouter, dit Bourvil Écouter, né le à Prétot-Vicquemare (Seine-Inférieure)[1] et mort le dans le 16e arrondissement de Paris, est un acteur, chanteur et humoriste français.

Fils d'agriculteurs normands, il admire Fernandel et tente comme lui, de devenir artiste. Au départ musicien puis chanteur de music-hall et d'opérette, il connaît le succès à la Libération avec la chanson Les Crayons.

Il crée son personnage caricatural de paysan normand naïf et benêt puis interprète d'autres chansons sur deux décennies, parmi lesquelles on note À bicyclette, Salade de fruits, Un clair de lune à Maubeuge ou encore La Tendresse.

Il est également tête d'affiche de spectacles et comédies populaires, dont La Route fleurie, Pacifico, La Bonne Planque et Ouah ! Ouah !

En parallèle dès la fin de la guerre, il se tourne vers le cinéma où il transpose son « comique-paysan », dans des comédies comme Pas si bête (1946), Le Roi Pandore, Le Rosier de madame Husson et Miquette et sa mère (1950).

En 1951, il tient le premier rôle dans la comédie fantastique Garou-Garou, le passe-muraille, de Jean Boyer et un an plus tard, il joue aux côtés de Brigitte Bardot débutante dans Le Trou normand, deux grands succès populaires qui concourent à sa notoriété.

Son personnage évolue peu à peu puis sa carrière prend un tournant grâce à son rôle dramatique d'un chômeur faisant du marché noir sous l'Occupation dans La Traversée de Paris (1956), ce qui lui vaut le prix d'interprétation de la Mostra de Venise.

Dès lors, il accède à un statut de vedette au répertoire large, alternant les comédies et les drames jusqu'à sa mort, en 1970. Un grand nombre de ses films établissent un succès dès leur sortie ou deviennent des classiques du cinéma français, tels que Les Misérables et Le Miroir à deux faces (1958), Le Bossu (1959), Le Capitan et Fortunat (1960), Un drôle de paroissien, Le Magot de Josefa et La Cuisine au beurre (1963), La Cité de l'indicible peur (1964), Le Corniaud, La Grosse Caisse et Les Grandes Gueules (1965), La Grande Vadrouille (1966), La Grande Lessive (!) (1968), Le Cerveau et L'Arbre de Noël (1969), et enfin Le Mur de l'Atlantique et Le Cercle rouge (1970).

Bourvil est le père de l'homme politique Dominique Raimbourg et de l'économiste Philippe Raimbourg.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et début de carrière[modifier | modifier le code]

André Robert Raimbourg[1], alias Bourvil, est le deuxième garçon d'Albert René Raimbourg (1889-1918), mort de la grippe espagnole durant la Première Guerre mondiale, et d'Eugénie Pascaline Hortense Marie Pesquet (1891-1970), agriculteurs. Il passe son enfance avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Joseph Ménard, à Bourville, village natal de sa mère où elle est revenue en 1921. Il a ainsi un frère aîné, René Raimbourg (ophtalmologue au Havre), une sœur cadette Denise (1919-2006), une demi-sœur Thérèse et un demi-frère, Marcel Ménard, futur maire de la commune de Bourville[2].

Bon élève, il obtient en 1931 son certificat d'études avec la mention très bien[note 1]. On le destine à devenir agriculteur, mais il entame des études d'instituteur à l'école primaire supérieure pour garçons de Doudeville. Rebuté par les règles strictes du pensionnat, il retourne deux ans après à la ferme familiale[3]. Il est également un enfant de chœur espiègle et anime régulièrement des fêtes familiales, banquets et kermesses. Il y reprend les chansons de Fernandel en faisant le pitre, ce qui lui vaut rapidement le surnom de « Fernandel normand »[4]. De temps en temps, la famille attelle le cheval de la ferme et se rend au marché de Fontaine-le-Dun, chef-lieu de canton. C'est en 1936, dans cette commune qu'il intègre la fanfare (dans laquelle il joue de l'harmonica, de l'accordéon et du cornet à pistons) et qu'il rencontre un soir à un bal de fête, Jeanne Lefrique (1918-1985) dont le père est contremaître à la sucrerie du bourg[5].

Mitron à 17 ans dans une boulangerie à Saint-Laurent-en-Caux, il devient boulanger à Rouen en 1936. En 1937, lorsqu'il assiste au spectacle de son idole Fernandel au cirque de Rouen, il décide de devenir à son tour artiste[6].

