Cas de divorce

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Cas de divorce
Titre original Cas de divorce
Genre Série judiciaire
Création Claude Abbé
Ariane Gil
Production AB Productions
avec la participation de
Blair Entertainment et Fremantle
Acteurs principaux Denis Savignat
Jean-Yves Gautier
Michel Barbey
Emmanuelle Clove
Manuel Bonnet
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine La Cinq
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 132
Durée 26 minutes
Diff. originale
Site web https://youtube.com/playlist?list=PLfbMw6XUazMEYe9FF-t47wLPMR7buFYtC

Cas de divorce est une série télévisée française en 132 épisodes de 26 minutes écrite par Ariane Gil, réalisée par Gérard Espinasse, produite par Claude Abbé (alias Claude Berda) pour AB Productions. Il s'agit de l'adaptation française de la série américaine Divorce Court (en).

Elle a été diffusée du au [1] sur La Cinq, sur la case quotidienne de 10 h 30[2], puis aux alentours de minuit. La série a été rediffusée à partir du [3] sur TF1. Dès 1993 on retrouve la série sur Monté-Carlo TMC, et par la suite sur RTL9, NT1, AB1, AB3 et AB4. Elle fait son retour en décembre 2023 sur la chaîne Crime District vers 4h00 du matin.
Elle est également disponible en intégralité sur la chaîne YouTube Génération Sitcoms depuis le 28 mars 2021.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Cette série met en scène un tribunal spécialisé dans des affaires de divorce.

Origines de la série[modifier | modifier le code]

La volonté d'Ariane Gil était de créer un programme « ridicule et rigolo »[4].

En France, les tribunaux spécifiquement réservés aux divorces n'existent pas, d'ailleurs les audiences réservées à ce type d'affaires n'y sont pas publiques. En réalité, même si l'audience est censée se dérouler en France, elle est une copie presque conforme de la configuration et du cérémonial des tribunaux américains. En effet, il s'agit de l'adaptation de la plus ancienne série judiciaire américaine Divorce Court (en). Aux États-Unis, la série a été diffusée en syndication, en trois temps : de 1957 à 1969, de 1985 à 1992 et depuis 1999. La version française est l'adaptation de la version de 1985-1992. Elle est produite par AB Productions avec la participation des sociétés Blair Entertainment et Fremantle.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Trame générale[modifier | modifier le code]

La trame générale est identique à tous les épisodes :

  • un journaliste présent dans la salle annonce l'affaire qui va être jugée et le juge désigné ;
  • le juge entre dans la salle et demande à tous de s'asseoir ;
  • les avocats des plaignants exposent chacun la version des faits de leur client (exposé parfois absent, comme dans Rambeaux contre Rambeaux - épisode 22) ;
  • tour à tour, chaque plaignant, puis ses témoins, est interrogé par son avocat, puis par l'avocat adverse ;
  • les avocats des deux parties font part de leur conclusion (souvent assez proche de l'exposé du départ - cet exposé final est absent de quelques épisodes) ;
  • suspension de séance, le juge se retire (verdict dans quelques instants) - écran noir ;
  • le journaliste annonce la reprise de séance ;
  • le juge prononce son verdict.

Comme dans la version américaine, il y a parfois une scène d'exposition précédant le générique (épisodes 22, 27, 31, 33, 34, 36, 37, 39, 58, 67, 70, 76, 98, 101, 103 et 113).

Les juges, avocats et journalistes alternent tous les deux épisodes.

Bouleversements possibles[modifier | modifier le code]

Dans certains épisodes, des bouleversements inattendus modifient l'agencement général, notamment :

  • réconciliation des époux rendant la procédure caduque ;
  • le juge sursoit à statuer, donnant rendez-vous aux plaignants dans 6 mois ;
  • irruption d'un témoin inattendu de dernière minute ;
  • demande d'entrevue du juge dans son bureau (non filmée), pour interroger les enfants du couple ;
  • huis clos (filmé) pour interroger un mineur (Nouveau contre Nouveau), un personnage imaginaire (Alquist contre Alquist), ou un perroquet (Renaud contre Renaud) ; l'huissier fait évacuer la salle d'audience ;
  • suspension de séance non prévue dans l'audience (malaise, ramener le calme...).
  • des animaux sont parfois présents au sein du Tribunal, soit afin d'y être interrogés (un perroquet - épisode 38), soit en tant que simples spectateurs (un cochon - épisode 3).

