Gabriel Yacoub

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gabriel Yacoub
Description de cette image, également commentée ci-après
Gabriel Yacoub sur scène à Lyon le 11 novembre 2011
Informations générales
Nom de naissance Gabriel Yacoub
Naissance (72 ans)
Paris
Activité principale Auteur
Musicien
Chanteur
Compositeur
Producteur
Arrangeur
Journaliste
Plasticien
Responsable artistique (du label Le Roseau)
Genre musical Chanson, musiques actuelles, musique électronique, musique symphonique, world music, folk, jazz fusion, cross-over
Instruments Guitare, banjo, dulcimer, cistre
Années actives Depuis 1969
Labels Le Roseau
Site officiel www.gabrielyacoub.com
Gabriel Yacoub et Alan Stivell à Paimpol le 12 août 2017

Gabriel Yacoub est un chanteur, auteur-compositeur-interprète français né à Paris le , membre fondateur et leader du groupe de musique folk Malicorne formé en 1973 et actif jusqu'en 1981, qui marque la scène musicale française.

Après une première séparation fin 1981, Malicorne se reforme sous différentes configurations en 1984, 1986 et 1987–1989 puis dans sa configuration originelle le temps d'un concert unique donné le 15 juillet 2010 à La Rochelle et enfin en novembre 2011 dans une nouvelle configuration. En août 2017, un concert à Paimpol lors du festival du chant de marin est présenté comme le dernier concert du groupe.

En parallèle de sa carrière au sein de Malicorne, Gabriel Yacoub se lance dès 1978 dans une carrière solo avec la mise en place d'une première tournée de concerts et la parution d'un premier album.

Ses répertoires discographique et scénique évoluent du traditionnel à la composition personnelle, musicalement inspirée par le folk américain, le folk irlandais et la pop anglaise, privilégiant les instruments acoustiques anciens et modernes. Ses textes évoquent le temps qui passe, l'amour et la nostalgie, la difficile communication entre les êtres, dans une constante quête de sens et de spiritualité.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabriel Yacoub est né à Paris[1] le , d'un père ouvrier imprimeur d'origine libanaise[1] et d'une mère native de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret).

Dès l'âge de douze ans, il se passionne pour les Beatles, les Kinks et autres groupes de rock anglais de cette époque. Sa rencontre avec la musique folk se fait tout gamin au milieu des années 1960 en entendant à la radio dans une émission présentée par Claude Villers le titre Stewball interprété par le trio Peter, Paul & Mary. Par la suite, il découvre « Woody Guthrie, les ballades anglaises et irlandaises, le gospel, Bob Dylan, les songwriters, la musique des Appalaches, le chant a cappella, l'implication de la musique comme moyen de lutte politique, sociale »[2], Donovan, Tom Paxton mais aussi le blues et l'old-time.

1969–1971, premier groupe : New Ragged Company[modifier | modifier le code]

En 1969, avec deux amis du lycée, Youra Marcus et Phil Fromont, Gabriel Yacoub forme un petit groupe de musique folk, le trio New Ragged Company[3],[4]. Gabriel Yacoub est à la guitare acoustique, Youra Marcus au banjo et Phil Fromont au violon. Le New Ragged Company joue dans les MJC de banlieues, au Centre Américain de Paris et participe au premier festival folk en France qui se tient à Lambesc (Bouches-du-Rhône) en août 1970[5][réf. à confirmer]. En 1971, Jean-Marie Redon remplace Youra Marcus au sein du New Ragged Company.

1971–1972 : duo avec René Werneer[modifier | modifier le code]

Gabriel Yacoub évolue ensuite vers le folk irlandais et anglais. Il joue en duo avec son ami flamand René Werneer, violoniste de formation classique. Leur répertoire se compose de ballades et de chansons anglaises ainsi que d'airs irlandais. À cette époque, Gabriel Yacoub effectue régulièrement des virées en Angleterre, où le folk revival a déjà commencé depuis 1955. Ses errances à Londres le conduisent tout droit aux folk-clubs. Il y découvre la musique de chanteurs folk d'envergure comme Ewan Mac Coll, Martin Carthy et Planxty, dont il rapporte les disques introuvables en France.