Afin de rejoindre la musique militaire, il décide de devancer l'appel et s'engage dans l'armée pour deux ans de service militaire. Il est affecté le au 24e régiment d'infanterie à Paris. Cornettiste dans la fanfare du régiment, il fait rire ses camarades de chambrée qui lui lancent un défi en 1938 : s'inscrire au radio-crochet Les Fiancés de Byrrh à Radio-Paris. Sous le pseudonyme d'Andrel (en référence à son modèle Fernandel), il interprète la chanson Ignace et gagne le prix Byrrh, trois cents francs aussitôt employés à acheter un accordéon[7].

Bourvil en 1945, lors de son inscription à la Sacem (photo d'identité).

Démobilisé après la bataille de France, il exerce de nombreux petits métiers (plombier, garçon de courses pour une entreprise fiduciaire) dans la capitale, mais poursuit sa carrière musicale : radio-crochets, cabarets, music-halls. Les imitations de Fernandel ne faisant plus recette, il se crée le personnage du « comique paysan » naïf en rabattant sa frange sur le front et en s'affublant d'un pantalon noir et d'une veste étriquée : Andrel devient Bourvil en 1942[8]. Son cousin éloigné, Lucien Raimbourg, étant déjà dans le métier, il choisit ce nom de scène afin d'éviter toute confusion, en référence au village de son enfance. Il sera parfois nommé « André Bourvil » (il existe d'ailleurs un « Théâtre André-Bourvil » à Paris 11e). C'est sous ce nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge.

Bourvil en 1953 (Studio Harcourt).

Il épouse le , au Petit-Quevilly[1], Jeanne Marie Lefrique, avec qui il aura deux fils :

En 1951, André Bourvil âgé d'environ 35 ans, pose pour le Studio Harcourt, à l'époque de ses débuts comme humoriste au music-hall.

Jeune artiste en quête de succès, il s'installe avec son épouse à Vincennes, dans un minuscule appartement du 25 rue des Laitières, au septième étage sous les toits, où il restera jusqu'en 1947[11]. Il enchaîne ses numéros de « comique paysan » (dérivé du comique troupier) à l'accent traînant avec un nouveau répertoire musical, mettant des textes sur la musique de son ami accordéoniste Étienne Lorin, rencontré en 1939[note 2]. C'est avec la chanson Les Crayons que sa carrière débute vraiment en 1945. C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fait sa première apparition au cinéma, en 1945, dans La Ferme du pendu, de Jean Dréville[12].

Un acteur reconnu[modifier | modifier le code]

Bourvil avec ses fils Philippe et Dominique Raimbourg, en 1959.

Les premiers films le cantonnent dans son personnage de benêt, mais il se rend progressivement compte qu'il doit se renouveler. Sa popularité commence en effet à baisser et il connaît son premier revers cuisant le 9 décembre 1951 : invité à se produire en vedette devant son public dans un gala au cirque de Rouen, il est sifflé par les Normands vexés de l'image de paysan nigaud qu'il donne d'eux[13]. Il abandonne alors les tours de chant et se lance dans l'opérette notamment avec sa grande complice Pierrette Bruno dont il doit se séparer en 1962 lorsque la presse évoque leur liaison[14],[15]. Malgré les réticences initiales de Marcel Aymé et du producteur, il est engagé par Claude Autant-Lara en 1956 dans le film La Traversée de Paris où il montre toute la palette de son jeu d'acteur[16]. Il tournera à nouveau sous la direction de Claude Autant-Lara dans Le Magot de Josefa, sorti en 1963.

Avec son ami Jean Gabin en 1956, à Venise (Italie).

Dans la cinquantaine de films qu'il a tournés, le comique de Bourvil repose principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naïf, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès[note 3] : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès[17].

C'est en 1963 qu'il rencontre Jean-Pierre Mocky qui lui propose de tenir le rôle d'un pilleur de tronc dans Un drôle de paroissien, rôle qu'avait refusé Fernandel. Contre toute attente, ce film est un énorme succès populaire. Bourvil tournera trois autres films avec Mocky. Quand Bourvil citera ses six films préférés, ce sera Le Cercle rouge, La Traversée de Paris et les quatre qu'il tourna avec Mocky[18].

