Toulouse : davantage de trafics, d’armes, et une "justice en souffrance"

  • Xavier Pavageau, président du tribunal judiciaire de Toulouse, et Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République.
    Xavier Pavageau, président du tribunal judiciaire de Toulouse, et Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République. DDM - MICHEL VIALA
Publié le , mis à jour

l'essentiel Xavier Pavageau, président du tribunal judiciaire, et Samuel Vuelta-Simon, procureur, ont alerté de nouveau, ce jeudi 2 février, sur l’état de la justice à Toulouse.

Côte à côte, Xavier Pavageau, président du tribunal judiciaire de Toulouse, et Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République, ont tenu, ce jeudi, à alerter de nouveau sur la souffrance de la justice toulousaine.

Après la rentrée solennelle de vendredi, ils ont convoqué cette fois une conférence de presse en commençant par évoquer "une situation de marasme". "À Toulouse, nous avons une criminalité installée. Toutes les semaines, nous avons au moins deux affaires de stupéfiants déclenchées, décortique le procureur. En comparution immédiate, nous jugeons tous les jours des individus pour trafic."

Autre fléau, intiment lié aux stupéfiants, "les armes sont plus nombreuses sur Toulouse. Les armes blanches bien sûr, mais les découvertes d’armes à feu sont de plus en plus courantes. Il y a des fusils de chasse, des armes de poing, des armes de guerre. Les ports d’armes ont doublé depuis 2019".

"Des services dégradés"


La juridiction toulousaine fait également face à l’augmentation "des atteintes aux personnes et des atteintes sexuelles. Ces trois dernières années, nous avons eu une criminalité qui augmente dans tous les secteurs. Il y a plus de travail pour la police, les gendarmes, les juges, les greffiers et, face à cette augmentation, on a le même nombre de personnes dont on disposait il y a trois ou quatre ans". Le parquet de Toulouse compte 28 magistrats. "Il en faudrait 35."

En matière civile, la situation n’est pas meilleure. Le président Pavageau pointe en effet "un sous-effectif et une activité qui ne cesse d’augmenter". Résultat : "Des services dégradés comme aux affaires familiales. J’ai même pris la décision de suspendre pour six mois le service des victimes, faute de juge. La situation est insupportable".

Alors, Xavier Pavageau attend avec impatience la "transparence" du 17 février en espérant l’arrivée massive de moyens à Toulouse.

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Les commentaires (3)
antispam Il y a 1 année Le 03/02/2023 à 13:37

à croire que ce gouvernement s'est donné comme ennemis tous les services publics.
a croire qu'il a envie de faire monter toute la droite qui autour de Toulouse que ce soit LR LREM RN entonnent le même air sur la délinquance...

LobaDeNegro Il y a 1 année Le 03/02/2023 à 06:44

Des airs qui trahissent des combats

bearoute Il y a 1 année Le 03/02/2023 à 03:15

Finalement il n'y a qu'à la MJC Roguet de Saint-Cyprien où ça roule sans difficulté avec les ateliers de lecture!