1971–1973 : rencontre avec Alan Stivell[modifier | modifier le code]

À la fin de l'année 1971, Gabriel Yacoub, accompagné de son ami René Werneer, embarque cette fois pour l'aventure bretonne aux côtés d'Alan Stivell[1]. C'est lors d'une soirée au Centre Américain qu'a lieu la rencontre. Alan Stivell, en quête de musiciens, propose à Gabriel Yacoub et René Werneer de rejoindre son groupe en gestation. Fin 1971, à vingt ans à peine, Gabriel Yacoub intègre donc la formation d'Alan Stivell (où s'illustre également le guitariste Dan Ar Braz). Pendant près de deux ans, il y joue de la guitare, du banjo, du dulcimer et y chante.

Gabriel Yacoub et René Werneer se produisent à nouveau en duo le 13 août 1972 au 1er Festival pop celtique de Kertalg à Moëlan-sur-Mer en complément de leur participation au sein du groupe d'Alan Stivell au concert que ce dernier donne en tête d'affiche[6].

Après l'expérience de la scène aux côtés d'Alan Stivell et le temps d'enregistrer deux albums déterminants À l'Olympia (1972) et Chemins de terre (1973) à l'origine du renouveau de la musique celtique en France, et en partie parce que le répertoire de langues gaéliques et brittoniques du harpiste breton ne lui convient plus, Gabriel Yacoub choisit de quitter la formation d'Alan Stivell à la fin de l'été 1973 pour chanter dans sa propre langue en adoptant le répertoire traditionnel français.

1973 : l'expérimentation avec Pierre de Grenoble[modifier | modifier le code]

S'entourant de musiciens de talents (dont Dan Ar Braz), Gabriel Yacoub et son épouse d'alors Marie Sauvet enregistrent au printemps 1973 l'album expérimental Pierre de Grenoble par lequel le couple revisite le répertoire traditionnel[7]. Sorti en octobre 1973, le succès immédiat et inattendu de ce « coup d'essai » lance un renouveau des musiques traditionnelles en France[2],[8].

1973–1989 : Malicorne[modifier | modifier le code]

Avant même la sortie de Pierre de Grenoble, Gabriel et Marie fondent Malicorne le 5 septembre 1973[9] en compagnie de deux autres musiciens Laurent Vercambre et Hugues de Courson. Interprétant d'une manière originale, personnelle et actuelle des airs et chansons empruntés au répertoire traditionnel, le groupe connait le succès tout au long des années 1970 avec la publication d'une dizaine d'albums (dont l'emblématique Almanach publié en 1976 et vendu à plus de 500 000 exemplaires[10] dans le monde à ce jour) jusqu'à sa première séparation (concertée) en 1981. Entre-temps, le groupe connaît différentes formations avec notamment l'arrivée en renfort dès 1977 d'Olivier Zdrzalik-Kowalski à la guitare basse et le départ en 1979 de deux de ses membres fondateurs Laurent Vercambre et Hugues de Courson, importants contributeurs du son Malicorne. Le groupe se reforme d'abord en 1984 le temps d'une tournée principalement nord-américaine, puis en 1986 autour de l'album Les Cathédrales de l'industrie (à l'origine premier projet solo original de Gabriel finalement publié sous le nom de Malicorne) et enfin en 1987–1989 pour une tournée d'adieu (à laquelle Marie participe sur une partie seulement, limitée aux premiers concerts donnés fin 1987). Au total, Malicorne vend 2 millions d'albums dans le monde.

1978–aujourd'hui : carrière solo[modifier | modifier le code]

Bien avant la séparation de Malicorne en 1989, le chanteur entame une carrière solo en 1978 en publiant son tout premier album Trad. Arr.[1] qui puise dans le répertoire traditionnel français (dans l'esprit de Pierre de Grenoble et des premiers albums de Malicorne) et en se lançant dans sa toute première tournée en solo.

Suit en 1986 Elementary Level of Faith, son premier disque d'auteur[1], un album expérimental. Bel paru en 1990 se démarque du précédent album par son orientation plus acoustique. Gabriel Yacoub puise régulièrement à la source de ce premier album d'importance au point d'en reprendre sur scène la quasi-totalité des titres. Quatre sort chez Boucherie Productions en 1994. Avec Babel publié en 1997, toujours chez Boucherie Productions, il signe un album de groupe où il enregistre le son que lui et ses mêmes musiciens travaillent sur scène depuis déjà dix ans, avec une contribution de chaque musicien aux compositions. On retrouve les thèmes chers à l'auteur : les symboles ("Mes mains [manifeste]"), la mythologie ("Babel"), les éléments ("Je suis le vent"), la relation amoureuse ("Pluie d'elle", "Désir", "Rêves à-demi").