Bourvil sur le tournage du film Les Grandes Gueules, en 1965.

Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l'homme à tout faire de L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film, comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s'identifier au personnage joué par Bourvil, qui semble être un homme simple. Dans Le Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face à Michèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser puis, lorsque celle-ci devient belle grâce à une opération, il devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants. On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l'adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d'un commissaire de police dans Le Cercle rouge. Ce grand comique arrive même à verser des larmes dans Fortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère[19].

La Cadillac DeVille convertible de 1964, l'acteur aux côtés de Louis de Funès, lors du tournage en Italie du film Le Corniaud.

Bourvil est un homme très cultivé. En 1955, aimant le calme de la campagne, préférant la vie de famille et le jardinage aux mondanités, il acquiert une propriété perchée sur une colline dans le petit village de Montainville, car bien relié à Paris par l'autoroute de l'Ouest qui lui permet d'atteindre rapidement les Studios de Boulogne où il tourne fréquemment[20]. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières (Yvelines) au Moulin de La Bonde, confiait qu'il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle, et qu'il lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique de la chanson française[21]. Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre[22].

Jean-Pierre Mocky (ici en 1995 à Villandraut) a tourné quatre films avec Bourvil (Un drôle de paroissien, La Cité de l'indicible peur, La Grande Lessive (!) et L'Étalon). Mocky a donné à Bourvil des rôles à contre-emploi.

Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en , dans le cadre de l'émission télévisée Le Plus Grand Français de tous les temps, classement dans lequel il arrivait en 7e position, gage d'une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait l'anglais, un peu l'espagnol et assurait le doublage de ses films en anglais.

Derniers films et mort[modifier | modifier le code]

Tombe de Bourvil à Montainville (Yvelines).

Lors du tournage (de mai à septembre 1967) des Cracks, Bourvil chute lourdement de son vélo. Hospitalisé, il en profite pour subir l'ablation d'un simple kyste à l'oreille qui le gêne depuis deux ans. Le chirurgien fait alors un prélèvement et diagnostique une maladie de Kahler[note 4]. Lorsque son médecin l'en informe, Bourvil décide de ne pas communiquer sur sa maladie, mais les rumeurs de son cancer courent et les assureurs s'inquiètent[23],[note 5]. Ses jours sont comptés alors qu'il est au faîte de la gloire. Pour tenter de prouver sa bonne santé, il accepte de jouer le rôle principal dans L'Étalon, film tourné en seize jours avec des contrats journaliers, car les compagnies d'assurance ne le couvrent que dix-sept jours (le réalisateur Jean-Pierre Mocky lui avait fait raser le crâne pour dissimuler son alopécie, effet secondaire de la chimiothérapie)[24].

De janvier à , il tourne Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon, Gian Maria Volonté et Yves Montand, où il est crédité pour la première fois avec le nom d'« André Bourvil »[25]. Voulant cacher la gravité de son état, il déclare en avril à la presse être « un homme heureux, en bonne santé et lucide » et annonce son grand retour au music-hall, qu'il avait abandonné depuis dix-huit ans, avec Les Compagnons de la chanson : « Nous préparons, sur une formule très nouvelle, un spectacle enlevé, qui durera deux heures et demie. Je chanterai, soit tout seul, soit en chœur avec eux, mes premiers succès, Les Crayons et Les Cartes postales, soit des chansons nouvelles[26] ».

Son dernier grand tournage, Le Mur de l'Atlantique, qui commence le 5 juin 1970, est éprouvant, l'acteur souffrant énormément, bien que le réalisateur Marcel Camus fasse tout pour le ménager, notamment en le faisant jouer le plus souvent assis[27]. Il fait également en juillet une courte apparition dans Clodo, par amitié pour le réalisateur Georges Clair, le film étant tourné en une journée[28] ; sa voix est tellement altérée par la chimiothérapie qu'il a dû être doublé[29].

Après une longue agonie, Bourvil meurt à l'âge de 53 ans le , au milieu des siens, dans son appartement parisien de la rue Ernest-Hébert (à l'angle du boulevard Suchet) (16e arrondissement)[30],[31],[32]. Le Cercle rouge et Le Mur de l'Atlantique sortent seulement quelques semaines après sa mort, et sont des triomphes. Bourvil repose à Montainville (Yvelines), village où il avait sa maison de campagne. Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, meurt le dans un accident de voiture, alors qu’elle se rend de Paris à Montainville sur la tombe de son époux.