Distribution[modifier | modifier le code]

Personnages récurrents[modifier | modifier le code]

Juges[modifier | modifier le code]

  • Denis Savignat : le juge François Martinaud (épisodes 1 à 4, 9, 10, 15, 16, 19 à 22, 25, 26, 31, 32, 35, 36, 39 à 42, 47, 48, 53, 54, 59, 60, 63 et 64).
  • Jean-Yves Gautier : le juge René Maillot (épisodes 11 à 14, 23, 24, 27 à 30, 33, 34, 37, 38, 43 à 46, 49 à 52, 55 à 58, 61, 62, 65 et 66).
  • Michel Barbey : le juge Daniel Legrand (épisodes 5 à 8, 17 et 18 / plaignant dans l'épisode 39).
  • Emmanuelle Clove : le juge Elisabeth Bessière (épisodes 69, 70, 73 à 76, 79, 80, 83 à 86, 89, 90, 93, 94, 97, 98, 101, 102, 105, 106, 109, 110, 113 à 116, 119 à 122, 125 à 128, 131 et 132).
  • Manuel Bonnet : le juge Martin François (épisodes 67, 68, 71, 72, 77, 78, 81, 82, 87, 88, 91, 92, 95, 96, 99, 100, 103, 104, 107, 108, 111, 112, 117, 118, 123, 124, 129 et 130) / Michel Jeanot (épisode 19).

Avocats[modifier | modifier le code]

  • Blanche Ravalec : Maître Camille Girard : blonde débordante d'énergie, sa voix part dans les aigus lorsqu'elle est sur le point de perdre une affaire. Mariée à un avocat véreux, elle divorce finalement de ce dernier. Elle possède un grain de beauté sur l'épaule droite (épisodes 7, 8, 21, 22, 31, 32, 39, 40, 53, 54, 59, 60, 65, 66, 69, 70, 83, 84, 93, 94, 103, 104, 121, 122, 125 et 126).
  • Bruno Pradal : Maître Dumond. Il se retrouve souvent affublé de clients à la moralité douteuse et doit tenter contre vents et marées de les défendre, y compris contre eux-mêmes. De fait, il gagne très peu d'affaires. Il se distingue surtout par ses clients excentriques qui le font tourner en bourrique et lui font perdre procès sur procès. (épisodes 5, 6, 15, 16, 37, 38, 47, 48, 57, 58, 77, 78, 83, 84, 89, 90, 117, 118, 126, 129 et 130).
  • Bruno Devoldère : Maître Picard (épisodes 3 et 4)
  • François-Régis Marchasson : Maître Perrot (épisodes 7, 8, 13, 14, 25, 26, 31, 32, 55, 56, 65 et 66)
  • Daniel Briquet : Maître Marchal. Il devient souvent hystérique et pousse de véritable "bouélées" au sein du Tribunal (épisodes 21, 22, 29, 30, 43, 44, 53, 54, 61, 62, 73 à 76, 85, 86, 91 à 94, 103, 104, 113 et 114).
  • Marie Collins : Maître Kessler (épisodes 5, 6, 15, 16, 27, 28)
  • Chrystelle Labaude : Maître Bardin : avocate hautaine, souvent méprisante ; elle s'emporte facilement et perd souvent ses procès. (épisodes 3, 4, 23, 24, 55, 56, 85, 86, 99, 100, 111 et 112)
  • Laure Sabardin : Maître Roux : d'une efficacité redoutable, cette avocate, grâce à des interrogatoires rondement menés et une équipe d'enquêteurs efficaces parvient souvent à trouver la faille provoquant la chute de la partie adverse. Elle gagne pratiquement tous ses procès. (épisodes 1, 2, 13, 14, 23, 24, 33, 34, 37, 38, 45, 46, 67, 68, 73, 74, 77, 78, 81, 82, 89, 90, 101, 102, 109, 110, 113, 114, 127, 128, 131 et 132)
  • Gérard Pinteau : Maître Leclerc (épisodes 75, 76, 99, 100, 105, 106, 115 et 116)
  • Jean-Christophe Brétignière : Maître Beller (épisodes 33, 34, 41 et 42)
  • Xavier Clément : Maître Durieux (épisodes 69, 70, 79, 80, 95, 96, 109, 110, 119 et 120)
  • Bernard Allouf : Maître Rivière (épisodes 101, 102, 107, 108, 115 et 116) / Henry Charpentier (épisode 90)
  • François Siener : Maître Meyer (épisodes 35, 36, 49 et 50)
  • Patrick Palmero : Maître Laval (épisodes 1, 2, 17, 18, 39, 40, 49, 50, 63, 64, 71, 72, 81, 82, 97, 98, 121, 122, 127 et 128)
  • Louise Boisvert : Maître Vaneau (épisodes 91, 92, 97, 98, 105 et 106) / Lorette Jeanot (épisode 19)
  • Christian François : Maître Cayeux (épisodes 11, 12, 27 et 28)
  • Maud Rayer : Maître Roy (épisodes 9 et 10)
  • Jean-Marie Fonbonne : Maître Dupuy (épisodes 111 et 112)
  • Valérie Rojan : Maître Chabert (épisodes 11 et 12)
  • Annie Jouzier : Maître Raymond (épisodes 25, 26, 29, 30, 51, 52, 61, 62, 119 et 120)
  • Catherine Eckerle : Maître Forestier (épisodes 19, 20, 35, 36, 47, 48, 57, 58, 67, 68, 79, 80, 87, 88, 95, 96, 107, 108, 117, 118, 123, 124, 129 et 130)
  • François Bourcier : Maître Villiers (épisodes (45, 46, 51, 52, 59, 60, 87, 88, 123, 124, 131 et 132)
  • Philippe Roullier : Maître Auriol (épisodes 9, 10, 19, 20, 63 et 64)
  • Mireille Audibert : Maître Monceau (épisodes 17, 18, 41 et 42)
  • Cécile Mazan : Maître Lefèvre (épisodes 71 et 72)
  • Carol Brenner : Maître Larrieux (épisodes 43 et 44) / Mme Morel (épisode 124)