Après la réédition internationale de nombreux albums en 1998 et l'édition en 1999 chez Boucherie Productions d'une toute première compilation (Tri), Gabriel Yacoub aborde le nouveau millénaire en publiant en 2001 un nouvel album sobrement intitulé Yacoub s'inscrivant dans la continuité de style du précédent.

Suivra en 2002 The simple things we said, compilation destinée au marché américain (sortie aux États-Unis chez Simple et distribuée là-bas par CD Roots) qui reprend, entre autres titres, le classique "Les choses les plus simples" (issu de Bel) proposé ici dans des versions française et anglaise. C'est le titre le plus connu de Gabriel, repris en son temps par Dave Van Ronk et par la suite, en duo, par Joan Baez & Maxime Le Forestier[11].

En 2004, il fonde le label indépendant Le Roseau axé sur la production de jeunes artistes et la réédition des anciens albums de Malicorne (l'album en solo de 2008, De la nature des choses sera aussi produit sous ce label)[12].

Au printemps 2008, sept ans après son précédent opus (un long délai s'expliquant par la perte des maquettes de ses nouvelles chansons dans l'incendie de sa maison qu'il évoque dans la chanson Souvenirs oubliés), Gabriel Yacoub publie enfin De la nature des choses, son 7e album studio. Il y aborde des thèmes plus politiques et sociaux à travers deux chansons, Il aurait dû et Le bois mort (écrites dans l'esprit des protest songs de ses mentors Woody Guthrie et Bob Dylan) et même la mort avec la chanson Avant que de partir.[réf. nécessaire]

En juillet 2013, Gabriel Yacoub est nommé Officier des Arts et des Lettres par Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication[13].

2010 : la reformation exceptionnelle de Malicorne[modifier | modifier le code]

Le 15 juillet 2010, Malicorne se reforme dans sa configuration originelle le temps d'un concert exceptionnel donné dans le cadre des Francofolies de La Rochelle[14].

2011–2017 : de « Gabriel et Marie de Malicorne » à « Malicorne »[modifier | modifier le code]

En novembre 2011, le couple fondateur Gabriel Yacoub et Marie Sauvet forment avec quatre nouveaux musiciens un nouveau groupe sous le nom de « Gabriel & Marie de Malicorne »[15],[16] pour une importante tournée de concerts en France (et à l'étranger) intitulée « Almanach Tour » de l'été 2012 à l'été 2017[n 1] et pour l'enregistrement à partir de mars 2013 d'un nouvel album studio initialement prévu pour 2013, à la publication sans cesse repoussée[n 2] mais qui ne sortira finalement pas[15]. Le 20 septembre 2012, le nouveau groupe est devenu simplement « Malicorne ».

Séparation officielle du groupe à l'été 2017[modifier | modifier le code]

Malicorne en concert à Paimpol lors du festival du chant de marin 2017. Sur scène, Gabriel Yacoub annonce ce concert comme étant le dernier de la carrière du groupe.

Le 12 août 2017, Malicorne donne son dernier concert à Paimpol lors du festival du chant de marin. Gabriel Yacoub annonce en effet sur scène que le groupe arrête là où il a commencé soit en Bretagne, près de 44 ans plus tôt[17]. La raison principale serait le manque d'envie et de temps pour chacun des 6 musiciens du groupe.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Discographie / Vidéographie[modifier | modifier le code]

Avec Malicorne[modifier | modifier le code]

