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Thierry Coquisart décède dans un accident à Tergnier

Thierry Coquisart, dirigeant des pompes funèbres Soyeux, est décédé ce dimanche 14 août dans un accident rue Danton à Tergnier.

Temps de lecture: 2 min

Thierry Coquisart n’est plus. Celui qui était le patron des pompes funèbres Soyeux à Tergnier, est décédé à 51 ans ce dimanche 14 août. Malgré les efforts des sapeurs-pompiers, Thierry Coquisart est décédé suite à un accident impliquant un engin de chantier, rue Danton à Tergnier. L’heure et la date de ses obsèques n’ont pas encore été communiquées.

«  C’est une perte cruelle  », regrette le maire de la commune Michel Carreau. «  Je garde de lui de très bons souvenirs.  » Il décrit un homme très investi dans la vie locale. «  Il a fondé l’association J’aime Tergnier et était toujours prêt à aider aussi les autres associations.  » Comme toutes les personnes qui ont connu celui que certains appelaient « Titicoq », il décrit un homme avenant, souriant, joyeux, «  une personne morale et sociable. Il arrivait à converser de tout et avec tout le monde, sans fâcher qui que ce soit  », ajoute l’édile.

« Il a participé à plusieurs Tour de France »

«  Il était très investi dans le club et au niveau national.  » Annie Reille est présidente du club cycliste de Château-Thierry dans lequel était licencié Thierry Coquisart. «  C’était un bon ami. Je le connaissais depuis plus de vingt ans  », se rappelle la présidente. Elle aussi décrit «  un homme joyeux, attachant et attaché aux siens. Il avait un humour qui faisait du bien. C’était quelqu’un de toujours enjoué et généreux.  »

Une générosité qui se ressentait dans toutes ses activités. «  Il s’est investi aussi dans le cyclisme à l’échelle nationale  », précise Annie Reille. Thierry Coquisart était commissaire de course et a participé à quatre Tour de France masculin et six de son équivalent féminin. «  Il formait aussi les jeunes arbitres. C’est un énorme choc personnel et pour le club.  »

Elle se rappelle : «  Il voulait au départ travailler dans l’audiovisuel, mais il a dû reprendre l’entreprise familiale. Ce qu’il a fait avec cœur.  » S’arrêtant sur ces mots : «  On va énormément le regretter. On a toujours vécu de bons moments, des moments intenses, que l’on n’oubliera jamais. On ne peut avoir de lui que de bons souvenirs.  »

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