Journalistes au micro[modifier | modifier le code]

  • Philippe Lavot (31 à 34, 37 à 40, 43, 44, 47 à 50, 55, 56, 59, 60, 63 à 68, 71, 72, 75 à 78, 81, 82, 87, 88, 91 à 94, 97, 98, 101, 102, 105, 106, 109, 110, 112, 115 à 120, 123, 124, 129 à 132)
  • Philippe Palanque (épisodes 9 à 16, 21 à 30)
  • Hervé Falloux (épisodes 1 à 6)
  • André Rabas (épisodes 35, 36, 41, 42, 45, 46, 51 à 54, 57, 58, 61, 62, 69, 70, 73, 74, 79, 80, 83 à 86, 89, 90, 95, 96, 99, 100, 103, 104, 107, 108, 111, 113, 114, 121, 122, 125 à 128)
  • Jean-Louis Tribes (épisodes 7, 8, 17 à 20)

Personnages épisodiques[modifier | modifier le code]

Épisodes[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La 5, 11.25 Cas de divorce (série) sur humanite.fr,
  2. « Cas de divorce- L'Encyclopédie des séries TV », sur Toutelatele.com (consulté le )
  3. « Fiche Ina.fr », sur ina.fr, consultée le 12 novembre 2013
  4. [1] interview d'Ariane Gil: C’était une idée de Claude Berda, qui signait sous le pseudonyme de Claude Abbé ! Il avait très envie de faire de la production. À l’époque, je divorçais… pour la troisième fois ! Cas de divorce m’a permis d’exorciser mon propre divorce. Je voulais vraiment que ce soit ridicule et rigolo ! J’inventais plein de situations folles, avec tous ces témoins qui arrivent à la dernière minute… Il ne faut pas prendre Cas de divorce au premier degré ! C’est loufoque ! Je voulais que les gens se disent : « On ne peut quand même pas en arriver là ! » (Rires.)

Liens externes[modifier | modifier le code]