Albums solo pré-Malicorne
Albums / DVD de Malicorne
Singles de Malicorne (majoritairement promotionnels)
  1. 1975 : Martin (A: "Martin" (1975) (3 min 05 s) / B: "Ronde (Instrumental)" (1974) (1 min 49 s)) (Hexagone 881 002)[18],[n 3],[19]
  2. 1975 : J'ai vu le Loup, le Renard et la Belette (A: "J'ai vu le Loup, le Renard et la Belette" (1975) (2 min 27 s) / B: "Marions les Roses" (3 min 28 s) (1975)) (Hexagone 881 004)
  3. 1975 : Marions les Roses (A: "Marions les Roses (version courte spécial radio)" (1975) (2.57) / B: "J'ai vu le Loup, le Renard et la Belette" (1975) (2.27)) (Hexagone 882 001)
  4. 1976 : La Jambe Me Fait Mal (Noël est arrivé) (spécial radio) (A: "La Jambe Me Fait Mal (Noël est arrivé)" (1976) (2.00) / B: "Quand Je Menai Mes Chevaux Boire" (1976) (3.45)) (Hexagone 882 006)
  5. 1976 : Almanach (spécial radio) (A: "La Fille au Cresson" (1976) (3 min 35 s) / B: "Branle de la haie" (1976) (2 min 05 s)) (Hexagone 882 007)
  6. 1978: La Chica De Berro (La Fille Au Cresson) (A: "La Fille Au Cresson" ("La Chica De Berro") (1976) (3 min 37 s) / B: "Quand Je Menais Mes Chevaux Boire" ("Cuando Llevaba Mis Caballos A Beber") (1976) (4 min 36 s) (Mediterraneo (Espagne) 01.0383/6)
  7. 1978 : À Paris la grande Ville (A: "À Paris la grande Ville" (1978) / B: "La danse des damnés" (1978) (Ballon Noir Bal 45001)
  8. 1986 : Dormeur (A: "Dormeur (version radio 3 min 50 s)" (1986) (3 min 50 s) / B: "Dormeur (version album 4 min 42 s)" (1986) (4 min 42 s)) (Celluloïd CEL 1942)[20]
  9. 1986 : Big Science (1.2.3.) (A: "Big Science (1.2.3.)" (1986) / B: "Sorcier" (1986)) (Celluloïd CEL 1945) (single non promotionnel)
  10. 1996 : Marions les Roses (A: "Marions les Roses (remix 1996)" (3 min 16 s) / B: "Marions les Roses" (1975) (3 min 30 s)) (Acousteack – Boucherie Productions – BP9291-A) (single non promotionnel)[21],[22]
  11. 2015 : Jehanne (A: "Les Cendres de Jeanne" (2015) / B: "Ghjuvanna" (2015)) (Le Roseau (autoproduction) – disponible uniquement au format vinyle 33 tours / 30 cm / 2 titres) (single non promotionnel)[23]

Albums solo[modifier | modifier le code]

Réalisations[modifier | modifier le code]

  • 1992-1994 : Anthologie de la chanson française, produit par Gabriel Yacoub, Emmanuel Pariselle et Marc Robine et enregistré & mixé par Jacques Dompierre : coffret regroupant 15 CD (300 chansons) & un livre présentant commentaires, textes et partitions pour chaque chanson - Éditions E.P.M. (1994) | Albin Michel) ; Gabriel interprète (seul, accompagné ou en accompagnement) les 18 chansons suivantes :
  1. D'où vient cela ?
  2. Comment vouloir qu'une personne chante ?
  3. Comprenez-vous (les reproches de la tulipe)
  4. La passion de Jésus-Christ (avec Marie Sauvet)
  5. Jésus-Christ s'habille en pauvre
  6. La Milice (avec Gildas Arzel & Michel Hindenoch)
  7. Les trois maçons jolis
  8. Le navire de Bayonne
  9. Chant des Mariniers de La Loire
  10. Derrière chez nous (avec Evelyne Girardon & Robert Amyot)
  11. M'amour la caille (avec Ben, Dominique Poncet & Lily Benhaïm)
  12. Plaisir d'amour
  13. Les trois jolis mineurs (avec Evelyne Girardon)
  14. Par un beau clair de lune (avec Michel Hindenoch)
  15. À Bordeaux, il vient d'arriver (avec Michèle Bernard & Yvon (Yannick ?) Guilloux)
  16. Jean de la lune (avec Emmanuelle Parrenin)
  17. La Tricotée (avec Sylvie Berger, Bénédicte Le Croart & Coline Yacoub)
  18. La plus belle de céans (avec Hal Collomb & Coline Yacoub)

Contributions[modifier | modifier le code]