La mort de Bourvil met fin à plusieurs projets cinématographiques auxquels il devait initialement participer : L'Albatros de Jean-Pierre Mocky, un film sur La Guerre des Gaules, les tribulations de deux Français aux États-Unis, avec Louis de Funès, et les aventures d'un tonique curé de campagne du Pays de Caux imaginées par l'abbé Alexandre. Au théâtre, il aurait dû retrouver de Funès dans Le Contrat, pièce écrite par Francis Veber et mise en scène par Jean Le Poulain. Seuls L'Albatros, La Folie des grandeurs (tirée de Ruy Blas avec Yves Montand comme suppléant) et L'Emmerdeur (issu du Contrat, avec Jacques Brel comme premier François Pignon) sont ensuite réalisés.

Rôles et œuvres[modifier | modifier le code]

Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise (la Coupe Volpi) pour son rôle dans le film La Traversée de Paris (d’après l’œuvre de Marcel Aymé).

Comédien complet, il a choisi à maintes reprises des rôles traitant de sujets de société, notamment en coproduisant des films avec Jean-Pierre Mocky (La Cité de l'indicible peur, La Grande Lessive (!), etc.).

Il se met en scène en personnage de dessin animé dans le court métrage Grrr qu'il co-réalise en 1952.

Filmographie sélective[modifier | modifier le code]

Avec Fernandel, Louis de Funès et Jean Gabin, Bourvil fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles de cinéma entre 1945 et 1970 : environ 205 millions.

Ses films ayant eu la plus grosse audience sont :

Théâtre, opérettes, opéra, radios, tournées[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Un hommage lui a été rendu par Tom Novembre en 2006 par l'interprétation de quatorze chansons dans son CD André.

Sketchs et monologues[modifier | modifier le code]

  • L'Histoire du jockey (également intitulé Défense d'en rire)
  • L'ingénieur
  • L'inventeur
  • L'unique mousquetaire
  • La Causerie anti-alcoolique, sketch écrit par Roger Pierre (enregistrement audio, transcription)
  • Le ministre de l'Agriculture
  • La plume
  • Le vélo
  • Les castagnettes
  • Mon chien
  • Une redingote
  • Le conservatoire
  • Quand il pleut
  • Père nourricier
  • Les terrassiers
  • Le charcutier
  • La laide
  • Frédo le porteur
  • Vive la mariée

Musique[modifier | modifier le code]

Harmonica, mandoline, accordéon, guitare, cornet à pistons, trompette, bugle…:

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Mémoire[modifier | modifier le code]

En France, plus de 80 rues, allées, avenues, etc. portent le nom de Bourvil ou André Raimbourg[35],[36].

L'une des deux pistes de la station de ski La Bresse Hohneck porte le nom de Bourvil[37].

Un musée lui est consacré à Froidchapelle en Belgique, depuis 2011[38].

Un timbre postal « Bourvil » a été édité par la poste française en 1994, dans le cadre d'une série consacrée aux acteurs du cinéma français.

L'astéroïde6207 porte son nom en son honneur.

