Germaine Michel-Jaffard
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Germaine Drelon |
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Germaine Drelon dite Germaine Michel-Jaffard est une résistante française née le à Châlons-sur-Marne (Marne) et morte le à Fréjus (Var).
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Elle est la fille de Félix Drelon, maire de Châlons-sur-Marne et député de la Marne, et de Louise Isidore Bonnomet.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Dès l'automne 1943, alors que les groupes de résistants, dont les terrains étaient en cours d'homologation, forment des équipes de réception, elle participe, avec Horst Albin Schneider, à l'organisation de ces groupes. Elle prend ainsi la tête de la section atterrissage parachutage de Fayence qui est chargée de la récupération des parachutages d'armes, de munitions et d'agents de liaison, sur le plateau de Canjuers.
En août 1944, elle monte au lieu de la Roche, au nord immédiat du village de Fayence, où est réfugiée la garnison de l'armée allemande, encore constituée de plus de deux-cents soldats, afin de négocier sa reddition. Seule, drapeau blanc en main, elle parvient à obtenir du Major Turnov que ses soldats rendent les armes, à la condition d'être remis aux mains des Alliés et non aux unités de la Résistance[1].
Ainsi, son courage et sa parfaite connaissance de la langue allemande permettent de libérer Fayence[1].
Décès[modifier | modifier le code]
Elle décède le à Fréjus.
Étant domiciliée à Fayence, elle est inhumée dans le cimetière de cette ville où repose, désormais, à ses côtés, celui qui est considéré comme son fils adoptif[2], Horst Albin Schneider, dit René Jaffard (né le à Auerbach et décédé le à Saint-Raphaël), médaillé de la résistance et répertorié comme Résistant de la région de Fayence, département du Var, dans un réseau non homologué des Forces françaises combattantes[3].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Elle épouse le , à Saint-Cloud, Antoine Henri Louis Raymond Michel-Jaffard, fils de Marie Antoine Louis Michel (devenu Michel-Jaffard en 1884), et de Marie Henriette Augustine Mathilde Jaffard[4].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Décoration[modifier | modifier le code]
- Médaille de la Résistance française (décret du 24 avril 1946)[5]
Reconnaissance[modifier | modifier le code]
Elle est répertoriée comme chef de la Résistance de la région de Fayence dans un réseau homologué des Forces françaises combattantes.
Hommage[modifier | modifier le code]
À l'occasion de la célébration des 70 ans de la libération de Fayence, le , Jean-Luc Fabre, maire de la commune, lui rend hommage, louant son courage et sa détermination[1].
Sources[modifier | modifier le code]
- Service historique de la défense - dossier administratif de résistants (GR16P193250)
- Service historique de la Défense - dossier administratif de résistants (GR16P540680)
- Discours de Jean-Luc Fabre, Maire de Fayence, du
- Musée d'histoire du pays de Fayence[6]
Références[modifier | modifier le code]
- « Fayence Libérée ! Commémoration des 70 ans de la libération de Fayence », Fayence Actualités, , p. 8, 9 et 10 (lire en ligne)
- Bien que les différents ouvrages consultés le présente comme son fils adoptif, son acte de décès ne mentionne aucune filiation et le ministère des affaires étrangères ne possède aucun acte le concernant.
- [PDF] servicehistorique.sga.defense.gouv.fr
- « Antoine Henri Louis Raymond MICHEL-JAFFARD - Arbre généalogique Nicole VINCENS - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Germaine Michel-Jaffart » (consulté le )
- Une semaine en août - Association loi 1901, « Musée d'histoire du Pays de Fayence » (consulté le )