  • 1971 : Folk-club du Vieux-Lausanne[24],[25] (Margidisc) (1 LP - Pressage Vinyle : S MGD 1001) : album collectif comprenant 2 titres interprétés par le trio New Ragged Company : Sleepy Maggie (2.13) par New Ragged Company seul et Trompette & cuillères (3.15) par le groupe Wandering et New Ragged Company
  • 1976 : Madame la frontière (1976) du groupe Ys : participation de Gabriel Yacoub à la guitare acoustique sur la chanson-titre[26],[27]
  • 1997 : 25 Kantu 25 Urte (CD Elkarlanean) de Oskorri
  • 1998 : Excalibur, la légende des Celtes (CD Tristar Music) d'Alan Simon : Gabriel Yacoub coécrit et chante La complainte de Perceval (Simon / Yacoub)
  • 1999 : Le Génie des Saisons (CD Adès | Le Petit Ménestrel) de la compagnie Mama Kaya : Gabriel Yacoub chante Le Génie des saisons
  • 2000 : Excalibur, le concert mythique (Sony Music) : Gabriel Yacoub chante live Dans la même lumière (Yacoub / Simon / Hodgson) en duo avec Roger Hodgson de Supertramp et La complainte de Perceval (Simon / Yacoub) accompagné par Fairport Convention
  • 2001 : Dorothea (Virgin) du trio flamand Laïs : Gabriel Yacoub écrit, compose et chante (avec Laïs) Le grand vent
  • 2002 : bande originale du film Le Peuple migrateur de Jacques Perrin (musique de Bruno Coulais) : Gabriel Yacoub chante La Colombe poignardée et écrit les titres The Highest Gander et Masters of the Field interprétés par Robert Wyatt
  • 2009 : Pitt Ocha au Pays des Mille Collines des Ogres de Barback : Gabriel Yacoub a écrit et chante Pile ou face
  • 2007 : 10 de Ambrozijn (Home records).
  • 2007 : Brand new world de Didier François (Home records).
  • 2010 : bande originale du film Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (musique de Bruno Coulais) : Gabriel Yacoub a écrit et chante The Ocean Will Be, accompagné d'un orchestre symphonique
  • 2013 : Boson du groupe Hiks (au début de février 2013, Gabriel participe à l'enregistrement du nouvel album du groupe breton de fest-noz pour lequel il a composé un bal gavotte et avec lequel il chante une chanson du Pays de Lorient, seul morceau traditionnel de l'album[28])
  • 2016 : Vagabonde de Cécile Corbel : En duo sur deux chansons (Les courants d'air et Pierre & Marion)

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 1984 : Fast Folk Musical Magazine (Vol. 1, no 5) : 1 titre : Anna Perenna (Gabriel Yacoub)[29]
  • 1992 : Fast Folk Musical Magazine (Vol. 6, no 3-4) : 2 titres : Les Choses les plus simples (Gabriel Yacoub) et Mother's Child (Nikki Matheson) (Live at the Bottom Line, New York City, February 1992)[30]

Écrits[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Les instruments de musique populaires - MA Éditions - Histoires et anecdotes sur la musique traditionnelle en Europe
  • 1995 : L’homme vert, le feuillu ébahi, post-face de La maison où rêvent les arbres, roman dessiné de Didier Comès - Éditions Casterman (C'est une réflexion poético-philosophique sur le mythe de l'homme vert.)
  • 1999 : Brendan et les musiques celtiques - livre-disque pour enfants, texte de Gabriel Yacoub, dit par Michel Hindenoch, illustrations Marcello Truong - Gallimard Jeunesse
  • 2002 : Les choses les plus simples - recueil de 72 textes de chansons - Christian Pirot éditeur
  • 2010 : Pete Seeger un siècle en chansons - préface de l'ouvrage d'Étienne Bours - Le Bord de l'eau Éditions
  • 2019 : Je resterai ici - Chroniques subjectives et aléatoires du Boischaut-Sud en Bas-Berry - Le Roseau Éditions[31],[n 4]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arnaud Choutet, Malicorne, Le Mot et le Reste Édition, Marseille, , 176 pages[32]