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est reçu premier du canton à l'âge de 14 ans. Dans Le Trou normand, film de 1952, 21 ans plus tard, le personnage qu'il incarne (qui est censé avoir 30 ans) réussit cette même épreuve par inadvertance.
  2. Il forma d'éphémères duos au cabaret en 1941 avec Étienne Lorin (clowns musicaux), puis Jean Richard.
  3. Il eut à refuser le rôle du commissaire Juve dans Fantomas, confié à Louis de Funès, pour cause d'emploi du temps surchargé.
  4. La maladie de Kahler est un cancer de la moelle osseuse (cancer du sang).
  5. Selon une autre source, c'est lors d'une représentation à Lyon de Ouah ! Ouah ! que Bourvil est gêné par son kyste à l'oreille et que les médecins, après l'analyse du kyste, lui annoncent qu'il est atteint d'un cancer. Sa lourde chute de vélo sur le tournage des Cracks ne serait alors qu'à l'origine d'« un hématome et des douleurs permanentes dans le bas du dos », qui se sont ajoutées à sa maladie de Kahler. (Franck et Jérôme Gavard-Perret, « André Bourvil et Louis de Funès ou le parcours singulier d'un duo exceptionnel », sur Autour de Louis de Funès).
  6. « J’ai eu le prix à Venise, bon, j’en suis pas mal fier, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation, Bourvil et Sarah Bernhardt. Le rire dans la qualité, c’est ce que je voudrais pouvoir faire. L’imbécile heureux, voilà mon emploi. Que je m’évade, de temps en temps, je ne dis pas non, mais ce sera toujours pour y revenir. » Bourvil ; Source : Maurice Bessy, André Bourvil, Denoël, 1972
  7. La même année, il a refusé – toujours par modestie – de recevoir la Légion d'honneur, Charles de Gaulle s'étant proposé pour éventuellement la lui remettre en personne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Acte de naissance d'André Robert Raimbourg, dans le registre d'état civil de Prétot-Vicquemare de 1917, page 5/14, acte no 8 du 28 juillet 1917, archives départementales de la Seine-Maritime.
  2. Marc Lemonier, Guide des lieux cultes du cinéma en France, Horay, , p. 127.
  3. Philippe Crocq et Jean Mareska, Bourvil. De rire et de tendresse, Éditions Privat, , p. 16-17.
  4. Catherine Claude, Un certain Bourvil, Messidor, , p. 29.
  5. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 9-13.
  6. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 14.
  7. Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 21.
  8. Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 28.
  9. Xavier Collombier, « Dominique Raimbourg nous parle de son père André dit Bourvil », France 3, Pays de la Loire,‎ (lire en ligne).
  10. « Bourvil fils entre à l'Assemblée nationale », Libération,‎ (lire en ligne).
  11. Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 46.
  12. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 32.
  13. Sandro Cassati, André Bourvil. Une histoire vraie, City Edition, , p. 67.
  14. Laurent Delahousse, « André Bourvil, la rage de vaincre », documentaire Un jour, un destin, 23 octobre 2013, 41 min 30 s.
  15. Sandro Cassati, op. cit., p. 144.
  16. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 54.
  17. Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : jusqu'au bout du rire, Michel Lafon, , 255 p. (ISBN 2840989085), p. 111.
  18. Gilles Boussaingault, « Jean-Pierre Mocky : « Bourvil n'était pas un vrai gentil » », sur lefigaro.fr, .
  19. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 60-63.
  20. Marc Lemonier, Guide des lieux cultes du cinéma en France, Horay, , p. 199.
  21. Pierre Berruer, Georges Brassens, la marguerite et le chrysanthème, France Loisirs, (ISBN 2-258-00944-8), p. 107.
  22. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 38.
  23. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 69.
  24. Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 70.
  25. Bourvil aurait eu 100 ans aujourd'hui, Le Point, publié le 27 juillet 2017.
  26. Nicole Jolivet, « Bourvil prépare un spectacle avec les Compagnons de la Chanson pour le mois de novembre », Paris-Presse L'Intransigeant,‎ , p. 19.
  27. Rémy Le Poitevin, « Dans La Folie des Grandeurs, Yves Montand remplaça Bourvil », périodique inconnu,‎ (lire en ligne).
  28. Clodo, tourné en 1970 mais remonté puis sorti en 1975. Il s'agit d'une simple apparition.
  29. « Nanarland - Clodo et les vicieuses - la chronique de Nanarland », sur Nanarland.com.
  30. Acte de décès no 1442, cote 16D234, Paris 16e du 22 août 1970 au 7 octobre 1970, page 21/31.
  31. Philippe Crocq et Jean Mareska, Bourvil. De rire et de tendresse, Éditions Privat, , p. 12.
  32. Dans les archives de Match - Les derniers mois tragiques de Bourvil
  33. Lucien Raimbourg, son cousin germain, tourne avec lui dans Sérénade au Texas.
  34. (en) « 1965 year », sur moscowfilmfestival.ru, festival international du film de Moscou, (version du sur Internet Archive).
  35. « 73 rues correspondant à votre recherche », sur rues.openalfa.fr (consulté le ).
  36. « 8 rues correspondant à votre recherche », sur rues.openalfa.fr (consulté le ).
  37. « Le «Savez-vous» du jour. Savez-vous pourquoi l’une des pistes de ski de La Bresse porte le nom de Bourvil ? », sur republicain-lorrain.fr (consulté le ).
  38. S. Mergen & G. Woelfle, « 50 ans de la mort de Bourvil : plongée dans le musée belge qui lui est consacré », sur rtbf.be, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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