Radio[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Commencée à l'été 2012 en Bretagne et achevée à l'été 2017 en Bretagne, la tournée « Almanach Tour » a compté trente-neuf dates : trente-six dates en France, une en Belgique (au festival de Gooik) en juillet 2013, une aux Pays-BasRotterdam) en février 2014 et une en Suisse (au Paléo festival à Nyon) en juillet 2015.
  2. Le groupe croyait encore en 2015 à la réalisation à venir de son projet jusqu'à l'annonce officielle de son abandon à l'été 2017.
  3. Publié au début de 1975 à la suite de la sortie en octobre 1974 de leur premier album Malicorne 1, Martin fut le premier single publié par Malicorne, leur maison de disques ayant considéré que leur premier album manquait d'un titre accrocheur susceptible d'être diffusé en radio.
  4. Le week-end des 3 et 4 octobre 2020, Gabriel dédicace son nouveau livre Je resterai ici - Chroniques subjectives et aléatoires du Boischaut-Sud en Bas-Berry au cours du festival littéraire et artistique "Livre O cœur" au Jardin des Plantes à Orléans.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Hélène Lee, « Sur le mode Yacoub », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Article paru dans Trad Magazine no 144 (juillet/août 2012) p. 34-36 : interview de Gabriel Yacoub (propos recueillis par Gérard Viel)
  3. Image : New Ragged Company - mon premier groupe
  4. Le mouvement folk en France (1964-1981) par Valérie Rouvière
  5. Radio Libertaire (89.4 MHz en Ile-de-France) / Programme de l'émission Folk à lier no 1261 / Chanson sans titre
  6. [image] harpographie.fr / Les affiches datées - Les années 1970 - affiche 53x74 Kertalg 1972
  7. Laurent Carpentier, « Malicorne : Pourquoi est-ce qu'un jour on s'est mis à chanter du nez ? », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. Site "Forces parallèles" / Chroniques éclectiques / Chronique critique Pierre De Grenoble (1973) de Gabriel & Marie Yacoub par Chipstouille le 20 février 2007
  9. Livret de l'album En public
  10. Kerne Production / (Gabriel et Marie de) Malicorne
  11. « Joan Baez chante en français et en duo avec Maxime Le Forestier », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. « Biographie. Gabriel Yacoub », sur Deezer
  13. www.culturecommunication.gouv.fr > Les services rattachés à la Ministre > Section des distinctions honorifiques> Arrêtés de Nominations dans l'ordre des Arts et des Lettres / Page "Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2013" (publiée le lundi 2 septembre 2013) proposant l'arrêté du 9 juillet 2013 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
  14. François-Xavier Gomez, « Malicorne, abondance de traditionnel », Libération,‎ (lire en ligne)
  15. a et b Site participatif rennes1720.fr / Article Malicorne : « Nos groupies sont des gros mecs barbus » du 13 octobre 2012 : interview de Gabriel Yacoub et Marie de Malicorne ; propos recueillis par Gwenn Chenebaud / photo : Gwenn Chenebaud.
  16. Gildas Jaffré, « Malicorne en concert aux sources de la chanson traditionnelle - Quéven », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  17. « Malicorne fait ses adieux à la scène à Paimpol », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  18. (en) « Malicorne – Martin », sur 45cat.com, (consulté le )
  19. Choutet, p. 40.
  20. Site web de Gabriel Yacoub / Post "Malicorne a-t-il produit des 45 tours ?" de Bruno (Cornen) (le 24/03/2007)
  21. (en) « Malicorne – Marions Les Roses », sur discogs.com, (consulté le )
  22. (en) « malicorne – marions les roses – CD single promo 2 titres (96 et 75) – CD rares », sur priceminister.com, (consulté le )
  23. (en) « Jehanne », sur gabrielyacoub.com, (consulté le )
  24. Site web de Gabriel Yacoub / Forum / Forum général - Post du 21/08/2012 de Yves Archéologie...
  25. www.cdandlp.com / Various artists - Folk-club du Vieux-Lausanne
  26. Site Forces parallèles - Chroniques éclectiques / Chronique de l'album Madame la frontière (1976) du groupe Ys
  27. www.discogs.com / Chronique de l'album Madame la frontière (1976) du groupe Ys
  28. Ouest-France / Article Le nouvel album de Hiks sortira le 6 avril paru le 21 mars 2013 (interview du leader du groupe Gaël Lefévère ; propos recueillis par Claude LEMERCIER)
  29. Fast Folk Musical Magazine, mai 1984, vol.1 no 5 / Credits : Side One / Side Two (p. 20)
  30. Fast Folk Musical Magazine, octobre 1992, vol. 6 no 3-4 / Musician Credits FFCD604 (p28)
  31. rcf.fr > Émission radiophonique "Gabriel Yacoub restera « Ici », en Berry" du 6 février 2020 présentée par Julie Girard (26:13) (au cours de laquelle Gabriel Yacoub vient parler de son attachement à sa terre d'adoption et de son parcours d'artiste, musicien et écrivain)
  32. (en) « Malicorne, Arnaud Choutet », sur lemotetlereste.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurent Bourdelas, Alan Stivell, 2012, Éditions Le Télégramme (cette biographie évoque la participation de Gabriel Yacoub au groupe d'Alan Stivell au début des années soixante-dix)
  • Thierry Laplaud et Serge Tanguy, « Yacoub, instinctif inspiré... », Trad Magazine, no 81,‎ , p. 4-6 (en couverture: photo: Patrice Dalmagne)

Liens externes[modifier | modifier le code]